Le mot de l'auteur :
Bonjour aux quelques lecteurs qui auront l'envie de me lire.
Après maintes années à me cacher derrière mon écran et ne faire que lire de magnifiques histoires sur ce site, je vous présente ma première fiction publiée.
Je vous avoue que je ne sais pas exactement où elle ira, je n'en ait qu'une idée vague. Elle ne vient pas d'un éclair de génie ou d'une idée que je voulais absolument développer. Juste d'un peu d'inspiration sauvage et d'un trajet de train particulièrement barbant. Cela fait un an que je bosse dessus en dilettante mais je n'ai pas d'avance sur la publication (je suis maintenant trop pressée de publier).
Bref, j'espère que je ne vous ai pas fait trop peur avec ce début.
Bonne lecture ! :)
PS : Excusez mon orthographe/syntaxe/ grammaire, si je suis une pro pour repérer au premier coup d'œil les fautes chez les autres, c'est très loin d'être le cas avec les miennes.
Disclaimer :
Tout l'univers magique appartient à J.K Rowling. Je ne fais que le reprendre en étoffant certaines choses ou en en remplaçant d'autres au moyen de ma maigre imagination mais cela n'arrivera jamais à la cheville des romans originaux.
De plus, ayant lu beaucoup de fanfictions il est possible qu'inconsciemment je reprenne des idées de certains auteurs. Cela n'est aucunement mon but, mais c'est une possibilité.
Note d'intention :
Ma fanfiction a pour but d'essayer de recréer l'ambiance du monde magique. Elle sera ainsi principalement descriptive. J'aimerais qu'elle retrace le plus fidèlement possible ce que pourrait être l'univers magique s'il existait réellement. Concernant le registre « romance », elle sera présente dans l'histoire mais ne sera pas le but principal de cette fanfiction.
J'ai mis le rating à T parce que je ne sais pas encore exactement de quoi l'avenir de la fiction aura l'air donc je me laisse cette marge de rating pour ne pas avoir à me brider dans ma manière d'écrire. Pour commencer elle convient à tout public, je pense.
Chapitre 1
Il pleuvait sur Londres. Une pluie dense et abrupte qui glaçait jusqu'au sang les rares passants osant l'affronter.
Depuis la fenêtre de sa chambre, Lucy observait le trafic routier : feu vert, un flot de voiture, feu rouge, les voitures qui s'arrêtent, les klaxons de conducteurs mécontents, impatients, feu vert, tout recommence comme un cycle interminable.
La chambre de la jeune fille donnait en effet sur une rue passante du Londres Moldu. Elle adorait observer, cachée dans la sécurité de son appartement, les va et viens de ces individus lui paraissant à la fois si proche et si loin qu'étaient les personnes dépourvues de pouvoirs magiques.
Certes, elle n'était pas tout à fait ignorante sur le fonctionnement du monde Moldu mais ayant grandi uniquement du côté sorcier, celui ci lui paraissait emplis de mystères qu'elle aurait souhaité percer. Le principe même de voiture l'intriguait. L'électricité lui semblait un concept flou. Ce qui l'émerveillait chez tous les moldus c'était l'effort magnifique qu'ils faisaient tous les jours pour combler le vide magique en eux sans s'apercevoir que tout cela était en soi magique. Les moldus étaient tous des génies en devenir, des créatures intelligentes qui, à la seule force de leur cerveau, pouvaient forer des montagnes, se déplacer à des vitesses ahurissantes et dompter les éléments.
Cette vision magnifiée des moldus avait été largement amplifiée dans son enfance par la politique de sensibilisation aux moldus menée par le Ministère de la Magie après la Grande Guerre.
Ainsi dès le plus jeune âge, au sein des crèches magiques, on lui avait appris les rudiments du monde non magique. Elle savait ainsi que pour conserver la nourriture les Moldu utilisaient des réfrigérateurs et que la plupart des objets de leur quotidien étaient mécanisés.
Cette approche pédagogique avait, pour le ministère, deux avantages : elle apaisait les tensions crées par la différence culturelle entre nés moldus et sang purs tout en permettant aux sorciers de se fondre plus efficacement dans le paysage Moldu et d'ainsi perpétuer le secret du monde magique.
