Les Personnages de FullMetal Alchemist appartiennent à Hiromu Arakawa.
Cette fanfiction à vue le jour avant que je ne me mette à lire le manga. Elle est donc principalement inspirée de la toute première série FullMetal Alchemist. Beaucoup de détails ont changés cependant; Par exemple, Edward ne c'est pas retrouvé dans notre monde. Roy à toute sa vue. Il y aura tout de même beaucoup de références au manga. Rassurez vous déjà si en lisant cela vous pensez vous confrontez à une lecture incompréhensible. L'histoire que je raconte ne s'intéresse pas au passé des personnages c'est pourquoi il est très facile de comprendre.
Cette histoire sera centrée autour de Roy et de Edward (yaoi).
Je met un Rating T pour l'instant.
Edward Elric possède ses auto-mails à son bras droit et à sa jambe gauche et il peut utiliser l'alchimie. Alphonse à retrouvé son corps d'origine.
Bonne Lecture.
Alphonse Elric avait enfin retrouvé son corps. Il n'y avait pas de meilleure conclusion pour lui et pour son frère. Tout le poids des années passés s'était allégé. Leurs épaules libres à présent, ils jubilaient de pouvoir vivre. Vivre !
"- Alphonse ! Tue-moi... Et ensuite jette-moi dans le lac !"
Un grand et beau jeune homme aux cheveux courts d'un blond foncé esquissa un sourire embarrassé. Plutôt gêné de la situation dans laquelle le mettait son grand frère, il lui tapota l'épaule pour le réconforter;
"- Ed... Ne dis pas n'importe quoi, ça va te passer."
Son...grand... frère était assis à son bureau, la tête aplatit dessus, les bras pendants dans le vide et le regard lointain... Il soupira et ferma les yeux.
"- Al... Fait-le sortir de ma tête..."
Le cadet Elric était patient. Cela faisait deux bonnes heures qu'ils étaient rentrés dans leur appartement à Central City et que le blondinet broyait du noir. Il n'avait pas bougé du bureau depuis qu'il y était assis, cherchant vainement à penser à autre chose qu'à lui...
Un peu plus tôt dans la journée, ils étaient passés au QG de Central City pour rendre un rapport au Colonel Mustang.
Alphonse Elric avait retrouvé son corps depuis deux ans maintenant, mais Edward n'avait pas cessé de travailler pour l'armée. Quand Alphonse en fit la remarque à son grand frère, celui-ci s'était refermé sur lui-même comme un tortue dans sa carapace. Mais il avait finit par avouer...Car taire un secret à son frère, ça il ne savait pas faire. Alors il y a quelques mois, il le lui as dit.
Il l'aimait... Non pas son frère ! Il l'aimait... LUI. Le bel homme aux cheveux de jais qui restait souvent accoudé à son bureau car une belle blonde le menaçait de son pistolet.
Pourquoi ? C'était une question sans réponse, sans évidence, car l'amour est une alchimie sans science. C'est un calvaire humain mais aussi le plus pur des bonheurs. Pourquoi Edward était amoureux du Colonel Mustang ? Pourquoi ? Il se posait la question depuis maintenant quatre ans. Bien-sûr ce n'était pas venu d'un coup de baguette magique. Il sentait ses émotions changés à chaque visite dans son bureau. Il se sentait rougir un peu plus à chaque boutade de sa part. A l'instar de l'amour, il y avait aussi la colère qui naissait en lui comme une bombe à retardement. Edward était en colère vis-à-vis de ses sentiments. Il avait tout d'abord commencé par les refoulés. Il avait tenté d'oublier. Mais rien n'y faisait car ses pensées le ramenaient sans cesse vers l'objet de ses désirs. Si ce n'était pas de l'amour, qu'est-ce que c'était ?
