Les personnages sont à Stephenie Meyers

Voilà ma première fic qui je l'espère vous plaira, je tiens à vous précisez que mes chapitres seront assez courts pour le moment !!!

Un grand merci à ma Jess adorée qui sans elle, le projet n'aurai certainement pas abouti sans ses encouragements.

Merci à ma chouchou de m'avoir aidé pour publier.

Un petit coucou à mes TPA que j'adore !!!

Bon je vous laisse découvrir mon histoire ...

«Quand tout bascule dans votre vie pour vous mettre du côté obscur.

Est-il possible de se relever?»

Chapitre 1/Brisés

Chanson du chapitre:«Plus rien à perdre» de Marc Antoine

De nos jours, à Austin au Texas. 12 Novembre 2009

POV Edward:

J'étais sur mon dernier dossier quand je relevais la tête vers l'horloge, 1h23 du matin, déjà.

Je me redressais sur mon fauteuil afin d'étendre mes membres et décidais de rentrer chez moi enfin plutôt chez mes parents.

Je finissais tout de même mon verre de whisky jusqu'à la dernière goutte.

Il fallait que je pense à refaire le stock de bouteilles, ma consommation devenait de plus en plus importante mais c'est ce qui m'aidait à tenir.

Pathétique me diriez- vous pour un jeune homme de 26 ans en pleine santé, riche grâce à la société de papa en achats dans les équipements médicaux et bien non.

Je détestais ma vie et plus que tout, je ne me supportais plus .

Je me levais difficilement et quittais mon bureau.

Pendant la descente de l'ascenseur vers le parking souterrain je regardais mon reflet dans le miroir.

Je n'étais plus que l'ombre de moi même, amaigri , les traits tirés et cette lueur pétillante que j'avais dans mes yeux verts émeraude était morte avec mon passé , tout comme mon cœur .

Le ding de l'ascenseur me permit de fuir mon visage.

Je m'installais à bord de ma Volvo et décidais de passer chez l'épicier ouvert 24/24 afin d'avoir ma meilleure amie à mes côtés, ma bouteille de whisky.

Je me sentais trop fébrile et voulais partir rapidement dans l'oubli, ne plus penser à rien comme chaque nuit depuis bientôt 1 an.

J'espérais en rentrant ne pas tomber sur mes parents Esmée et Carlisle, des gens aimants, généreux et formidables avant le drame mais qui étaient marqués tout comme moi par la tragédie qui avait frappé ma famille de plein fouet.

Nous ne serons plus les mêmes, ma mère était devenue trop protectrice, voire étouffante à essayer de me faire aller à ses thérapies de groupe pour les alcooliques .

Je pense qu'elle essayait de se sauver elle même de cette douleur affreuse mais indélébile, en s'efforçant de me remonter à la surface . Je ne pouvais pas et surtout je ne le voulais pas.

Car en me soignant c'était comme si je voulais enlever cette culpabilité qui me bouffe les entrailles et accepter que ce n'était pas de ma faute.

Tout comme mes cauchemars que je faisais chaque nuit et qui me semblaient si réels que je me plongeais un peu plus dans le feu de l'enfer.

Quant à mon père, il s'était également plongé dans le travail, plusieurs fois il a tapé du point sur la table afin que je reprenne ma vie en main mais avait abandonné au bout de quelques temps car il devait gérer sa douleur et celle de ma mère. C'était trop pour une personne.

Alors je restais enfermé dans le noir de ma chambre avec ma bouteille, mes démons et me plongeais un peu plus dans le néant de ma vie.

Ma solitude c'était tout ce qu'il me restait.

Je sortais de chez l'épicier avec mon achat et me dirigeais vers mon véhicule quand une voix de femme m'interpela, je me retournais pour voir une magnifique jeune femme venant vers moi.

-«Excusez- moi Monsieur, pourriez vous m'aider s'il vous plait ?» Elle me souriait .

-«Que puis- je faire pour vous ?»

-«Je viens de crever un pneu de l'autre côté du parking, j'ai tout ce qu'il faut pour la réparer mais je n'y connais rien du tout. Pourriez- vous m'aider à mettre la roue ?»

Elle devait remarquer mon hésitation car elle ajouta:

-«S'il vous plait Monsieur, il est tard et je n'ai personne à qui le demander» Elle se mordait la lèvre inférieure en jouant avec une de ses mèches.

Je cédais malgré moi car l'éducation que m'avaient donnée mes parents, reprit le dessus. Je soupirais et acceptais d'aider cette jeune femme .

Je la suivais jusqu'à sa voiture de l'autre côté du parking désert et sombre.

Une Mercedes grise s'y trouvait et effectivement en m'approchant du pneu avant, je pouvais constater qu'il était bien crevé.

Je m'agenouillais et demandais à la jeune femme si elle avait une lampe torche et le matériel nécessaire soit un cric, une clef à roue et bien sûr la roue de secours.

Elle hocha la tête et se dirigea à l'arrière de son véhicule et me ramena la lampe, le cric et la clef.

J'avais déjà bien avancé sur ma tâche et étais trop concentré sur ce que je faisais pour entendre le moindre bruit.

Quand ma vue fut vite bloquée par un tissu qu'on m'avait mis sur la tête, me faisant perdre l'équilibre.

