Les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer.

L'histoire et son évolution sont de simple transcription de mon esprit.

Chapitre 1 : La banane

-Bella par ici.

Je regarde dans la direction de la voix qui m'appelle. C'est Alice. Ma sœur disjonctée. C'est à cause d'une de ces fameuses supères idées que je suis dans l'aéroport de Seattle avec mon uniforme d'infirmière de l'armée des États-Unis d'Amérique et mon baluchon.

Je la rejoins, elle m'embrasse en me sautant au coup.

-N'est pas excitant, nous allons traverser le monde, ma Bell's.

-Alice je ne suis pas sûre que l'excitation soit le meilleur terme pour cette aventure.

-Oh arrête de faire ta ronchon, tu le reverras ton Jacob.

-Merci beaucoup, cela faisait trente deux secondes que je ne pensais plus à lui. Trente deux secondes de perdues. Merci.

-Allez Bell's tu sais que je n'aime pas lorsque tu es morose. Tiens regarde voilà Rosalie qui arrive.

-Bonjour Alice, Bella.

-Bonjour ma douce, lui dit Alice en lui sautant au cou.

-Bonjour sa douce, lui répondis-je.

-Oh mademoiselle nous fait un caca mental. Mais pourquoi donc. -Oh attends laisse-moi deviner. Chut chut je réfléchi.

Je la regarde elle met son doigt sur son menton pour appuyer sa réflexion et me regarde avec un sourire.

-Oh ça y est, ton Jacob ne vient pas avec nous.

-Non, il est trois heures du matin, Rose.

-Et tu crois que là-bas, ils vont faire attention à l'heure avant de débarquer pour les soins.

-Je sais mais je ne suis pas du matin. Alors on n'insiste pas s'il vous plaît.

-Bella, mon amour.

Je me retourne, Jacob est là avec deux gobelets de café. Il m'en tend un et me fait un de ces sourire que j'aime tant.

-Merci beaucoup mon indien.

Il me rapproche de lui et me serre dans ses bras.

-Tu vas me manquer, n'oublie pas que je t'aime.

-Je t'écrirais, et internet existe aussi là-bas, il m'embrasse avec passion. Nos lèvres s'ouvrent pour notre mélange de saveur. Entre le café et la cigarette, le goût du dentifrice, ce n'est que du bonheur.

-Tiens, me dit-il en me tendant un paquet.

-Jacob, tu sais que je n'aime pas les surprises.

-Mais ce n'en est pas une, c'est un paquet, allez ne fais pas ta tête du ronchon, ouvre-le.

Je le regarde, il hausse les sourcils comme si cela allait ouvrir le paquet tout seul. Je commence mon dépaquetage.

-Mesdemoiselles Swan et Hale.

Nous nous tournons d'une seule femme, pour nous trouvez face à notre supérieur. Nous le saluons.

-Rompez mes demoiselles. Nous embarquons dans quinze minutes tapante, alors pas de retard.

-Oui Médecin chef.

Il regarde Jacob d'un drôle d'air et se retourne.

Nous commençons à réunir les affaires qui traînent et les filles saluent Jacob. Il m'embrasse.

-À très vite mon indien.

-Oh mais bien sûr, six mois, ce n'est rien surtout en pleine guerre.

-Ne commence pas Jacob, nous en avons déjà parlé. Tu connais les raisons de mon départ.

-Tu te marieras avec moi à mon retour ?

-Nous verrons mon indien, sois sage, je vais défendre le pays.

Il me met une claque aux fesses. Je me retourne, il me prend dans ses bras et m'embrasse d'un baiser d'adieu.

-Je t'aime mon amour.

-Idem.

Il secoue la tête.

-Même sur le départ, tu n'y arrives pas.

-Idem c'est tout pareil. À bientôt.

Je me retourne et pars en direction des filles de mon unité.

-Bella, le paquet est dans ton baluchon. C'est fragile. Je t'aime.

Je lève la main pour lui dire que j'ai entendu et nous embarquons dans cet horrible avion.

La première classe n'est pas d'actualité pour les soldats.

-Allez en route mauvaise troupe, dit Alice.

