Auteur: Madhatter Sekiryou

Disclaimer: *Béli contemple l'étendue désertique devant elle *

- Tout ça! C'est à moi! Ben quoi? Faut bien commencer quelque part, non?

Dédicace à Sempaï en réponse à son souhait! Bonne lecture!

J'ai reprit certain personnage d'Harry Potter, mais pas tous, puis je l'ais arrangé à ma sauce. Wilzius est un être de chair et de sang. Je m'excuse par ailleurs de l'avoir utilisé pour cette fiction.

Résumé : Il venait de se présenter lorsque la voix qu'il apprendrait à honnir se fit entredre :

- Il l'ont trouvé en promotion le jeunot ? J'croyais qu'y avait que des vieux pour enseigner ici ?

MON KILT!

Chapitre I : Un meilleur ami en or ?

Il faisait chaud, dans sa poussette, la fillette poussa un petit cri d'inconfort pour informer sa mère qu'elle ne se sentait pas bien. Celle-ci détacha une petite bouteille qu'elle lui tendit. La fillette gloussa de contentement et téta goulument l'eau. Sa mère agita le hochée sous son nez pour attirer son attention. Au coin de la rue un homme grillait un feu rouge. La jeune mère était en retard pour le rendez-vous chez le pédiatre, mais il faisait vraiment chaud et pousser l'enfant la fatiguait. C'est à ce moment qu'un bruit de dispute la fit se redresser, le ton montait, elle s'éloigna en jetant un regard suspicieux à la porte d'où venait les exclamations.

- Tu n'es qu'une plaie purulente!

L'autre leva un dernier coup d'œil à l'horloge, ne portant pas la moindre attention à l'insulte et à son propriétaire.

- Je sais, pas besoin de me remercier, maintenant va faire ta valise!

Tu parles d'une surprise! Wilzius tenait encore la lettre qui l'informait que sa candidature avait été retenue et qu'ils avaient le plaisir de lui annoncer qu'ils l'attendaient à son nouveau poste. Qui ne serait pas heureux de se voir attribuer un travail en ce temps de chômage?! Oui, mais la question n'était pas là, en effet. Sachant qu'il n'avait postulé pour rien! (Et qu'il avait déjà un travail surtout.)

Son futur ex-meilleur ami milliardaire s'en était gracieusement chargé, oubliant le dernier petit détail qui était de l'avertir.

- Il en est hors de question! Merde! Tu crois tout de même pas que je vais me pointer à un boulot que t'as payé pour moi! BRAUN Stevenson Alexander! Va te faire...

Son vis-à-vis siffla en se posant les mains sur les oreilles.

- Pas de vulgarité! Ne m'insulte pas avec mon nom en entier, les oreilles de Tata Sophie vont siffler. Laisse-moi en placer une! Je n'ai fait qu'envoyer ton C.V, ils t'ont choisit! Même avec tout mon argent je n'aurais pas put te dégoter le rôle de concierge! Maintenant va faire tes valises pauvre con! Un taxi t'attend tu dois être à l'aéroport dans une heure et demie!

Braun Stevenson Alexander, vingt-huit ans, blond vénissien, assez fluet, les yeux d'un vert sombre, avait une chance de cocu. Le monde régi par ses lois internes les plus complexes avait permit que ce dernier qui détestait les jeux d'argent, gratte suite à un pari débile un millionnaire gagnant. Et se retrouve à la tête d'une des plus grosses fortunes du pays. Passer ainsi de simple professeur de physique Chimie à milliardaire...

A coté son meilleur ami, Wilzius T. Christopher aurait sans doute fait pâle figure, et pourtant c'était bien son C.V que la prestigieuse école de Ravensburg avait retenu. Un doctorat d'anglais en poche, sa thèse avait fait des remous dans le milieu littéraire anglo-saxon. C'était pour le fuir ce dernier qui menaçait de l'engloutir qu'il publiait sous un autre nom et qu'il avait lâché prise.

Alexander avait cru halluciner lorsqu'il avait vu son meilleur ami quitter l'institut et la région pour aménager dans un F1 ridicule et prendre le job de serveur.

