Bonjour ô lecteur qui vous aventuré dans cette fiction!
Avant tout, sachez que cette fanfic n'est pas de moi, je ne fais que traduire !!
Donc tout le merite revient à Ottilchen qui m'a gentiment autorisée à la traduire.
Je la découvre presque en même temps que vous, puisque je la lis au fur et à mesure que je la traduit (eh oui, je suis tellement nulle en anglais que ça me prendrais dix fois trop de temps de la lire avant...) mais ce premier chapitre était très sympathique j'ai trouvé !
Vous devez vos demander pourquoi j'ai choisi cette fic si je ne l'ai pas lu... (ceux qui s'en foute se taise !!) bah... c'est parce qu'elle avait vraiment beaucoup de review et que le premier chapitre m'a plu...
Voila, vous savez tout ! Donc bonne lecture !!
Prologue
"Non! Non!! Laisse les! Ils ne t'ont rien fait! Laisse les! C'est moi que tu veux, prend moi! Laisse les! Non! Non!!!!!!"
Harry
Potter ouvrit les yeux. Les détraqueurs étaient loin maintenant, enfin.
Ils vérifiaient les prochaines cellules des prisonniers. Ils lui
avaient apporté son dîné, un morceau de pain et un peu d'eau.
Harry étaient étendu sur le sol de sa petite cellule à Azcaban et attendait que le temps passé. Il n'avait rien vu d'autre que les murs froids de sa cellule grise et que ces horribles détraqueurs depuis quatorze ans.
Non, ce n'était pas tout à fait vrai, il se souvenait. Jusqu'à il y a un an, il avait le droit de recevoir des visiteurs. Ces visiteurs étaient toujours les mêmes personnes : Hermione Granger, Albus Dumbledore et Minerva McGonagall, les seules personnes qui croyaient en son innocence, ou qui ait eu le courage de la dire à la cour.
Mais ces mots n'avaient pas été assez prononcés durant son procès, et il y avait eu beaucoup plus de monde pour faire remarquer qu'il avait la méchante habitude de transgresser les règles. L'un de ces « plus de trois » était Cornélius Fudge, le ministre de la magie, donc le procès fut perdu avant même d'avoir commence.
Harry sanglota. Ça avait été si terrible. Il était innocent. INNOCENT! Mais ils ne l'avaient pas cru. Harry s'était souvent demandé pourquoi ils ne l'avaient pas cru, rien n'avait été prouvé après tout. Comment cela aurait-il pu être prouvé, c'était faux ! La réalité n'était pas aussi sympathique, quoique, et il devait la revoir dix fois par jour, toujours quand le détraqueurs vérifiait sa cellule. Harry suspectait les membres du ministère de s'être accommodé de ce mensonge pour se simplifier la vie. Bien sur, ce choix était plus facile, beaucoup plus facile, mais pour lui c'était l'enfer. En réalité, ça avait été des mangemorts, dix mangemorts. (In truth it had been Deatheaters - about ten Deatheaters.)
« Mais,euh... Ce n'est pas tout à fait en ordre. Nous ne croyons pas que Voldemort soit de retour, même si c'est évident ! Hmm... que pouvons nous faire maintenant ? Euh... aucun problème, il suffit de trouver quelqu'un qui était dans le coin, dans ce cas le plus simple serait de choisir Harry Potter, et dire que c'est lui le meurtrier ! Ouais, c'est facile ! Maintenant, il n'y a plus de Voldemort où que ce soit, et nous pouvons tous reprendre nos petites vies si paisibles ! Houra, tout redevient normal!Bon, bien sur, nous sommes le Ministère après tout, et c'est notre boulot de maintenir l'ordre. Nous sommes très consciencieux bien sur, et toute personne qui ajoutera quoi que ce soit sera emprisonnée à vie à Azcaban ! Ah, et aucun message de soutien dans la presse, vous savez bien qu'on a la Gazette dans la poche ? »
Ainsi s'exprimait encore la petite voix sarcastique dans sa tête. Habituellement, il l'aimait bien, c'était un peu les seules pensées qu'il ait et qui ne soient pas complètement dépressives. Elles exprimaient la colère, la fureur, mais pas la tristesse et le désespoir comme toutes les autres.