Dix heures plus tard nous débarquons en faisant escale à Manhattan.

-Mes demoiselles, on charge l'avion des vivres et de nos produits hospitaliers. Décollage dans 2h pas de temps.

Et voilà comment on se retrouve en train de conduire un clark afin de remplir une soute d'avion. Alice ayant dit tout haut que je savais conduire n'importe quoi, le commandant m'a légué ce travail.

Deux heures plus tard, l'avion est chargé, les hommes aussi et l'avion commence son décollage. C'est parti pour 14 heures de vol.

Alice et Rose sont des plus enthousiastes face à ce voyage. Moi je suis un peu plus en retrait. J'ai laissé mon indien au sol. Bon d'accord ce n'est pas une folie amoureuse telle que je peux le lire dans mes livres mais il est gentil et attentionné. Alors pourquoi pas. On se connait depuis que l'on porte des couches. Pas besoin de parler, on se comprend rien qu'en se regardant. Et puis six mois, dans une vie, ce n'est pas grand-chose.

Le jour où je me suis engagée dans l'armée, nous sortions de l'hôpital après une garde de douze heures. Alice sautait partout, Rose rigolait de son enthousiasme et après avoir écoutez le discours du sergent recruteur sur l'importance des infirmières pour le pays, Alice a signé. Rose l'a suive et bien sûr je n'allais pas les laisser y aller sans moi. Donc j'ai signé. Notre père nous a fait tout un foin de cela. Rose ses parents ne sont même pas encore au courant. De toute manière ils ne la questionnent jamais. Elle leur a juste dit qu'elle allait voyager pendant six mois. Et c'est passé. Avec Alice, nous avons essayé, mais cela a été un échec cuisant. Notre père nous a enguirlandées pour finir dans nos bras pour nous dire que ce n'est pas la place d'une femme là-bas. Mais nous savions qu'il était fier de nous. En ce qui concerne Jacob, ça a été une toute autre histoire. Je ne l'avais jamais vu si en colère. Une fois sa colère passée, il m'a fait promettre un max de truc. Prudence, fierté, et virginité jusqu'à mon retour. Afin que notre mariage soit effectué selon les traditions de sa culture. Mais rien que d'entendre le mot mariage, j'en ai des frissons.

-Bella, Bella réveille-toi ?

J'ouvre un œil, Rose est devant moi.

-Il est l'heure belle aux bois dormant.

-Hummm, J'arrive.

-Le médecin chef nous réclame pour le briefing.

-Bien, je me frotte les yeux, redresse mon chignon et replace mon uniforme.

Trois minutes plus tard, il se place devant nous. Il nous salue d'un signe de tête, nous nous levons et faisons notre signe de salue. Nous ne sommes que des infirmières mais nous devons respecter le protocole de l'armée. Il nous observe du regard.

-Bonjour à tous et à toutes. Dans maintenant moins de deux heures nous allons atterrir sur le tarmac de Tripoli. De là-bas vous serez séparez en deux équipes. L'équipe une ira à Sebha, l'autre sera dirigé vers Koufra. Votre affectation sera affichée lors de l'atterrissage.

Nous allons être séparées, avec la chance que j'ai, je vais être séparée des autres. C'est une superbe journée. Alice voit ma tête et se rapproche de moi.

-Ne t'en fais pas nous serons ensemble je le sais.

-Et comment peux-tu en être certaine, tu n'es pas Mme Irma.

-Et si je te disais que oui.

-Pff, je le saurais Alice.

Elle me tape sur l'épaule. Et elle sourit.

-Je te parie ce que tu veux.

-Je n'ai rien donc pas de parie.

-La prochaine perm est à moi.

-OK. Je sais ce que cela implique. Boutique.

Elle se trémousse sur son siège.

Rose nous regarde et sourit.

Deux heures plus tard, nous atterrissons sur le tarmac. Il fait une chaleur à tuer un bœuf, elle nous enveloppe et nous assèche la bouche. Je décharge l'avion avec Rose. Nous avons chacune un clark. Les hommes nous regardent comme si on venait de trahir un secret d'état. Rose aime se sentir supérieure, moi le regard des autres me gène mais je ne suis pas là pour leur plaire alors.