- Merde! T'es un génie! Et toi tu fais tout pour gâcher ton existence! C'est ton rêve de retourner là-bas! Alors arrête de jouer au con et saisit ta chance! Si tu n'y vas pas, tu le regretteras toute ta vie! Dépêche-toi! Le taxi attend!

Il tressaillit et jura, prenant conscience avec retard de l'heure, il chercha un sac avec frénésie.

- Imbécile! T'auras pût le dire plus tôt!

- Et te laisser le temps de refuser? Tu déconnes! Dépêche-toi! T'as dix minutes pour boucler le tout!

- J'aurais jamais le temps!

- Prend l'essentiel, le reste te suivra après.

- T'avais tout prévu, salopard!

Il jeta ses vêtements sur ses chaussures, des albums photos et son ordinateur portable dans un sac.

- Va t'habiller! Je ferme le sac.

- Enfoiré!

Du haut de ses vingt neuf ans, Christophe enfila un misérable jean usé et un col roulé, se battant avec ses cheveux, avant d'attraper sa brosse à dent et son rasoir pour les mettre dans son sac. Son pied heurta une petite table, il grogna, puis songea brutalement qu'il avait mit ses chaussures dans le sac, il pesta en le renversant. Alex était au bord du fou rire, heureux de le voir s'activer.

- Je devrais prendre des photos! Seigneur ! Toi? Presser?!

- Connard!

Christopher tira un pull à coté, il allait faire froid dix degrés de moins qu'ici sans doute, à cette idée un sourire idiot s'accrocha sur son visage. Il rangea ses lunettes, son appareil photo dans un sac qu'il garderait, sa lecture du moment il revint à la salle de bain chercher sa trousse de secours. Il jetait des regards fous un peu partout, repérant tout ce qu'il aurait voulut prendre.

- Laisse ça! Il n'y a plus de place.

- Je te déteste!

Son estomac se noua, l'autre le poussait dehors.

- Le gaz!

- Léa s'en occupera, t'inquiètes. Assura son meilleur ami.

- Mon patron!

- Il est au courant. Ajouta d'un ton calme l'autre.

- L'enfoiré! C'est pour ça qu'il m'a donné ma journée!

- Mais non, allez!

Il prit le sac qu'il mit dans le coffre, après avoir poussé son aîné à l'intérieur, il s'installa à son tour.

- A L' AEROPORT!

Le moteur gronda, Alexander voyait bien l'inquiétude et le doute passer successivement sur le visage de son meilleur ami.

- MES CLOPES!

Le paquet apparut dans son champ de vision, il l'arracha des mains de son cadet.

- Je te déteste!

C'était un cauchemar, il allait tout planter, il se prit la tête entre les mains.

- Sacha! J'ai oublié Sacha! Je l'ai pas nourri!

- Oh ça va! Ton chat va pas mourir, on s'en occupera! Dès que tu seras installé il te rejoindra, promit!

Le reste du trajet se passa sous les éclairs de lucidité qui le traversait, il continuait de se lamenter.

- J'ai oublié quelque chose! J'en suis sûr!

- Mais non! Prends ton sac.

Ils venaient de finir d'enregistrer ses bagages, il acheta deux cartouches de cigarettes.

- On viendra te voir à Noël!

- Connard!

Les gens se tournèrent vers lui alors qu'il tenait le billet il continuait de tenter de se persuader qu'il ne rêvait pas.

- J'arrive pas à le croire! C'est pas possible! Non un truc pareil c'est impossible!

Alexander éclata de rire.

- J'ai bien gagné au millionnaire! Allez!

On enregistra le billet, il se retourna d'un bloc, prenant conscience.

- SEIGNEUR! SOLENA!

- Ah tiens... Tu te rappelle de ta copine maintenant.

Il eut un ricanement mauvais, un frisson de colère traversa Christopher.

- Ce n'est pas drôle! Elle est au courant?

- Elle t'a mit au courant lorsqu'elle a choisit de partir pour six mois en Espagne?

Il y avait une dent contre elle.

- Veuillez avancer je vous prie. L'hôtesse l'interpella, il acquiesça.

- Alex!

- Ça va! Ta vache le saura...