Je ne comprenais absolument pas ce qui se passait et j'essayais tant bien que mal de me défendre mais fus vite maitrisé par des coups dans mon ventre et dans les jambes, me faisant tomber à plat ventre sur le sol .

J'entendais plusieurs bruits de pas et voix dont 2 masculines.

-«Si c'est pour l'argent, je vous donnerais tout ce que j'ai» tentais-je

Une voix grave se mit à rire et me répondit:

-«Ton fric tu peux te le foutre au cul, espèce de connard» sa voix était dure.

-«Mais vous voulez quoi alors ?»

Une autre voix grave très désagréable se rapprocha de mon oreille et me murmura:

-«Te faire bouffer tes tripes Cullen» Je fus pris de frissons à la menace et mon corps se figea de terreur.

-«Je...je..ne comprends pas et d'où connaissez-vous ... mon nom ?» Mon esprit s'embrouilla.

-«C'est qu'il est long à la détente le petit Eddie» me disait la voix féminine.

-«Nous savons tout de toi Edward Cullen ainsi que de ta famille» me disait l'autre voix moqueuse et remplie de haine.

-«Bon ça suffit maintenant,il faut partir, attachez le et bâillonnez moi ce sac à merde je ne veux plus l'entendre.»

Je les entendais discuter derrière mon dos pour faire les liens et je tentais une fois encore de me débattre mais un coup violent me frappa à la tête et ce fût le trou noir.

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De nos jours à Lorena au Texas

POV Bella :

Nous étions dans la voiture tous si joyeux et heureux de l'évènement que nous venions de célébrer.

Quand tout à coup je me suis mise à hurler sur mon frère pour qu'il arrête la voiture au stop mais comme à chaque fois il ne m'écoutait pas.

Je le suppliais de s'arrêter, tout en pleurant et répétais sans cesse « Non, arrête nous allons tous mourir, arrête toi je t'en supplie»

Mais mon frère continuait sa route, ne m'écoutant pas et le véhicule qui ne nous avait pas vu, venant de droite nous percuta de plein fouet.

Je hurlais comme une furie quand je me réveillais sur le canapé en sueur et le cœur qui battait la chamade.

Je repris mes esprits en sanglotant avec ce cauchemar qui me hantait chaque nuit.

Je me mis en chien de fusil sur le canapé pour me réconforter en essayant de faire fuir les images qui défilaient dans ma tête.

Je sentais la crise d'angoisse s'installer et j' attrapais mes antidépresseurs sur la table avant de sombrer dans la folie.

Cela me permit d'endormir mes pensées et la douleur déchirante de mon cœur.

Je ne voulais plus penser, juste dormir d'un sommeil sans cauchemars même si je savais que dès la fin des effets des comprimées, la douleur serait plus intense.

Plus forte que moi, elle gagnait du terrain me consumant petit à petit afin de m'enlever toutes les émotions de joies et faisait place à la souffrance .

Je m'enfermais dans une bulle et continuais ma vie telle un zombie en me plongeant dans mes études en pharmacie.

J'avais tout pour être heureuse, je venais d'avoir 20 ans, une famille formidable et unie, des amies sincères, un petit ami adorable, des études que j'adorais et puis un jour, en une fraction de seconde tout s'écroula.

Mon univers que je croyais stable s'évapora en apportant avec lui mon innocence et ma joie de vivre.

J'avais perdu les êtres qui mettaient le plus chers et quant aux autres personnes, elles étaient trop occupées avec leurs sentiments de haine et de rancœur pour pouvoir prendre soin de moi.

Alors je me débrouillais seule avec un monde que je ne comprenais pas.

J'avais pourtant été voir un psychiatre pour me débarrasser d'un peu de ma peine et de ma colère .

Car oui moi aussi j'avais de la colère envers la personne qui avais détruit ma vie mais ce sentiment je n'arrivais pas l'extérioriser parce-que je n'ai jamais été d'une nature méchante et que le chagrin était trop fort face à lui.

J'arrêtai donc rapidement ma thérapie et avala des antidépresseurs que je me procurais par le biais de mes stages en pharmacie pour atténuer le mal et supporter à la maison des personnes qui me faisaient peur.

Je me remis à pleurer et me tapais la tête avec mes mains ne me supportant plus d'être aussi faible.

Je décidais d'aller me détendre un peu dans la douche de fortune et calmer mes angoisses du passé et du futur.

Je finissais de me sécher quand mon téléphone portable sonna, je courus vers lui et décrocha

-«Allo»

-«C'est moi, c'est ok pour toi ?»

Cette phrase me paralysa en sachant ce qui allait se passer.

-«Bella ? Tu m'écoutes ?»

-«Euh...oui t tout est ok» réussis-je à lui dire.

-«Bon parfait, on arrive dans 20 minutes, fais chauffer la bouffe»

Je n'eus pas le temps de répondre que ça avait déjà raccroché.

J'étais tétanisée par la peur, ne sachant pas quoi faire pendant ces longues minutes .

Je commençais donc à préparer des sandwichs pour m'occuper les mains et essayais de réviser en même temps mes cours pour le lendemain mais une boule se forma dans mon estomac et me donna la nausée.

J'eus juste le temps de vider mon estomac dans les toilettes et quand j'en ressortis des coups à la porte me prévenaient de l'arrivée de mon pire cauchemar .

Je l'ouvris d'une main tremblante et leva les yeux sur ... sur...

-«Oh mon dieu Emmett»