Salut ! Voici la nouvelle traduction ^^

J'essais une nouvelle méthode pour les dialogues, donc si c'est bizarre dîtes-moi que j'arrête ^^

J'espère que l'histoire vous plaira !

Monsieur et Madame Granger, dentistes à succès, regardèrent leur fille unique rejoindre le monde magique. Ils avaient vu la plateforme 9¾ l'année dernière, et n'avait aucun besoin de la revoir. Même dans le monde magique, un train n'était qu'un train, ou du moins c'est comme ça qu'ils voyaient les choses. Cela ne dérangea pas Hermione de leur dire au revoir quelques minutes plus tôt.

Une fois la barrière passée, elle était dans un monde complètement différent. Ses parents ne comprendraient pas. Douze mois plus tôt, Hermione avait passé ce même mur, s'attendant à trouver un monde rempli de magie et de choses étonnantes, qui auraient dépassé son imagination, et s'imposer dans ce monde étrange et nouveau. Aujourd'hui, elle souhaitait juste un nouveau départ.

Elle se faufila à travers le chao de la plateforme. La vapeur commença à s'accumuler au-dessus de la foule, prévenant du départ imminent de l'Express. Ses yeux s'arrêtaient un peu partout, prête à faire face à n'importe quel danger. Elle s'arrêta quand elle aperçu des cheveux roux. Une fille pas vraiment plus petite qu'Hermione recevait un gros câlin de la part d'une mère au regard aimant. Elle fouilla du regard les environs pour repérer d'autres têtes rousses, mais le seul présent était un garçon bien plus grand, avec un badge brillant attaché sur sa poitrine, l'air mal-à-l'aise à côté de l paire. Perdant patience, il poussa la fille hors de la portée de la mère poule pour la faire monter dans le train. Hermione se mit alors à s'approcher lentement du train, à nouveau, toujours sur ses gardes.

Elle chargea sa valise tant bien que mal tandis qu'elle montait à son tour dans le train, avant de continuer dans le long couloir. D'autres élèves faisaient la queue pour entrer dans l'un des compartiments, et charger leurs propres valises. Hermione jeta un coup d'œil dans chacune des salles qu'elle passait. Beaucoup étaient déjà pleines. Elle ne connaissait pratiquement aucun de ces qui s'y étaient installés. Leur excitation et bonheur, elle ne les partageaient pas. Elle fit de son mieux pour ne gêner personne, et continua vers la fin du train.

L'agitation qu'il y avait derrière elle lui fit grincer des dents. Une paire de têtes rousse la dépassèrent, rigolant très forts. Ils furent rapidement suivis par une black qui leur criait après.

« Weasley ! Espèces de singes ! »

Une fois qu'elle se fut assurée qu'il n'y avait pas plus de gens qui leur courait après, Hermione continua. C'était dur. Elle devait tout le temps s'arrêter pour quelqu'un qui chargeait ses affaires. Les deux compartiments suivant étaient pleins, mais elle vit une place de libre dans le suivant. À l'intérieur se trouvait une bande de filles qui pouffaient, qu'elle reconnu comme appartenant à Serdaigle. Une brune semblait captiver l'attention de toutes, parlant énergiquement, avec de grands gestes avec ses mains. Elle allait essayer d'en trouver un autre, et commençait à faire rouler sa valise, quand elle aperçu une touffe blonde parfaitement peigné, à la peau de porcelaine qui s'approchait dangereusement vite. Accompagné d'une paire d'idiots et une fille enchantée de pouvoir s'agripper au bras de Draco Malfoy. "Mon père" fut tout ce qu'elle entendit avant de presque se jeter dans le compartiment.

Aucune des filles ne sembla remarquer son arrivée, et elle se sentit bizarre à l'idée de s'inviter comme ça. Elle reconnu les sœurs Patil assises côte à côte, leurs cheveux noirs et raides tombant sur leurs épaules.

« Pardon, Padma », fit Hermione d'une voix douce à la sœur qu'elle connaissait le mieux. « Ça dérange si je m'installe ici ? »

Padma la regarda quelques instants, avant de faire un petit sourire -forcé- et de répondre que non, avant qu'elle ne retourne à la conversation.