Telle était sa raison de continuer à travailler au sein de l'armée. Il se levait chaque matin avec l'espoir de le voir au moins une fois dans la journée. Car depuis qu'Alphonse avait retrouvé son corps, Edward n'avait pas meilleure activité que celle de rentrer dans le bureau du Colonel Mustang et de partager avec lui des joutes verbales. Il s'asseyait dans le fauteuil en face de son bureau, lui répondait de manière très familière à chaque fois que le Colonel Mustang lui donnait une mission à effectuer. Edward se plaignait intérieurement que Roy soit si aveugle au vue des apparences. Edward ne savait pas mentir. Il ne disait rien, mais son regard était un livre ouvert. Des iris dorés pleines d'émotions. Mais à chaque fois qu'il ressortait du bureau de son supérieur, il se sentait découragé et frustré. Comment pouvait-il croire qu'il puisse avoir la moindre chance avec le "Don Juan" du quartier de Central City. Depuis que Edward avait avoué à Alphonse, il ne cessait de lui en parler. En son for intérieur, il espérait que son petit-frère, symbole de sagesse, puisse lui faire oublier ce mauvais moment ou bien lui remonter le moral avec une de ses phrases dont il avait le secret.
Aujourd'hui était donc un jour comme les autres, sauf que Edward persistait à ne rien dire à son supérieur et il broyait du noir de plus en plus souvent. Alphonse s'approcha de la fenêtre du salon et regarda longuement dehors où s'abattait la pluie aidée par le vent et l'orage. Les lampadaires éclairaient mal les rues. Il était très rare qu'il fasse mauvais à Central City. Ce genre de temps était plus persistant à l'Est. Mais Alphonse ne s'intéressait pas du tout à la météo. Il s'inquiétait pour son frère.
"- Tu sais... Je te le répète peut-être trop souvent, mais tu devrais sérieusement lui avouer, fit Alphonse en se retournant vers lui"
Edward releva la tête de son bureau, une marque rouge imprégnant sa joue gauche. Il sembla réfléchir quelques secondes avant de soupirer et de prendre une voix faussement joyeuse;
"- Bonjour Colonel ! Je viens vous rendre un rapport ! Je vous aimes ! Pour les dégâts, mettez tout sur mon compte ! Ne me tuez pas..."
Sa voix s'étouffa contre le bois du bureau alors qu'il se tapait la tête dessus. Alphonse s'approcha à pas décidés et tira une chaise sous ses fesses pour s'asseoir à côté de son frère. Le regard lumineux et le timbre de voix rassurant, il répliqua;
" - Tu sais, ça ne fait jamais de mal à personne. Quand on avoue à une personne qu'on l'aime, celle-ci n'a aucune raison de se sentir vexée ou bien en colère ou encore frustrée..."
Edward cessa de se mutiler le front contre le rebord du bureau et tourna la tête vers son petit frère;
"- Ça me ferait bien mal si je me prend un râteau ! En plus, quand il est dans les parages, je me sens... Je sais pas ! Je me sens plus pareil ! Et puis qu'est-ce que t'y connais à l'amour toi ? Tu t'es déjà avoué à quelqu'un ?"
Cette dernière question vexa le cadet Elric qui plongea sa main dans la chevelure de son grand frère et qui entraîna sa tête rencontrer le bois du bureau.
"- C'est avec ça que tu comptes lui dire ? "Bonjour Colonel ! J'ai récemment pris conseil auprès de mon frère qui n'y connait rien, et je vous aimes"
L'aîné éclata de rire. Avec Alphonse, tout semblait miraculeusement plus facile.
"- Tu te moques, mais ce serait sans doute plus convainquant ! répondit-il d'un ton léger"
Ils soupirèrent en chœur, bercés par le silence qui s'installait à présent. Il n'était pas loin de sept heures du soir et là, une fois encore, Edward ne put s'empêcher de ce dire que c'était à cette heure-ci que Roy terminait son service.
"- Je vais prendre ma douche, annonça le blondinet qui s'énervait à vue d'œil"
Il se leva avec flemme et se dirigea tout en traînassant des pieds vers la petite pièce aux murs bleus. Il s'en voulait à lui même et à la partie de son cerveau qui consistait à avoir des sentiments. Ses ardeurs envers le Colonel suffisait à le rendre ivre de colère. Sans crier gare il s'exclama tout en donnant un coup de pied à la porte;
"- Rahhhhh j'en ai marre !"
Alphonse fronça les sourcils de l'autre côté de la pièce. Il était inutile de se demander pourquoi son frère hurlait. Il le savait. Le cadet Elric s'inquiétait réellement pour lui. Ils se connaissaient par cœur et depuis toujours. Mais la colère grandissante de son frère était une chose dont il ignorait tout. Il avait l'impression qu'Edward n'avait plus que ça au visage. Il le reconnaissait de moins en moins. Alphonse savait bien qu'un jour ils grandiraient. Mais il n'avait jamais imaginé son frère vivre ainsi. Il le voulait heureux.
