Tout d'abord, bonjour chers lecteurs ! C'est la Fée Titilde qui vous parle en direct de radio HP, et ceci est ma première fanfic. C'est aussi le premier ouvrage écrit que je fais lire donc s'il vous plait, soyez indulgents avec la pauvre accro des Maraudeurs que je suis ! Voilà, je ne vous ennuie pas plus, et je commence...
Bonne lecture !
Menés à la baguette :
DISCLAIMER : Aucun des personnages de cette fic ne m'appartient, ils sont soit la propriété de JK Rowling, soit celle de ma chère consœur, Titou Tur Lupin Moony (au passage, allez lire ses fics, elles sont terribles...). Malheureusement, je ne fais qu'utiliser ce qui existe déjà, ceci dit, c'est déjà un exercice de style pour essayer de coller à ce qui a déjà été écrit...Dans les pages suivantes, il y aura également des références, ou plutôt des clins d'œil à d'autres fics, comme à l'extraordinaire « Parfois, les Serdaigle aussi sont courageux » de Fred et Georges... Autant vous dire que ce sont des fanfic qui m'ont particulièrement plu et que je vous les conseille vivement !
SPOILER : Les cinq tomes de JK Rowling
RESUME : Ben, il n'y a encore rien à résumer puisque c'est le premier chapitre, mais un avant-goût de l'histoire, il s'agit de la sixième année des Maraudeurs à Poudlard, avec une love/hate Lily/James assez poussée et plein d'aventures comme seuls les Maraudeurs peuvent en vivre...Dommage, d'ailleurs...
CHAPITRE 1 : La Buse et le Strangulot
« Pétunia !
— Humpf...
— Pétunia, dépêche-toi, on va être en retard !
— Mmm fout...
— PETUNIAAA !!!
— Ca va, ça va ! J'arrive !
La jeune fille roula sur elle-même, se laissant glisser de son lit. Pourquoi fallait-il qu'elle se lève ? Avaient-ils besoin d'elle pour aller à King's Cross ? Elle sortit de sa chambre en zigzaguant, se grattant la tête d'une main et tendant l'autre devant elle pour éviter les différentes embûches du couloir... Vainement ! Une vieille malle énorme s'était insidieusement glissée en travers de son chemin, lui heurtant le genou.
— Arghh !... Saleté de valise ! Lilyyyy !, rugit-elle.
Quelle peste ! C'était sûrement ce monstre qui l'avait laissée traîner là. Elle l'avait fait exprès ! Depuis qu'elle avait reçu ce bout de parchemin qui lui annonçait qu'elle était une buse ou quelque chose comme ça, elle était devenu proprement insupportable. Elle pouvait soi-disant utiliser sa baguette en dehors de sa maison de fous, et en usait et en abusait. Elle avait sauté de joie et ses parents lui avaient offert une sorte de nappe de soirée verte-émeraude pour la féliciter. Quelle bêtise ! Tout ce bruit pour avoir été insultée par de vieux croûtons en nappes de velours qui ne pouvaient même pas utiliser la poste comme tout le monde. Non ! Ils envoyaient des hiboux à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, ces sales bêtes qui poussaient des cris à vous glacer le sang et qui laissaient des ossements un peu partout dans le jardin ! Quelle horreur ! Était-elle donc la seule à se rendre compte de ce qu'était réellement sa... sœur, puisqu'il fallait l'appeler comme ça : un monstre ! Une folle dans le meilleur des cas !
Et dire qu'elle ne pouvait rien faire contre elle ! Ses parents semblaient gâteux dès qu'elle était là et c'était Pétunia qui était taxée d'être désagréable et qui était constamment rappelée à l'ordre. Si encore Lily pouvait se taire et arrêter de parler de ces gens ! Mais non ! Elle en parlait continuellement, et depuis qu'elle avait reçu ce hibou, elle ne perdait pas une occasion de se servir de la magie à tout bout de champs, sous prétexte de rendre service aux parents. Mais Pétunia n'était pas dupe ; elle voyait bien que c'était juste pour se rendre intéressante, et surtout pour bien lui prouver, à elle, sa sœur aînée qui l'avait toujours laissée tranquille, à quelle point elle était plus puissante qu'elle maintenant ; elle la menaçait, mine de rien. Elle n'arrêtait pas de faire voler des objets à travers la maison, de faire exploser ou de réparer toute sorte de choses, l'air de dire « Si je veux, je peux te faire la même chose ! » Elle avait même à moitié inondé la cuisine : Pétunia était tranquillement en train de faire la cuisine pour tout le monde lorsque ce monstre lui avait proposé une grenouille coassante couleur chocolat, vraiment répugnante, soi-disant en guise de goûter. Celle-ci avait sauté sur Pétunia qui avait échappé sur la cuisinière le torchon qu'elle avait à la main et qui flamba immédiatement. Cette fois encore, Lily avait été encensée pour avoir « sauvé la vie de sa sœur » en déversant une cascade d'eau de son bout de bois magique, transformant ainsi la cuisine en marécage ; alors qu'elle-même avait été grondée pour sa « négligence » et pour son « ingratitude », tout ça parce qu'elle avait passé sa fureur en traitant Sainte Lily Evans de démon et de monstre, de répugnante chose et de meurtrière. Elle aurait été punie si cette petite sainte-nitouche n'avait pas mis en avant sa légendaire modestie en se présentant comme l'unique coupable ! Encore heureux qu'elle était coupable !
