Titre : Les Chroniques de "David Colgate Freddent Professeur Beau Gosse Martinez"
Auteur : Alounet
Rating : M
Catégorie : Romance
Couple : David Martinez / Sebastian Smythe
Avertissements : C'est du slash !
Disclaimer : Les personnages appartiennent à RIB et la Fox.
Notes : Vous le savez si vous me suivez, je suis fou amoureux d'un couple très tendance grâce à Soniania Dark Roz : David et Sebastian. Donc voilà ma nouvelle histoire (elle est susceptible de comporter plusieurs chapitres si l'accueil se fait positif et que j'ai plein de reviews). Si telle est le cas, cette histoire unique pourrait avoir une suite (surtout que je pense que la fin va vous frustrer xD).
Je précise quand même que c'est sans doute l'un des Lemon les plus hard que j'ai pu écrire. Je préviens parce que si vous n'aimez pas du tout le genre, l'histoire n'est pas pour vous... J'espère quand même que vous apprécierez... Et que... Vous allez commentez et aimez !
Ah petite originalité, je ne suis pas le narrateur, je laisse le soin à David de raconter son histoire, vu que ce sont ses chroniques à lui.
Au volant de ma voiture, moi, David Martinez, professeur d'espagnol au lycée McKinley; J'avais de la difficulté à me concentrer sur la route. J'allais enfin rencontrer Sebastian en personne. Cela faisait déjà un bon moment qu'on avait fait connaissance sur un site de rencontres. Ce matin-là, je m'étais connecté avec l'espoir de la trouver en ligne. Non seulement il était là, mais il a accepté mon invitation à prendre un café.
J'étais ivre d'anticipation; serait-il ce que je m'attendais? Nos conversations sur le net étaient-elles un indice de ce qui allait se produire? Je n'en savais rien. Cela faisait déjà quelques temps qu'on partageait nos fantasmes et nos désirs les plus intimes sur le net et on avait parlé au téléphone une fois. J'avais été enchanté par sa voix douce et sensuelle; elle m'avait mis hors de moi en me disant ses fantasmes les plus chers. Mon cœur battait tellement fort j'avais peur d'avoir un malaise.
J'ai réussi à me rendre tant bien que mal à l'endroit prévu pour notre rendez-vous. Serait-il là? Changerait-il d'avis à la dernière minute? Je me suis présenté avec quelques minutes d'avance. Devant les portes du café convenu comme lieu de rencontre, je vois une jeune homme qui attend... c'est lui? D'un air distrait, il me regarde approcher. Mes doutes disparaissent quand je vois un magnifique sourire se dessiner sur son visage. Il est tel qu'il s'était décrit et plus. Il a des grands yeux vifs et un regard faussement innocent qui la font paraître beaucoup plus jeune que ses vingt ans. Le doute me vient à l'esprit et j'espère qu'il n'a pas mentit, et que je ne vais pas découvrir que ce n'est qu'un adolescent. Je presse mes pas, je lui serre la main et je l'embrasse sur la joue d'un baiser nerveux, en touchant à peine son visage.
— Sebastian ?
— Ouais. Comment ça va?
— Très bien... Heu... hmmm... Je suis très content de te rencontrer... Euh... Excuse moi si je ne sais pas trop quoi dire... Tu es vraiment très beau.
— Merci... T'es pas mal non plus faut dire. Je regrette pas d'avoir attendu.
— On va à l'intérieur ? On fera mieux connaissance devant une tasse de café.
— C'est pas nécessaire. J'ai l'impression de te connaître déjà comme un vieil ami. Viens chez-moi, on sera mieux à l'abri des regards.
J'ai hésité un petit peu avant d'accepter. Ca ne m'était jamais arrivé d'aller directement chez un mec au premier rendez vous. Un peu romantique que je suis.
- Alors tu viens ? T'as ta voiture ? Je suis venu à pieds, j'habite à dix minutes d'ici.
