Voilà le premier chapitre d'une fic que j'avais en tête depuis un moment. N'hésitez pas à me dire ce que vous en penser ça me fera très plaisir ! J'ai quelques idées pour la suite mais si vous en avez vous pouvez me les faire passer à plusieurs on a toujours de meilleurs scénario !
Bon normalement le début du prochain chapitre ce passera encore à NY puis ils partiront…
Je suis désolée des fautes d'orthographes qui pourraient rester. Bonne continuation à tous !
Chapitre I
Le noir. Un rayon de lumière aveuglant et une voix qui hurle dans une langue inconnue. Le canon d'une mitraillette qui le pousse dans le dos. Comment avait-il bien pu arrivé là ?
Ça n'avait pourtant pas si mal commencé… Un voyage qui tenait toutes ses promesses et le sentiment de croquer la vie à pleine dent. Il avait suffit d'une simple engeulade avec Beckett pour que la roue tourne et que cette escapade se transforme en cauchemar.
2 mois plus tôt au commissariat.
Beckett ouvrit de grands yeux et se tourna vers Castle. « L'entreprise d'import-export…» Dit-elle d'une traite. Castle avait également ouvert la bouche et continua « c'est forcément le lien entre le trafic de médicaments serbe… » « et notre première victime ! » Finit Kate les yeux pétillant d'enthousiasme. Cela faisait des semaines que la résolution de ce meurtre trainait en longueur et il suffisait qu'il revienne de son « book tour » pour que les pièces du puzzle s'emboîtent enfin. Même si elle avait du mal à l'avouer, elle adorait ces moments de complicité qu'ils partageaient. Ils avaient le don de se comprendre à demi-mot et cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi proche de quelqu'un.
Elle attrapa ses clés de voiture et sa veste puis lança un « tu viens ? » mi interrogatif mi impératif. Castle s'empressa de la suivre et ils entrèrent dans l'ascenseur.
Kate ouvrit la porte de son appartement et posa ses affaires sur le guéridon en soupirant de soulagement. Elle adorait son job, mais une petite pause ne faisait jamais de mal et ça faisait au moins 2 jours qu'elle n'avait pas dormi. Elle passa dans la cuisine pour se servir un verre de vin rouge puis décida de prendre un bain. Laissant ses vêtement sur son lit, elle fit coulé l'eau et repris naked heat la où elle l'avait laissé. Bien qu'elle ne s'identifiait pas totalement au personnage que Rick avait dépeint, force était de reconnaître que certains détails et traits de caractère de l'héroïne étaient d'une ressemblance frappante avec elle-même. La porte de la salle de bain était restée entrouverte et Kate eu l'impression d'entendre un grincement. Elle arrêta momentanément de faire couler l'eau et posa son livre sur le tabouret. Elle fronça les sourcils puis constatant qu'il était impossible que qui-que-ce-soit puisse entrer par effraction dans son appartement, elle replongea dans sa lecture. Sa journée avait été tellement fatigante, après tout il n'était pas anormal qu'elle commence à entendre des bruits qui n'existaient pas. Elle sortit de la baignoire et, après s'être séchée, enfila un bas de pyjama et un T-shirt trop grand pour elle.
La jeune femme entra dans sa chambre les yeux toujours rivés sur son livre et ne vit pas l'ombre qui se dessinait sur le parquet. Elle se sentit soudain soulevée de terre par une force surpuissante et poussa un cri de frayeur. Elle essaya de se dégager de l'étreinte qui l'enserrait mais ses bras ne lui répondaient plus.
Plus elle se débattait pire c'était. Le coude de son agresseur lui rentrait dans les reins et elle avait la sensation que sa colonne vertébrale allait se briser en mille morceaux. Lorsqu'elle parvint enfin à dégager un bras, elle lui assenât un vigoureux coup de coude dans les côtes. Profitant du répit accordé par la douleur de son assaillant, Kate se retourna pour lui porter le coup de grâce mais avant qu'elle puisse faire le moindre geste, elle se sentit projetée à l'autre bout de la pièce et une douleur fulgurante lui traversa l'épaule et le côté droit du visage.
Aveuglée par la souffrance, elle se releva quand même. Elle ne voulait surtout pas être traité de mauviette lorsque l'histoire serait racontée. Elle avait connu bien pire, ce n'était pas le moment de flancher.
Elle attrapa le premier objet qui lui tomba sous la main, un chandelier, « dans la salle à manger avec le colonel moutarde » pensa-t-elle. Un sourire ironique passa sur ses lèvres : il n' y avait qu'elle pour penser des choses pareilles en un pareil moment. Il fut cependant bien vite effacé par le nouvel assaut de son attaquant et prenant son courage – et le chandelier- à deux mains, elle le frappa le plus fort possible à la tête.
Du sang coulait par petites gouttes du front de l'homme assommé dans son salon. Elle se laissa tomber sur le canapé et ferma les yeux un instant. Puis poussé par la curiosité, elle s'approcha de son visage pour enfin savoir qui était son agresseur. Elle ne le reconnu pas. Kate pris son téléphone et appela Ryan et Esposito. Elle hésitait à appeler Castle de peur de le déranger à cette heure avancée, mais elle avait vraiment besoin d'un réconfort et de quelqu'un qui lui permette de se sentir en sécurité.
Elle composa donc son numéro puis attendit. Une sonnerie, deux, elle se mordait la lèvre, anxieuse. Puis à la troisième, alors qu'elle s'apprêtait à raccrocher elle entendit une voix ensommeillée « mhmf, Allô ? ». Son cœur fit un bon puis elle sourit, heureuse de savoir qu'elle pouvait toujours compté sur lui. Elle entreprit alors de lui expliquer les évènements de la nuit sans trop l'alarmer pour autant.
« Quoi ? Tu viens de te faire agresser ? Chez toi ? Oh mon Dieu… T'es blessée ? T'as appelé la police ? Il y a quelqu'un pour toi ? » S'empressa de demander un Castle alors beaucoup plus réveillé.
Mission pas d'affolement = échec cuisant !
« Oui j'ai appelé la police, enfin Javi et Ryan… sinon je vais bien mais j'avoue que si tu pouvais venir ce serai encore mieux… » Mais depuis quand était-elle devenue si sensible et peureuse ? Et maintenant qu'elle y pensait son épaule et son visage la faisait cruellement souffrir mais ça pouvait attendre.
Castle mit bien 20 secondes à assimiler que sa détective avait besoin de lui et demandait même sa présence à ses côtés.
« Castle ? »
« Oui, désolé » répondit-il prestement, « j'arrive tout de suite et je reste joignable sur mon portable en attendant ! » il raccrocha.
