Bonsoir,
Ceci est un Rarry (Ron-Harry, homophobes passez votre chemin) que j'ai écris pour une amie très chère à mon coeur (et c'est également mon deuxième passage sur ff donc comment vous dire que j'ai la pression...), qui devait à la base être un One Shot... Mais, comme vous allez le voir, c'est un peu parti en live à ce niveau...
Au niveau du postage, je pense poster toutes les deux semaines, là où le vent me portera ;)
N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce premier chapitre !
Bonne lecture ! ( on se retrouve à la fin du chapitre)
Bien entendu, les personnages ne m'appartiennent pas, l'histoire en revanche vient uniquement de mon cerveau de Littéraire fangirl et cinglée :p *
Chapitre 1 : Une Rencontre Inattendue :
– Ça nous rappelle des souvenirs hein... Chuchota Ron à l'oreille de son meilleur ami en regardant le Poudlard Express lui enlever Rose, sa première née.
– Oui... Répondit simplement Harry en rehaussant ses lunettes légendaires avec une voix empreint d'une nostalgie non dissimulée, se retenant de justesse de se retourner pour l'embrasser. Il sentait le souffle chaud de son meilleur ami contre sa nuque et cela lui donnait des frissons incontrôlables.
Il regarda aux côtés de la femme à laquelle il avait juré fidélité jusqu'à ce que la mort les sépares à sa droite, et ses deux meilleurs amis se tenant la main à sa gauche, leurs enfants restants entre les deux couples Albus partir pour la première fois pour Poudlard.
Il espérait que cette année pour son second garçon soit aussi bonne que sa première année à lui. Bien sûr il n'aurait pas à affronter un troll et un professeur aux deux visages mais l'école des sorciers anglaise était fascinante, surtout lorsqu'on la découvrait pour la première fois.
Ils s'étaient rencontrés dans cette gare, sur ce quai, dans ce train il y a vingt-six ans de cela, et cette rencontre avait marqué le début d'une complicité éternelle. Le train disparu dans un nuage de fumée blanche et Harry fut le premier à se détourner. Il regrettait.
Il regrettait ce temps où il était jeune et insouciant. Il regrettait le temps où il aurait pu avouer ses sentiments à son meilleur ami, avant tout ça... Mais jamais il n'avait osé. Probablement à cause du regard des autres mais aussi (et surtout) de la réaction qu'aurait pu avoir Ron s'il l'avait appris.
Depuis la première année il avait commencé à éprouver des sentiments pour dernier des garçons de la famille Weasley. Mais ils étaient trop jeunes, et sa version miniature avait fini par se persuader que les papillons qui envahissaient son ventre à chaque fois que son meilleur ami posait une main sur son bras étaient simplement la preuve d'une profonde amitié, rien de plus. En quatrième année, le rouquin lui avait pour la première fois brisé le cœur.
Leur dispute à propos du tournoi des trois sorciers avait conduit le brun à se rapprocher petit à petit de l'autre champion de Poudlard, Cedric Diggory. Il avait voulu oublier Ron et toute cette publicité autour du tournoi faisait parfaitement l'affaire puisque grâce à ça, ils passaient beaucoup de temps ensembles. La salle de bain des préfets au cinquième étage à droite après la statue de Boris le Hagard avec comme mot de passe « Fraîcheur des pins » leur avait permis de développer leur relation de façon relativement discrète après la première tâche du tournoi. Maintenant qu'il y songeait, Cédric avait été son premier amour.
Au début, Harry était conscient qu'il lui avait adressé la parole uniquement pour oublier son meilleur ami qui n'avait d'yeux que pour la cavalière de Krum, mais le brun avait fini par développer des sentiments assez forts pour le Poufsouffle. Il fallait dire qu'il était incroyablement séduisant avec son nez droit, ses cheveux bruns et ses yeux à faire pâlir un ciel d'orage. Sa mort violente au cimetière des Jedusor avait été un véritable traumatisme et il ne s'en était toujours pas complètement remit. Remarque, on ne se remet jamais vraiment de ce genre d'événements tragiques. Il avait fait des cauchemars tout le long de l'été suivant, culpabilisant à cause d'un meurtre commis par Peter Petigrow dont il était involontairement responsable.