Enfin, après deux mois d'enfer, elle allait partir ! Rien que pour ça elle allait se lever et faire bonne figure. Allons Pétunia, réveille-toi, si elle est en retard, elle ne partira jamais !
— Ah ça non !, s'écria-t-elle à haute voix.
Elle se jeta sous la douche, s'habilla en deux temps trois mouvements avec les premiers vêtements qui lui tombèrent sous la main ; pas besoin de se mettre sur son trente-et-un pour se retrouver parmi ces gens. Incroyablement, elle se retrouva pourtant vêtue assez élégamment ; il était hors de question qu'elle laisse ces marginaux dire que Pétunia Evans était une clocharde. Elle leurs montrerait à quel point elle les méprisait par sa supériorité et ses bonnes manières.
En une demi-heure elle fut prête et se présenta à la cuisine avec l'air suffisant qui était le sien lorsqu'il lui arrivait de croiser quiconque venait du monde des sorciers. Ses lèvres fines étaient pincées et ses petits yeux semblaient rétrécir encore plus, à la manière d'un serpent.
— Bonjour Pétunia, dit Lily en se levant pour embrasser sa sœur. Que tu es élégante !
L'intéressée marmonna quelque chose qui ressemblait vaguement à un « mouiouimercijesais », avant de s'installer dignement à table en se servant un verre de jus d'orange et en saisissant un toast entre le pouce et l'index, le petit doigt en l'air.
— Lily ? Mais qu'est-ce que tu as mis dans cette malle, elle pèse au moins une tonne de plus que l'année dernière !, souffla Mr Evans en passant la tête par la porte, visiblement épuisé à l'idée de devoir traîner les bagages de sa fille jusqu'au coffre de la voiture.
— Tiens, Pétunia ! Enfin émergée du pays de Morphée ? C'est pas trop tôt, il faut qu'on décolle dans dix minutes au plus tard. Je ne voudrais pas que Lily rate son train, le... Comment tu l'appelles déjà, ma puce ? Ca fait six ans maintenant que tu le prends et je n'arrive toujours pas à me souvenir de son nom !
— C'est le Poudlard-Express, papa. Laisse pour la malle, je m'en occupe. Je ne veux pas que tu te fasses un tour de reins, ajouta-t-elle en s'approchant de l'énorme valise qui gisait dans le couloir à l'étage.
— Comment ça tu t'en occupes ?!... Tu ne vas pas me dire que... Même ça tu peux le soulever !
— Oui, bien-sûr !, rit Lily, heureuse de pouvoir montrer à son père enthousiaste les progrès qu'elle avait fait, et surtout son talent en enchantements. Locomotor Barda, prononça-t-elle clairement avec un léger mouvement de baguette.
Aussitôt, l'énorme malle se mit à flotter à cinquante centimètres du sol et, selon le geste de Lily, tanguait dans un sens ou dans un autre, dans une joyeuse sarabande, avant de finalement s'engager dans les escaliers pour aller doucement se poser dans le hall d'entrée.
Dix minutes après, la famille au grand complet était dans la voiture, et à onze heures moins le quart, Lily passait la barrière de la voie 93/4 avec son chariot à bagages. Ses parents, ravis d'avoir pénétré un instant dans l'effervescence du départ des jeunes sorciers, lui souhaitèrent un bon voyage et lui firent les habituelles dernières recommandations. Ils l'embrassèrent chacun leur tour, puis elle se retourna vers Pétunia qui semblait mal à l'aise, mais qui jaugeait néanmoins tous ceux qui l'entouraient.
— Bonne rentrée, murmura Lily du bout des lèvres.
Elle écopa d'un regard à frigorifier un glaçon. Pétunia se détourna, laissant une Lily toujours aussi désagréablement surprise par la froideur de sa sœur. Elle allait se demander pour la énième fois en deux mois ce qu'elle avait bien pu lui faire, quand :
— Lily ! Lily Jolie ! Tu as passé de bonnes vacances ?...
