Mmmm… Après avoir réalisé que ma fanfiction, que je trouvais médiocre, ne me rapportait pas tant de reviews et de lecteurs, je me suis dit que ça ne servait à rien de la continuer et je me suis énervée contre moi-même d'avoir écrit un truc aussi horrible.

Je reviens donc... ENCORE… avec une nouvelle fic. J'espère qu'elle vous plaira.

Tout est bien sur à J.K. Rowling (plus ou moins)


Une nouvelle élève à Poudlard

« Alexane, il serait peut-être temps de te bouger un peu si tu ne veux pas rater le train. »

Est-ce que ma mère pensait vraiment que cette phrase me ferait bouger plus vite ? Elle aurait vraiment besoin d'un bon cours de psychologie adolescente si pour elle, menacer son enfant de seize ans de se dépêcher sous peine de rater le train qui la conduirait à l'école était la meilleure idée qui lui était venue. Il n'empêche que pour garder une bonne ambiance mère-fille, je ne pouvais décemment lui exposer ce fait.

« Oui, j'arrive »

Pendant que je finis de ranger mes affaires dans ma malle, peut-être que je pourrais me présenter. Je m'appelle Alexane, comme vous avez pu le deviner, mon vrai nom étant Alexane Julie Sofia Eleanor Foster. Mes parents devaient avoir fumer quelques produits illicites à ma naissance pour me donner autant de prénoms, car je ne viens même pas d'une famille de riches sang-pur à l'égo surdimensionné, qui se donnent de grands airs en donnant quatre noms à chacun de leurs enfants.

D'ailleurs, je viens d'une petite famille toute simple de sorciers de Bristol. Mes parents n'étaient pas très connus dans le monde sorciers, et exerçaient des professions dont je n'avais jamais compris le sens à l'institut des codes magiques, plus familièrement appelé ICM. J'ai deux frères qui me protègent peut-être un peu trop pour mon bien, mais qui ne vivent plus à la maison depuis maintenant deux ans pour le dernier.

Pour la petite histoire, je viens de déménager. Vivant avant en France, je suivais mes études à l'école de Beaux-Bâtons, peut-être moins prestigieuse que celle de Poudlard, mais tout aussi connue. Seulement, mes parents, mutés en Angleterre, n'avaient eu d'autre choix que de déménager et j'avais évidemment du les suivre, n'étant pas encore majeure. C'est ainsi que je me retrouvais à faire mes valises pour la rentrée au plein milieu du mois d'octobre.

Moi qui n'aimait pas être le centre de l'attention, j'allais attirer quelques regards curieux en arrivant au milieu d'une année dans une école ou je ne connaissais personne, et ou personne ne me connaissait. Je n'étais pas vraiment sûre que cela me plaise, mais je n'avais, comme qui dirait, pas le choix. Ma timidité allait en prendre un coup.

« T'abuses Alex ! Si tu continue, tu vas vraiment finir par le rater ! »

Mon frère, Mattéo, qui était venu nous voir spécialement pour l'occasion, bien que je considère que ma rentrée dans une nouvelle école ne soit pas une occasion si spéciale en soit pour déplacer toute la famille, avait pris le parti de ma mère.

« T'es sensé être de mon côté bouffon ! » criai-je avant de m'asseoir sur ma malle pour la fermer.

Après quelques tentatives, je soupirai et pris ma baguette sur mon bureau pour lancer un sort à la malle qui se ferma instantanément et se réduisit de façon à ce que je puisse la porter sans me démonter une épaule au passage.

Je descendis alors les escaliers en courant pour trouver mes parents et mon frère affalés sur les canapés du salon. Il faut quand même préciser que ces personnes si pressées de se débarrasser de moi n'avaient pas encore enfilé vestes et chaussures, chose qu'ils auraient pu faire en m'attendant, mais c'était peut-être trop demandé pour des cerveaux aussi peu développés. Parfois, j'en arrivais à me demander si j'étais née dans la bonne famille ou si mes parents ne m'avaient pas adoptée.

« Je suis là. Est-ce que quelqu'un m'amène ou j'y vais à pieds ? » dis-je ironiquement en entrant dans le salon.

Pendant un court instant, je crus voir mon père regarder ma mère avec une sorte de regard qui aurait pu vouloir dire « ah bah oui tiens quelle bonne idée, si on la laissait y aller à pieds », mais il se leva néanmoins.

« On y va. Va embrasser ton frère et ta mère », me dit-il en partant enfiler ses chaussures.

Sympa. Moi qui croyais que j'allais leur manquer, je me rendais compte qu'ils n'en avaient en fait rien à foutre. J'allai quand même dire aurevoir aux deux courageux qui restaient assis comme des loques pendant que mon père me conduisait à la gare.

