Après plusieurs tentatives et réécritures fastidieuses je vous représente le premier chapitre suivit très vite de la suite et fin de cette histoire que j'estime à trois chapitres. J'espère que vous amuserez bien. Bonne lecture!

Rappel les T.M.N.T. ne m'appartient pas T-T


En tuer un pour avoir les autres

Lors d'une patrouille Donatello se fait séparé de ses frères qui assistent impuissant à sa mise à mort.


La patrouille avait débuté normalement comme toutes les autres fois. Et puis il y eu l'inévitable chance de tortue, comme l'appeler Raphaël, dans l'apparition soudaine des Foots. Mais l'affrontement de ce soir est différent, toutes les tortues ont eu cette dérangeante sensation de malaise avant que Michelangelo confirme tout haut leurs sentiments. « C'est moi où ils sont plus nombreux et tenaces que d'habitude ? » Pour un Foot éliminé trois le remplacer, la cadence devient difficile au bout de ce qui semble être des heures, les tortues sentaient qu'elles devaient la casser rapidement sinon elles seraient surpassées par le nombre et la fatigue.

Léonardo cherchait une échappatoire pour ses frères quand il vit du coin de l'œil quelque chose qui le fit jurer tout haut alarmant ses frères. Karai et l'élite...

« C'est de mieux en mieux... Putain ! » Grogna Raphaël, soudainement encerclé par un certain nombre de ninjas Foots plus baraqué d'épaules. Michel-Angelo poussa un cri de frustration quand un nombre similaire lui tomba dessus, Léonardo essaya de les rejoindre quand Karai lui barra le chemin. « Léonardo... » Le ton était solennel mais il y avait quelque chose dans son regard qui le fit hésiter un instant, ce qui faillit lui coûter cher. Karai attaqua en visant la tête, ses coups étaient forts et rapides. Léonardo était essoufflé par les combats précédents, il encaissa les coups sans pouvoir imposer un rythme différent ni répliquer.

« J'aurais bien besoin d'un coup de main ! » Pensa Donatello. Mais dès qu'il essayait d'appeler un de ses frères, les Foots le devinaient et leurs attaques devenaient vicieuses réclamant toute son attention pour éviter les coups bas. Il avait l'impression d'avoir le double de ninjas Foots par rapport à ses frères et qu'ils faisaient écran pour le garder hors de la vue de ses frères, ce n'était pas bon signe. Son pressentiment s'était renforcé quand il avait entendu Léonardo jurer à haute voix plus tôt, il ne juré que quand ça aller mal. La vague de ninjas Foots s'écartèrent soudainement de lui, laissant apparaître autour de lui les quatre membres de l'élite, le contenant dans un cercle restreint. Donatello comprit alors que cette attaque avait été montée de toute pièce pour le piéger lui, si seulement il avait compris cela plus tôt. « Idiot ! Idiot ! » Se sermonna-t-il en silence, la parole n'avait pas sa place ici. Toute son attention, toute son énergie étaient concentrés sur l'esquive des coups et trouver à se défaire de l'élite. Peut-être que ses frères allaient s'apercevoir de sa situation. Le tout était de savoir s'il pouvait gagner assez de temps à ses frères pour qu'ils puissent le secourir.

Karai donnait toutes ses forces dans chaque attaque, cela ne ressemblait pas à sa technique. Habituellement elle combattait avec finesse et tactique, là elle ne retenait pas ses coups, elle ne cherchait pas la faille dans la garde de Léonardo. « C'est… étrange, trop… comme si… elle ne voulait pas se battre, mais qu'elle y était contrainte. » Pensa la tortue masquée de bleu. Quand ils croisèrent le fer à nouveau il chercha la discussion. « Karai ! » Les yeux verts croisèrent ceux bleu-gris de Léonardo qui ressenti à nouveau cette étrange sensation comme si elle voulait lui dire quelque chose avant qu'elle parle. « Léonardo, je… je..»

« Les gars ! » Léonardo détourna les yeux vers son petit frère Michelangelo qui était perché sur les épaules d'un ninja Foot hurlant avec une énergie dû à l'angoisse. « L'élite est sur Donny ! » La réaction fut immédiate de la part des Foots, ils se précipitèrent sur eux resserrant les rangs pour les empêcher de localiser leur frère en difficulté. Michel-Angelo fut délogé de son perchoir, Raphaël poussa un hurlement de pure rage, les ninjas Foots qui avaient déjà combattus les tortues reculèrent loin de lui instinctivement. Ce cri était le signe qu'il allait combattre de toutes ses forces et user de tous ses techniques de combat les plus sauvages sur tous ceux qui s'en prennent à ses frères.