Hermione ferma la porte. Après avoir ouvert sa valise, elle attrapa Le Livre des Sorts et Enchantements, 5ème année. Elle posa le livre sur son siège, ferma sa valise, et leva les yeux pour trouver là où poser ses affaires. Le seul problème étant qu'elle n'arriverait sûrement pas à le mettre là-haut. Prenant sur elle, elle attrapa les extrémités de sa valise C'était lourd, et elle en plaça une partie sur son siège. Elle regarda les autres filles, se disant qu'avec un peu d'aide ce serait bien plus simple, mais aucune d'entre elles ne semblaient vouloir lui prêter un coup de main. Si elle avait été en présence de Poufsouffle, ils l'auraient peut-être aidé… ou peut-être pas…

Elle fixa pendant quelques secondes sa valise, avant d'avoir une illumination. « T'es une sorcière. » Murmura Hermione dans sa barbe. Elle sortit sa baguette rapidement et effectua les mouvements qu'elle connaissait par cœur. « Wingardium Leviosa. »La valise s'éleva tant bien que mal jusqu'à la place de libre restante. Elle s'assura qu'elle se range parfaitement, avant qu'un sourire satisfait ne se grave sur ses lèvres. L'autre Patil –Parvati, Gryffondor- haussa les sourcils à la vue de sa prouesse, mais se retourna vers les autres filles quand Hermione croisa son regard, sans rien ajouter.

Elle s'installa alors confortablement et commença à lire. Elle observa les filles, et se rendit compte qu'elle n'en connaissait vraiment aucunes à part les jumelles. Elle se demanda alors si toutes étaient dans son année. Peut-être pas les plus hautes années, mais au moins la troisième. Ou la quatrième. La leader, qui racontait quelque chose qui semblait faire rire tout le monde, ressemblait certainement plus à une jeune femme qu'à une fille. Elle était chinoise, supposa Hermione. Anglaise, vu l'accent, mais lointaine ethniquement. Cependant, en passant des jumelles à la fille, Hermione avait appris, si dans le monde moldu tous étaient séparés par les races, c'était le statut du sang qui important dans le monde des sorciers et faisait d'elle le vilain petit canard.

La conversation était en fait à propos de garçons. Elle avait un profond respect pour les Serdaigle, qui étaient supposés être studieux et instruits, mais elle fut désappointée par le choix de conversation. En évitant de soupirer, Hermione ouvrit son livre à la section des sorts de défense.

Le Charme du Bouclier (Protego) est un sort moyennement difficile à maîtriser. Exécuté correctement, ce charme protégera le sorcier qui l'utilise des sorts jetés par son adversaire. Une réaction rapide avec l'aide du Charme du Bouclier peut sauver la vie de n'importe quelle sorcière, ou sorcier. Couplé avec le Sortilège de Désarmement (Expelliarmus), le Charme du Bouclier offre un moyen non-violent pour dominer une confrontation.

Le Charme du Bouclier peut être utilisé des bien des manières. Un bouclier standard créera une barrière entre l'incantateur et le sort jeté à son encontre, dissipant le sort avant qu'il ne puisse atteindre sa cible. On peut aussi l'utiliser pour rediriger une attaque offensive vers le sorcier qui l'a jeté. Cette stratégie est la plus difficile, mais la plus efficace en cas de combat, elle demande cependant une réaction plus rapide, ainsi qu'une coordination des mains, des yeux et d'une sérieuse concentration. Cette technique est souvent intégré à la catégorie des Défenses contre les maléfices (Voir Le Livre des sorts et enchantements, Quatrième Année). Enfin, la combinaison de deux peut être utilisée pour envoyer un sort offensif à l'opposent. Une contre-attaque de ce type n'est pas souvent attendue et peut facilement vaincre par la surprise un opposent. Utiliser un sort réflecteur requiert une grande quantité de potentiel magique, de réactions, de confidence, et ne devrait pas être testé sans la supervision d'un professeur, ou un sorcier accompli.

Hermione cligna des yeux lorsqu'une main passa devant ses yeux. Il lui fallu la voir s'agiter quelques secondes de plus pour réagir et regarder par-delà son livre, et quand elle le fit, elle se rendit compte que la cabine entière la fixait.