Harry entendit la voix sanglotante de Lucius Malfoy dans la cellule à côté de la sienne. Lucius était l'un des mangemort présent ce jour là. Harry avait trouvé le moyen de l'assommer alors qu'il comptait transplaner avec les autres et Malfoy avait été trouvé ainsi par le ministère. Harry avait été trouvé assommé lui aussi, Queudever, qui fut le dernier à transplaner, ayant trouvé le courage de le réduire à l'impuissance. Harry avait été trop occupé à gémir au dessus du corps pour vérifier ses arrières.
Lucius
Malfoy, bien qu'il ait mis le prix, n'avait pas trouvé le moyen de se
sortir de là, et le ministère l'avait jugé coupable de complicité pour
le meurtre soit disant commis par Harry et enfermé.
Ils avaient
difficilement échangé quelques mots - ou plutôt crié étant donné qu'ils
se trouvaient à dix mètres de distance - durant les cinq ans qu'ils
avaient passé à la même place, mais Harry se sentait parfois désolé
pour cet homme, bien qu'il ait contribué à ruiner sa vie. Il
l'entendait souffrir le martyr quand les détraqueurs s'approchaient de
sa cellule, et il sentait bien qu'il n'en avait plus pour longtemps.
Mais supplier ne servait à rien, et Harry le savait. Il avait essayé au début, réclamant un surplus de nourriture Durant son premier mois à Azcaban. Mais les détraqueurs se contentaient de l'ignorer ou de le réduire à l'impuissance et au silence grâce à leur horrible pouvoir. D'ailleurs, il se souvenait bien du rire de Malfoy qui se moquait alors de lui et de ses tentatives pitoyables.
Finalement, cinq ans plus tard, il avait sa revanche, mais il ne le ressentait pas ainsi. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir de la pitié pour cet homme.
Harry fixait son quignon de pain tout en écoutant Malfoy sangloter doucement en arrière-plan.
Il avait faim, jamais avant Azcaban il n'avait connu une telle faim ni même imagine qu'on puisse en souffrir à ce point. Maintenant, cette douleur était devenue une sensation quotidienne avec laquelle il devait vivre et qui parfois le menait à la limite de la folie. L'urgence de manger quelque chose alors qu'il n'y avait rien.
Harry saisit son morceau de pain et se leva difficilement. La cellule de Malfoy se trouvait à dix mètres de la sienne, et Harry devait le lancer exactement en face de la porte afin que Malfoy puisse le couper en deux morceaux et le glisser à travers les barreaux. S'il échouait, le pain serait perdu pour eux deux, hors de portée.
Harry lança le pain qui atterrit à cinquante centimètres en face de la porte.
Victoire! Etait-ce de la joie qu'il ressentait vaguement ? Ça faisait tellement longtemps qu'il n'en avait pas ressentit qu'il douta un instant. Mais non, c'était bien de la joie. Un sentiment qui était aux abonnés absent depuis cinq ans. Cinq longues années durant lesquelles il l'avait presque oublié.
"Malfoy?", cria Harry.
Sa voix résonna étrangement à ses oreilles, il y avait tellement de temps qu'il ne l'avait pas entendue clairement.
L'homme ne répondit pas et continua à sangloter. Il n'était vraiment pas en bon état, pensa Harry.
« Malfoy, est-ce que tu m'entends ? »
« La ferme, Potter, laisse moi tranquille!" Gémit-il juste assez fort pour que sa voix parvienne aux oreilles de Harry.
« Malfoy, il y a quelque chose par terre devant le pas de ta porte qui risque de t'intéresser. »
« Va te faire foutre ! » Tenta de crier Malfoy avant de recommencer à sangloter pitoyablement.
« Ne fait pas l'imbécile, Malfoy, prend le avant que les détraqueurs ne le trouve ! » cria Harry aussi fort qu'il le put ?
Finalement, Malfoy rampa jusqu'à la porte et vit ce qu'Harry avait fait. Il le va les yeux vers Harry, n'osant pas croire ce qu'il voyait, les larmes coulant sur ses joues creuses.
« C'est... c'est toi qui a fait ça, Potter ? » bégaya-t-il.
