Auteur : Magdalen Zoldik (le seul Sushi en liberté sur Hollywood Boulevard ).
Disclaimer : les bishônens de Gundam Wing ne sont pas à moi, mais à Sunrise, Bandai, etc…
Genre : Romance (de la guimauve, oué ! TT), AU. Et non ! Pas d'angst et pas de sang dans cette fic ! Ca va en boucher un coin à Naera, ça… Réléna OOC (j'aime pas l'originale, beaucoup trop niaise à mon goût ; là elle sera un peu plus machiavélique ça lui va très bien).
Pairing : Réléna+1 (mais non réciproque, mwahaha !), 1x2, allusion 3+4.
Note de l'auteur : cherchez pas trop de vraisemblable à cet univers, c'est plus ou moins inspiré des bouquins de la comtesse de Ségur (j'ai honte… )… J'ai failli l'appelé 'Couché dans le foin', mais ç'aurait pas été sérieux (allez-y, jetez moi des pierres, je les mérite là --')…
Noblesse d'âme
I
« Heero ! »
L'intéressé leva les yeux au ciel et se retourna. Qu'est-ce qu'on lui voulait, encore ?
« Oui, mère ?
"Vous pourriez au moins aider Réléna à descendre de cheval, avant de filer comme un voleur.
"Hn. »
Avec réticence, le jeune homme revint sur ses pas et proposa sa main à sa jeune femme. Celle-ci lui sourit, ce qui eut pour effet de noircir encore le regard qu lui jetait Heero. Si elle l'avait toujours apprécié, lui n'avait jamais pu supporter cette pimbêche enrubannée. A dix-sept ans, mariés depuis quelques mois, les deux jeunes époux se parlaient peu et restaient rarement dans la même pièce. Quant au devoir conjugal… Ni paroles, ni tendresse. C'était bien… Des devoirs.
Pour remédier à cela, la mère de Heero avait décidé de les rapprocher. Ballades à cheval, fêtes de village… Tous les prétextes étaient bons pour que les deux adolescents sortent 'en amoureux'. Jusqu'ici… Ca ne marchait pas tellement. Aujourd'hui encore, le jeune homme n'avait presque pas ouvert la bouche.
Une fois que Réléna eût posé le pied à terre, il se sauva vers le manoir sans attendre qu'une de ces deux mégères ne lui emboîtent le pas. Il se dirigea vers la bibliothèque, avec l'espoir que ses livres lui changeraient les idées. Mais elle n'était pas vide.
« Bonjour, Quatre ! »
Celui-ci leva les yeux d'un des livres de géographie qu'il affectionnait.
« Alors, cette petite sortie en famille ?
"Abominable.
"Je m'en serai douté… Je me demande ce qu'a fait Réléna pour que tu la haïsses à ce point.
"Elle existe, tu ne trouves pas ça suffisant ? »
Le blond éclata d'un rire cristallin.
« La pauvre. Si elle t'entendait…
"Tu es mon ami, c'est moi que tu devrais plaindre.
"Vous êtes à plaindre tous les deux. Elle n'y est pour rien, pas plus que toi. Ce sont les obligations des nobles.
"Je sais. »
Ils restèrent là un moment, attendant avec peu d'enthousiasme la fête mondaine qui devait débuter d'ici quelques heures.
Heero, comme d'habitude, restait dans un coin du jardin en se demandant ce qu'il avait bien pu faire pour mériter ça. Courbettes, titres ronflants, manières, hypocrisies en tout genre… Cela résumait à peu de choses près l'univers dans lequel il évoluait depuis sa naissance. A la mort de sa mère, il hériterait d'un titre de Duc, ce qui ferait de lui le plus noble des nobles locaux. Ceux-ci s'étaient donc donnés pour mission de lui cirer les bottes, pour être bien vus, pour grignoter des miettes d'influence. Ce n'était encore que l'après-midi, il lui restait encore à affronter le dîner, le bal… Peut-être un détour par la chambre de Réléna s'il n'avait pas encore atteint son quota de mièvreries… Et enfin, un sommeil réparateur où il n'y aurait ni paillettes ni rires artificiels. La voix de sa mère le tira de sa torpeur.
« Heero ?
"Oui, mère ? répondit-il de façon toute à fait conditionnée.
"Je voudrais que vous veniez avec moi. On a trouvé quelqu'un pour le poste d'écuyer, j'aimerais que vous veniez l'évaluer avec moi. »
Ouf, il ne s'agissait pas de Réléna. Tous deux arrivèrent près des écuries, où le palefrenier semblait en grande conversation avec une adolescente qui leur tournait le dos.
