Bon eh bien voilà ... Je publie une histoire pour la toute première fois. J'espère que ce premier chapitre vous plaira parce que j'en ai prévu pleins d'autre !
Tout cette univers appartient bien sur à J. , Reine et Prêtresse.
Merci à tout ceux qui prendront la peine de me lire. Je vous laisse donc à votre lecture !
Assise dans le canapé à fleurs du salon, une tasse de thé à la main, Hermione souriait. La jeune fille était perdue dans ses pensées, l'année qui venait de s'écouler avait été intense, tant dans l'avancer de la guerre contre Voldemort que dans sa vie personnelle et sentimentale.
Cette année elle avait découvert beaucoup de choses, elle avait l'impression d'avoir grandi d'un coup, la puissance des sentiments qu'elle avait éprouvés au côté de Krum l'avait fait rentrer directement dans la cour des grands. Cependant elle s'en voulait beaucoup de ressentir cette paix et cette joie à l'idée de la découverte des premiers sentiments amoureux, alors que son meilleur ami devait être au plus bas. Elle de demandait toujours comment lui se sentait, lorsqu'elle souriait en repensant à cette année, lui devait surement être en colère.
Harry était enfermé dans sa chambre, enfin l'ancienne chambre de son cousin, assis sur son lit, il ruminait. Il trouvait dingue d'être plus heureux dans un grand château où il risquait la mort dans chaque couloir plutôt que dans sa propre maison. Il savait pourquoi mais parfois il trouvait vraiment ça absurde. De toute manière cette maison n'avait jamais été la sienne, c'était comme un lieu d'accueil, une colonie de vacances horribles où il était obligé d'aller. Tout ce qu'il possédait avait appartenu à son idiot de cousin, ses vêtements, ses livres, son bureau, son lit, ses draps, ici il n'avait pas d'identité, il n'était pas chez lui, personne ne lui parlait, il était seul dans l'univers de quelqu'un d'autre. Seuls ces souvenirs lui tenaient chaud. Seulement cette année ses souvenirs étaient peuplés de cris, de cimetière, de dragons et de morts. Son seul bonheur était ses amis, Ron et Hermione. Il était heureux de savoir qu'eux n'avait pas ses images là, pour une fois ils n'avaient pas été avec lui, il n'avait subi les mêmes horreurs que lui.
- aaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Ron se réveilla en sursaut, Fred et Georges venaient de transplaner dans la chambre de leurs cadets pour lui faire peur et vu la tête que ce dernier faisait cela avait bien fonctionné.
Depuis qu'il était rentré de Poudlard, Ron avait le visage fermé, oh il était toujours grognon mais là il en avait oublié de râler contre ses frères ou sa sœur, il avait perdu l'appétit, et restait enfermé dans sa chambre la plupart du temps. Fred et Georges ne comprenaient pas cette attitude et bien qu'ils ne se soient jamais trop inquiété de l'humeur de leur frère, Ginny si. Alors ils essayaient de rendre le sourire à leur cadet.
Ron en avait marre de ces deux-là.
- Qu'est-ce qui vous prend ?, cria Ron, soudain très réveillé
- Eh bien Ronnie ? t'es pas content de nous voir, déclama Georges.
- Aller fait un petit sourire pour tes grands frères, insista Fred.
Ron grogna et enfouit sa tête sous ses couvertures.
Les jumeaux se regardèrent et transplanèrent dans leur propre chambre après un long soupir.
Le fameux Ronnie entendit ses deux frères partir de sa chambre et émit un soupir de soulagement. Depuis qu'il était rentré au terrier il était inquiet. Inquiet pour Harry, et pour ce qu'il avait subi dans ce foutu labyrinthe, inquiet pour Hermione et ses amours. Il était aussi déçu de son propre comportement, il avait lâché son meilleur ami alors qu'il avait vraiment besoin de lui. Il se sentait idiot et il avait honte de son comportement. Il était sûr que sa famille le trouvait lâche.
Harry lui avait pardonné depuis longtemps mais il avait peur que son ami lui en veuille toujours et à cause de ça il dormait mal, il faisait des cauchemars et se posait un milliard de questions. Hors Ron n'avait pas l'habitude de réfléchir autant ni à autant de choses, alors il surchauffait un peu et il n'arrivait pas à vivre normalement avec toutes ces pensées dans sa tête. Il était vraiment pressé que ses amis arrivent pour qu'il puisse arrêter de se prendre la tête comme une fille.
Un hibou toqua à la fenêtre et fit sursauter tout le monde autour de la table. Hermione rougit et se précipita sur la fenêtre pour ouvrir au volatile. Elle récupéra le parchemin et emmena le hibou dans sa chambre, elle posa la lettre sur son bureau et repartit dans la salle à manger.
Elle s'assit à table, ses parents la regardaient d'un œil noir, elle leur adressa un sourire d'excuse.
Wilfried Granger n'aimait pas les démonstrations de magie dans sa maison, bien qu'un hibou apportant une lettre ne fût pas à proprement parler une « démonstration magique », il préférait que le monde de Poudlard reste en dehors de sa maison cependant il voulait aussi que sa fille se sente chez elle alors il avait imposé quelques règles telles que : on ne reçoit pas de courrier par hiboux à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
Eléonore porta un regard attendri à sa fille, son mari n'aimait pas se rappeler que sa fille était à part mais elle, elle adorait ça. Elle avait toujours su que sa fille avait quelque chose de spéciale, aussi quand la famille Granger reçut la visite de cette charmante, bien que dure, femme anglaise (peut-être même écossaise), Eléonore avait été très heureuse pour sa fille. Elle avait pris Minerva McGonagall dans ses bras et avait remercié le ciel car sa fille pourrait enfin s'épanouir dans un monde qui lui correspondrait.