Il commençait à pleuvoir et on a couru s'abriter dans l'auto. À l'intérieur, la veste qu'il portait s'est ouvert et m'a permis de découvrir une corps qui me faisait envie. Il portait un jean très moulant. Pendant qu'il me montrait le chemin à prendre, je jetais des regards furtifs en sa direction. Une bosse imposante prenait déjà forme sous mon pantalon. Il n'a pas fait semblant de ne rien voir, au contraire il m'a regardé directement dans les yeux en passant sa langue sur ses lèvres.
La voiture s'est arrêtée devant sa porte et nous sommes rentrés chez lui très rapidement.
Sa maison était décorée avec goût. Je me suis assis sur un divan moelleux au salon pendant qu'il fermait les stores et m'offrait un verre. Assis sur le canapé, il m'a fait signe d'approcher. Nous avons commencé une conversation sur nos différents intérêts, j'ai complimenté sa maison en buvant lentement ce qu'il m'avait offert.
-Tu es un peu jeune pour vivre seul non ?
-C'est la baraque de mon père.
-Et tu as vraiment 20 ans ? osais-je demander.
-17, répondit-il fier de lui en souriant. Tu serais pas venu si je te l'avais dit.
Après seulement quelques minutes, j'ai senti sa main effleurer ma jambe qui était près de la sienne. Il a pris le verre que j'avais encore dans ma main et l'a placé sur la table à côté.
C'est toujours indescriptible cette sensation du premier baiser. J'ai senti sa bouche se poser sur la mienne et c'est comme si un éclair avait touché à terre. Nos langues se sont entremêlées. La sienne avait un goût de miel et amandes en pénétrant ma bouche. J'ai caressé l'intérieur de sa bouche avec des va-et-vient furtifs de ma langue. Il a mis une jambe à chaque côté de moi et s'est assis sur mes genoux. Me devançant, il a pris chacune de mes mains et les a mises sur ses hanches.
J'ai caressé chaque partie de son corps d'une main fébrile. Ses fesses et son torse étaient d'une douceur infinie. Très habile, il commençait à défaire mes boutons de chemise et ceux de la sienne sans briser notre baiser. Il a défait mon pantalon avec la même adresse, puis j'ai vu ses mains baisser son pantalon, puis son boxer. Il s'est mise débout pour le laisser glisser à ses pieds. Il se retrouvait complètement nu, avec un corps d'Adonis plus que parfait. Je savais que je faisais une bêtise d'accepter ce qui suivrait étant donné son jeune âge, mais je n'arrivais pas à lui résister.
Il m'a aidé à baisser légèrement mon pantalon et il venu coller encore une fois son corps au mien. Cette fois en m'embrassant sur le cou et la poitrine, il a réussi à sortir mon sexe déjà surexcité de sa prison. Tout en lâchant des petits râlements, il commençait à me masturber lentement. Sa main massait tout mon membre rigide. Il a descendu son corps pour se mettre à genoux entre mes jambes, traçant son chemin sur mon cou, ma poitrine légèrement poilue et mon ventre avec sa langue humide.
J'ai senti sa bouche se serrer comme un étau autour de ma queue. Levant les yeux vers moi, il a commencé une succion répétitive. Son visage était comme illuminé pendant qu'il s'activait à prendre le plus possible de mon sexe dans sa bouche plus que gourmande. S'il continuait comme ça, il allait vite recevoir une abondante décharge de sperme à avaler.
Son regard s'est égaré, il semblait se concentrer sur cette fellation comme si la queue qui remplissait sa bouche était la seule chose au monde; de temps en temps, il la sortait de sa bouche et la léchait à grand coups de langue. Cela me permettait d'éviter un orgasme trop vite venu tout en me donnant d'agréables sensations. Puis, il m'a dit:
— Vas-y... Tu peux décharger dans ma bouche... J'aime ça.
Et il a entamé une caresse endiablée. Il me branlait d'une main en goutant l'extrémité de mon sexe. C'était presque violent. Mon dos s'est cambré, mes jambes ont raidi et j'ai senti ce courant électrique qui précède la jouissance. J'ai éjaculé avec beaucoup de force une abondante quantité de liquide visqueux et chaud. Il a arrêté son petit jeu que lorsque ma queue était devenue tellement sensible que c'était douloureux. Puis il a remonté vers moi. Son visage était radieux.