Il avait repassé encore et encore les événements dans sa tête, en se disant que s'il n'avait pas insisté pour que Cédric prenne le Portoloin, s'il avait été plus fort, s'il avait pu le protéger, il serait allé seul dans le cimetière et rien de tout cela ne serait arrivé. Mais avec des si, on mettrait Hogwarts en bouteille. Encore en ce moment, vingt-deux ans après cela lui arrivait encore de revoir le cimetière et la lumière verte aveuglante qui avait mis fin à la vie de son amour. 22 ans après, il se réveillait toujours en sueur, sa couverture entortillée autour de son corps, à supplier Voldemort de ne pas tuer Cédric. Après cet événement tragique, il ne tenta plus de se rapprocher de Ron autrement que par simple amitié. Et pourtant, il continuait à espérer.
Harry n'était pas aveugle, il savait que Ron avait toujours été amoureux d'Hermione, même si le rouquin avait tout fait pour le cacher. Lui-même avait fini par se résigner et se marier avec Ginny, la plus grosse erreur de sa vie. Il s'était souvent demandé pourquoi il avait commencé à sortir avec elle en sixième année. Elle était la sœur de son meilleur ami, il n'aurait pas dû, sachant parfaitement quel effet cela aurait sur Ron, mais c'était peut-être ça que voulait le brun, en plus du fait que Ginny avait les mêmes cheveux flamboyants comme toute la famille Weasley et qu'il s'était perdu plus d'une fois dans sa chevelure imaginant celle de son meilleur ami. Harry comptait le rendre fou de rage afin qu'il le haïsse. Peut-être espérait-il qu'enfin le rouquin remarque quelque chose, mais non. Il l'avait tout simplement accepté.
Voilà pourquoi il se détourna en premier. Il avait beau être sincèrement heureux pour ses deux meilleurs amis, il avait énormément de mal à supporter leurs gestes de tendresse l'un envers l'autre, leurs baisers et leurs amour qui semblait si pur. Il ne supportait plus non plus les attentions de Ginny d'ailleurs.
La tête ailleurs, il enfonça son chapeau sur sa tête, remontant les bords de son long manteau noir afin d'éviter une conversation gênante à propos des larmes qui avaient commencé à couler sur ses joues et il ne remarqua donc pas le costard noir qui arrivait dans sa direction et le heurta de plein fouet.
–Hé regardez ou vous marchez !
–Pardon grommela Harry dans sa barbe sans lever les yeux.
–Potter ? Demanda la voix, apparemment surprise.
Ce "Potter" dit de cette façon si particulière il l'aurait reconnu entre milles. Pourquoi sur tous les sorciers présents à la gare ce jour-là il fallait qu'il tombe sur celui-là. Ne pouvant plus se dérober, il leva les yeux et croisa le regard orageux mi perplexe mi surpris de son ancien ennemi. Son regard se fit encore plus interrogatif lorsque Draco Malefoy vit les sillons de larmes sur les joues du brun.
–Qu'est-ce que?... Balbutia le blond, apparemment peu habitué à être confronté à ce genre de situation.
–Pas ici chuchota précipitamment le brun, jetant un coup d'œil inquiet dans la direction qu'il venait de quitter. Ginny, Ron et Hermione étaient trop occupés à se raconter leurs souvenirs du Poudlard Express, et Lily et Hugo les regardaient avec admiration, tristes de devoir attendre pour vivre cette fabuleuse expérience. Ils ne semblaient pas encore avoir remarqué l'absence de l'Élu.
–OK viens. décida Draco sur un coup de tête. Tirant son meilleur ennemi par le bras, il l'entraîna à sa suite vers la sortie de la Gare. Il ne savait pas vraiment pourquoi il réagissait ainsi, la curiosité sans doute.