Si les sangs purs avaient été, au départ, très récalcitrants à voir leurs enfants étudier les Moldus, le traumatisme de la guerre les avait rapidement convaincus d'accepter cela. Au fur et à mesure du temps, les bien faits de cette méthode avaient portés leurs fruits puisque les né moldus avaient gagné une meilleure intégration dans la société sorcière.
Cela faisait ainsi 20 ans que les sorciers se familiarisaient profondément avec le monde Moldu.
N'allez pas croire cependant que tous les sorciers étaient de grands admirateurs des Moldu. C'était encore loin d'être le cas. Les sorciers acceptaient simplement et automatiquement la présence des Moldus.
Pour en revenir à notre jeune Lucy, elle était toujours assise dans son bow-window à regarder la pluie tomber. Elle fut soudainement distraite de son observation par un bruit assourdissant qui résonna à travers son appartement. Elle se décida alors à se lever.
Ouvrant la porte de sa chambre, elle se rendit compte que le bruit devait venir de la cuisine, seule pièce encore allumée dans l'appartement. Cela l'intrigua. Pourquoi donc la cuisine était-elle allumée alors qu'il était déjà 23h30. Tout le monde, chez elle, était sensé être allé se coucher depuis un petit moment déjà.
Elle traversa le couloir qui reliait sa chambre à la cuisine en ligne droite. En arrivant dans la cuisine la première chose qui lui passa dans la tête fut : Mais c'est quoi ce bordel ? Expression effectivement très terre à terre en comparaison à ses réflexions pseudo philosophiques qui l'habitait depuis qu'elle s'était retirée dans sa chambre après le diner.
Cependant cette expression reflétait bien la réalité. La cuisine était un véritable champ de bataille. Des casseroles gisaient lamentablement par terre, de la farine tapissait les murs et en règle générale tous les instruments de cuisine se trouvaient à des endroits différents de leur place. Au centre de ce carnage se trouvait sa mère.
-Maman, tu vas bien ?
-Oui, oui ma chérie, ne t'inquiète pas, tu peux retourner te coucher. Je suis désolée de t'avoir réveillée ! Répondit-elle.
-Ce n'est pas grave, je ne dormais pas. Mais qu'est ce qu'il se passe ici ? s'exclama Lucy.
-Chut ! Il ne faut pas réveiller ton père et ton frère !
-Avec tout ce raffut je ne sais pas comment ils font pour dormir encore de toute manière et tu ne m'as pas répondu.
-Je pensais avoir été discrète. Soupira Eleanor, sa mère. Je voulais faire une surprise à Ion demain pour le petit déjeuner en lui cuisinant tous ses desserts préférés.
Ion était son petit frère et le lendemain allait être la journée de son 14ème anniversaire.
-Tu devrais arrêter de le gâter autant ce n'est bon ni pour sa ligne ni pour son estime de soi. Je ne sais pas comment ses chaussures font pour lui aller encore alors qu'il a les chevilles tellement enflées d'arrogance ! répliqua Lucy exaspérée par l'attitude de mère poule d'Eleanor.
-Viens m'aider à ranger au lieu de dire des âneries !
Alors qu'elle s'exécutait et rangeait les casseroles, Lucy ne pu s'empêcher de détailler sa mère. Malgré sa cinquantaine d'année, Eleanor était belle. Pas cette beauté éclatante qu'avaient les magnifiques femmes de vingt ans mais une beauté brute, sou jacente qui transpirait à travers chacun de ses pores. Elle était Brune. Un brun très foncé qui oscillait parfois avec un noir intense. Ses yeux marron s'y accordaient d'ailleurs parfaitement.
Lucy adorait sa mère. Elle représentait pour elle un modèle de réussite aussi bien intellectuel- elle était Médicomage- que familial. Mais en grandissant, Lucy avait perdu cette adoration totale qu'elle lui portait. Elle s'était rendue compte des failles de sa mère tout en la confortant d'autant plus dans le respect qu'elle éprouvait pour cette femme.
Eleanor était un spécimen à part entière. Son comportement pouvait parfois frôler la limite de la folie tant elle était enthousiaste, exubérante mais à la fois totalement attachante.