Deux hélicoptères banane arrivent sur le tarmac.

Le pilote du premier descend et va rejoindre le second. Ils discutent tranquillement pendant que Rose et moi chargeons les ventres de ces avales tout.

Même pas un regard, une sollicitude, décidément, ces pilotes ont perdu toute bienséance américaine.

Nous finissons notre chargement. Alice revient en sautant partout.

-Ta prochaine perm m'appartient ma Bell's.

-C'est vrai j'en suis ravie.

-Et nous sommes toutes les trois dans l'hélico pour Koufra. Je me suis renseignée c'est le pur désert. Je vais bronzer.

-Oui Alice nous allons bronzer mais pas de piscine pour te rafraîchir.

-Dommage, j'airais aimé. Vu la chaleur qu'il fait, cela nous aurait fait le plus grand bien.

-Je suis d'accord avec toi, nous rigolons ensemble.

-Hélicoptère pour Koufra, nous appelle le pilote. Je sens une boule dans ma gorge.

De tous les engins volant, celui-là est mon préféré. Je vais monter dans une banane volante. Je regarde l'appareil, il est superbe. Je me penche pour regarder dessous le nez. Et je me sens pousser vers le bitume. Des bras me retiennent.

-Excusez-moi, Madame mais je ne vous avais pas vu. Vous devez monter par la porte latérale et non par ici.

-Je le sais, merci. Le double rotor est super. Mais vous avez une perte de fluide ici.

Il se penche et regarde.

-Merde, Emmett va m'entendre. Merci madame. Je m'appelle Mike pour vous servir.

-Bonjour Mike, veuillez nous amener à bon port. Merci.

Je me décroche de ses bras, et me dirige vers la porte latérale où je monte sous le regard de mes amies.

-Tu ne perds pas de temps.

-Rose s'il te plaît.

-Oh s'il te plaît, il sera meilleur que Jacob.

-Rose cela suffit.

-On ne dira rien, la nature ici passe avant tout.

-ROSALIE HALE !

-Bon OK, je me tais.

-Merci, je m'installe et regarde fixement devant moi.

La banane se met en vol stationnaire avant de prendre son envol. Je mets mes oreillettes pour écouter ma musique, je chantonne sur Halo de Beyoncé.

Deux heures plus tard, la banane commence son atterrissage sur une piste inexistante aux abords d'un campement.

Je regarde par le hublot. Le campement n'est pas très étendu mais il comprend des bâtiments alignés, des bungalows et une tournée de blindés et quelques hélicoptères. Le tout est bien sur rangé d'après un ordre très précis. Le mess, l'hôpital, les services de transmissions, les bureaux, les dortoirs les sanitaires…

Je vois des hommes qui jouent au ballon aux abords d'un grand bâtiment. D'autre assis sur des palettes, d'autres sous des tentes… Il y a de la vie dans ce campement.

La banane se pose. Nous commençons à descendre. Mike nous rejoint pour me tendre sa main. Je l'ignore et saute de la banane. Les filles rigolent.

-Allons Bella, soit gentille. Cela ne peut pas te tuer.

-Bella, quel joli prénom.

Je me tourne vers lui et le fixe du regard.

-Balllllonnnn.

Je me retourne et me prends un truc en pleine tête. Je suis à terre. Mike me redresse aussitôt.

Un homme à la carrure de musclé s'approche en courant.

-Désolée Madame, je ne vous avais pas vu.

-Oh mais oui bien sûr j'ai du oublié de prendre ma pilule pour me rendre visible.

-Bella, tu vas bien ? me dit Alice en se jetant sur moi.

-Oui merci, je viens de me découvrir un talent pour arrêter les ballons avant qu'il ne se trouve déchiqueter par une banane.

Le grand gars rigole. Je le fusille du regard, il s'arrête et me présente encore ses excuses.

-Mlle Swan lorsque vous aurez fini de jouer au ballon, il faudrait décharger la banane.

Je me redresse et lance un :

-Oui chef, je cherche des yeux le clark. Le grand type me fait un signe du doigt. Je suis son doigt et me dirige vers l'engin.