Léonardo senti une traction sur ses katanas son regard revient sur Karai qui profitant de sa distraction, glissa sous lui et asséna un coup de pied dans son ventre, le propulsant au sol. Dans la foulée, elle arracha de sa main libre un des katanas de Léonardo, elle se tient raide devant lui le fixant de toute sa hauteur. « Je… je suis désolée… » Elle disparue hors de sa vue avant qu'il puisse la rattraper, de nouveau les ninjas Foots lui barrèrent la route et réclamèrent son attention. « Don tiens le coup on arrive…. » Murmura-t-il à lui-même pour se donner des forces.

Il n'en pouvait plus ses muscles lui faisaient mal à force d'encaisser les coups et il avait sans doute des côtes fêlés qui le dérangeaient dans ses déplacements. En ce moment il n'avait surtout pas besoin d'être plus lent qu'il ne l'était déjà à cause de la fatigue. L'élite faisait tout pour lui asséner le coup mortel, heureusement Donatello arrivait à les maintenir à une distance qui lui laisser le temps de réagir à chacun de leurs mouvements. Quand Michelangelo avait crié qu'il avait l'élite sur le dos. Donatello se fit cette promesse silencieuse, Mikey si je m'en sors vivant, je promets de réparer tout ce que tu casses pendant une semaine sans me plaindre ! Il entendit rapidement le cri de bataille de son petit frère, en écho lui répondit le cri de fureur de Raphaël. Donatello sourit intérieurement : ses frères seraient là bientôt, il devait juste tenir encore un peu.

« Élite ! » Donatello reconnu la voix en grimaçant. « Karai, excellent ! » Pensa-t-il amèrement. « Tu viens te joindre à la fête ? » Donatello voulait le ton désinvolte façon Michel-Angelo, mais sa gorge enrouée par la lutte et la tension loupa l'effet. « Si tu tiens à ta vie et à celle de tes frères, je te conseille de rester prudent… » Le ton de Karai était tranchant et lourd, la menace non-voilée. Donatello la fixa avec hargne lui faisant comprendre qu'il l'attendait de pied ferme pour lui mettre une raclée. Karai s'avança dévoilant son katana court et le katana de Léonardo dans ses mains. Prenant au dépourvu Donatello qui s'écria. « C'est le katana de Léo ?! Qu'as-tu fait à mon frère ! » Karai lui répondit froidement. « Ne t'occupe pas de chose sans importance, alors que tu vas bientôt mourir. Tes frères tomberont après toi… peut-être pas aujourd'hui mais demain ils mourront ! »

Donatello se contraint à rester stoïque malgré son envie de faire ravaler ses paroles à Karai, « Mes frères sont forts, ils ne risquent rien de toi ou du clan Foots.» Karai lui fit un de ses rares sourires. « On peut faire beaucoup de chose stupide et oublier d'être prudent quand on cherche vengeance. » « Vengeance ? De quoi parle-t-elle ? » Donatello était tant concentré sur les paroles sans sens de Karai qu'il oublia l'élite. Ceux-ci en profitèrent pour percer la garde de la tortue et le jeter à terre. Donatello parvint à rouler de justesse sur le côté pour éviter un coup fatal à la tête. Mais ne put éviter un coup d'épaule dans le plastron qui lui coupa le souffle par la douleur de ses côtes fêlés, le laissant sans défense.

« Élite ! Reculez immédiatement il est à moi ! » La voix de Karai retentit sèchement, les quatre de l'élite obéirent sans même rechigner. Donatello était désespéré, il avait espéré un contre temps qui lui permettrait de se ressaisir. Il se força à respirer profondément malgré la douleur pour chasser les étoiles dansant à la périphérie de ses yeux. Il ne lâcha pas Karai du regard, priant qu'elle l'attaque la première pour la contrer. Karai attaqua, mais pas de la façon dont Donatello avait prévu. Elle couru vers lui avant d'exécuter rapidement des saltos avant, Donatello essaya de l'intercepter en frappant là où elle allait atterrir. Mais Karai se réceptionna sur son Bo le coinçant sous une de ses bottes, elle utilisa son katana court pour entailler la jambe de Donatello. Celui-ci répliqua rapidement en faisant levier sur son Bo pour le dégager et l'abattit sur la main qu'il l'avait entaillé, le choc envoya au loin le katana court. Ignorant la douleur de son poignet certainement brisé, Karai effectua un demi-cercle vers l'arrière. Visant avec soin, elle frappa la pointe en avant le côté droit vulnérable entre le plastron et la carapace de la tortue avec le katana de Léonardo. La lame s'enfonça à travers la chair et les os avant d'être immobiliser par le Bo qui s'abattit sur la tête de Karai. Elle s'effondra évanouit devant Donatello qui regarder avec incrédulité son flanc droit.