"- Y'a plus de serviettes ? Demanda t-il faussement trompé par les cris
- Non c'est pas ça... lui répondit son frère"
Alphonse finit par entendre l'eau couler. Il s'autorisa un soupir de béatitude. Il alla sortir des assiettes du placard afin de mettre la table et fit bouillir de l'eau dans une casserole. Il ne faisait que ça, cuisiner, depuis qu'il avait retrouvé son corps. Il s'étonnait encore de ne pas être enrobé à force de goûter à tout. Il sursauta en entendant la sonnette de la porte d'entrée.
"- J'arrive ! dit-il par réflexe"
Après quoi il se rappela qu'il était relativement tard. Qui pouvait bien sonner à cette heure-ci ? Il se rapprocha de l'entrée et ouvrit la grande porte. Il fut surpris de voir Jean Havoc. Mais avec Alphonse, c'était de la surprise joviale. Il tressaillit néanmoins quand il vit une masse imposante de muscles derrière celui-ci qui n'était autre que Alex-Louis Armstrong.
"- Bonsoir ! salua Havoc en levant une main
- Bonsoir mon cher Alphonse ! Nous sommes heureux de vous voir ! fit Alex-Louis Armstrong en s'apprêtant à le serrer dans ses bras."
Mais c'était sans compter sur la troisième personne qui se trouvait derrière eux et qui leur emboîta le pas pour rentrer;
"- Bonsoir, Alphonse ! lui gratifia une voix masculine et grave"
Alphonse n'était pas mécontent de les voir mais il eut soudainement très peur qu'Edward entende le nouvel arrivant. Le Colonel Mustang en personne enveloppé dans sa longue veste noire cachant en dessous son uniforme de l'armée. Bien que les deux autres étaient en tenues civiles, lui n'avait pas eu le temps d'aller se changer. Dès qu'ils furent tout les trois rentrés, Alphonse s'excusa le temps d'aller éteindre le gaze sous la casserole d'eau bouillante et revint les saluer;
"- Bonsoir ! Comment allez-vous ? Vous venez prendre de nos nouvelles ?"
- Tu n'es pas au courant ? lui répondit Jean Havoc, étonné."
Pour seule réponse, il reçut un regard innocent et dépourvu de réponses. Jean soupira, accompagné d'Alex tendis que Roy prenait la parole;
"- Ce soir nous fêtons les fiançailles de Jean et de..(il suait à vue d'œil) Riza."
Soudain, ils entendirent tous les quatre quelque chose tomber dans la salle de bain.
Alphonse qui regardait la porte avec suspicion (car il se doutait bien qu'Edward avait finit par entendre le Colonel), haussa le ton de sa voix pour se faire entendre à travers la porte;
"- Grand-Frère, est-ce que sa va ?"
L'eau cessa de couler et la porte s'ouvrit lentement dans un grincement infernal. Deux yeux d'une couleur dorée clignèrent dans l'embrasure de la porte. Puis un doigt métallique apparut désignant Jean, Alex et surtout Roy;
"- Je rêve ? Demanda t-il à son petit frère."
Alphonse fit "Non" de la tête et Edward se montra alors entièrement, une serviette autour de la taille et les cheveux mouillés. Il observa Jean, Alex et Roy , les poings serrés contre ses hanches;
"- Non mais j'y crois pas ! Qu'est-ce que vous foutez ici ? 'Me semblait bien que j'avais entendu votre voix, Colonel !
- Seulement ma voix ? Demanda celui-ci d'un ton plaisantin."
Edward vira au rouge foncé et grogna dans sa fausse barbe avant de faire demi-tour et de claquer la porte de la salle de bain. Les quatre autres personnes restèrent longuement hébétés jusqu'à ce que le beau brun prenne la parole. Il se tourna vers Alphonse;
"- Il est malade ?
- Un chagrin d'amour, soupira Al, ça lui passera...
- J'ai entendu ! s'exclama une voix derrière la porte de la salle de bain."
Voici pour la réécriture de ce chapitre. J'espère qu'il vous paraîtra plus sympathique à lire.