— Tu n'as pas échappé une seule goutte.
— C'est mieux comme ça... Pas de gaspillage.
— Merci. C'était magnifique... Mais je n'ai même pas caressé ton sexe. Je voudrais te donner autant de plaisir que toi tu m'as donné.
— Tu l'as déjà fait. Mais si tu veux me caresser, je suis entièrement à toi Professeur Beau Gosse.
Il savait que j'étais professeur, je le lui avais dit. Je me demandais soudainement si ce n'était pas ça qui l'avait attiré et ainsi donné l'envie de me rencontrer pour ça.
Il m'a montré son sexe à bandé. Une envie soudaine de plonger mon visage entre ses jambes m'a secoué. Je voulais sentir chaque partie de sa queue avec ma langue. Laisser ma bouche goûter à ce fruit défendu. Le prenant presque violement par la taille, je l'ai fait s'étendre sur le sofa. Il semblait amusé par mon empressement. Je me suis rué sur lui, j'ai commencé par embrasser sa bouche comme un affamé. J'ai léché et sucé son cou et ses épaules, je me suis attardé spécialement sur ses tétons que j'ai tétés et mordillés avec délectation. Il a gémi un peu en s'abandonnant à mes caresses. J'ai frayé mon chemin le long de son ventre, son odeur de mâle commençait à remplir mes narines.
Quel plaisir que de trouver enfin l'objet de mes convoitises! Ses jambes écartées, son sexe était offert à moi et à mes caresses buccales. J'ai placé sous ses fesses un coussin qui se trouvait sur le divan.
Son corps a raidi au premier toucher de ma langue sur son sexe. Je l'ai pris dans ma bouche pour l'aspirer. Je le prenais comme un animal dans ma bouche, comme si j'étais assoiffé. Puis, j'ai glissé ma langue vers le bas. Son anus s'est ouvert sans objections à mes attaques buccales pendant que jouais avec son sexe à l'aide de ma main. Son orgasme m'a surpris tant pas sa violence que par sa durée. J'ai vite été récompensé par plusieurs jets de sperme.
Ses jambes ont emprisonné ma tête, m'empêchant presque de respirer. Sa semence a rempli ma bouche me forçant à tout avaler, mais j'en avais de toute manière très envie.
Je ne sais pas s'il a crié, car j'avais les oreilles bouchées par ses jambes, mais sont orgasme a duré ce qui me semblait être des longues minutes. Je n'ai pas quitté son sexe de ma bouche durant tout ce temps.
Je me suis assis à côté de lui pour qu'on reprenne notre souffle. Mon sexe avait repris ses forces pendant que je m'occupais de lui.
— Merci. C'était trop bon. Tu fais ça souvent on dirait ?
— Je t'ai pas dit que je suis très porté sur le sexe ? Je pourrais faire ça pendant des heures entières...
- Je dois reconnaître que... Même si je ne pensais pas que la soirée nous amènerait à ça aussi vite, c'était vraiment bon.
— Ouais, on me le dit toujours.
— Je suis qu'un plan cul alors pour toi ? demandais-je légèrement vexé.
— Mais t'es l'un de mes meilleurs coups, essaya t-il de me rassurer.
— Pourquoi t'es venu me parler à moi sur le site de rencontres ? J'ai marqué que je recherchais quelque chose de sérieux tu sais...
— Ouais mais ça, vous le dites tous. Une fois que vous avez vu la marchandise que je vous présente, je sais ce qu'il vous faut en réalité.
— Pour toi ça reste une sorte de jeu alors ?
— La vie entière est un jeu. Le sexe c'est juste la meilleure partie.
J'étais un peu déçu. Moi qui m'était fait des tas de films par rapport à cette rencontre. C'est vrai que je n'avais pas rencontré d'hommes depuis des mois - voir des années - mais j'avais plutôt bien accroché au franc parler de Sebastian sur le net. Il avait l'air d'avoir de l'humour et... Il savait bien s'y prendre avec les mots. Finalement, j'étais juste stupide d'avoir cru que je tomberais sur un homme romantique. J'étais juste tombé sur un adolescent ayant une forte libido.