Le katana était enfoncé d'environ 1/3 de sa longueur, (j'en suis pas sûr, il faudrait que je mesure ça si je peux. Se dit Donatello), entre ses côtes. Et pas n'importe quel katana ! C'était celui de Léonardo ! « Il va s'en vouloir à mort ! » Soupira Donatello en touchant les contours de la plaie qui saignait lentement, la lame ne bougeait pas dans la chair, la douleur le fit grimacer. Alors il l'entendit. Ce cri, le cri de désespoir et de peur qui venant de ses frères. Il sut que ce cri le poursuivrait toujours, s'il survivait. Il leva les yeux et s'efforça d'évaluer la scène devant lui. L'élite se désintéressa complétement de lui, un dès leur avait récupéré Karai, K.O pour un moment, et emmener à l'abri. Les trois autres membres de l'élite reculèrent en ordonnant aux ninjas Foots qui encerclaient toujours Donatello de finir le travail. Avant qu'ils s'éclipsent à l'abri sur un toit avec Karai pour observer la scène finale. La tortue verte olive se concentra sur les ninjas Foots qui s'approchaient de lui, il descendit en position de combat malgré sa blessure. Donatello se refusait de retirer le katana malgré la gêne qu'il causait. Il pouvait entendre ses frères tout prêts de lui, bientôt ils seraient là. Soufflant doucement pour se ménager il étendit deux ninjas qui s'étaient trop approcher et dut lutter contre les autres qui étaient désireux de le voir mort. Les coups pleuvaient durs sur lui, Donatello fit tout pour protéger son côté droit, mais il finit par être épuisé de tenir la défense que de combattre. Son Bo fut trancher net en deux par un sabre, il en utilisa les morceaux pour neutraliser le ninja. Donatello comprit rapidement qu'avec son arme brisée, il courait à sa perte. Il lui fallut encore moins longtemps pour conclure que mieux vaut prendre un risque que de finir embrocher sur les sabres de ses ennemis.

Raphaël n'était que fureur. Il était furieux que les ninjas Foots soient si nombreux, il était furieux qu'ils se relèvent au lieu de rester au sol. Il était furieux de ne pas pouvoir être plus rapidement auprès de son génie de frère pour l'aider. Alors Raphaël vit son petit frère avec un katana plongé dans son corps. Il ne se rendit compte qu'il hurlait seulement quand il entendit Léonardo et Michel-Angelo. Donatello ne semble pas être dans la douleur, sans doute à cause du combat. Il vit avec un pincement de fierté son petit frère combattre les Foots qui l'entouraient, alors que cette garce de Karai et l'élite regardait la scène depuis le toit voisin. Raphaël vit ensuite son petit frère désarmé faire quelque chose d'irresponsable. Donatello avait donné à ses frères de longues et fastidieuses leçons sur le secourisme et les premiers soins. « Les gars écoutés moi bien, surtout toi Raph. Si vous vous retrouvez avec une blessure avec l'arme encore dans la plaie ne la retirez surtout pas ! La lame fait pression et empêche le sang de couler hors de la blessure. Si vous la retirez…. » « Non Donny ne fait pas ça ! » Supplia d'une pensée Raphaël. Il vit la lame ensanglantée se retirer hors du corps de son frère. « NON ! » « ….il va y avoir une hémorragie. » « Une hémorroïde ? » Demanda la voix de Michelangelo. « Non Mikey, une hémorragie. Genre perdre tout son sang. » Une rivière rouge s'ouvrit sur le côté de son frère, coulant sans fin jusqu'à terre.

