Bonjour à tous et à toutes,
Voici ma toute première fiction, alors n'hésitez pas à me donner votre avis (positif ou négatif), afin que je puisse m'améliorer.
Un grand merci à Strida, qui a gentiment accepté d'être ma bêta.
De même, je remercie Clair-2-lune, qui m'a inspiré cette fiction avec "Les sanglots du loup".
Disclaimer : Les personnages et l'univers de Twilight ne m'appartiennent pas, seul les personnages OC sont sous ma juridiction ^^.
Bonne lecture!
Prologue :
Colère, ce mot résumait bien mon existence.
C'est elle qui m'avait permise de ne pas sombrer, elle m'avait rendue forte. Elle régissait ma vie sociale, notamment les conflits perpétuels avec ma mère.
Aujourd'hui ne faisait pas exception.
« C'est bon laisses-moi tranquille ! Je n'ai vraiment pas envie de parler ! » Criai-je en claquant la porte de ma chambre aussi fort que je le pus.
J'avais extrêmement chaud, comme depuis 2 semaines maintenant. J'enrageais, de quel droit pouvait-elle juger mes sentiments ?
J'avais 19 ans, elle n'avait plus à me dicter ma conduite.
Ma mère cherchait une raison à mon comportement odieux. . Malheureusement je ne savais pas moi-même pourquoi j'agissais ainsi.
Je savais seulement que tout contact me semblait insupportable. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Dès que l'on essayait de discuter avec moi, je réagissais en attaquant, bien plus que d'habitude. J'avais essayé de parler à ma mère, mais rien que la voir me tapait sur les nerfs.
Je ne comprenais pas d'où venait cette colère qui m'habitait. Mais elle était là. J'avais certes eu des rapports tendus avec mes parents lors de mon adolescence, alors que j'avais l'impression que le monde entier était après moi.
Pire encore je crois avait été mon comportement après la rupture de Sam. Mais j'en connaissais alors l'origine.
Je me sentais totalement désemparée face à ma réaction. D'accord je n'étais pas au quotidien un exemple de gaité et d'enthousiasme, mais tout de même…
Je ne me contrôlais plus.
« Leah, je te préviens, ça ne vas pas continuer ainsi longtemps » dit-elle en entrant dans la chambre sans frapper et sans attendre mon autorisation.
Il fallait vraiment que je pense à installer un verrou.
« C'est devenu insupportable, pour moi comme pour ton père et Seth. Enfin ! On ne peut même plus te parler ! Rien que le fait de demander si tu as bien dormi, et tu nous envoie sur les roses ! Dis-moi au moins ce qui ne va pas, s'il te plait… »
Je ne supportais pas qu'elle essaie de m'aider pour quelque chose que je ne comprenais pas. Plus que tout, ses reproches incessants m'irritaient au plus haut point.
Je la bousculai sans un mot, dans le but de sortir de cette maison et de me défouler dehors. Depuis quelques temps, j'avais découvert que courir sans but dans les bois m'apaisait un peu. En passant dans le salon, où mon père lisait le journal sur le fauteuil, elle m'attrapa par le bras et me força à me retourner.
Elle perdait son calme elle aussi. « Tu vas arrêter, si tu crois que l'on va continuer à supporter tes sautes d'humeurs ! Ca suffit maintenant ! On en a marre tu comprends ? Tu es insupportable !»
« Mais laisse-moi ! » criai-je en me dégageant d'un mouvement sec. « J'en ai rien à foutre que ça te plaise pas ! Laisse-moi ! Je ne veux rien avoir à faire avec toi ! »
« La ferme ! » hurlai-je, alors que je la voyais ouvrir la bouche pour m'interrompre.
J'étais mal, j'avais vraiment trop chaud. Un mal de tête épouvantable m'assaillit et j'eu l'impression que j'allais m'évanouir.
Je vis du coin de l'œil mon père se lever dans un soupir pour nous séparer toutes les deux, avant que la situation ne dégénère.
Je sentis plus que je ne vis la gifle magistrale que je me reçus de la part de ma mère. Une rage sans nom déferla alors en moi.
Je ne pus retenir un grognement animal, qui glissa entre mes lèvres avec un naturel qui m'effraya.
Une douleur s'empara de tout mon corps, si vive qu'elle me coupa le souffle.
Je me pliais en deux les mains sur les genoux, essayant de respirer.
Un craquement d'os se fit entendre, je poussai un cri strident et j'eus l'impression qu'on m'écartelait.
J'aperçus Seth dans l'encadrement de la porte, surement attiré hors de sa chambre par les cris. J'interceptai le regard incrédule de mes parents. Mon père avait l'air paralysé. Ma mère semblait horrifiée.
Je m'écroulais au sol, face contre terre, lorsqu'une nouvelle vague de douleur vint. Ma tête martelait, j'avais l'impression que mon cerveau allait éclater. Mon corps entier brulait tandis que je perdais tous mes repères.
Je sombrai.
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La dalle de béton se referma au milieu des pleurs.
Le bruit m'ébranla dans tout mon être.
J'étais à l' écart, n'ayant pas la force de me tenir aux coté de ma mère et de mon frère. Encore moins au milieu de toutes ces ombres noires.
Le prêtre finit son sermon, et les personnes présentes finirent par s'en aller, restant seulement les proches.
Je vis comme dans un rêve ma mère déposer une rose sur la tombe, et tomber à genoux, le corps secoué de sanglot. J'aurais voulu la serrer dans mes bras, comme le faisait mon frère. Mais j'en étais incapable. Et je ne supportais pas de l'être.
J'étais faible.
Charlie Swan et Billy Black se tenaient eux aussi à ses côtés, rendant un dernier hommage à leur meilleur ami que fut Harry Clearwater.
Je vis Sam et ce qu'il appelait la meute m'observer et il fit un pas vers moi. Incapable de parler, et de retenir plus longtemps mes larmes et ma tristesse, je m'enfuis.
Arrivée au bord de la falaise, je m'écroulai au sol. La culpabilité étreignait mon cœur, fusionnant avec mon chagrin. Un mélange insoutenable.
J'hésitai au bord du précipice.
Malheureusement, d'après ce que m'avait dit Sam, les possibilités de suicide semblaient s'amoindrir, à cause de la bête qui dormait maintenant en moi.
J'étais un monstre. Je me détestais.
Mais par-dessus tout, je haïssais les vampires responsables.
Et je me jurai à moi-même, de tuer tous ceux qu'il faudrait et d'être sans pitié envers leur race.
Pour ma mère qui avait perdu son mari et qui voyais à présent ses enfants devenir des monstres, risquant leur vie sans qu'elle ne puisse rien y faire.
Pour mon frère qui devrait porter un fardeau que jamais un enfant de 15 ans n'aurait dû connaitre.
En mémoire de mon père qui avait soutenu la meute, en tant qu'ancien de la tribu.
Et pour moi, afin de me venger de la vie que j'allais avoir désormais.
Verdict?
Je posterais toutes les semaines un nouveau chapitre. Peut-être pas le même jour à chaque fois mais bon...
Et si vous faisiez votre BA du jour?
Le bonheur, c'est simple comme une review.