« Euh… qu'y a-t-il ? » Demanda d'une petite voix Hermione.

La reine des abeilles fronça les sourcils quand elle dû poser à nouveau sa question. « C'est un livre de charmes de cinquième année ? »

Bien qu'elle aurait pu répondre sans regarder, Hermione fit mine de vérifier sur la couverture avant de reporter son attention sur les filles qui la fixait. « Oui, c'est ce qui est écrit.

-Mais tu n'es pas en cinquième année, dit-elle, l'accusation claire dans sa voix.

-Non, je suis en deuxième année, répondit Hermione.

-Pourquoi est-ce que tu le lis alors ? »

Hermione ouvrit le livre avant de le montrer à la fille. « Des sorts de protection. » Son expression ne changea pas. « Je trouvais juste ça stupide qu'on ne nous apprenne à nous défendre correctement qu'en cinquième année.

-Oh, fit la fille. Je n'y avais jamais pensé. »

Très Serdaigle, pensa amèrement Hermione, ayant envie de rire, mais ne s'y risqua pas.

« Bref, je suis Cho. »

Elle plaça son bras en face de moi.

« Troisième année. »

Elle n'avait pas l'air de se vanter, mais elle pensait que rappeler notre différence d'âge était important apparemment.

Hermione regarda quelque instants le bras sous son nez, avant de le serrer en retour.

« Hermione, dit-elle simplement.

-Alors, tu peux le jeter ? Le charme du bouclier ? Demanda-t-elle en souriant.

-Eh bien… » Murmura Hermione, pensant qu'une introduction impressionnante était requis. « Je pense avoir les fondamentaux. C'est un concept plutôt simple, après tout, non ?

-Je suppose. » Répondit la chinoise. À sa tête, on devinait qu'elle n'en pensait rien. « Je ne t'ai jamais vu dans la salle commune. »

La tête d'Hermione pencha légèrement sur un côté.

« Tu es à Serdaigle, pas vrai ? Demanda-t-elle.

-Non. Serpentard.

-Oh. » Fit à nouveau Cho, avant de lui lancer un regard compatissant. « Eh bien, en tant que Serdaigle, je peux apprécier ta curiosité. » Hermione détecta de la condescendance dans ses paroles. Cho retourna alors à sa conversation sans plus se préoccuper de la présence d'Hermione.

IY

Hermione s'installa silencieusement au fond de la Grande Salle, au bout de la table des Serpentards, fixant la vieille table usée par le temps. « Weasley, Ginevra » fut appelée à la fin de la cérémonie, suivie du hurlement « Gryffondor ! », et l'explosion de joie qui suivait à chaque fois. Hermione n'était pas sûr que l'école pourrait survivre à un autre Weasley, quatre, c'était déjà trop.

Le banquet apparu de nulle part, et le hall devint un chao total, accueillant avec joie toute la nourriture. De là où elle se trouvait, même elle pouvait entendre Malefoy faire son intéressant. « Je n'ai pu m'empêcher de remarquer que Potter et son animal de compagnie –Weasley je crois, n'étaient pas là » Caqueta-t-il. « Peut-être que le vieux sénile les a renvoyé. Ce ne serait pas une surprise, d'ailleurs. » À cette remarque, tous rigolèrent. « Bien sûr, si ce n'est pas le cas, mon père pourra facilement y remédier. Il fait parti du Conseil d'Administration de Poudlard après tout. »

Hermione essaya de l'ignorer, mais elle était curieuse de savoir si il était dans le vrai. Potter avait eu l'air décent quand elle l'avait rencontré, il y a un an, même s'il ne lui avait plus jamais adressé la parole après qu'elle ait été placée chez Serpentard… sauf avec l'histoire du troll. Mais c'était la faute de Weasley. Oh, Weasley… Ce garçon était une sérieuse menace. Aussi arrêté dans ses idée que Malefoy, aussi hypocrite que Potter. Et désespéré pour ne serait-ce qu'une once d'attention, même si jamais il ne l'admettrais. Ces deux-là faisaient ressortir leurs plus mauvais côtés ensemble.