– Oh non ! Pas lui !, pensa Lily en oubliant instantanément le comportement de sa sœur. Il ne manquait plus que ça !
– Qui est-ce, ma puce ?, lança Mr Evans, légèrement soupçonneux.
– Euh...
– EN VOITURE !, cria une voix en même temps que retentissait un coup de sifflet. Ouf ! Sauvée par le gong !
– Pas le temps de t'expliquer maintenant, Papa ! Il faut encore que je trouve Tsiu avant que le train ne parte sinon tous les compartiments seront pris et je risque de me retrouver avec des gens peu fréquentables, dit-elle en jetant un regard peu amène sur le fauteur de troubles.
– Je vous écrirai pour vous donner des nouvelles dans la semaine. Promis ! Bisous !, ajouta-t-elle en s'élançant vers le wagon le plus proche où elle avait déjà poser ses bagages.
Un instant après, on la voyait agiter la main à la vitre du wagon, une jeune et jolie chinoise faisant de même à ses cotés. Elle vit ses parents, enlacés, lui faire de grands signes d'adieu, le sourire aux lèvres, tandis que Pétunia se tournait d'ores et déjà du coté de la barrière, l'air plus hautain et froid que jamais. Le train s'ébranla et les silhouettes sur le quai s'éloignèrent rapidement.
Lorsque le convoi fut sorti de la gare, Lily s'assit et poussa un profond soupir. Ses parents allaient lui manquer, comme toujours, et pourtant, elle était soulagée de retourner à Poudlard, de retourner dans le monde de la Magie, dans son monde à elle.
– Alors, Lily Jolie ? Heureuse ?, lui dit la jeune fille assise en face d'elle, un petit sourire narquois aux lèvres. Tu as retrouvé ton admirateur zélé ?
– Humpf !, grogna-t-elle en guise de réponse. Tu parles ! Je m'en serais bien passée. Un peu plus et il fallait que je le présente à mes parents, ...
– Et j'en aurait été ravi, Lily Jolie !, interrompit la voix d'une personne qu'elle n'avait pas vu approcher dans le couloir. Bonjour Tsiu !
– Qu'est-ce que tu veux, Potter ?, demanda la jeune fille sur un ton sec sans même prendre la peine de le saluer.
– Mais seulement une réponse à ma question et passer un peu de temps avec toi. Pour le reste, tu sais très bien ce que je veux !!!, répondit le jeune homme qui affichait un sourire éclatant.
– Ah, tu m'as posé une question ?, interrogea Lily d'un ton si hypocrite et doucereux que Tsiu s'attendait presque à voir une auréole flotter au dessus de son amie.
– Ah ?!, s'exclama seulement le garçon, l'air dépité qu'elle ne l'ait pas entendu, ne semblant pas remarquer l'air moqueur de l'ange en question. Je voulais juste savoir si tu avais passé de bonnes vacances.
– Excellentes ! Rien que le fait que tu n'y étais pas, était un réel soulagement !
James rougit violemment devant l'accusation. Ses cheveux en bataille semblèrent se hérisser d'avantage tandis que ses yeux noirs jetaient des éclairs meurtriers. Qu'est-ce qu'elle pouvait être teigne quand elle voulait !
– Si tu l'dis !
Lily qui s'attendait à une répartie cinglante fut prise au dépourvu par ces quatre mots prononcés sur un ton neutre qui contrastait avec la colère qu'il ressentait et qu'il ne pouvait dissimuler. A ce moment précis, elle sut qu'il s'était contenu et qu'il aurait pu être beaucoup plus méchant. Ca l'énervait de voir qu'il ne réagissait pas avec elle comme avec les autres. A quoi s'attendait-il ? A des excuses ? Il pouvait toujours courir ! A ce qu'elle se jète dans ses bras et qu'elle se mette à l'aduler comme la plupart des filles de Poudlard ? Non mais il nageait en plein fantasme, l ! Ce n'était pas parce qu'il était capitaine de l'équipe de Quidditch et qu'il était un excellent poursuiveur, et qu'il avait un charme fou avec sa tignasse noire indomptable et ses yeux noirs profonds de séducteur, et qu'il avait cette élégance naturelle et cette attitude noble sans être snob, qu'il devait se croire le nombril du monde ! Et encore moins de se permettre de la comparer à toutes ces gourdes qui se traînaient à ses pieds ! Aucune dignité celles-ci, vraiment !
