Voici une fic un peu spéciale et un peu différente de d'habitude ! :)

Elle raconte un passage non mentionné dans Le Véritable Envers Du Décor Saison 3, et je rappelle encore une fois que vous n'êtes pas obligés de connaitre pour suivre ^^

C'est quelque chose qui m'a pris trois jours d'écriture environ, et j'ai pris énormément de plaisir à l'écriture !

Ça parle d'Agatha, meilleure amie d'un personnage principal qui arrivera en même temps qu'elle à la Saison 3. En gros, c'est l'histoire d'un personnage secondaire avec un destin assez tragique, qui connaîtra le Nirvana de ses émotions en l'espace de 3 jours, tout cela dans une sorte de "Décompte" maudit.

Ça aurait pu être une fic one-shot, mais en général, avec un seul "chapitre", on ne sait pas vraiment si les gens sont intéressés par l'histoire, s'ils l'ont appréciée etc, donc ça, c'est l'intro, pour voir si vous êtes intéressés, et à vous de choisir de lire l'histoire ou pas ! ^^

Ce n'est qu'une simple et rapide introduction, le reste promet d'être plus mouvementé, et, comme d'habitude, chers flambys radioactifs de votre état, BONNE LECTURE !

La Patronne. (Ou Mercredi)

« Une nuit, trois jours et une vie »

La plus belle nuit de toute sa vie, un bonheur sans fin, un cœur empli d'un amour ardent et surréaliste.

Cela faisait plusieurs semaines maintenant qu'Agatha et Jade logeaient chez les Sommet. Agatha était éperdument tombée amoureuse de Mathieu, le vidéaste aux yeux rieurs et à la voix tantôt douce tantôt frôlant l'hystérie.

La jeune femme n'était pas spécialement raisonnable et pouvait très souvent perdre son objectivité, surtout face aux personnes qui lui étaient chères. Vierge à l'âge de 22 ans à peine, assez discrète et timide, aux cheveux d'un noir si pur et brillant qu'on aurait dit ceux d'une poupée, toujours avec un timide sourire affiché au coin de sa bouche rose, des yeux d'un indigo riche et profond, ainsi qu'une voix légèrement grave et néanmoins très belle. On aurait dit qu'elle avait tout pour plaire. Mais elle préférait se fondre dans la masse, être une petite ombre invisible au milieu de toutes les autres et aux yeux de tous, si bien que personne ne s'intéressait à elle. Il n'y avait que Jade, son amie d'enfance. Et maintenant, Mathieu…

Il avait environ 5 ans de plus qu'elle et faisait 5 centimètres de moins qu'elle –soit dit en passant, tout le monde le dépassait, vu sa petite taille. Mise à part la beauté du schizophrène, qu'Agatha pourrait vanter de longues heures, elle aimait son côté bordélique, un peu otaku, extrêmement geek, son univers à lui, à Mathieu, le gars qui n'était pas du matin et qui raffolait de la bière, du café et des pizzas, son caractère fou, ses mimiques parfois hilarantes, son aptitude à rester blasé ou au contraire à partir dans la crise de nerfs… Et, une nuit, tout simplement, Agatha offrit sa virginité au fou qui possédait désormais son cœur, transpercé par la flèche de Cupidon, mais la jeune femme ne voulant en aucun cas que l'on la lui retire. Elle voulait lui confesser ses sentiments, s'ouvrir à lui pour une durée de temps inconnue –et elle espérait que cela dure longtemps. L'occasion se présenta enfin à elle, une belle matinée de mars comme toutes les autres.

Mathieu débarrassait la table de la cuisine après le petit déjeuner et elle l'aidait.

-Au fait ! Fit soudain le petit châtain en levant la tête vers elle, la faisant légèrement sursauter. Demain, je vais à une Convention qui durera trois jours, et pour une fois, les quatre autres cons ne seront pas dans mes pattes ! Je me suis dis que ça serait sympa si tu m'y accompagnais, tu auras une sorte de place de "VIP", tu pourras voir les coulisses, etc ! Enfin, je ne te force en aucun cas de me suivre, hein, ajouta-t-il rapidement. Seulement si tu le veux.

-Bien sûr que je viens ! S'exclama la jeune femme avec un peu trop d'entrain, puis baissa la tête en rougissant.

-Super, alors… Rit doucement le vidéaste.

Au fond, elle jubilait : enfin un contexte où il n'y aura pas les personnalités de Mathieu pour les déranger ! Elle comptait bien en profiter pour lui confesser ses sentiments, sentant qu'elle n'avait que trois jours pour ça.

Le Décompte commença.