Disclaimer :
Cette histoire est basée sur l'œuvre de J.K. Rowling ;
rien ne m'appartient sauf ce qui concerne les Enfants de Lumière.
Rating : On va
dire T pour commencer ! Attention, peut être amené à
changer, selon l'inspiration du moment…
Genre : UA -
Aventure / Humour.
NdA : Ceci est
donc un chapitre remanié. J'espère que cette nouvelle
version de l'histoire vous plaira !
Dans les dialogues,
quelques termes de gaéliques ont été insérés :
la traduction se trouve en fin de chapitre.
Résumé
: UA. La guerre fait rage, personne -moldus ou sorciers- n'est
épargné. Mais l'espoir ressurgit quand apparaissent
enfin les redoutables Enfants de Lumière, dernière
chance du monde magique…
Date : 27
février 2007 (version modifiée)
Avalon, VI ème siècle de notre ère
Les prêtres et les prêtresses d'Avalon vivent sur leur île en totale autarcie, loin du monde des Hommes. Pourtant, ils n'en sont pas moins humains, faits de chair, de sang et de désir.
Un des fruits de ce désir était justement sur le point d'éclore : rapprochez vous donc de cette chaumière, entendez-vous les cris de douleur ?
Une femme brune est étendue sur une couche de paille, les jambes écartées, son ventre tendu semblant animé d'une vie propre. Son front est couvert de sueur, elle sert les dents. Une de ses compagne, assise derrière elle, la maintient fermement.
"Pousse Morgause, pousse !" grogne une seconde femme, dissimulée entre les jambes fines de la parturiente.
La Magie dégagée par toutes ces femmes fait trembler les lampes, qu'on dirait prises de folie, et la faible lueur de la pleine lune tombe sur le ventre rond et douloureux.
"Un dernier effort ma sœur !" s'exclame la sage-femme, tandis qu'un faible vagissement se fait entendre.
La jeune femme blonde réceptionna alors dans ses mains tendues le corps frêle du nouveau né qui, privé de la chaleur du ventre maternel, se met à hurler, arrachant un sourire entendu de la part des femmes présentes.
Tandis que tous s'affaire autour du nouveau-né, personne ne remarque le sang qui coule, la pâleur qui s'étend et le souffle qui diminue. La jeune mère va rendre l'âme, elle attend la mort sereinement car elle sait que sa tâche est accomplie.
Soudain, elle se redresse sur sa couche souillée et une vague de pure magie fait se retourner l'assistance vers elle, dans un silence assourdissant.
D'une voix qui n'était pas la sienne, mais celle de Ceridwen elle-même, la jolie Morgause, les yeux brillants et les bras tendus vers cet enfant qu'elle ne verra jamais, se mit à psalmodier.
"Le Mal est
là, qui rode déjà
Sa menace s'abat
sur nos enfants.
Afin que leurs
vies soient préservées
Toute Magie leur
sera retirée
Et seul un grand
péril pourra la ramener."
Le voix s'éteint. C'est fini, la jolie Morgause est partie.
Domaine de Lallybroch, Ecosse, de nos jours
"Je suis
prest !" murmurais-je en poussant la porte de la
chambre de mon grand-père. Notre devise familiale ne m'apporta
finalement aucun soutien et c'est les larmes aux yeux que je
m'approchais de la frêle et pâle silhouette.
"Ciamar a tha thu?" demandais-je d'une voix tremblante en m'asseyant sur le bord du lit. Une vieille main parcheminée saisit la mienne et déposa un faible baiser dans ma paume.
"Je vais mourir mo chridhe" me répondit mon grand-père, levant vers moi ses yeux du même vert que la lande de notre Ecosse bien aimée.
"Tu ne peux pas mourir ! J'ai tant besoin de toi !" hurlais-je en me reculant brusquement. Je ne pouvais le croire, encore moins l'accepter. Il était ma seule famille et, bientôt, je serais définitivement orpheline car c'est lui, Dùghall Ian Crìsdean MacKenzie Cameron, qui m'a élevé, après la tragique disparition de mes parents.
"Brianna Gayle Sorcha Graham MacKenzie !" tonna t-il "Tu vas cesser immédiatement de pleurnicher ou je te mets une fessée !"
Hum, c'est tout lui ça : se mettre en colère pour éviter de pleurer. Mais j'en avais vu d'autres et, cette fois-ci, mes larmes ne se laissèrent pas impressionner, continuant à couler sur mon visage.
Lentement, il me fit signe d'approcher et je m'assis à nouveau à ses côtés. Le fier Dùghall tapota le matelas et, comme si j'avais à nouveau cinq ans, je m'allongeais à côté de lui, pressant mon visage contre son torse.
"Je vais enfin retrouver ma douce Catrìona ; sois forte a Nigheann ." déclara t-il en me caressant le dos, pour tenter d'apaiser mon chagrin.
Longtemps, nous restâmes enlacés. La pleine lune se leva et son cœur fatigué s'arrêta. Le mien était brisé et je pleurais jusqu'à ce que l'intendante de la maison vienne me prendre dans ses bras pour me conduire à la cuisine.
Ciamar a tha thu / Comment vas-tu ?
Mo chridhe / Mon cœur
A Nigheann / Ma Fille
