Bonjour à tous et à toutes ou bonsoir. Je commence une nouvelle fiction avec l'espoir qu'elle vous plaise.
Cette histoire mettra en place une histoire d'amour entre Harry et Ron (je trouve qu'il y en trop peu sur ce couple) et mentionnera du threesome. Si vous n'aimez pas le yaoi, fermez cette page car j'en suis une dingue et qu'il sera très présent dans cette fiction. Je précise que les personnages ne m'appartiennent pas (sauf ceux que j'ajouterais de mon propre cru) mais sont à JK Rowling.
Avant de commencer je souhaitais préciser que ceci est une correction de mon premier prologue par une gentille bêta-correctrice, qui est , qui a dû supporter toutes mes erreurs de français, alors merci à toi si tu me lis.
Prologue
Alors que les gens autour de moi, hurlait leurs joies, je me laissais tomber au sol avec les bras de Ginny m'entourant dans un cocon plein de réconfort. Tout était terminé, je venais de tuer Voldemort d'un simple Expelliarmus. Oui, la paix allait revenir sur le monde sorcier, tout comme sur celui des Moldus. Tout d'un coup, j'entendis la voix dure et forte de Ron appeler sa petite sœur, on pouvait ressentir une telle détresse dans sa voix, que je levais la tête pour le chercher du regard mais au lieu de croiser une tête rousse, je découvris véritablement pour la première fois, depuis le début de la guerre, tous ces corps sans vie allongés sur le sol. Je laissais mes larmes couler, des larmes de tristesse. Puis je vis Ron, tenant la main d'Hermione, courir vers nous. Ginny se releva, m'entraînant avec elle.
« Gin' tu dois venir, je… je… »
« O.K, Ronnie, je viens avec toi, aller viens on y va. Tu viens, Harry? »
« Oui, j'arrive, Gin'. »
Je marchais main dans la main avec elle en direction de ce qui me semblait être la Grande Salle. Je sentais émaner de Ron une énorme tristesse, il marchait grâce à Hermione qui le soutenait. Je sentais au plus profond de moi qu'une chose de terrible venait de se produire. Je voulais m'arrêter, ne pas assister à une nouvelle scène de désolation, mais je continuais tel un automate. Je gardais mes yeux baissés sur l'herbe souillée de sang et pourtant si verte en ce jour d'été. Le soleil brillait haut dans le ciel. Je ne voulais pas voir tous ces corps sans vies qui signifiaient la fin d'un monde plein d'innocence qui était le mien encore jusqu'à hier. Car oui, hier encore je me berçais d'illusions. Et aujourd'hui, je devais grandir, mais tout cela faisait trop pour moi. Alors je me laissais guider par l'amour de Ginny. Arrivé devant les portes de la Grande Salle, Ron se tourna vers sa sœur et lui dit de tenir le coup, que toute sa famille était là avec elle. Ginny ne comprenait pas ce qui se passait, moi non plus je l'avoue, mais cela devait être terrible si Ron lui annonçait ce qu'on ignorait ainsi, avec autant de patience et de prévenance dans la voix. Ginny commença à paniquer.
« Ron, dis-moi ce qu'il se passe, je t'en supplie » lui dit-elle, les larmes aux yeux.
« Je suis désolé, je ne peux pas il faut que tu regarde par toi-même. Je suis désolé, on a tout fait pour la protéger mais elle a voulu nous défendre et… »
« Qui, Ron ? Qui ? »
« Gin' … »
Ginny courut vers ses frères qu'elle aperçut au loin et je découvris par la même occasion une assemblée de roux autour de ce qui me semblait être un corps. Je vis Bill tenant dans ses bras Fleur qui était en larmes et les jumeaux en larmes également se regardant avec des yeux vides. Charlie tenait son père par les épaules et Percy lui disait ce qui me semblait être des mots réconfortants. Ron serrait très fort la main d'Hermione, il se retenait de pleurer, je le voyais à sa posture. Je m'approchais alors lentement du groupe et découvris Molly Weasley, allongée, les yeux encore ouverts mais sans aucune once de vie les animant. Elle gardait son expression féroce mais aussi ce côté maternelle qui m'avait toujours rassuré. Je me détournais pour partir plus loin, en marchant vers la tablée des professeurs. Mon regard s'attarda sur deux corps posés l'un à côté de l'autre, ils se tenaient encore la main. C'était devant ces visages sans expression que je me laissais tomber au sol. J'avais devant moi, le couple de Tonks et Remus, ma famille, mon dernier attache à mon passé, mes parents. Mais ce que je retenais le plus, était leur fils qui n'avait plus de parents, qui comme moi, allait grandir sans parent. Il lui restait sa grand-mère qui le chérirait jusqu'à ses derniers jours.