« oui malfoy, penses tu que tu arriveras à le faire passer à travers les barreaux ? Je pense que si tu le coupes en deux avant, il n'y aura pas de problème. Essaye. »
«Ou... Oui ».
Malfoy avait le front appuyé contre les barreaux de la porte et la face contre terre, aussi Harry ne pouvait il voir si il pleurait encore, mais il semblait que c'était le cas.
Quand il fut calmé, il fixa un instant Harry avant de se mettre à rire comme un dément. Pas comme un fou, se reprit Harry, puisqu'il l'était certainement déjà. En tout cas, c'était l'impression qu'il donnait.
« Qu'est-ce qui te fait rire ? » Demanda prudement Harry.
"Toi, Potter!" Cria Malfoy pour toute réponse. « Pour quoi as-tu fait ça ? Si tu crois que je te donnerais quoi que ce soit en retour, tu rêves ! ».
Malfoy continua à rire comme un fou.
'Un simple 'merci, Potter' aurait suffit' pensa Harry, mais il connaissait la fierté typique des Malfoy. La fierté de mangemorts. Les phrases comme « merci » ou « je suis désolé » était à bannir de leur vocabulaire, sauf quand il s'agissait de s'adresser à Voldemort. Ces mots étaient bien trop révélateurs de faiblesse, et un mangemort n'est jamais faible. Harry ne lui en voulait pas pour ça, tout bon mangemort subit un lavage de cerveau.
Sous sa protection le rendant invisible, Albus Dumbledore était entrain de briser prudemment le dernier charme protecteur de la prison d'Azcaban. Il était plutôt épuisé après tous les charmes et autres sortilèges qu'il avait jeté. Certains étaient du domaine de la magie noire, et il répugnait à les utiliser, mais avait-il vraiment le choix ? Et après tout, même la magie noire peu devenir bonne à condition qu'elle soit utilisée dans le but de faire le bien, et c'était sans nul doute le cas aujourd'hui. Son unique but étant d'éviter que du mal soit fait à un innocent.
Dumbledore savait qu'il n'était plus le meilleur dans ce domaine, mais il était toujours plutôt bon et il ne se voyait pas laisser la place aux plus jeunes. Tout le monde avait le droit de devenir vieux, et il commençait à savourer ce droit.
« Mais bon, finalement... » Pensa-t-il alors qu'il évoluait entre les différentes cellules où les prisonniers étaient retenus.
Il cherchait le garçon, invisible.
Harry Potter était étendu à même les pierres froides constituant le sol de sa cellule, il dormait inconfortablement. Le garçon était incroyablement pâle.
« Pas étonnant, pensa Dumbledore, avec la nourriture qu'on leur donne, c'est un miracle qu'il soit toujours vivant. »
Le visage du jeune homme était tourné vers la porte, de cette façon Dumbledore pouvait voir ses joues caves et les sombres cernes qui soulignaient ses yeux.
Harry Potter n'était pas sale, il était la saleté.
« Il aurait dut quitter cet endroit quatorze ans plus tôt, pensa-t-il en ressentant un poids de culpabilité au creux de l'estomac, quel sorte d'ami suis-je moi qui n'ai rien fait contre ça depuis cinq longues années ? »
Mais ça avait été le choix de Harry.
« Plutôt 30 longues et horribles années à Azcaban et savourer le reste de ma vie plutôt que de me cacher jusqu'à ma mort » avait-il finalement dit. Mais Dumbledore doutait qu'Harry pense toujours la même chose. Sa vision optimiste de la chose devait avoir grandement évolué.
Dumbledore se rendit visible.
« Harry. Harry, réveille toi!" appela-t-il doucement.
Rita Squeeter aurait grandement apprécié la situation si elle l'avait surpris à ce moment. Il imaginait déjà la Une du Daily Prophet : Albus Dumbledore s'introduisant furtivement à Azcaban- le lus grand sorcier de notre époque change de camp !
Cette idée ne lui plaisait pas du tout, il aurait beaucoup de mal à conclure un marcher avec Rita Squeeter, il valait mieux pas que ça se produise...