James observait la réaction qu'avait produit sa petite réplique sur la jeune fille. Elle avait paru un peu décontenancée, mais à vrai dire, plus les secondes passaient, plus elle semblait prête à se transformer en furie. Sa longue chevelure brune aux reflets roux paraissait ébouriffée et flamboyait presque, tandis que ses beaux yeux verts en amande étincelaient, prêts à le foudroyer au moindre geste, à la moindre parole de sa part. Ses sourcils se froncèrent, de même que son petit nez d'ordinaire si mignon, et ses lèvres se serrèrent en une moue qui ne laissait rien présager de bon... L'orage risquait d'être accompagné de grêle.
C'est ce que sembla penser Tsiu, qui, connaissant Lily comme elle-même, s'attendait au pire. Elle savait que le jeune préfète des Gryffondor était redoutable lorsqu'elle était en colère, et si ce n'était pas pour rien qu'elle était la meilleure en classe d'enchantements, elle ne dédaignait pas pour autant les bonnes vieilles méthodes moldues, à savoir la gifle, et la version humaine et directe de la beuglante. Et dans l'état où elle était, il valait mieux désamorcer rapidement la situation avant qu'un furonculus amélioré ne jaillisse de sa baguette, ou qu'elle n'explose littéralement en insultes et coups en tous genres.
Quoi ?! Il la dévisageait comme ça, sans rien dire ni rien faire ! Il se croyait en pays conquis ou quoi ? S'il croyait qu'il allait s'en sortir comme ça, il se fourrait la baguette dans l'œil ! Un furonculus amélioré devrait lui faire passer l'envie de la regarder bêtement avec cet air conquérant. A moins qu'une bonne vieille claque ne suffise à lui rappeler qu'il ne fallait pas se moquer d'elle. Une flopée d'insultes l'aurait sûrement défoulée, mais ce n'était pas très élégant...
Mais que faisait-elle ? Alors que leurs regards s'affrontaient férocement, James perdit le contact visuel. Non pas qu'il l'avait quittée des yeux, oh non ! Il ne risquait pas de baisser les yeux devant cette démoniaque petite chose qui continuait de lui résister ! Mais elle semblait désormais perdue dans ses pensée, absorbée par quelque chose d'autre. Ou non ! A en juger par la tension que l'on ressentait toujours dans le compartiment, elle ne pensait certainement pas à autre chose. On aurait plutôt dit qu'elle réfléchissait au meilleur moyen de lui faire payer sa nonchalance. Pas de doutes qu'il allait sûrement avoir à regretter son regard insistant et son entêtement à lui courir après, mais par la barbe de Merlin, qu'est-ce qu'elle était belle avec cet air d'hippogriffe outr !
Ouh là l ! Mais que faisait-il ?! Etait-il devenu fou ou était-il complètement inconscient du danger qui le guettait ? Non seulement il ne baissait pas les yeux et il la fixait, mais en plus il affichait un sourire béat. Cette fois-ci, il était cuit ! Rien n'exaspérait plus sa meilleure amie que lorsqu'il la regardait avec des yeux de strangulot frit ! Elle allait se déchaîner ! Déjà qu'elle ne semblait pas à prendre avec des pincettes avant qu'il ne pointe le bout de ses lunettes rondes...
Mais c'est qu'il se moquait d'elle ! Comment pouvait-il sourire aussi bêtement dans un moment pareil ? Il ne se rendait donc pas compte de qui il avait en face de lui ?! Il continuait de jouer les Don Juan que rien n'effraye ? Cela se payerait en furoncles purulents pendant au moins un mois. Ca lui ferait passer l'envie de jouer au bellâtre !
Oh oh ! On dirait qu'elle a finalement choisis ! Jamesie, cette fois-ci mon gars, t'es cuit. Elle lève sa baguette... Je ne peux tout de même pas la désarmer, elle serait dans une rage folle. Quoi que au point où elle en est, il vaudrait mieux que j'évite de me retrouver avec des pustules pendant trois semaines, ou avec des chauves-furies qui me poursuivraient pendant tout le trajet !
Aïe, elle sort sa baguette ! Non ! Lui aussi ! Aïe aïe aïe ! Cette fois, c'est vraiment mal parti. Jamais je ne pourrai les désarmer tous les deux en meme temps à moi toute seule, pensa Tsiu, paniquée. Une seule personne peut les arrêter avant qu'ils ne s'entretuent.
– Alors Jamesie, qu'est-ce que tu fiches ? Tu n'as pas encore trouver Li...
– Remus, attention !
– EXPELLIARMUS !!...
J'espère que ce premier chapitre vous aura plu, les autres arrivent... Je vais peut-être les coupler pour qu'ils soient un peu plus longs, j'aime pas quand ils sont aussi courts, pourtant, ça fait déjà quatre pages réglure seyes écrites tout petit...! Fée