Harry fut surpris de la réaction inhabituelle de Draco. Il avait toujours su que le blond aux yeux couleur orage était très intelligent même s'il aurait préféré mourir que l'admettre. Il se surprit à apprécier la discrétion dont faisait preuve l'ancien Serpentard (pour une fois) et à le remercier silencieusement pour ça. Il suivit le mouvement et c'est donc avec un naturel tout à fait inconcevable qu'ils se retrouvèrent l'un en face de l'autre, attablés à l'intérieur d'un des nombreux cafés typiquement anglais dans une des ruelles parallèles qui bordaient King's Cross à siroter un café noir serré sans sucre pour Draco et un chocolat chaud avec des marshmallows fondant dans la boisson brûlante pour Harry.
–Bon, dis-moi ce qu'il ne va pas Potter, tu es triste de voir tes enfants partir ? Demanda doucement le blond. Il semblait sincère pour une fois et Harry fut touché par ce qu'il lisait dans ces yeux orageux.
–Ce n'est pas tes affaires Malefoy murmura Harry plus pour la forme qu'un réel agacement dans la voix. Il avait encore la gorge nouée et n'avait vraiment pas le cœur à le rembarrer violemment, surtout que pour une fois il semblait réellement préoccupé par les larmes qui avaient recommencé à couler sur les joues du brun. Mais Harry ne voulait pas parler de ça, et surtout pas avec Malefoy. Il l'avait bien caché depuis la cinquième année, depuis toujours, il n'allait pas craquer maintenant, pas en face de lui...
–Harry je ne suis plus le gamin de onze ans qui t'avait demandé un duel à minuit dans la salle des trophées pour te piéger. Ce petit jeu futile du « Je t'insulte pour la forme » ne fonctionne plus avec moi. De plus, je suis la seule personne présente ici à laquelle tu sembles pouvoir parler alors dis-moi ce qui ne va pas au lieu de te renfermer comme un Pikiponk. On est plus en première année soupira le blond.
L'homme à la cicatrice haussa un sourcil lorsqu'il entendit Draco l'appeler par son prénom (pour la première fois) mais il reprit rapidement ses esprits et replongea aussitôt dans sa tasse de chocolat comme un enfant qu'on aurait disputé à cause d'une quelconque bêtise.
–C'est privé... s'entendit-il marmonner malgré lui entre ses dents. Il le sentait, sa barrière mentale était en train de céder. Le brun tentait comme il pouvait de contrôler sa voix depuis qu'ils s'étaient assis mais encore une phrase de ce genre de la part de son meilleur ennemi et il ne pourrait pas se contenir plus longtemps.
D'ailleurs, le blond platine avait réussi Dumby sait comment à se rapprocher de lui malgré la table en bois qui les séparait et avait posé ses mains sur celles tremblantes d'Harry. L'élu sursauta à cause du soudain rapprochement des deux hommes. Son contact était chaud et agréable, c'était rassurant. Sans savoir pourquoi, il s'en étonna. Il avait toujours cru que la peau pâle, presque translucide de Draco était glacée mais il n'en était rien.
–Harry, dis-moi ce qui ne va pas, ça te fera du bien d'en parler souffla l'ancien Serpentard d'une voix qu'il voulait rassurante.
–C'est... Compliqué à expliquer... commença Harry d'une voix hésitante avant de se plonger dans ce qui semblait être une intense réflexion.
Malgré la curiosité grandissant en lui à chaque seconde le blond attendit patiemment que l'ancien Gryffondor reprenne la parole, ne voulant surtout pas le brusquer alors qu'il avait enfin commencé à tenter de se confier.
J'aimesleshommes... lâcha-t-il finalement d'une traite incompréhensible.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël, et d'énormes bisous et câlins pour mon petit Ratonlaveur5 ! (depuis le temps que je t'en parle elle est (Enfin!) en ligne) :3
Joyeux anniversaire en retard
À dans deux semaines