« Harry, allez garçon, réveille toi ! »
« Non, je vous en supplie, non. » marmonna Harry faiblement. « Je ne l'ai pas tué, s'il vous plait, croyez moi. Je ne l'ai pas tué. Non, ne faite pas ça, laissez moi, allez vous en !! »
Quelque soit ce que rêvait Harry, c'était tout sauf plaisant. Dumbledore se doutait qu'il s'agissait d'un cauchemar à propos des traitements qu'on lui infligeait ici.
Il connaissait les ordres donnés par cet imbécile de Fudge.
« S'il vous plait, allez-vous en, laissez moi ! Non ! »
Harry criait presque maintenant, s'agitant violement sur le sol, paniqué. Il respirait avec difficulté, le souffle court, et tremblait comme s'il était en proie à une frayeur intense.
« Harry, réveille toi et calme toi, ou nous allons tous les deux le regretter ! » chuchota Dumbledore un peu plus fortement. Il s'était penché et son visage se trouvait très près de Harry.
« Harry ! »
Harry se redressant dans un tressaillement. Il venait de refaire le rêve à propos des aurors, encore. Ce qui devaient s'assurer qu'il n'était pas trop bien traité.
« Harry, ce n'est pas trop tôt. Je désespérais que tu t'éveilles avant que le soleil ne se lèves, je ne souhaite pas réellement qu'on me surprenne entrain de discuter tranquillement avec un prisonnier. »
Harry fit volte face et haleta. Etait il toujours endormis ou Albus Dumbledore se tenait debout à côté de sa cellule dans la prison de sorcier la plus sécurisé en plein milieu de la nuit ?
« Mais qu'est-ce que vous faites là ? » Demanda Harry. Les prochaines visites ne devaient pas avoir lieu avant trois mois, et il était sur de ça.
« Je t'en prie, Harry, reste calme, je ne tiens pas à me faire prendre »
Aucun doute possible, il s'agissait bien d'Albus Dumbledore.
« Bien sur, excusez moi. » Chuchota Harry, complètement réveillé maintenant.
« Pourriez vous m'expliquer pourquoi tant de secret ? »
« C'est pour ça que je suis là, Harry. Il faut que tu comprenne que la situation dehors ne s'est pas améliorée ces dernières années, avec Voldemort au pouvoir et tout. »
« Si vous en veniez à l'essentiel » l'interrompit Harry.
« Très bien, Harry ». Dumbledore hésita un instant avant de reprendre.
« Bon, nous ne pouvons plus continuer seul très longtemps, il devient trop fort pour nous. Nous avons besoin de ton aide Harry. Je sais que tu avais prévu de remplir ta peine à Azcaban, mais étant donné la situation... »
« Laissez moi compléter. » L'interrompit Harry, « vous voulez que je m'échappe d'Azcaban pour vous aider à vaincre le lord noir ? »
Harry était totalement déconcerté. Il était persuadé que Dumbledore était celui qui comprendrait le mieux son choix.
« Crois moi Harry, ça ne me plait pas non plus, et je ne t'aurais pas demandé une telle chose si ce n'était pas nécessaire. »
« Non, je ne peux pas. » déclara Harry. « Je ne m'échapperais pas de cette prison, Albus, quelque soit la situation à l'extérieur. Vous trouverez sûrement un autre moyen, n'est-ce pas ? Parce que si je quitte cet enfer maintenant, je m'assure une vie misérable, et vous le savez aussi bien que moi. Il est donc hors de question que je fasse une chose aussi stupide. »
Dumbledore soupira. Il avait longuement hésité avant de venir, parce qu'il savait ce que ça signifiait pour son ami. Mais beaucoup de personne avait perdus la vie dans cette guerre, et si une vie pouvait empêcher tout cela, il s'en serait voulut de ne pas tenter sa chance. Mais il ne pouvait pas le forcer, c'était une décision trop importante à prendre pour Harry, et lui seul pouvait en décider. Mais après tout, ces pertes étaient aussi les siennes.
« Par simple curiosité, comment contiez vous vous y prendre ? Vous vouliez que je me rende au chaudron baveur et que je leur dise : salut ! Je suis Harry Potter, l'échappé d'Azcaban, et je voudrais avoir une chambre le temps que je trouve Voldemort et que je le tue pour rendre le monde meilleur ? »
Dumbledore baissa les yeux et ne dit rien pendant un moment.