Le meilleur exemple du caractère peu commun de sa mère était étalé dans cette cuisine : Eleanor ne savait absolument pas cuisiner, elle n'avait jamais particulièrement eu d'intérêt pour ce domaine, évitait le plus possible de s'en occuper – sa maladresse occasionnelle jouant un rôle certain dans cette décision- et pourtant, pour faire plaisir à son fils, elle avait décidé de se mettre aux fourneaux à une heure indue de la journée pour cuisiner des desserts plutôt compliqués.
Lucy savait que sa mère n'arrêterait pas avant d'avoir réussi ce qu'elle souhaitait. C'était là un autre de ses traits de caractère. Eleanor était têtue, à la limite de l'obstination et, lorsqu'elle avait décidé une chose, elle faisait tout pour la réaliser. Lucy décida alors d'aider sa mère dans sa tache.
Elles commencèrent par préparer un Tiramisu à la rhubarbe puis une Charlotte aux airelles ainsi qu'un gâteau aux Chocogrenouilles pour finir par un gâteau à la patacitrouille.
Elles finirent leurs préparations aux alentour de deux heures du matin, fatiguées mais heureuses d'avoir accompli leur mission.
Revenant dans sa chambre, Lucy s'allongea sur son lit flottant. Elle adorait son lit ultra moelleux qui contrastait avec la literie, plus ferme, de Poudlard. Lorsqu'on s'allongeait dedans, on avait l'impression d'être sur un nuage voluptueux bien que maintenu. Tout en se sentant dans la douce sécurité que lui procurait l'arrivée du sommeil, Lucy ne put s'empêcher de ressentir une inquiétude : allait-elle réussir à se réveiller à temps le lendemain ? Elle n'eut pas le temps de chercher une réponse à cette question, que le sommeil l'avait déjà fauchée.
Le lendemain matin, le réveil fut effectivement difficile. Au travers de la porte de sa chambre, Lucy entendait les voix de son père et son frère.
Sachant qu'il était inutile de rester au lit, elle n'arriverais jamais à se rendormir, elle se mis en mouvement. Tâtonnant dans le noir, elle réussit tant bien que mal à trouver sa fenêtre et à ouvrir rideau et stores. La lumière l'aveugla quelques secondes. Elle se dirigea ensuite vers la descente de son lit pour prendre son bas de pyjama qu'elle avait retiré dans la nuit. Elle retourna à la fenêtre pour aérer sa chambre. Les klaxons emplissaient déjà le fond sonore du matin.
Ouvrant sa porte, elle repéra à leur voix les autres membres de sa famille. Son petit frère était probablement dans le salon tandis que son père lui répondait de la cuisine.
-Joyeux anniversaire Ion ! Lança-t-elle à la cantonade. ça y est, t'es plus un bébé.
-Ahah, très drôle. Répliqua-t-il. Tu me dis la même chose tous les ans. Tu as vu, Maman m'a cuisiné pleins de trucs ! Mais Papa dit qu'il vaut mieux attendre ce soir pour tout manger.
C'est en souriant de la remarque de Ion que Lucy rejoignit son père pour lui dire bonjour. Sa mère était également dans la cuisine, attablée devant une tasse de café, ses mains enserraient sa tête.
-Bonjour 'pa ! Bonjour maman, je vois que tu es autant en forme que moi !
-Parle moins fort ma chérie, j'ai mal au crane. Geignit sa mère.
-Bonjour Princesse, bien dormi ? Demanda son père.
-Mis à part la mission commando spéciale Ion, très bien. S'amusa Lucy.
-Eleanor, ne me dis pas que tu as trainé Lucy dans ton idée !
-Mais non Pheb, elle m'a aidé de son plein gré, ne t'inquiète pas ! répliqua-t-elle avec un grand sourire.
-Merci Princesse, je suppose que c'est grâce à toi que la cuisine tient encore debout ! Je me disait bien aussi que ce miracle était étrange !
-Quoi, tu insinues que je ne peux pas cuisiner sans faire de dégâts ? S'indigna Eleanor.
Lucy quitta la cuisine à ce moment précis de la conversation. Elle s'installa dans le canapé du salon avec son bol de céréales enchantées. Celles ci étaient en forme de minuscules donuts multicolores qui s'envolaient si on ne les mangeait pas assez rapidement après y avoir versé du lait.
Ion regardait à la télévision une rediffusion d'un match amical de Quidditch opposant les Flèches d'Appleby et les Tornades de Tutshill s'étant déroulé une semaine auparavant et auquel la famille n'avait pas pu assister.