— Et si on passait dans la chambre? On va être beaucoup plus confortables.
Il n'avait pas terminé de prononcer ces mots qu'il était déjà en route. Toujours nu, je l'ai su ne sachant pas très bien pourquoi. Maintenant que je savais que je n'avais rien à attendre de lui, j'aurais du repartir et rentrer chez moi. Mais non. Je l'ai suivi dans sa chambre. A partir de là, tout s'est passé comme si on avait l'habitude de faire ça et d'être ensemble. Il a sauté sur moi en riant, heureux de recommencer notre petit amusement.
Je regardais à nouveau son sexe reprendre une belle virilité. Je réalisais qu'il était rasé et qu'il ne gardait qu'une petite touffe entre la queue et le nombril. J'étais un peu jaloux de sa queue. Pour son jeune âge, elle était tout aussi grosse que la mienne mais surtout, vraiment belle. Tout était beau chez lui. Devant mon expression, il se mit à rire. J'avais l'air de l'amuser par mes réactions de petit jeune, alors que j'avais au moins 15 ans de plus que lui.
Il a pris mon sexe entre ses mains et a amorcé une masturbation sur mon membre. Mon sexe s'est mis lui aussi à grossir à vue d'oeil Il caressait partout autour de ma queue qui pointait maintenant vers le plafond. Je le masturbais à mon tour, prenant son sexe dans mes mains et tous les deux nous nous offrions les plus belles des caresses, lentement. En même temps, il s'approcha de moi et me déposa un nouveau baiser.
Il embrassait tellement bien, c'était divin. Je n'avais plus embrassé personne depuis tellement longtemps que c'était un réel plaisir de profiter de ce baiser. Puis il mit fin à notre baiser pour se mettre à genoux et il prit mon sexe en bouche. On aurait dit qu'il avait de l'eau à la bouche, tellement c'était mouillé et chaud dedans. Sa salive coulait sur son menton et allait retomber sur son torse. En même temps qu'il me suçait, il se masturbait, gardant un rythme constant.
Il mettait beaucoup d'effort à aspirer ma bite dans sa bouche ne commettant aucune maladresse. Moi par contre, j'étais comme un petit adolescent dans tout ça. Je savais que mon manque d'expérience pouvait me desservir.
Puis il s'est relevé, et nous a fait échanger de positions. Répétant le scénario, droit devant mon visage, son sexe paraissait plus gros qu'avant. Sans hésitations, j'ai foncé vers lui et je l'ai embouché d'un seul coup. Sebastian me regardait avec plaisir. Je continuais jusqu'à ce qu'il me fasse arrêter pour se coller à mon oreille et me chuchoter quelque chose qui m'a donné de bons frissons :
— Je veux te prendre
Il m'a pris par les mains et m'a fait approcher le lit. J'avais les jambes tremblantes, tellement j'étais surexcité. D'autre part, j'avais aussi très peur. Il me fit mettre la tête sur le lit. J'étais presque à quatre pattes. J'ai senti deux mains qui écartaient mes fesses et une langue mouilla mon anus de salive. Il me caressait si bien avec sa langue. Il la passait partout sur mon sexe, en dessous, sur mes fesses mais surtout dans mon anus.
Il s'est ensuite relevé pour se placer derrière moi et il a placé son gland à l'entrée de mon cul trop peu exploré, voir très rarement. J'ai retenu ma respiration un moment, en sentant cette queue qui commençait à entrer. Je m'attendais à plus de douleur, mais il s'est assuré de prendre son temps et mon cul était vraiment trempé de salive. Après un moment, je le sentais commencer un va-et-vient dans mon anus. Il me branlait tranquillement au début, puis il a accentué sa masturbation tout en accélérant ses mouvements. Il y allait de plus en plus fort et de plus en plus vite.
Je profitais pleinement des coups qu'il me mettait, n'hésitant pas à faire part de mon plaisir, parfois gémissant dans ma langue maternelle. Il semblait hors de lui comme si je l'excitais d'avantage. Il se pencha pour me murmurer à l'oreille :
— Petit enculé... Ahhh... hmmm... Je le sens en toi... Hmmm, je sais que tu kiffe ça pas vrai ? Te faire prendre par un gars qui pourrait être ton élève ?