« Harry, je vous cherchais. »
Je me retournais surpris d'être interpelé de cette manière, et je découvris le visage éprouvé de Minerva McGonagall. Elle me regardait avec tristesse. Il me fallut quelques millisecondes avant de réaliser qu'elle m'avait appelé par mon prénom.
« Venez, suivez-moi dans mon bureau, il faut que nous parlions. »
« Cela peut attendre. »
« Je ne pense pas, mon enfant. »
Je me levais et la suivis jusqu'au bureau du directeur qui restera pour moi éternellement celui d'Albus Dumbledore. En entrant dans la pièce, qui avait tant changée - le phénix avait disparu et l'emplacement de la Pensine n'était plus au même endroit - je vis Kingsley Shacklebolt, debout derrière le bureau avec un bébé dans les bras et observant les tableaux représentant les anciens directeurs.
« Harry, je suis heureux que tu sois monté !»
« Qu'est-ce que Teddy fait ici ? » lui dis-je en m'avançant et en prenant Teddy de ses bras. Je le berçais, alors qu'il jouait avec mon index.
« Harry, nous avons une mauvaise nouvelle à t'annoncer. Assieds-toi seulement. »
« Je sais pour ses parents mais il lui reste sa grand-mère, alors qu'est-ce qu'il fait ici ? »
« Justement, Harry. Sa grand-mère a été tuée ce matin avant le début de la bataille, nous pensions que tu étais au courant. »
« Qui va s'occuper de cet enfant ? » lui demandais-je avec peur, moi qui pensais qu'il ne perdrait pas sa grand-mère au moins… Mais Teddy avait tout perdu en une journée : ses parents et sa grand-mère. Mais à quoi avait pensé Remus et Tonks de partir se battre et d'abandonner leur fils ?
« Harry, c'est toi. »
« Quoi, Comment ? Enfin, je veux dire pourquoi moi ? »
« C'est ce qu'ont décidés Remus et Tonks, si jamais il leur arrivait malheur, la garde de leur fils revient au parrain de Ted Lupin, c'est écrit sur ce papier. Et si je ne me trompe pas, c'est bien toi le parrain de ce bébé. »
« Mais je ne peux pas, je suis trop jeune. »
« Harry, écoute-moi, tu as toujours le choix. Si tu refuses alors l'enfant ira dans un orphelinat, et si tu acceptes alors tu auras sa garde complète. Et nous comprendrons très bien si tu refuses. Tu es jeune, tu viens juste de sortir d'une guerre et c'est beaucoup de responsabilité à assumer. »
En fait, l'idée de prendre Ted avec moi ne me dérangeait pas, mais je n'aspirais plus qu'à une vie paisible loin de ce monde de sorcier qui m'a vu grandir. En vérité, depuis que j'ai vu tous ces corps et surtout ceux de ses parents, je ne pensais qu'à une seule chose : m'enfuir. Oui m'enfuir loin de tout cela, de toute cette douleur, causée par ma faute. Mais prendre ce minuscule bébé de même pas deux mois avec moi, alors que j'allais tout quitter, partir sans argent, était un peu irresponsable et imprudent.
Je baissais la tête vers ce bonhomme qui était passionné par mon index. Je passais ma main dans ses cheveux rouges puis violets l'instant d'après. Seuls ses magnifiques yeux dorés hérités de son père et qui renfermait une telle joie de vivre, me convainquirent que je ne voulais pas abandonner cet enfant. Je compte lui offrir une enfance plein d'amour. Une enfance que je n'ai pas eu la chance d'avoir, même si j'en ai tant rêvé. Qu'importe si je dois partir loin, avec lui, afin qu'on soit seul. Je lui offrirais tout mon amour. Tout mon avenir sera tourné vers ce bébé, que lui et personne d'autre.