Ion et Eleanor étaient des fans inconditionnels des Flèches d'Appleby. Phébus était, quant à lui, un fan inconditionnel du Quidditch en général. Lucy n'avait rien contre ce sport mais trouvait dommage de se limiter à ce seul sport qualifié par les media comme celui « favori des sorciers britanniques ». Par exemple, les courses d'Abraxans étaient fascinantes tant par leur célérité que par leur technicité et elle s'attristait de ne pas en entendre plus souvent parler.
Quoiqu'il en soit, sa famille, en bonne mordue de Quidditch, la trainait au plus de rencontres possibles et Lucy l'acceptait de bonne grâce. L'important était, après tout, d'être avec ceux qu'elle aimait.
Leur absence au match susmentionné avait déçu tout le monde. Les places n'avaient, certes, pas été prises d'avance, les O'Connell s'étaient déjà tous persuadés qu'ils y assisteraient.
Malheureusement au moment de partir pour le complexe sportif magique du Gloucestershire, Eleanor avait été rappelée en urgence à Ste Mangouste pour une histoire obscure de sorcière s'étant coincé la tête dans une chasse d'eau de toilette. Peu après, l'un des fournisseurs de Phébus l'avait contacté à propos d'une distorsion dans les comptes des composants magiques-de la poudre de griffe de dragon- qu'il lui avait livré. Phébus avait dû retourner à son apothicairerie afin d'en recompter tous les sachets.
S'étant retrouvé tous seuls, Ion et Lucy n'avaient pas eu le cœur à braver la billetterie du match ni à y assister. Le Quidditch était une affaire de famille !
Ils avaient plutôt décidé d'aller manger des glaces chez « 1001 Parfums : envoutez vos sens » qui venait d'ouvrir dans la petite rue commerçante magique, le Sentier du Sorcier, à deux rues de chez eux.
-TIRE, ALLER TIRE ! s'exclama tout d'un coup Ion, faisant sortir Lucy de sa rêverie. C'est pas possible ! Et ça se dit meilleur poursuiveur de l'équipe ! Il avait une vue dégagée sur les buts, Dubois était sur l'anneau de gauche, pourquoi il n'a pas tiré ? Se désola-t-il.
Apparemment, Erwan Doneg, le joueur préféré de Ion, avait déçu son fan numéro 1. Un donut s'éleva dans les airs et Lucy eu tout juste le temps de l'attraper avec sa cuillère avant que la céréale soit hors de portée.
-Maman, Doneg est un vrai crétin ! S'écria Ion.
Lucy finit son bol et alla le poser dans le lavabo. Le charme contenu dans l'évier s'activa et nettoya sa vaisselle.
C'était Eleanor qui avait enchanté la majorité de l'équipement de la cuisine. Cela était donc amusant de constater qu'elle était incapable d'y évoluer en toute sécurité.
Alors que Lucy regagnait sa chambre elle entendit hurler :
-Maman, oublie Doneg est un vrai génie !
C'est donc en rigolant de l'attitude de son frère qu'elle commença à se préparer.
Chaque année, le 30 Août, était de coutume dans la famille O'Connell de se rendre au chemin de traverse afin de faire les achats scolaires pour les deux enfants.
Leur appartement était situé dans un immeuble d'une des quelques rues sorcières de Londres, la Promenade de Merlin, qui communiquaient directement avec le Chemin de Traverse. Il leur fallu donc traverser le Sentier des Sorciers, la Butte des Trolls et le Passage du Magenmagot avant de déboucher devant l'Apothicairerie d'Hélios situé en fin de Chemin de Traverse.
Phébus alla ouvrir son magasin, tandis qu'Eleanor, Lucy et Ion allèrent directement en direction de Fleury & Bott. Bien évidemment, puisque Phébus approvisionnait tout au long de l'année le matériel de potion de ses enfants, ils n'avaient pas besoin de passer chez l'apothicaire.
Malgré l'heure matinale, il y avait déjà du monde dans la boutique de livre. Ils durent faire la queue pour payer ce qui permis à Lucy de faire le tour du magasin et d'ajouter à ses achats Dans le cœur de Scylla, qu'elle souhaitait lire depuis sa sortie.