- Il vaut mieux...

Le peu de patience d'Alexander fondit, la colère monta d'un cran chez lui, il explosa.

- MERDE! TU VAS PRENDRE CET AVION BORDEL!

Il y eut un silence, seul le haut parleur continuait de répéter l'appel.

- MAINTENANT CASSES-TOI!

Il ne l'avait jamais vu autant hors de lui, il battit en retraite vers la passerelle.

- APPEL MOI A TON ARRIVEE!

Il avait un large sourire, alors l'autre se tourna ignorant lorsqu'il monta dans l'avion dans quoi il s'était embarqué.

«Il était une fois, un monstre sans nom. Il désirait par dessus tout en avoir un, car on l'appelait tout simplement le monstre sans nom. Il décida alors de se diviser en deux, l'un partit à l'Ouest, et l'autre vers l'Est...»

La houle de la panique l'avait quitté, le laissant surprit et hébété lorsqu'il descendit de l'avion. Son pull sur un bras il s'arrêta dans le hall de l'aéroport. Sesyeux s'accrochèrent au message allemand lui souhaitant la bienvenue, un sourire las aux lèvres. Il récupéra ses bagages songeant brutalement qu'il n'avait pas un rond sur lui! Il fouilla son porte monnaie et trouva une carte téléphonique, furieux il se dirigea vers une cabine pour appeler ce qui lui servait de meilleur ami. On finit par décrocher.

- Abruti!

- Alex! C'est pour toi! Bonjour Chris'.

- Salut Léa, passe le moi s'il te plaît.

- Allo? L'homme de ma vie!

- Connard! J'ai pas un rond! J'fais quoi, bordel!

- On se calme, respire, une voiture t'attend.

Silence, il se massa les tempes d'une main, soufflant contre sa migraine.

- Hey! Tout ira bien, tu m'entends?

Il acquiesça inconsciemment.

- Bien, maintenant une voiture t'attend à ton nom, vous en avez pour cinq heures en tout. Alors grignote un truc, marche un peu, détends toi.

- Cinq heures! Non!

- Il le faut! Tu peux le supporter, cherche un distributeur et utilise la carte que je t'ai offerte.

- Il en est hors de question.

- Tu as besoin de liquide, achète ton nouveau portable et rappelle-moi d'accord?

- Sale...

Il ne finit pas son insulte. Wilzius regarda le combiné, s'il rappelait l'autre ne décrocherait pas et c'est à contre cœur qu'il en fit autant. Puis de mauvaise grâce il se traîna vers les toilettes, cherchant sa trousse pour prendre quelque chose contre sa migraine.

Finalement attablé à un café, il soupira et c'est dans un brouillard que le comptine lui revint de loin. Vingt minutes plus tard, son pull enfilé il trouva la voiture. Le chauffeur eut un large sourire en le voyant s'approcher. Il murmura son nom, l'autre acquiesça, le déchargea et lui ouvrit la portière.

- Je m'arrêterai à votre demande, c'est long cinq heures...

Le nouveau professeur fut surprit d'entendre du français heurter ses oreilles, la chaleur se répandit dans son ventre, il acquiesça.

- Merci.

Il savait pertinemment qu'il ne monterait plus dans cette voiture si elle s'arrêtait. Il détestait ces boîtes à roues. Wilzius avait une bien piètre allure avec son misérable jean, et pour se donner un peu de contenance il alluma une cigarette. Fermant les yeux pour se fondre dans le siège à l'arrière.

Il était heureux d'être ici, oui, c'était un rêve absurde, celui de revenir chez lui. Il n'avait que pour unique souvenir que l'image du manteau blanc de la neige et ses bottine rouge qu'il portait. Ses bottines rouge et une paix profonde d'être là.

Ses parents et lui avaient quittés l'Allemagne lorsqu'il avait cinq ans. C'est en emménageant qu'il avait rencontré Alexander. Somnolant, il entendit la voix lui parler, une voix qu'il connaissait sans vraiment se souvenir d'où elle venait. Il s'endormit et le chauffeur lui jeta un coup d'œil paternel dans le rétroviseur.