Hermione continua de manger en silence sachant son père agacé et sa mère nostalgique, elle, pensait à cette lettre. Le hibou qui était arrivé venait visiblement de loin, ce n'était pas un hibou d'Angleterre la jeune fille était donc sûre que ce hibou venait de Bulgarie et plus précisément de Victor. A cette pensée elle sourit. Elle était heureuse d'avoir enfin de ses nouvelles, c'était compliquer de communiquer de la Bulgarie à l'Angleterre les hiboux étaient fatigués par ces longs trajets et depuis qu'elle était rentré de Poudlard, 1 semaine environ, elle n'avait plus reçu de courrier du Bulgare.
Le père d'Hermione envoya un regard énervé sur sa fille, et lorsqu'il vit que celle-ci souriait son regard devint surprit. Qu'est-ce qui pouvait bien faire sourire sa fille alors qu'il était en colère contre elle ? Peut-être la personne qui lui avait envoyé cette lettre. Il croisa le regard de sa femme qui apparemment était arrivé aux mêmes conclusions.
- Hermione ? , interpela Eléonore
- humm, oui maman ? répondit distraitement la jeune fille
- peut-on savoir pourquoi tu souris autant ? demanda alors son père
Hermione rougit instantanément.
-Euh , eh bien…, bafouilla Hermione, vous savez cette année à Poudlard, des élèves étrangers sont venu pour participer à un tournoi entre les différentes écoles de magie….
La jeune fille entreprit alors de leur raconter comment c'était dérouler cette année avec les nouveaux élèves, ainsi que sa rencontre avec le beau et fort Victor. Maitrisant le rouge de ses joues. Elle oublia contentieusement de raconter la renaissance du Mage Noir.
Lorsque Hermione eut fini son récit, son père se racla la gorge et entreprit de débarrasser la table préférant laisser sa femme et sa fille seules, il avait toujours été un peu timide mais parlé des choses de l'amour avec sa fille était vraiment inenvisageable.
-alors tu es amoureuse de ce garçon ? , demanda la mère à la fille
- eh bien, …. , répondit Hermione , tout en jouant avec le bout de sa fourchette, oui, je crois, je pense à lui tout le temps et j'étais vraiment bien pendant les quelques semaines qu'on a passé ensemble, j'étais moins énervé et moins triste. J'ai passé de beaux moments avec lui. Seulement il vit en Bulgarie et il est célèbre alors je ne pense pas que ça mènera à grand-chose…, Hermione avait hésité à se confier à sa mère mais maintenant elle était contente d'avoir quelqu'un à qui parler. Elle s'était redressé et regardait maintenant sa mère attendant un conseil ou au moins quelque chose.
Eléonore fronça les sourcils en écoutant sa fille et réfléchit à ce qu'elle était en train de dire. Elle avait toujours trouvé que les histoires d'amours étaient quelque chose de délicat.
- Tu sais, l'amour c'est parfois dur et compliqué et parfois merveilleux mais surtout une histoire d'amour vaut toujours le coup d'être vécu, il ne faut pas avoir peur, si ça fait mal c'est normal, cependant il faut rester fidèle à ce que l'on est. Si tu es amoureuse de ce Victor, et si c'est quelqu'un de bien, dit-elle avec un regard entendu vers sa fille, alors profite de ton histoire et tu verras ou cela vous mène.
Hermione hocha la tête puis monta dans sa chambre.
Eléonore soupira en pensant que sa fille était beaucoup trop intelligente pour son âge.
Hermione monta les marches deux par deux, trop pressée de lire la lettre que le Bulgare lui avait envoyé. Elle ouvrit rapidement le parchemin tout en donnant du miamhiboux à l'oiseau perché sur sa commode.
Hermione,
Ici tout va bien, ne t'inquiète pas pour moi, la guerre n'est pas encore arrivée jusqu'ici. L'entrainement est toujours aussi dur mais je m'en sors, j'ai finis mon année scolaire avec succès. Tout va bien.
J'espère que tu te remets des évènements qui se sont passé à Poudlard et que tu ne m'en veux pas pour mon attitude dans le labyrinthe, Dumbledore avait raison, ce truc peut vraiment rendre fou, il pense aussi que j'ai été ensorcelé par le fou qui avait pris la place d'un de vos professeurs.
Je crois savoir que tu es en vacances chez tes parents, je suis rassuré de savoir que tu n'es pas dans ton école j'ai l'impression qu'il s'y passe pleins de choses dangereuses.
Si tu es bien en vacances, comme je le présume, peut-être te serait-il possible de venir passer une semaine chez moi, en Bulgarie, j'aimerais vraiment te voir. Mes parents sont déjà d'accord. Si les tiens le sont aussi, je viendrais te chercher chez toi à 15h, le 20 juillet.
Tu me manques.
Je t'embrasse.
Victor.
Hermione poussa un cri de joie et descendit demander l'autorisation de passer une semaine chez son ami… avant d'aller chez les Weasley.
Ses parents, bien que déçues de perdre une semaine de plus avec leur fille acceptèrent.
-les voyages forment la jeunesse, dit son père.
