Bonjour à tous et à toutes ! Vous voilà la traduction amatrice d'une de mes fan fiction que j'ai postée originalement en anglais. Je tiens à prévenir chaque lecteur potentiel que je ne suis pas francophone, donc si je traduis ou écris quelque chose en français, c'est uniquement pour pratiquer la langue. Ceci dit, j'espère qu'il n'y aura quand même pas beaucoup de fautes dans mon texte et que l'histoire vous plaira.
Bonne lecture !
L'Histoire Se Répète Toujours
OS
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Ginny avait toujours eu un faible pour les gens entouré de mystère. Une des raisons pour lesquelles elle s'intéressait tant à Harry était le fait que malgré sa célébrité, il cachait sa vraie personnalité des magazines trash. Peut-être son caractère n'était pas assez scandaleux pour être rentable, se dit-elle avec amertume, se rappelant de tous les mensonges que Rita Skeeter avait proférés à propos de Harry et de Hermione, la colère montant en elle légèrement.
Cependant, quant à Harry, suivant les conseils de Hermione, elle a décidé de lâcher prise… pour l'instant, au moins. Elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait jamais renoncer à Harry, même si sa vie en dépendait. Il y avait quelque chose au fond d'elle qui la faisait graviter vers lui, et elle n'avait aucune idée de quoi il s'agissait. Elle se demandait c'était possible d'éprouver des sentiments si forts pour quelqu'un qui n'exhibait aucun signe de réciprocité.
Cependant, pour son bien-être aussi que pour celui de Harry, elle avait décidé d'oublier l'affaire et ne pas « faire un spectacle » (comme ses frères le disaient) de son amour pour lui. Les rejections qu'elle a souffertes était humiliantes, et ses avances continuelles et non-sollicitées étaient gênantes pour Harry.
Se forcer à opprimer ses émotions était nocif pour la santé son âme. Mais lui courir après n'avait jamais produit aucun résultat et elle a commencé à perdre tout espoir malgré sa conviction initiale selon laquelle ils étaient faits l'un pour l'autre. Ses émotions avaient été si fortes… mais elles étaient en train de perdre toute force. Peut-être elle s'était leurrée autrefois.
« Il me plait trop. A l'époque, je lui envoyais des cartes pour la Saint Valentin, de façon anonyme bien sur… mais je soupçonne qu'il savait qu'elles venaient de moi, et il avait l'air consterné chaque fois qu'il en recevait un… Ça m'a heurté un peu, tu sais, mais en même temps, j'ai pu le comprendre…
Sirius éclata de rire subitement.
- J'ai déjà eu cette même conversation avec quelqu'un d'autre, dit-il, souriant.
Ils étaient assis sur le sommet herbeux d'une colline près de la maison des Weasley et mangeaient toute sorte de snacks et de sucreries.
- C'est vrai ? demanda Ginny, se bouffant d'un morceau de gâteux sans exhiber le moindre intérêt.
- Oui, avec le père de Harry, dit Sirius, toujours souriant, se régaler du fait que l'histoire était en train de se répéter. Et cette fois-ci, ça signifiait quelque chose de bon. Il regrettait juste de ne pas en faire partie.
Ginny avala la boule qui s'était formée dans sa gorge. Elle ne pouvait pas se permettre de ressentir le chagrin de Sirius, même s'ils s'étaient rapprochés l'un de l'autre lors des vacances de Noel. Si elle se laissait s'immerger dans sa vie, le chagrin qui emmenait de lui, même lors de ses moments plus heureux, la suffoquerait. Elle se savait incapable de pouvoir supporter l'immense fardeau qu'était son passé.
Malgré le fait que lors de leurs années Poudlard, tous les camarades de Sirius le jalousaient pour sa popularité, le reste de sa vie ne s'était pas avéré aussi enviable. Il n'était jamais tombé véritablement amoureux, il n'avait jamais fondé une famille… ce qui étaient les choses qui aurait pu le guérir de son éducation abusive, dont il était incapable tout seul. Cependant, au lieu de ça, il avait été enfermé en Azkaban pendant 12 pour des crimes qu'il n'avait même pas commis.
La vie peut être si cruelle, se dit Ginny, au bord des larmes. Elle essuya son nez, qui coulait tout d'un coup, avec la manche de sa chemise.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Sirius.
- Rien, dit Ginny. Rien de tout.
A peine a-t-elle prononcé ce mensonge blanc qu'elle éclata en sanglots et posa sa tête sur ses genoux, les serrant contre elle avec ses bras musclés.
- Hé, ne crie pas, dit Sirius, posant une main froide sur le dos de Ginny, qui en retour leva la tête d'un bond, surprise, pour le regarder droit dans les yeux.
Il eut l'air touché, souriant, malgré lui : c'était la première fois que son sourire atteignit ses yeux, qu'il sembla vraiment heureux. Ginny était presque choquée de constater que Sirius était toujours capable d'éprouver du bonheur, même si ces occasionnes restaient rares, malgré tout ce qu'il avait traversé. C'était la preuve d'un caractère fort qui inspirait du respect en elle.
- Ne pleure pas. Calme-toi, Ginevra. Ne te prends pas la tête à cause de moi. J'ai déjà eu mes jours de gloire, n'est-ce pas ? dit-il en riant.