« Une fille ? » s'interrogea Heero en apercevant la très longue natte de l'adolescente en question.
Mais lorsqu'il s'approcha et qu'elle fit volte-face, le jeune homme réalisa que non… Ce n'était pas une fille.
« M'dame la duchesse, m'sieur l'duc…
"Bonjour mon garçon, fit la duchesse. Quel est ton nom ?
"Duo Maxwell, m'dame, répondit le jeune garçon avec un sourire dévastateur collé à la figure.
"Tu t'es déjà occupé de chevaux ?
"J'ai été élevé dans une ferme où il y en avait beaucoup. J'ai grandi avec !
"Vous voulez bien attendre cinq petites minutes ?
"Bien sûr, m'dame. »
La duchesse s'éloigna un instant, suivit de son fils et du palefrenier.
« Qu'en pensez-vous, Trowa ?
"Il s'y connaît bien, madame. Je pense qu'il ferait l'affaire.
"Je trouve que cette natte, cela fait mauvais genre. Que va-t-on dire ?
"Mère, vous ne le renverriez tout de même pas pour une simple histoire de natte ? »
La duchesse haussa un sourcil. Heero prenait la parole si peu souvent, que lorsque cela se produisait, on entendait que lui.
« Très bien. Il est engagé. Mais j'attends de vous que vous le surveilliez, Trowa.
"Entendu, madame la duchesse. »
Quand ils furent à nouveau tous les deux, Heero et sa mère s'observèrent en chien de faïence durant quelques secondes.
« Retournons à la réception.
"J'aimerais toucher deux mots à ce garçon, à propos de mon cheval… »
La duchesse le prit de haut.
« Ne faites pas trop attendre Réléna. »
Et elle tourna les talons.
« Ben tiens… songea le jeune duc. »
Heero rentra dans l'écurie. Duo semblait avoir décidé de faire la tournée des box, afin de connaître tous les chevaux de la propriété. Visiblement, les bêtes l'appréciaient, il leur murmurait quelques mots, les flattaient, et finalement, le courant passait.
« Ils ont l'air de bien vous aimer ! »
L'écuyer sursauta. Quand il reconnu son interlocuteur, son visage se fendit d'un sourire.
« C'est parce que se sont de bonnes bêtes, m'sieur le l'duc. »
Duo se retourna vers le cheval et recommença à lui parler. (/Voix de Célia dans le lointain/ Tu nous rejoues 'L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux /Magda/ …) Le jeune duc, lui se rapprocha de sa propre monture pour s'occuper un peu de lui en regardant faire Duo.
Il ne cessait jamais de babiller ; il disait un peu tout et n'importe quoi. Quant à la bête, elle reniflait ses vêtements et sa tresse, avec un air de contentement dans les yeux. (/Magda/ J'y crois pas… Moi qui n'aime pas les animaux… Ecrire un truc pareil… C'est bien parce qu'il est 3h30 du matin.) Finalement, il s'adressa à nouveau au duc.
« Votre cheval, il est aussi taciturne que vous ? »
Heero, surpris, ne répondit pas tout de suite.
« Euh… Je ne sais pas trop.
"Bah, moi j'en suis sûr. Les chevaux prennent souvent les habitudes de leur proprio.
"Les vôtres ont appris à parler, à la ferme ? »
Une lueur amusée traversa les prunelles violacées de l'écuyer.
« Je ne désespère pas d'y arriver… »
Un court silence s'installa entre les deux adolescents.
« On ne vous attend pas, à votre fête ? »
La mine de Heero s'assombrit.
« Si, sûrement… »
A regret, il s'éloigna.
« Je vous souhaite une bonne soirée, m'sieur l'duc. »
Avant de regagner définitivement la fête, il s'immobilisa un instant.
« Tu peux m'appeler Heero… »
/Heero/…
/Duo/ Euh… Magda ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
/Magda/ Euh… Une introduction pour un ptit lemon dans la paille de l'écurie ?
/Quatre/ Hum
/Voix de Célia dans le lointain/ Sushiiiiiiii ?
/Magda (le Sushi)/ Ouiiiiiiiiii ?
/Célia/ Tu devais pas réviser ton oral de bac ?
/Magda/ Si… J'ai révisé un texte…
/Célia/ 'Spèce de larve…
/Magda/ Cher lecteur, si tu es arrivé au bout de ce chapitre, c'est que tu es courageux… Suffisamment pour me laisser une review ? (lueur d'espoir) Promis, la suite sera meilleure… Elle ne sera pas longue… Et y aura un vrai lemon je le jure ! (angoisse déjà à l'idée d'écrire un lemon)