Raphaël n'était que fureur avant, à présent il ne savait pas ce qu'il était mais une chose était sûr. Rien en ce monde ne restera entre son frère et lui. Il ne vivait que pour ça maintenant. Chaque ninja qui se mettait sur son chemin était impitoyablement brisé. Raphaël se répéta sans cesse encore et encore « Se rapprocher de lui ». Il ne lâchait pas des yeux son objectif, il vit Donatello combattre maladroitement avec le katana. Raphaël fronça des sourcils, certes le génie n'aimait pas combattre avec ce type d'armes mais il n'a jamais été maladroit. En voyant la pâleur et la sueur sur le visage de son frère, il réalisa qu'il avait perdu déjà trop de sang. Raphaël se rapprocha enfin de lui quand il vit avec horreur cette scène. Quatre ninjas Foots se précipiter sur Donatello, celui-ci en abattit un alors que les trois autres le saisirent à bras le corps et le jettent par-dessus le rebord du toit.

Raphaël franchit les derniers mètres au ralentit comme dans un cauchemar, il avait beau courir, il n'allait pas assez vite. Les ninjas regardaient par-dessus le toit pour voir le résultat de leurs actions. Ils ne virent la tortue en rage seulement quand Raphaël les percuta et les empala de ses Saïs. Il les abandonna agonisant alors que les ninjas restant s'enfuirent sans demander leur reste et se précipita sur la corniche où son frère était tombé, il marcha dans les flaques de sang en frissonnant en songeant que c'était celui de Donatello. Il regarda avec angoisse par-dessus le toit.

Léonardo s'était dégagé de la lutte des ninjas Foots pour rejoindre Michelangelo. Après avoir vu Donatello être jeté par-dessus le toit celui-ci était entré en état de choc. « Léo… » Son petit frère l'avait appelé pour la cinquième fois, mais sans en dire plus. La peur de poser la question pour Donatello le bloquer. Tous deux furent abasourdir quand les Foots se retirent soudainement leur laissant le champ libre pour rejoindre Raphaël. Léonardo avait vu avec inquiétude la chaude tête se frayer un chemin dans le sang avec un mépris total pour sa sécurité, il avait récolté bon nombre de blessures sur le corps seulement pour voir… Donatello…. Non ne pense pas à ça ! Léonardo se sermonna, il devait veiller sur ses frères restant et ne pas pensait à autre chose. Une main le ramena à la réalité, Michelangelo pointa dans la direction de Raphaël, ce dernier était debout sur la corniche et sauta dans le vide. Léonardo sentit son cœur chuter dans sa poitrine, il se précipita avec un cri sur la corniche pour constater qu'il y avait un escalier de secours sur lequel gisait Donatello inconscient et Raphaël.

Raphaël pris rapidement une vision globale des blessures de son frère. Il avait une coupure sur le côté de sa tête qui résulter du choc contre la rambarde de l'escalier de secours, son bras droit avait l'air brisé mais l'os était encore en place. Plus un grand nombre de coups, de coupures et de meurtrissures sur tout le corps. Mais la plus grave était celle que Donatello avait reçue sur son côté droit, du sang continuait à couler répandant la vie de Donatello à travers les grilles de l'escalier. Raphaël se pencha et s'efforça de le relever en position assise, certes le génie était le plus léger d'entre eux. Mais il n'était pas facile de manœuvrer dans le petit espace de l'escalier. Quand il parvint à une position plus confortable, il sentit Léonardo et Michelangelo à ses côtés. « Apportez-moi son sac de sport ! » Raphaël s'efforça de compresser la plaie pour arrêter l'hémorragie, arrachant à Donatello un grognement de douleur et un papillonnement des yeux montrant des signes de réveil. Raphaël entendit Michelangelo, lui amener le sac de sport déjà ouvert par ses soins pour en extirper le matériel de premiers soins que Donatello avait emballé soigneusement pour l'un de ses frères et non pour lui. Ironie ? Raphaël repoussa le sarcasme. Avec l'aide de Léonardo il appliqua des gazes contre la blessure. Son instinct lui fit levé les yeux pour voir des ninjas Foots qui s'avancer de nouveau sur eux depuis la corniche, un mouvement vers le bas il apprit que d'autres montaient l'escalier pour les coincer. Avec un grognement il prit la main de Léonardo et lui fourra le bandage avec un regard lui faisant comprendre qu'il lui confier Donatello. « Mikey ! Je prends ceux d'en haut et toi ceux d'en bas. » Michel-Angelo fit un acquiescement à Raphaël, avant d'obéir à l'ordre il se pencha pour saisir rapidement la main de Donatello et après l'avoir pressé, il sauta dans la cage d'escalier en poussant son cri de guerre. Ils allaient défendre chèrement la vie de leur frère.