Le voyage en voiture avait duré une demi-heure, durant laquelle j'avais dû obliger mes pauvres oreilles à écouter mon père chanter des vieilles chansons moldues françaises, qu'il avait en adoration, avec une voix de casseroles. Je peux vous dire que cette demi-heure était l'une des plus longue de ma vie.

Le voyage en train, lui, dura un peu plus longtemps. Je pu d'ailleurs compter les secondes qui passaient, n'ayant pas beaucoup de distraction ou de personnes avec qui partager quelques paroles. Le train qui menait à Poudlard, en cette époque de l'année, n'était pas très plein. D'ailleurs, je me demandais s'ils ne lui avaient pas fait faire le trajet spécialement pour moi.

J'arrivai à Poudlard pour l'heure du repas. Je me trouvai rapidement devant la Grande Salle, où quatre tables étaient disposées, et où des élèves entraient afin de prendre leur repas du soir. Une boule au ventre, ma valise derrière moi, je me demandai ce qu'on pouvait bien penser de cette jeune fille d'un mètre soixante-dix aux longs cheveux noirs ondulés et aux yeux bleus, qui se tenait devant la porte sans paraître savoir ce qu'elle faisait et ou elle allait. J'étais sûrement la première vraie touriste de Poudlard, quoiqu'une vraie touriste aurait pris des photos comme le disaient toujours mes professeurs à Beaux-Bâtons.

Oui, j'avoue que je n'étais pas une élève très studieuse et que je n'écoutais pas beaucoup en cours, ce qui m'avait valu de nombreux renvois et de nombreuses heures de retenue. Je n'étais pas ce qu'on pouvait appeler une élève disciplinée.

J'entrai alors dans la Grande Salle, quand je vis un vieil homme, sûrement le directeur de cette école, se lever et prendre place devant la salle en frappant dans ses mains pour ordonner le silence.

« Oh non pitié, dîtes-moi qu'il ne fait pas ça pour moi ! »

Il attendit quelques secondes que tout le monde se taise avant de prendre la parole.

« Bien, je vous laisserais manger dans quelques instants, car je vois que vous avez l'air de mourir de faim, mais avant de commencer ce repas, je tiens à vous informer de l'arrivée d'une nouvelle élève au sein de notre école. Mademoiselle Foster, me feriez-vous l'honneur de bien vouloir vous avancer jusqu'à moi et mettre ce choixpeau sur votre tête s'il vous plaît. »

Je rougis en voyant des têtes se tourner dans ma direction et avançai en essayant de trouver le dit chapeau que j'avais à enfiler. D'ailleurs, pourquoi devrais-je enfiler un chapeau ? J'avais mes propres chapeaux dans ma valise.

Mon regard tomba alors sur un vieux truc moisi qui tentait de se tenir fièrement sur un tabouret et je ne pus réprimer mon dégout face à cette chose. Est-ce que j'allais vraiment devoir mettre ce truc sur ma tête devant tout le monde ?

« Ne vous inquiétez pas mademoiselle » dit le directeur en percevant mon malaise. « Tout le monde est passé par là en première année. C'est une simple procédure de répartition afin de vous mettre dans la maison qui vous correspondra le mieux. »

Je laissai alors ma valise au pieds de l'estrade, valise qui disparut bien vite, sans que je ne sache vraiment ou elle était partie, mais ce qui m'inquiétait pour l'instant, c'était ce fameux chapeau.

« Vraiment je… Est-ce que je pourrais choisir moi-même plutôt ? Après tout, je n'ai plus que deux ans à faire dans cette école. » dis-je en haussant les épaules.

J'entendis un ricanement dans la salle et me retourna vers la provenance de ce rire, mais je ne pus voir d'où il venait.

Il ne m'écoutait pas. Je pris donc le choixpeau et l'enfilai sur ma tête avant de m'asseoir poliment sur le tabouret. Je faillis avoir une crise cardiaque quand le vêtement se mit à me faire la conversation.

« Mmmmm… Je vois un cerveau brillant, un esprit courageux. Je vois que tu n'as pas peur de te tenir à tes idées. Tu pourrais être très bien à Serdaigle, mais je pense que tu serais mieux à GRYFFONDOR ! »

Le dernier mot avait été hurlé, et je vis la table surmontée de drapeaux rouge et or m'acclamer. C'était sûrement dans cette maison que j'avais été répartie à voir leur joie. Je me dirigeai donc vers cette table, ne sachant trop où m'asseoir.

C'est alors qu'une jeune fille aux cheveux auburn et aux yeux verts me sourit et tapota la place à côté de la sienne pour m'indiquer qu'elle était vide et que je pouvais m'y asseoir si j'en avais envie. Je la remercia d'un sourire et m'assit.