Un foie de rat trop macéré avait fait réagir la potion de ratatinage de Ion. Elle avait alors corrodé précocement son chaudron en étain. Au magasin de Chaudron, ils eurent droit à des prix avantageux puisque la boutique travaillait en étroite collaboration avec Phébus.
-Maman, j'ai besoin d'une nouvelle robe. Rappela Lucy en sortant du magasin. Une Tentacula Veneneuse m'en avait abimé une au trimestre dernier, tu te rappelles ?
Eleanor s'en rappelait effectivement. La prochaine étape fut donc Madame Guipure. Lucy ayant grandi depuis les dernière mesures prises, elle dû rester immobile pendant de longues minutes qui lui parurent interminables. En règle général, elle aimait bien faire des courses de vêtements, qu'on lui prenne ses mesures, qu'on s'occupe d'elle. Mais ce jour là, elle était impatiente. Il lui semblait bien avoir vu passer devant la vitrine Herbert Bothe, la coqueluche du club de sortilège. Lucy avait hâte d'aller lui demander comment s'était déroulé la conférence sur le Priori Incantatum qui s'était déroulé à l'Université d'Avalon début Juillet au Pays de Galles. Malheureusement pour elle, à la sortie du magasin, le jeune homme n'était nulle part en vue.
Ils ne rejoignirent Phébus à la « Citrouille Chaude » qu'aux alentours de midi et demi où Lucy se fit un plaisir de choisir la spécialité du restaurant : le rosbif aux choux de Bruxelles.
L'après-midi, Eleanor abandonna ses enfants pour aller travailler. Phébus retourna à l'Apothicairerie accompagné de ses deux assistants saisonniers attitré. L'après-midi fut chargée de clients qui venaient remplir leurs réserves épuisées. Le moment le plus mémorable fut lorsqu'une sorcière d'âge moyen insista pour se faire servir 12,4236 grammes précisément de poils de griffon avant de se rendre compte à l'achat qu'elle avait en réalité besoin de cette quantité d'épine de poisson diable.
Le soir venu, la famille s'attabla pour son tout premier repas-dessert pendant lequel fut célébré avec entrain l'anniversaire du plus jeune. Ion reçu entre autre des nouveaux gants de Quidditch –en cuir véritable de Porlock-; Le Livre des nombreuses et vraiment très spectaculairement effrayantes feintes à réaliser en balais, seul ou accompagné –Eleanor n'était pas certaine que ce cadeau était une bonne idée-; Le « kit pour les gourmands et leur digestion » d'Albert Gétromanger et enfin un jeu d'échec version sorcier-taillé dans du bois de saule cogneur pour plus d'animation.
Alors que Lucy se brossait les dents, elle s'observa dans le miroir magique de sa salle de bain. De taille moyenne, 1m66, les cheveux châtains, les yeux oscillant entre le vert et le bleu et le visage ovale, elle se trouvait relativement jolie. Bien sur, elle avait conscience d'être loin de la beauté indéniable d'Athénaïs Morpas ou bien même de celle de son amie Chryselle McViga. Mais bien qu'elle se savait loin d'être parfaite, elle s'acceptait. En tout cas, elle essayait de s'en convaincre.
Allongée dans son lit, elle pensa à l'année qui allait commencer. Elle était partagée entre l'excitation et la tristesse. Deux jours plus tard, se déroulera la dernière répartition à laquelle elle pourra participer. Non, il n'est pas encore temps d'être nostalgique, se sermonna-t-elle, j'ai encore beaucoup de belles choses à vivre à Poudlard.
C'est avec le sourire qu'elle s'endormit sans savoir que ses pensées étaient l'exacte prévision de son avenir proche.
Le mot de la fin :
Merci d'avoir pris le temps de lire ce début de fanfiction. J'espère que vous avez passé un agréable moment et que l'histoire vous a divertis.
N'hésitez pas à me laisser une review, même très courte (comme par exemple « c'était bien/bof/peu mieux faire ») pour me donner un aperçu de votre ressenti sur l'histoire.
A propos du rythme de publication pour l'instant, je n'ai rien de précis en tête mais on va dire minimum une fois par mois. Voir plus, il faut juste que l'inspiration soit au rendez vous.
A bientôt pour la suite,
Wesapom