- Non, ce n'est pas le cas ! insista Ginny, posant une main tiède sur ses épaules.
Sirius eut une mine surprise pour l'espace d'une seconde avant d'esquisser un sourire.
- Arrête de te sentir mauvaise à cause de moi ! Si tu continues, je risque de pleurer aussi, ce qui nuira à mon image d'ex-condamné macho, hein ? dit-il, riant, mais des larmes coulaient déjà sur ses joues.
Ginny éclata de rire. – Arrête ! dit-elle, se rendait compte du fait qu'elle venait de voir un tout petit aperçu de la personne que Sirius avait été avant Azkaban. Désormais, il n'était qu'une ombre de ce qui il avait été autrefois, mais il restait exceptionnel quand même. Elle se demanda comment il aurait pu être à Poudlard, au même dans sa jeunesse, avant qu'une tragédie ne leur ruine pas la vie, a lui et aux Potter, si même dans son était le plus pitoyable il restait quelqu'un de si remarquable ?
L'exercice mental la fit frissonner dans le dos. Elle savait également que quelque chose d'aussi terrible, ou en encore plus, pourrait leur arriver a tous a n'importe quel moment, elle y comprise. Mais elle se redressa. Elle n'allait pas sombrer dans l'auto-pitié avant que quoi que ce soit se passe.
- Ne me pleure pas, Ginevera, dit-il. Tu es bien trop jeune pour porter des tels fardeau sur ton dos. N'essaie pas d'alléger les miens : tu ne m'aideras pas ainsi.
Ginny cligna les yeux, incrédule. Sirius ne fit qui lui sourire en revanche.
- Tu ne le vois pas donc, Ginny ? L'histoire est en train de se reproduire, dans la façon la plus belle qui soit. Il n'y a pas de chose plus belle que l'amour, et il n'y a pas d'amour plus beau que celui que tes parents éprouvaient l'un pour l'autre. Tu es destinée à le recréer avec Harry, étant donné que vous avez des cœurs en or tous les deux. C'est très rare, Ginny ! Vous devez vous protéger ! Fais-moi une promesse : promets-moi que vous ne vous quitteriez jamais, oké ? C'est le plus grand service que tu pourrais me rendre.
Ginny grimaça de façon pénible. – Arrête, Sirius, on ne se côtoie même pas, pour l'instant, dit-elle en souriant.
- Si je conterai combien de fois j'ai entendu cette même phrase dans ma vie ! dit Sirius avec un air de nostalgie, regardant le ciel, ses yeux ravivés avec une joie qu'elle n'avait pas vu dans les yeux de beaucoup d'autres personnes.
Ginny suivit le regard de Sirius et se rendit compte que la constellation que Sirius fixait du regard n'était autre que celle qui lui avait servi de nom. Son nom est une prophétie auto-réalisatrice, se dit Ginny avec un petit sourire aux lèvres. Sirius était l'étoile la plus brillante de toutes. C'était vrai qu'il était la seule personne normale issue de sa lignée et qu'il avait plus de valeur que toute sa famille en commun. Ginny se tourna vers lui, souriant, se demandant s'il en était conscient, s'il était conscient d'a quel point il était précieux.
- Pas de ta part, dit Sirius. Mais de la part de James.
Ginny hocha la tête, souriant toujours. Elle avait compris ce qu'il voulait dire.
- Tu avais fait de moi l'homme le plus heureux de la Terre aujourd'hui, Ginny, continua Sirius après une pause brève. Ses yeux étincelèrent, et il semblait plus jeune qu'elle ne l'avait jamais vu, pour la première fois depuis longtemps, il faisait son âge.
- Il n'existe pas de cadeau plus précieux que j'aurais pu recevoir de la part de la vie que la répétition de mon passé. Ce passé si merveilleux, si beau… L'amitié de Remus and James. Le bon vieux temps. Si c'en est le prix, j'accepte mon destin… mes ses années étaient si belles, et elles m'avaient redoré la vie, j'ai éprouvé plus de bonheur dont la plupart des gens ont recours à pendant leurs vies. J'aurais toujours ces souvenirs, peu importe les tragédies qui m'arrivent, tu saisis ? Si je suis resté sain mentalement, c'est uniquement grâce a ses souvenirs. Ils me rendent heureux peu importe ce qui m'arrive.
Ils me redonnent l'envie de vivre parce qu'ils me rappellent qu'il y a toujours des choses pour lesquelles il vaut la peine de se battre. Que la vie peut être merveilleuse si on est entouré des gens biens. Qu'il y en a toujours, des gens bien. Que la jeunesse, malgré le temps qu'on vit, reste et restera toujours la plus belle époque de la vie de chacun… ce fait me rend plus heureux que n'importe quoi d'autre.
Tu sais, ma vie est déjà terminée… n'essaie même pas de me convaincre du contraire, s'il te plait, je le sais et c'en est ainsi, point barre. A l'heure actuelle, je ne vis que pour mon filleul, pour faire en sorte qu'il puisse avoir une vie plus belle que la mienne. Et maintenant – je prie avec toutes mes forces – que toi et Harry, vous vous trouveriez. Parce que Lily et James, ils étaient des âmes sœurs. Et si jamais vous deux vous tomberiez amoureux l'un de l'autre… ça donnera un sens à mon retour d'Azkaban. »