« Je pensais que tu pourrais endosser une nouvelle identité et rester à Poudlard comme professeur. Tu t'es toujours débrouillé en défense contre les forces du mal. »
Harry rigola doucement. Dumbledore ne savait pas vraiment si c'était plutot bon signe ou pas. Personnellement, il ne voyait rien de drôle dans leur conversation et il en venait à craindre qu'Azcaban n'ait profondément affecté son ami.
« Harry ? » l'appela-t-il prudemment.
« Le sorcier qui est considéré comme le plus puissant de notre époque, pénètre illégalement dans la plus sure des prisons qui soit, dans le but de proposer une place d'enseignant à l'un des prisonniers. C'est la chose la plus drôle que j'ai entendue depuis que je suis ici. »
« Donc tu acceptes ? »
Harry retrouva immédiatement son sérieux.
« Non, Albus, il faut que tu comprennes que c'est trop me demander. Je risque d'en payer le prix toute ma vie. S'il te plait, ne me demande pas de faire ça ! »
Dumbledore cacha tant bien que mal sa deception et sa tristesse. Qui pourrait l'aider à part Harry ?
« Bien, je comprend parfaitement ton choix, Harry. C'était une mauvaise idée de te demander ça. Mais ne t'inquiète pas, nous trouverons bien un autre moyen ! »
« C'est ce que je vous souhaite. »
« Je dois te laisser, Harry. Il faut que je retourne à Poudlard maintenant, il y a beaucoup de chose à faire làbas. Au revoir, Harry, tiens bon. On se voit dans quatre mois maintenant. »
"Bien sur, au revoir Albus."
Dumbledore était partit. Partit, et Harry restait seul encore une fois. Avec pour toute compagnie Malfoy et quelques aurors, mais personne à qui parler. Harry se recoucha, le sourire ironique aux lèvres. Les aurors et autres habitant d'Azcaban étaient tout sauf bavard avec lui. Ils se contentaient la plus part du temps de le surveiller, mais parfois, ils s'amusaient un peu, le traitant aussi mal que possible tout en ne violant pas la loi. Parfois il en venait à douter d'être encore un être humain.
Harry Potter se réveilla à la suite d'un horrible cauchemar. Les détraqueurs venaient de lui apporter son petit déjeuner. Enfin, si on pouvait appeler ça un petit déjeuner, il n'était constitué que d'un verre d'eau et de pain, comme tous les repas.
Une sombre journée l'attendait, encore. Une journée qui venait s'ajouter aux autres, s'écoulant trop lentement à son goût, bien trop lentement. Beaucoup de prisonnier préféraient mettre fin à leurs jours ou arrêter de respirer, ou mourir d'une une autre façon. Peu importait la méthode en fait, le but étant uniquement de ne plus souffrir. Mais Harry voulait vivre, et il survivait depuis 14 ans maintenant. S'il avait voulut abandonner, il l'aurait fait depuis longtemps et n'aurait pas eut à souffrir cet enfer.
Dumbledore avait parlé pour lui à la cour et le ministère avait tenu compte de son jeune âge. Au final, il avait écopé de 30 ans, mais Harry était optimiste ; c'était bien moins que ce qu'il avait craint, et ce, grâce à son jeune âge.
Harry repensa à la visite de Dumbledore durant la nuit. Elle ressemblait fortement à un appel à l'aide, Dumbledore devait avoir d'énormes problèmes à l'extérieur, mais il ne pouvait rien y faire. Il risquerait de ne jamais être un homme libre s'il lui venait en aide. Mais maintenant qu'il y repensait, il se demandait combien de victimes cette guerre avait déjà faite ? S'il pouvait y mettre fin, en le payant de sa vie, de sa seule vie, est-ce que ça n'en valait pas le prix payé ? Probablement oui. Sûrement même.
« Quel imbécile je fais » murmura Harry, « quel égoïste, lâche ! »
Ces pensées suffirent à le ramener à la vie, à faire renaître une flamme en lui. Et alors, des pensées qu'il s'était toujours interdit jusqu'à maintenant refirent surface, des envies de vivre et de s'échapper. Sa décision était prise, il quitterait ce lieu infect durant la nuit. Et ce, pour toujours.