« J'accepte d'avoir sa garde complète. »
« Bien, Harry. cet enfant est à toi. Je te l'amènerais dès demain, si tu le veux bien. »
« Est-ce que je pourrais le garder avec moi dès maintenant ? »
« Bien sûr, Harry. C'était juste pour t'arranger. »
« Bien. Si Ron ou même Ginny me cherchent, dîtes leur que je suis rentré à la maison. J'ai besoin de calme. Au revoir Kingsley, au revoir professeure. »
« Au revoir Harry, bonne soirée. Si tu le désires, tu peux prendre la cheminée pour aller chez les Weasley. »
« Merci. »
J'arrivais dans la maison des Weasley. En passant à côté de l'horloge, je découvris avec tristesse l'aiguille représentant Mme Weasley pointée sur « Mort(e) ». Je montais les escaliers pour arriver à l'étage de la chambre de Ron dans laquelle se trouvaient encore quelques-unes de mes affaires. Je pris alors le nécessaires, le plus important, je pris également de l'argent moldus que j'avais laissé là au cas où un jour j'en aurais eu besoin. Je mis mes affaires dans un sac fourre-tout, qui pouvait contenir toute sorte d'objets et de toutes tailles sans jamais s'agrandir ou prendre du volume.
Je posais Ted sur le lit et je m'allongeais à ses côtés puis je fermais les yeux tout en lui tendant ma main. Je laissais pour la dernière fois les souvenirs depuis ma rentrée à Poudlard et ma rencontre avec Ron afflué dans mon cerveau. Je me voyais dans le train, perdu, face à Ron qui semblait tout connaître de ce monde plein de magie, plein de choses extraordinaires. Je m'émerveillais et lui m'apprenait. Puis Hermione était rentrée dans notre vie comme la tornade brune qu'elle était. Je nous revoyais faire les quatre cents coups dans le seul but de nous amuser ou de sauver le monde comme je le pensais à l'époque. Pour moi, c'était de simples gestes qui aidaient à faire avancer le monde, à faire apparaître la lumière dans notre univers remplit de noirceur et de magie noire.
Je me levais et regardais une dernière fois autour de moi. Nonobstant, pris de remords, je m'emparais d'un bout de papier sur lequel j'adressais quelques mots à mes amis de toujours, ainsi qu'à leurs familles. Je me surpris à prendre plus de temps afin d'écrire la lettre de Ron, la seule personne avec qui je me suis toujours senti le plus proche, et aucunement jugé. Avec Hermione je me suis toujours senti inférieur, tandis qu'avec Ron je me sentais juste moi, Harry. Je souris et m'attardais une dernière fois dans cette chambre, imaginant Ron et Hermione mariés, vivant heureux, avec plein de moments de bonheur mais aussi des disputes qui ne feront que renforcés leur couple. Je les imaginais entourés de bambins roux et bruns aux cheveux broussailleux ou lisses. Ils auront de merveilleux enfants.
Je pris Teddy dans mes bras ainsi que mon sac et mes économies puis partis en laissant la lettre pour Ron sur son lit et l'autre s'adressant à sa famille sur la table de la cuisine. Je transplanais loin de là, dans un quartier de Londres où je commençais ma nouvelle vie. Pas vraiment comme je l'avais prévu mais bon, on ne pouvait pas tout prévoir dans la vie. Ted pleura un peu mais il me suffit simplement de le bercer en douceur, pour qu'il se calme. Oui, mon avenir était cet enfant et ce monde moldu.
Suite au prochain chapitre où on fera un bond de trois ans dans le futur et qui s'intitulera: Et maintenant?
J'espère que ce petit prologue sans prétention vous aura fait plaisir et que je vous retrouverais au prochain chapitre. Je ne dis pas non aux reviews que ce soit pour me dire que c'est nul (si bien sûr vous avez des arguments sinon on appelle cela de la méchanceté pur et simple) ou que ce soit pour me lancer des fleurs et me faire sourire (oui, oui j'en ai besoin des comme ça aussi)
Si tout se passe bien, c'est-à-dire que j'avance bien pour le chapitre 2, la suite arrive samedi après-midi.
Bisous Bisous