Quand le banquet arriva à sa fin, Hermione était la première à sortir de la salle. Elle se rendit rapidement aux donjons. « Astus. » Dit-elle au mur, et les portes de la Maison Serpentard s'ouvrirent sous ses yeux. Elle dévala rapidement les marches de pierre jusqu'à l'atrium.

La salle commune de Serpentard avait une une parti centrale qui s'enfonçait dans le sol, où l'on pouvait s'asseoir, avec autour des piliers et une promenade vers l'extérieur. Des fauteuils et des canapés de cuir noir étaient placés autour d'une cheminée. Des tapisseries d'un vert forêt avec le blason de la Maison Serpentard étaient accrochés aux murs. Dans les coins de la promenade extérieure, plusieurs sortes de chaises et de bancs étaient placés autour de table, ces dernières illuminées par une torche. Des tapis verts étaient placés ici et là dans les différentes pièces.

Hermione traversa la salle en quelques pas et descendit encore des marches, celles-ci menant aux dortoirs. En bas, la salle se divisait en deux : à droite les filles, à gauches les garçons. Hermione s'engagea à droite et pénétra dans le dortoir des deuxièmes années. C'était circulaire, et décoré de choses similaires à la salle commune. Des rideaux verts émeraudes étaient suspendus pour cinq lits à baldaquins qui se répartissaient de façon égale la salle. À côté de chaques lits se trouvait un bureau, une petite chaise en cuir, une armoire et la valise de chacune des filles. Le centre de la pièce avait une table ronde pour des activités de groupe.

Hermione se débarrassa de ses robes encombrantes et les jeta sur son lit. Elle sortit une serviette, un t-shirt trop grand et son pantalon de survêtement de son bagage. Elle plaça sa baguette sous son oreiller, et commença à se diriger vers la salle de bain, avant d'hésiter. Elle se demanda si elle avait le temps de se déshabiller avant que les autres n'arrivent. Il serait plus facile de le faire ici, que de trouver un endroit près des douches. Calculant tout ça rapidement dans sa tête, Hermione se débarrassa rapidement de ses vêtements, avant de se précipiter dans la salle de bain. Elle n'avait même pas commencé à faire couler l'eau qu'elle put entendre ses camarades de chambres entraient dans la chambre.

L'eau fut rapidement chaude. Hermione plaça sa serviette sur les barres et ses vêtements pour la nuit à côté de l'évier. Elle se lava consciencieusement, mais décida d'oublier les cheveux pour cette fois.

Elle se sécha le plus vite possible, sorti avec précaution hors de la douche et enfila rapidement son jogging. Le son d'affaires de toilettes qui s'entrechoquaient la firent paniquer, et presque plonger pour attraper son t-shirt. Et au moment même où elle finit de l'enfiler, Millicent commençait à placer ses affaires sur le mur opposé de la salle de bain. Hermione sortit silencieusement, et se redirigea vers la chambre, où ses camarades criaient de bonheur.

Tracey sautait de lit en lit, en rigolant. Pansy la suivait au sol, tournant sur elle-même. « On est de retour ! » hurla presque Tracey.

Daphné s'assit tranquillement sur le côté de son lit en enlevant ses chaussures, un sourire stupide brisant les traits de sa 'lady attitude'. Pansy atterrit lourdement sur son lit, enlaçant Daphné par la taille. « On est de retour Daph ! » Tracey se fit de la place sur le lit et attrapa Daphné par les épaules, les faisant toutes tomber sur le lit. Elles éclatèrent de rire en même temps.

Hermione les regarda un instant avant de s'installer dans son lit, sortant un livre de sa valise et étendit sa serviette pour qu'elle sèche. Elle reprit sa baguette et se mit à lire confortablement. Elle était sûre que les filles resteraient éveillées tard. Elle pensa à fermer les rideaux pour dormir, mais fut trop tentée par son énorme livre. Elle regarda à gauche, où les filles partageaient désormais leurs expériences de l'été. À sa droite, elle vit Millicent, appuyée contre son propre lit, retirer ses chaussures. « Bonjour, Millie. » Salut Hermione. La fille un peu enrobée lui fit un signe de la tête, puis marcha jusqu'au lit de Daphné, et s'assit au bout de celui-ci.