Harry se retourna et ferma les yeux, rêvant d'une vie en dehors d'Azcaban. S'échapper d'ici ne serait pas un problème pour lui, plus depuis qu'il l'avait décidé. Il faudrait qu'il change d'apparence, mais ce n'était pas le moment de penser à tout ça.
Au coucher du soleil ce soir là, Harry était près à partir. Le plan d'évasion étant déjà bien défini dans sa tête.
Harry regarda les détraqueurs approcher. Ce serait la dernière fois, la dernière fois qu'il devrait supporter ça, leur présence quand ils venaient lui apporter son repas. Aujourd'hui, il ne le mangerait pas, il y avait des personnes qui en avaient plus besoin que lui. Lui serait dehors dans quelques heures.
Quand la distance entre lui et les détraqueurs fut assez importante, Harry se transforma. Pour cause commodité, il choisit de prendre l'apparence d'une souris, de cette façon il lui serait aisé de se glisser entre les barreaux.
C'est stupide, pensa Harry, ils enchantent les barreaux pour qu'on ne puisse toucher les barreaux sous peine de souffrir inutilement, mais ils laissent assez d'espace pour qu'un petit animal puisse se glisser entre. Ils sont vraiment naïfs pour croire qu'il n'existe pas d'animagus non enregistré. Mais bon, le ministre a toujours été un abruti de première, ce n'est donc pas une surprise.
Harry Potter était ce que les gens appelaient un multi-animagus (je traduis comme je peux...), il pouvait donc, par définition, adopter différentes formes animagus. Il ne connaissait personne d'autre à ce jour qui ait cette faculté en dehors de lui. Il y en avait bien eut un en mille neuf cent cinquante et quelques, mais ce fut le seul enregistré. Harry quand à lui, n'avait jamais jugé bon de révéler cette information au ministère, et bien lui en prit ! Initialement, la raison en était qu'il ne tenait pas à voir une telle surprise révélée avant l'heure à Voldemort. En plus, il n'avait jamais fait confiance au ministère, et sa situation actuelle lui donnait raison.
Harry quitta sa petite cellule en moins de cinq secondes et fut vraiment surpris que ce soit si facile. Mais après tout, il n'aurait pas du l'être, il savait de réputation qu'Azcaban n'avait pas besoin de murs infranchissable, les détraqueurs faisaient trop bien leur boulot.
Il avait poussé, du bout de son nez de souris, le morceau de pain avec lui jusque dans le couloir. Une fois là, il appliqua un sortilège d'invisibilité sur sa personne et se dirigea avec seulement ses vêtements sales et son semblant de repas vers la cellule de Malfoy.
Arrivée devant sa porte, il poussa la nourriture précautionneusement à travers les barreaux, en évitant à tout prix de les toucher. Il ne tenait pas à déclencher une alarme, c'était bien la dernière chose dont il avait besoin !
« Bonne chance » souhaita-t-il à voisin de cellule avant de reprendre une forme animale. Cette fois-ci, il préféra se transformer en corbeau.
Harry vola toute la nuit sans faire la moindre halte, et il atteint enfin Poudlard, l'école de sorcellerie, aux alentours de huit heures du matin. Il n'avait pas besoin d'ide pour changer d'apparence physique, d'autant plus qu'il avait eut tout son temps pour y penser durant le voyage une fois qu'il eut fini de s'émerveiller de sa liberté retrouvée.
Ses cheveux étaient toujours en désordre, mais ils étaient maintenant blond cendré au lieu d'être d'un noir profond. Il avait aussi changé la forme de sa bouche, ses oreilles, son nez. Sa peau était un peu plus brune qu'avant, mais à peine. Et, bien sur, il avait caché sa cicatrice. Le seul détail qu'il tenait à conserver, c'était ses yeux. Il aimait ses yeux. Ça ne voulait pas dire qu'il n'aimait pas le reste et qu'il «était content d'en changer, mais il tenait à garder quelque chose de ce qu'il était réellement. Et les yeux n'étaient –ils pas le miroir de l'âme ?
Albus Dumbledore fut des plus surpris quand Minerva McGonagall vint le prévenir qu'un homme qu'elle ne connaissait pas se trouvait à l'entrée du château et demandait à le voir.