Il me défonçait le cul comme un déchaîné maintenant. Je savais qu'il allait jouir en moi bientôt. La pièce au complet sentait le sexe et le bruit qu'on entendait ne faisait aucun doute à ce que l'on faisait.
J'ai serré le cul ce qui a fait jouir Sebastian qui m'envoya un arrosage de sperme gluant dans les fesses. Je réalisais alors qu'il n'avait même pas pris la peine de mettre de préservatif et je m'en voulais réellement pour cette conduite irresponsable de ma part. J'étais un adulte après tout, je n'aurais jamais du laisser mes envies et mes pulsions prendre le dessus.
Épuisés, nous sommes restés comme ça pendant de longues minutes. J'ai senti Sebastian débander et abandonner mon cul meurtri, laissant échapper une abondante coulée de sperme de mon intérieur.
On était trempés de sueur et après un bref repos, il reprit la parole :
-J'ai envie d'une douche.
-Attends, lui dis je en l'arrêtant. Pourquoi t'as pas mis de préservatif ?
-Je suis clean, t'inquiètes pas.
Il se détacha de mon bras et je lui demandais :
-Je peux venir avec toi prendre une douche ?
-Non.
-Pourquoi ?
-Parce que pendant que je vais prendre ma douche, toi tu vas t'habiller et tu vas rentrer chez toi. Ecoute, c'était sympa, je sais que ça t'a plu, à moi aussi vraiment, mais on va pas faire semblant d'être un couple et de s'aimer pas vrai ?
J'étais horrifié et anéantit par ce qu'il me disait. Même si je ne m'attendais pas à vivre une belle relation épanouie et sérieuse avec lui, la façon dont il me traitait maintenant était inqualifiable. C'était... Comme si je n'étais qu'un objet, rien du tout, un truc ridicule.
Ce petit enfoiré était vraiment doué pour faire perdre toute estime de soi. Je me relevais, attrapant mes affaires et en passant devant lui, je dis :
-Faut vraiment être un sacré égoïste manipulateur pour faire ce que tu viens de faire. Crois le ou non, je te prenais pour un chic type avant ça.
-Tu me brises le cœur Professeur Beau Gosse.
-Tu sais depuis combien de temps je n'avais pas touché un mec ?
-Je m'en fiche.
-Cinq ans. Depuis que mon ex m'a détruit autant physiquement, qu'intérieurement. Depuis qu'il s'est amusé à me prendre pour une merde. Ya quelques semaines, j'écoute des amis qui me conseillent de m'inscrire sur un site de rencontres, que ça ne pourrait que me faire du bien. Je me dis pourquoi pas et là je tombe sur toi qui me fait croire avec tes superbes e-mails à tout un tas de trucs.
-T'as finit de me résumer ta vie, j'ai une douche à prendre.
-Je veux juste que tu sache que j'aimerais pas être à ta place. Le pire, c'est que je t'en veux pas. Parce que pour agir comme ça, en réalité, tu dois te sentir bien seul. Peut-être plus que moi.
Je le laissais là, me dirigeant vers la porte de la chambre, mes affaires dans les mains :
-Hey, professeur Beau Gosse.
Je m'arrêtais, sans pour autant me retourner, puis il me dit :
-Faut t'endurcir dans la vie. Il t'aura fallut trente piges pour réaliser que le monde était moche et qu'il y avait des cons, c'est dommage pour toi, mais moi, je vis pas dans un monde de bisounours. Baisé ou être baisé, c'est la vie. Moi, j'ai choisit la première solution.
Je me retournais à nouveau pour lui faire face :
-Tout n'est pas qu'une question de "baise" dans la vie. Mais ça, tu peux pas le savoir, t'as pas l'air d'avoir de cœur.
Sebastian se retenait de rajouter quelque chose, il avait l'air d'avoir envie de dire quelque chose, mais rien ne vint. Je décidais donc de quitter définitivement cette chambre et cette maison. Le pire c'est qu'en sortant, je me rendais compte que ce petit enfoiré, j'allais avoir du mal à le sortir de ma tête.