Une fois la banane déchargée, un attroupement d'homme sont présents. Je gare mon engin et vais récupérer mes affaires.

-Les infirmières c'est par ici.

Je regarde Alice et Rose, elles ont déjà en main leurs baluchons et le mien est auprès d'elles.

-Bella, m'appelle Mike, si tu as besoin de quoi que se soit, je fais le taxi deux fois par mois. Dis-le moi.

-Merci Mike, mais à part un bain et une tête toute neuve, je ne vois pas.

Il se recule et rigole. Un bain.

Le chef nous désigne des tentes.

J'entre dans la mienne. Je suis surprise, il y a un tapis au sol, un lit pliant avec un super matelas et de grosses couvertures dessus. Il y a une table avec une lampe électrique, une chaise et une malle de bois et d'osier. C'est super mignon. Je ne pensais pas avoir ce confort. J'en suis ravie. Je pose mon baluchon au pied de mon lit. Je me couche dessus. Allez dix minutes de pause.

Il fait une chaleur incroyable. J'entends du bruit dehors. Je me redresse et ouvre ma tente. Le grand gars est là, il grogne à propos de l'hélico. Je souris à moi-même et rentre dans mes quartiers. J'ouvre la malle, il y a un pichet et une bassine. Je les sors et range mes affaires à l'intérieur. Il y a le paquet de Jacob. Je l'avais oublié. Je l'ouvre cet un appareil photo zoomic et un livre des hauts les hurlements. Je pose mon livre sur mon lit. Il faudrait que je me trouve un semblant de table de chevet. Je sors de ma tente. Je regarde à droite puis à gauche. Du monde beaucoup de monde. Bon je rentre, je regarde ma montre.

-Merde, j'ai rendez-vous dans vingt minutes à l'hôpital.

Je me change en quatrième vitesse et cours jusqu'à l'hôpital. Je suis la première où alors ils sont déjà tous partis.

-Excusez-moi, il y a quelqu'un ?

Une femme brune sort de derrière un paravent.

-Je peux vous aider ?

-Je m'appelle Bella Swan, je suis la nouvelle.

-Bien le bonjour Bella. Je suis Esmée, l'infirmière en chef.

-Le docteur Cullen ne va pas tarder. Viens je vais te faire visiter.

Nous faisons le tour de l'hôpital. Elle en profite pour me poser des questions sur mes expériences. Elle fait un signe de la tête. Nous revenons au point de départ. Les filles sont là. Esmée se présente à elles et un homme blond avec des yeux bleus à faire damner les cieux entre dans la salle.

-Mesdames, je vous présente le docteur Cullen.

-Bonjour Docteur.

-Docteur, voici Bella, Swan, Alice Swan et Rosalie Hale. Les nouveautés.

-Merci Esmée.

Il nous explique le fonctionnement de l'hôpital, comme nous arrivons ensemble, nous travaillons ensemble. Cela nous convient. Nous sommes rodées et nous nous connaissons sur le bout des doigts. Esmée nous donne nos horaires. Nous commençons demain. Donc repos pour ce soir. J'avoue que cela me réjouit. Elle nous guide aussi pour le fonctionnement du campement, les heures des repas, des douches. Les soirées… Elle nous dit que le coin est calme, mais tout calme est relatif. Et qu'il est arrivé au campement de se faire attaquer par trois reprises. Dans ce cas, plus de pause, d'horaire ou autres. Tout le monde sur le front. Elle nous dit qu'elle aime la ponctualité et le respect de l'être humain. Elle nous informe aussi que sur le camp, tout le monde est formé au tire et que chacun d'entre nous avons une spécialisation. Et elle nous dit à demain. Nous la saluons et nous sortons.

-Nous venons pour sauvez des vies et on nous forme au tir. Il n'y a pas un problème là ? dis-je aux filles.

-Bella, trop compliqué pour ton petit cerveau, me répond Rose.

Je la regarde et lui tire la langue, puérile mais utile.

Je retourne dans ma tente. Il faut que j'écrive à Jacob et que j'envoie un message à papa pour leur dire que nous sommes bien arrivées.