« Salut, je suis Lily Evans, préfète de Gryffondor, et voici Kate et Léa » me dit-elle en montrant de la main une blonde et une brune assises en face d'elle, qui me sourirent à leur tour. J'entendis un raclement de gorge aux côté de Lily et me penchai en avant pour voir qui l'avait interrompue dans ses présentations pour voir une tignasse male coiffée qui entourait un visage rieur.

« Tu ne nous présente pas Lily-Jolie ? »

Cette dernière, à l'évocation du surnom, devint rouge écrevisse et bien que je venais d'arriver dans cette école, je me doutais qu'il devait y avoir une histoire avec ce garçon pour qu'elle prenne aussi mal une question aussi innocente.

Néanmoins, peut-être pour être polie plus que pour être gentille envers lui, elle fit les présentations à sa manière.

« Je te présente mon ami Remus Lupin, préfet de Gryffondor. Il est très gentil et vraiment très intelligent. Je me demande d'ailleurs pourquoi il n'a pas été à Serdaigle. »

Je fis alors signe à Remus Lupin, un garçon qui avait l'air plutôt discret, mais effectivement très intelligent. Il avait les cheveux châtain clair et les yeux dorés, une couleur que je n'avais d'ailleurs que très rarement vue chez une personne. Quelque chose dans son regard me disait qu'il cachait bien des secrets.

Lily pointa alors du doigt le garçon à sa droite.

« Lui, c'est Peter Pettigrow. Ma foi… C'est Peter » dit-elle sans s'attarder sur le garçon joufflu qui était assis à côté de Remus en train de s'empiffrer de tout ce qu'il trouvait.

J'eus pendant une fraction de seconde un regard de dégoût envers cette personne, mais elle passa rapidement à une troisième personne, qui était en face de Peter.

Mon cœur cessa alors de battre tandis que se trouvait devant mes yeux le plus beau specimen masculin que j'ai pu voir sur cette terre depuis ma naissance. Grand, athlétique, les cheveux noirs en bataille, mais pas autant que son ami, les yeux gris du métal en fusion, cet homme, oui parce que j'étais bien ici en présence d'un homme et non d'un garçon, était magnifique. Je ne devais d'ailleurs pas être la seule à le penser étant donné les gloussements que j'entendis quand il me sourit.

« Lui, c'est Sirius Black. On ne s'attardera pas trop à son sujet, ça risque de lui filer la grosse tête. »

J'entendis alors le dit Sirius émettre une protestation, mais Lily passa au dessus de cela avec un vague geste de la main. Cet homme si beau était donc très con ? Très bien. Dommage.

« Lui… C'est Potter. L'être le plus chiant que la terre ait pu créer. » finit-elle.

Je fronçai les sourcils.

« Euh… Juste Potter ? » lui demandai-je.

Il sourit alors en voyant que je portais un quelconque intérêt à sa personne, du moins plus que ne le faisait Lily, et me répondit d'une voix amicale.

« James en fait, mais Lily à tendance à oublier mon prénom. Un jour pourtant il faudra bien qu'elle s'en souvienne. Si possible avant notre mariage ma chérie » dit-il dans sa direction.

Je trouvai ce garçon très sympathique et assez marrant. Il avait l'air d'un bon gars. Seulement, Lily n'avait pas l'air de cet avis.

« Dans tes rêves mon ange » singea-t-elle à son attention.

A voir la tête de James après cette remarque, tête que Lily n'avait pas vu, je devinais qu'il devait être fou amoureux de ma nouvelle amie, mais que cette dernière était peut-être trop butée pour réaliser la veracité de ses sentiments envers elle. Première mission dans cette nouvelle école, me lier d'amitié avec Lily Evans et lui faire réaliser les sentiments de James à son égard, afin qu'elle puisse peut-être se rendre compte de ceux qu'elle pourrait avoir à son égard. Il ne pouvait y avoir autant de haine sans raisons.

« Très bien… Je m'appelle Alexane Foster, mais si vous voulez m'appeler Alex ou Lexy c'est plus court et ça me gêne pas » lançai-je aux personnes qui m'entouraient.

« Lexy hein ? » entendis-je alors à ma droite.

Je tournai la tête pour rencontrer ses deux yeux gris que j'avais déjà croisés avant. Sa voix était aussi douce et chaude que je l'avais imaginé, mais c'était sûrement un effet de style. Il ne devait pas avoir cette voix en permanence.

« Oui Lexy. Tu as des problèmes d'auditions ? »

J'entendis Lily pouffer, et je souris.

Il fallait que les gens s'y fassent. Plus Alexane Foster appréciait quelqu'un, plus elle le cachait et envoyait des piques. C'était la seule armure qu'elle avait trouvé face aux garçons pour ne pas leur montrer sa très grosse timidité et devoir avouer son manque d'expérience au niveau relationnel. Sirius Black devrait donc s'y faire, mais à voir le sourire qui se dessinait sur son visage en ce moment, il allait très facilement accepter cela.