« Je lui ait dit que vous étiez occupé, mais il a insisté pour vous voir tout de suite. Je l'ai mené dans le hall où il vous attend. J'espère que ça ne vous dérange pas. »
Le vieil homme sourit. »Ce n'est pas un problème. S'il s'était agit d'un mangemort, il n'aurait pas pu arriver jusque là, les sortilège qui protège l'école sont on ne peut plus efficaces. Et il faut toujours accueillir comme il se doit les invités. En tout cas, je me demande de qui il peut bien s'agir... »
Dumbledore ne reconnut pas non plus l'homme qui l'attendait tranquillement dans le hall d'entrée, mais apparemment lui était content de le voir, à tel point qu'il s'avança vers lui dès qu'il le vit et s'empressa de le serrer dans ses bras.
Maintenant, Dumbledore était complètement paumé. Mais qu'est-ce qui se passait ?
« Hum, désolé, mais au risque de paraître stupide : qui êtes vous ? » Demanda poliment le directeur.
L'étranger se mit à rire.
"Quoi! Vous ne me reconnaissez pas, Albus?"
Albus ? Il ne se souvenait pas avoir rencontré cette personne, et pourtant elle l'embrassait et maintenant l'appelait par son prénom !?
« Euh... encore une fois désolé » bredouilla Dumbledore. « Je ne me souviens pas vraiment... »
Ce qui ne lui était jamais arrivé par le passé. Il avait habituellement une très bonne mémoire des visages, mais il ne parvenait pas à resituer celui-ci... Seul ses yeux lui semblait familier, mais on en pouvait connaître seulement les yeux d'une personne !
« Laissez moi me présenter dans ce cas. Mon nom est Henry Evans, et je suis en ces lieux parce quej'ai entendu dire que vous recherchiez en professeur de défense contre les forces du mal. Je crois que ce poste me plairait, à condition qu'il soit toujours libre. »
« N...Non, suivez moi dans mon bureau je vous prie. »
Albus ne voyait pas mieux de qui il pouvait s'agir. Il ne se souvenait ni du nom, ni du visage de cette personne. Il n'avait jamais entendu parler de lui auparavant, et il ne s'agissait pas d'un ancien élève de Poudlard. Ça ne lui plaisait pas.
« Prenez donc un siège » l'invita poliment Albus quand ils furent arrivés dans son bureau.
L'homme obtempéra.
« Donc vous ne vous souvenez pas m'avoir donné rendez-vous... » L'étranger paraissait pensif. « Quelle est la date ? »
"La date?" Dumbledore était de plus en plus surprise. Est-ce qu'il venait vraiment de lui demander la date? « Euh... Nous sommes mardi, le 20 août, je crois. »
« Bien », souri-t-il, « donc vous ne vous souvenez déjà plus de notre rencontre de dimanche soir ? Seriez vous entrain de devenir gâteux, Albus ? »
Dimanche soir... Il avait fait quelque recherche d'alchimie, puis il s'était rendu à cette horrible prison, mais ce n'était sûrement pas là qu'il avait rencontré qui que ce soit. Étrange...
Dumbledore était toujours plongé dans ses pensées concernant l'étrange comportement de l'inconnu, quand un hibou entra par la fenêtre et vint se poser à ses côtés.
« Veuillez m'excuser, c'est juste le daily prophet ! » S'excusa Dumbledore. Il donna trois noises au hibou en échange du journal qu'il détacha de la patte du volatile.
Quand il le posa sur son bureau, Albus remarqua que le titre était plus gros que d'habitude, ce qui était souvent signe de mauvaises nouvelles.
En le lisant, le vieil homme découvrit la solution à son énigme du moment :
Harry Potter, échappé d'Azcaban.
Dumbledore releva lentement la tête et planta son regard dans les yeux verts qu'il connaissait bien, les yeux de son ami.
« Bien venu parmi nous, Harry. Tu m'as beaucoup manqué. » Chuchota-t-il calmement.
« Je croyais m'être présenté... Mon nom est Henry Evans. » Répondit Harry les yeux brillants d'une joie longtemps oubliée. « Mais vous m'avez manqué aussi, c'est bon d'être de retour. »
J'espère que ça vous a plu, et ce n'est pas parce que c'est une traduction que les review sont inutiles... l'auteur saura tout.