Edward Pov

Nous sommes en pleine partie de ballon, Emmett, me fait signe, je lui lance le ballon, il court le rattrape et marque. Nous entendons la banane arriver avec ce bouffon de Mike, il se prend pour un pilote, enfin s'en est un mais il n'est pas doué. Donc il est relayé à faire le taxi.

Rien qu'au son de l'engin je sais qu'Emmett va râler. Ouais deux minutes plus tard, il râle. Il a encore perdu un bouchon.

-Je vais lui mettre dans le trou, il ne le perdra plus.

Je rigole. Emmett prend le ballon et le lance le plus fort qu'il peut en criant Baaaallonnn.

Je suis le ballon des yeux. Il est fort Emmett, il arrive en plein sur la tête d'une nouveauté.

-Et merde.

Je rigole. C'est de l'Emmett, tout dans la finesse. Il court jusqu'à la dame en détresse, je tends mon cou pour la voir. Elle a un uniforme qui laisse deviner ses formes. Elle est brune, et a un regard. Oh ce regard chocolat. Elle lui parle, il rigole et après il s'arrête de rigoler. Il baisse la tête. Je suis explosé de rire.

À ses côté, une brune tout aussi bien foutue s'approche d'elle. Elles se ressemblent. Le chef lui parle, la fille aux yeux chocolat se redresse et après un regard tout autour d'elle se dirige vers le clark. Elle remonte un peu sa jupe et monte dans l'engin. Elle le démarre et commence son déchargement. Un deuxième arrive, une blonde au volant. Emmett siffle en la voyant.

-Eh bien les nouveautés sont tirées des livres que tu caches sous ta paillasse mon grand.

-Tu m'étonnes, je vais pouvoir m'en débarrasser.

-Oh oh les gars, Big love a une vue.

-Emmett, concentre-toi.

Il me regarde et rigole en me tapant dans le dos.

-À vos ordres Sergent chef Masen.

Je souris. La femme aux yeux chocolat est incroyable, elle gère la machine d'une main de maître. Une fois le déchargement fini, elle récupère son baluchon et se dirige vers les tentes. Je m'assois sur la pile de palette. Je bois une bière. Mais qu'est-ce qu'il me prend. Moi le Sergent Masen, sans aucune attache. Cette femme intercepte un ballon et conduit un clark. Rien de spécial. Bon allez on arrête tout. Cela fait deux semaines que je n'ai touché personne, mes hormones sont en folies.

Je bois ma bière, Emmett s'installe à côté de moi et sans rien dire nous trinquons.

J'entends quelqu'un courir, c'est elle. Elle a un pantalon bleu et une chemise blanche. Ses cheveux sont remontés. Elle court dans notre direction, sa chemise se plie sous ses mouvements, laissant deviner ses formes. Oh seigneur, elle est magnifique. Je déglutis. Elle allonge sa foulée, ses cuisses son dures, sa poitrine ressort durant le mouvement de ses bras. Ses cheveux en queue de cheval se balancent de gauche à droite. Elle passe devant nous, une odeur de fraise se fait sentir. Je la suis du regard. Le dos est aussi joli que le devant. Un joli petit postérieur bien ferme. Je déglutis pour la seconde fois. Elle se dirige vers l'hôpital. Je me prends une claque sur la tête. Je regarde Emmett qui me sourit.

-Tu ne pensais pas tomber amoureux dans ce désert, mon frère.

-Ne raconte pas n'importe quoi.

-Alors pourquoi tu caches ton entre-jambe, il se lève et rigole.

La bonde et la brune sortent à leurs tours. Elles parlent tout en rigolant. Elles suivent le chemin de la première.

Emmett regarde le spectacle. Il se rassoit je le laisse profiter du spectacle pendant que je regarde au loin les foulées de ma femme aux yeux chocolat.

Une fois la blonde passée, Emmett déglutit. Je le regarde et prends sa casquette et lui place sur son entre-jambe. Nous nous regardons et finissons dans un fou rire. Cela fait du bien. Cela fait onze mois que nous sommes ici. Et j'avoue que les fous rires se font rares.