O.o.O.o.O.o.O.o.O.o.O

Son misérable pull ne le protégea pas du froid mordant, le chauffeur fit claquer la portière.

- Votre maison.

Il frissonna, abasourdi. Elle était bien trop grande!

- La pré-rentré aura lieu demain, les étudiants interne sont sur place depuis une semaine, je passerais vous prendre à sept heure quarante cinq tapante. J'ai pensé à faire les courses pour vous.

Le vieil homme le dépassa pour ouvrir, faisant jouer les clés. Silencieusement Wilzius le suivit, le hall était feutré, le salon immense, la cuisine... Il jeta un coup d'œil et grogna en comprenant à moitié qui avait choisit l'agencement, il marmonna pour lui-même:

- Alex' j'vais te tuer...

- Les arrangements ne sont pas à votre goût?

- Si, si! C'est parfait!

Face à lui, une cuisine identique à celle de sa mère. L'homme posa les clés sur la table, un sourire amusé aux lèvres il se dirigea vers lui et lui serra la main en se présentant enfin.

-Je m'appelle Jean Claude Duplessy.

Il y eut un long silence alors que le plus jeune enregistrait la nouvelle, il pâlit.

- Du...

Sa voix croassa, il eut un hoquet.

- Duplessy, oui.

Son chauffeur lui fit un clin d'œil, il se redressa raide comme un piquet.

- Je… Enchanté de faire votre connaissance... Je... Merde alors...

Il se mit à bafouiller, alors que son aîné semblait s'amuser de ses réactions.

- Je n'imaginais pas vous rencontrer un jour... Dans de pareille circonstance...

Il avait fallut que parmi tout ceux qui devait lui servir de guide ce soit cet homme! Et il devait lui dire quoi là? «Salut! Je vous ait piqué votre nom parce qu'il m'a plu.»

- Je vous rassure, je ne suis pas fâché!

L'homme se fendit d'un plus large sourire en poursuivant. Comme s'il comprenait le malaise de son cadet.

- Je suis juste amusé... Alors, vous allez me le dire à moi... Pourquoi avoir choisit mon nom?

Wilzius grimaça inconsciemment, pour être tranquille il publiait sous un pseudo: Morrel Duplessy. Après tout, il fallait être un mordu de géographie pour se rendre compte de l'arnaque.

- J'ai... Lu votre ouvrage, il m'a beaucoup plu.

L'homme éclata de rire.

- Moi aussi j'ai aimé le votre, quoique je vous imagine un peu plus vieux.

Puis son rire devint un peu gloussant, mal à l'aise Christopher se gratta la tête.

- Vous allez être perdu dans la bande de vieux croulant que nous sommes! Je n'ai pas put résister, lorsqu'on m'a dit que vous aviez été retenu, j'ai arraché la faveur de venir vous chercher.

- Ah?

Il ne se sentait pas vraiment bien, ce type avait une renommé importante, et n'avait pas hésité à jouer au chauffeur pour le voir? Un portable sonna, l'autre décrocha.

- Oui nous sommes bien arrivés, non je ne l'ai pas tué en route, oui il va bien, oui j'en suis sûr, certain même parce qu'il est devant moi. Ça va! J'arrive, pas la peine d'être désagréable vieille peau... Hein? Quoi? Non! Voyons! J'ai juste dit artichaut! Oui, mon artichaut. Oui, je passe le récupérer à sept heure quarante cinq. Oui, il le sait, oui il m'a entendu, oui il va bien.. Rha...

Il lui fit un geste évasif en quittant les lieux. L'homme s'arrêta à la porte brutalement, puis il lança inopinément:

- BIENVENUE EN ENFER!

La porte claqua, il n'avait encore rien vu, mais vraiment rien.

AND THAT'S ALL?

Tiens, c'est la rentrée pour tout le monde de toute évidence. Je m'excuse de mes publications erratique. Je n'ai rien abandonné, juste beaucoup entreprit et j'ai du mal à terminer. Sauf cette fic car elle est est finit, et traine dans des cartons que je dois brûler. Donc j'ai passé une partie des vacances à mettre en ordre et retaper des fics manuscrite que j'avais. J'espère vous distraire avec cette fic.

See you soon?