Hello tout le monde :)

Bienvenue sur ma nouvelle fic sur Fire Emblem Awakening... J'ai supprimé la précédente car elle était quelque peu... Nulle... :)

Les personnages ne m'appartiennent pas, ils appartiennent à la boîte qui a créé ce jeu...

Sur ce... Bonne lecture :)

Méora se réveilla en sursaut, trempée de sueur... Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait plus ainsi cauchemarder. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus rêver de sa mère... De son meurtre... Elle se rappelait encore de tout dans le moindre détail. Elle était si jeune à cette époque là... Elle se rappelait du sang, elle se rappelait du regard vide et hagard de la mort. Elle se rappelait de la haine dans le regard de sa mère. Elle se rappelait de ses mots :

"Toi que je hais, toi qui m'aime, toi qui n'aurait jamais dû naître, toi ma seule et ultime témoin, venge moi ou péri. Protège tes frères, eux seuls méritent la vie. "

C'est sur ces derniers mots qu'elle expira, en crachant son liquide vitale rougeâtre dans un dernier spasme terrifiant.

C'est à ce moment-là que l'enfant était morte trop tôt. C'est ainsi que Méora devint ce qu'elle était... La princesse de Plégia, la protectrice secrète de ses frères, l'assassin et la victime. Elle avait assumé la responsabilité que lui incombait les dernières volontés de sa mère, ces dernières volontés qui l'emprisonnait définitivement derrière des barreaux de plomb dont elle ne pouvait se défaire, au risque de sacrifier la vie de ses frères et la sienne. Au moins l'un d'entre eux était sauf. Car il avait fui vers sa reine, celle qu'il avait toujours aimer et qu'il aimerait toujours. Il avait fui vers Ylisse et était libre désormais. Il ne manquait pas de combattre contre sa famille, au grand mépris du même sang qui coulait dans leurs veines, près à risquer sa vie pour sa nouvelle patrie.

"Au moins mourra t il libre... " songea la jeune femme, en sentant une tortueuse douleur se glisser en son sein.

Elle ferma ses yeux vairons douloureusement. Ne rien ressentir. Tout oublier. Ne rien ressentir. Reprendre le contrôle. Ne pas céder. Lorsque ses yeux s'ouvrirent à nouveau sur le monde, ils n'exprimaient plus rien d'autre qu'un royaume de glace et de soumission lasse. Elle ne devait pas baisser les bras... Pas tant que le sort de son jumeau ne dépendrait d'elle. Pas tant que celui-ci continuerais à avoir suspendu au-dessus de sa tête , l'épée de Damocles dont il ne dépendait que d'elle que celle-ci tombe ou non.

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Il avait oublié toute notion de bonheur depuis tant d'années... Enfin, il se sentait à nouveau libre de ressentir la joie qui l'avait quitté depuis le jour de la mort de sa mère... En y repensant, elle était la seule à l'avoir toujours aimé. Il s'en était rendu compte après sa mort. En effet, il avait finalement découvert que sa soeur et son frère jumeau l'avait toujours détesté, et que ce n'était que grâce à leur mère qu'il avait été préservé de cette triste vérité. Dès que celle-ci disparut au fond du trou qui devait la séparer définitivement du monde des vivants, ils s'étaient éloignés, traitant leur cadet avec le plus grand des mépris et avec une haine qu'ils ne prenaient plus la peine de dissimuler. Il avait grandi seul et avait survécu grâce au peuple, son père même le délaissant, lui et son aîné, au profit de la fille aimée. C'est à cause, ou grâce, à cela qu'il fut pris en affection par le peuple de Plégia et qu'il le pris lui-même en affection. C'est ainsi qu'il avait pris la décision de s'enfuir vers Ylisse, d'où il organisait une Résistance dans son pays natal et d'où il espérait, avec l'aide de la Sainte Reine tant aimée ainsi que de son frère Chrom, chef des armée, délivrer son peuple opprimé pour ensuite s'atteler à le relever. Et son rêve inavoué était de régner en bon roi sur la terre de Plégia, auprès de sa bien-aimée, Emmeryn. Il était tombé amoureux d'elle dès le premier regard mais, leurs familles s'entre-déchirant, il n'avait jamais osé lui avouer tout l'amour qu'il lui portait. Et maintenant malgré le fait qu'il soit désormais plus proche d'elle qu'il ne le serait sans doute jamais, les mots lui manquaient et se refusaient à passer la barrière de ses lèvres. Il se demanda si il ne lui valait tout simplement pas mieux de laisser son coeur parler en temps voulu. Toujours est-il que Chrom l'appelait pour des questions d'entraînement ou de il ne savait trop quel sujet important. Il se détourna donc et se précipita vers le lieu d'où lui parvenait la voix de son ami.

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Son père l'ayant appelé, Méora se dirigea vers la salle su trône dans laquelle celui-ci l'attendait, debout devant le trône dans sa forme squellettique habituelle. Il se retourna en souriant au son des pas de sa fille qu'il pensait connaître par coeur… Car en réalité, il y avait trop de zones d'ombres en son coeur pour qu'il puisse véritablement savoir qui était véritablement sa fille. Il regarda avec fierté le regard emprunt d'un vide phénoménal de la jeune fille. Il sourit machiavéliquement. Et dire qu'elle était son oeuvre, sa chère oeuvre d'art! Mais il ne l'avait pas convoquer pour lui délivrer des compliments qu'il ne livrait jamais. Il avait une mission pour elle.

"Je veux que tu te rendes jusqu'au château d'Yllisse. Là-bas, trouve ton frère et remets-lui cette lettre. Celle-ci, en revanche, est destinée à notre très chère Sainte Reine! Héhéhé! Va maintenant, je n'ai plus besoin de toi!"

La jeune fille acquiesca en courbant l'échine et la tête devant son père avant de prendre les deux lettres et s'en aller en direction des écuries d'où elle se rendrait vers le palais où logeait désormais son plus jeune frère…

Hoiz : J'ai toujours rêvé de faire une fic avec une histoire familliale compliquée dedans :)

Chrom : Sans vouloir te vexer le moins du monde, je crois que les situations familliales compliqués se trouvent un peu partout dans tes fics…

Hoiz : C'est pas faux…