Léonardo fit de son mieux pour bander la plaie mais le sang avait déjà traversé les gazes et coulait librement à nouveau. La panique monta en lui, il risquait de voir Donatello se vider de son sang. Il se rappela alors un souvenir, son frère avec un sourire doux lui appliquant une grosse bande adhésive sur une entaille trop longue pour être bander sur le long de sa jambe, le sang n'avait pas coulé une seule fois hors du pansement improviser jusqu'à ce qu'ils rentrent chez eux. Léonardo se saisit du rouleau de bande adhésive à large bord dans le sac, enleva le gâchis des gazes imbibés de sang en essuyant autant que possible la plaie et après avoir coupé une bonne longueur la colla sur la plaie. Le sang ne coula plus.

Avec un soupir soulagé, il se redressa et vit un peu plus loin dans l'escalier son katana jumeau que Karai lui avait dérobé. Le cœur lourd, il secoua la lame couverte du sang de son frère et la remit dans son fourreau. Les bruits de bataille le sorti de sa torpeur, rapidement il fit l'inventaire des différents moyens de s'échapper. Après avoir vérifié le contenu du sac de sport, il trouva les bombes miniatures et les fumigènes nécessaires à son plan. Il s'empara du bras gauche valide de Donatello le passa en écharpe autour de ses épaules et le leva. « Les gars rassemblement ! » Donatello montra des signes d'éveil en marmonnant quelles paroles incompréhensibles, en entendant la voix de son frère. « J'arrive grand chef ! » Hurla Raphaël en shootant dans deux ninjas avant de sauter dans l'escalier. Michelangelo avait déjà rejoint Léonardo et regarder avec inquiétude Donatello qui s'efforçait de rester éveillé. Léonardo confia à Raphaël les bombes miniatures, lui disant de les régler sur 10 secondes et de les placer le long du mur où se rejoint les fixations de l'escalier au mur. Il confia les bombes fumigènes à Michelangelo, lui ordonnant d'attendre son signal en lui faisant signe de ramasser le sac de sport de Donatello. Le tout fut exécuté en quelques secondes. Avant que les premiers ninjas Foots n'arrivent à leurs niveaux, les bombes explosèrent. L'escalier privé de ses fixations s'écroula vers la rue avec un grincement de tôles froissées. Profitant de l'ouverture, les tortues sautèrent avant que l'escalier ne s'écrase sur le trottoir. Léonardo grimaça au poids en plus sur ses jambes mais s'assura que Donatello allait bien avant de faire signe à Michelangelo d'utiliser les bombes fumigènes.

Les ninjas Foots furent aveuglés par l'éclair et la fumée alors que les tortues utilisaient tout leur art de furtivité pour disparaître dans les ruelles adjacentes. Un cri leur parvint des hauteurs, l'élite qui avait assisté à toute la scène leurs hurlés. « Ils sont partis dans cette direction bande d'idiots ! » Les tortues avaient aussi entendu le cri de l'élite et se dépêchèrent de mettre autant de distance entre eux et les Foots. Mais ils furent rattrapés par un bataillon alors qu'ils avaient rejoint la bouche d'égout la plus proche. Léonardo déposa Donatello contre un mur et chercha son regard. « Ne bouge pas d'ici. » Il attendit jusqu'à ce que Donatello acquiesce qu'il avait compris. Léonardo rejoint la mêlée, disparaissant devant les yeux de son frère. Inquiet de la soudaine disparition de son frère aîné, Donatello essaya de se relever mais un vertige le cloua sur place, le forçant à s'adosser au mur recherchant sa stabilité. Il n'arrivait pas à suivre, ni à comprendre la bataille devant lui, il voyait parfois des contours flou de vert différent, mais sa vision était si mauvaise qu'il n'arrivait pas à définir auxquels de ses frères il correspondait. Donatello le vit alors. Le ninja avait surgit devant lui de nulle part. La tortue en violet sursauta et tenta de s'éloigner de lui, mais les vertiges fut si forts qu'il fut seulement capable d'observer le ninja qui levait son sabre lentement… Donatello leva un bras dans une tentative de se protéger et attendit le coup.