« Mon père nous a emmené à Paris, racontait Tracey. Vous savez, on pourra dire ce qu'on veut des moldus, mais ils savent vraiment comment construire des choses.

-Les moldus ? Renifla dédaigneusement Pansy.

-Oh oui. Vous avez déjà vu la Tour Eiffel ? Ou Versailles ? C'est magnifique, continua Tracey.

-Les Champs-Élysées sont vraiment jolis, ajouta Millicent.

-Ça oui ! Acquiesça Tracey. Millicent sourit.

-S'il-vous-plaît ! Se plaignit Pansy. Ça n'est rien. Je vous ai invité au Manoir Malefoy il y a quelques semaines.

-Ah oui… » Se rappela Tracey.

Daphné, qui faisait des anges sur son lit, se releva soudainement.

« C'est vraiment autre chose. » Continua Pansy. « Bien sûr, la maison de ma famille est grande. Tu l'as vu, Tracey. » Cette dernière hocha la tête. « Mais le Manoir des Malefoy… Waouh. C'est grand. Genre, vraiment grand. Massif. Quand on entre, il y a ses piliers pour atteindre les portes, et quand tu entres, tu te retrouves dans un grand atrium, le sol est en granite, avec un escalier géant en spirale pour accéder aux salles supérieur, c'est magnifique. Et Draco m'a montré un peu tout ce qu'il y avait à voir. Ils ont même leur propre terrain de Quidditch. Bon, il ne respecte pas les vrais proportions, mais avec une qualité parfaite ! Genre, vraiment bien. Je pense qu'il sera dans l'équipe cette année. »

Hermione regardait les filles du coin de l'œil. Daphné étudiait ses ongles avec grande attention, mais personne n'était dupe : elle écoutait ce qui se passait sur son lit. « J'ai vu Mr. Malefoy. » Dit soudainement Daphné, comme ça. « Il voulait parler business avec mon père.

-Oui, le père de Drago est très impressionnant. » Ajouta Pansy pour regagner l'attention. « C'est genre, partout où il va, les gens le remarque directement et il est là "Oh, continuez je vous prie", comme s'il possédait tout ce qu'il voyait. Drago m'expliquait que le Wizengamot tout entier lui appartenait ! » Elle se tourna vers Millicent. « C'est notre gouvernement. » Millicent se contenta d'acquiescer, et Hermione pouvait sentir une remontée acide dans sa gorge. « J'ai pu m'asseoir à côté de Drago dans le train, et au banquet. Il est charmant vous savez. Et si beau !

-Oh, attends encore quelques année, fit Daphné. Il deviendra un homme magnifique.

-Pourquoi attendre quand je pourrais l'avoir maintenant ? Suggéra avec un sourire diabolique Pansy.

-J'attendrais pour qu'il sache ce qu'il veut vraiment pour ma part. »

Tracey se retint de rire.

« Tu penses que tu peux arriver comme ça et me le voler après tout ce que j'ai fais pour lui ces dernières années ? Ricana Pansy.

-Oh, j'en suis sûre. » Daphné se grandit légèrement, et enleva lentement son t-shirt, puis se leva et baissa son pantalon de manière suggestive, avant de se laisser aller dans les bras de Tracey, laissant à Pansy le temps d'admirer son corp. « J'ai confiance en moi. »

Hermione s'empourpra quand elle comprit ce qu'insinuait Daphné. Elle fixait maintenant l'autre lit où le corp de porcelaine de Daphné était exposé. Son corp avait les bonnes proportions, et Hermione fut silencieusement jalouse de cette confidence qu'elle n'avait pas. Elle n'avais jamais vraiment pris le temps de s'observer, mais elle savait qu'elle ne valait rien comparé à la princesse allongée dans le lit d'à côté. Même Tracey, qui était quand même un niveau plus bas que Daphné, avait une tête bien plus mignonne. Même Pansy pouvait être belle si Malefoy lui trouvait un intérêt.

Elle décida qu'il était temps de se coucher, ferma les rideaux autour de son lit et s'emmitoufla dans la texture réconfortante des couvertures. Au moins elle était plus belle que Millicent.

Enfin, peut-être.