Coucou tout le monde!
Comme promis voici le premier chapitre de ma fic M écrite à l'occasion de l'anniversaire de ma merveilleuse bêta qui m'a redonner confiance en mon écriture, alors merci à toi ma belle!
J'espère que vous aimerez et que vous me laisserez pleins de commentaires. En fait, j'en suis déjà au chapitre 9, donc le temps des postes entre chaque chapitre dépendra entièrement de vous...
Je pense qu'au vu du nombre de personnes qui lise régulièrement mes fics, je ne demande pas la lune en espérant avoir entre 7 à 10 commentaires pour chaque chapitres...
Donc si vous ne voulez pas avoir à attendre une semaine pour avoir le chapitre suivant, vous savez ce qu'il vous reste à faire! Ne vous méprenez pas, ce n'est pas du chantage que je vous fait, seulement n'étant pas payer pour écrire, j'estime que la moindre des choses quand on écrit et poste une fic, c'est qu'en retour les personnes qui nous lises et prennent plaisir à le faire nous laisse un petit mot pour nous dire ce qu'il a aimer ou pas dans ce qu'il a lu, en ce qui me concerne, ça m'aide à m'améliorer...
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture!
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
A en devenir fou….
POV de Rick :
Chapitre 1 :
J'avais les poumons en feu. J'aurais mieux fait d'écouter Beckett et de rester près de la voiture, mais en la voyant s'élancer seule à la poursuite de notre suspect sans même attendre les gars, je n'avais pas réfléchi et je m'étais lancé à sa suite. Résultat, je courais après Beckett qui courait après le suspect d'un double meurtre. Normal. Plusieurs mètres devant moi, j'entendis Beckett crier à notre homme de s'arrêter, mais bien évidemment, il ne l'écouta pas. Au contraire, il accéléra, et mon lieutenant préféré en fit autant, nullement gênée par ses talons de dix centimètres. C'était une chose qui m'avait toujours laissé rêveur. Comment faisait-elle pour courir toute la journée avec des échasses pareilles ? Il y avait des cours à l'académie de police pour apprendre à ces dames à courir un 1500m sur des talons aiguilles ? L'idée me fit doucement rigoler, mais je me repris vite en constatant qu'avec mes bêtises, j'avais perdu de vue le suspect et sa poursuivante.
Grognant, j'accélérais l'allure, fier de constater que malgré la brûlure de mes poumons, je tenais la distance. Il faut dire qu'avec l'entraînement intensif que m'avait fait subir Beckett, ça n'avait rien d'étonnant. Au détour d'une ruelle, j'aperçus de nouveau ma muse et constatais qu'elle était sur le point de rattraper notre coureur de fond. Inquiet qu'elle se retrouve seule avec lui, même si je la savais parfaitement capable de le maîtriser, j'accélérais encore et les rejoignais au moment où elle se jetait sur lui, le plaquant au sol. Malheureusement pour elle, son pied se coinça dans une plaque d'égout, la déstabilisant, et notre homme en profita pour prendre le dessus. Mon sang ne fit qu'un tour en le voyant tenter de l'étrangler, et je franchissais les derniers mètres en un temps record. Prenant mon élan, je lui décrochais un coup de pied monumental dans la tête.
Sonné, il lâcha Beckett qui roula sur elle-même afin de se relever. Inquiet, je m'approchais d'elle pour m'assurer qu'elle allait bien, oubliant complètement le suspect que je venais de mettre KO. De toute façon, il ne risquait pas de se relever avant un bon moment.
« Beckett ? Rien de cassé ? » m'enquis-je en la voyant grimacer en portant une main à sa gorge.
« Je suis bonne pour porter des cols roulés durant les prochains jours… » ironisa-t-elle en lançant un regard incendiaire à notre suspect qui gisait à nos pieds.
« Vous devriez vous faire examiner par un médecin… » constatais-je alors qu'elle grimaçait de nouveau.
« C'est bon Castle, je ne suis pas en sucre ! » soupira-t-elle en roulant des yeux.
« Oui oui, je sais, vous êtes une femme forte et tout ce qui s'en suit, mais ce type a une sacré poigne et le médecin pourra sûrement vous donner quelque chose pour calmer la douleur ! » soufflais-je en secouant la tête d'un air désespéré.
« Ce que vous pouvez être agaçant quand vous passez en mode papa poule ! » gronda-t-elle en tournant les talons pour quitter les lieux.
Avec un haussement d'épaules et un sourire satisfait en direction de Ryan et Esposito qui venaient de nous rejoindre et s'occupaient d'emmener La Belle au Bois Dormant avec eux, je m'empressais de la suivre, sachant qu'elle n'était pas d'humeur à m'attendre. Je savais qu'elle n'aimait pas qu'on lui dise ce qu'elle devait faire, mais j'étais vraiment inquiet pour elle, et je n'y pouvais rien.
« Vous boudez ? » m'enquis-je en courant légèrement pour me mettre à sa hauteur.
« Ca c'est votre spécialité monsieur l'écrivain ! » riposta-t-elle en me foudroyant du regard.
« Écoutez Kate… » commençais-je avant d'être interrompu par des bruits de lutte derrière nous. Je me retournais prestement, juste à temps pour entendre Ryan me dire de faire attention et me faire offrir gracieusement un vol plané par notre suspect qui malgré les menottes, avait décidé de reprendre sa course de fond.
Comme au ralenti, je vis Beckett réagir avec une rapidité quasi surnaturelle et plaquer à terre notre homme avec une efficacité qui aurait fait pâlir d'envie n'importe quel joueur de rugby. Certains d'entre eux devraient faire un stage dans une académie de police, ça ne leur ferait pas de mal, songeais-je alors que je voyais le mur de brique se rapprocher de moi sans que je puisse rien y faire. Fermant les yeux pour ne pas me voir lui faire la bise, je le percutais de plein fouet, et une violente douleur éclata sous ma boite crânienne qui avait fait connaissance avec lui d'une façon quelque peu cavalière. Je savais que d'une façon ou d'une autre, ça allait me retomber dessus. Beckett allait encore me dire que c'était de ma faute, que si j'étais resté dans la voiture, je n'aurais pas été blessé.
Bon d'accord, elle n'aurait pas tord, mais je lui avais sauvé la vie non ? Comme bien souvent d'ailleurs, mais j'évitais de le lui faire remarquer, parce que la dernière fois, elle m'avait dit que j'étais aussi efficace qu'un gilet pare-balles, mais que quand elle avait fini de s'en servir, elle pouvait le ranger dans son coffre jusqu'à la prochaine utilisation. Et avec un sourire carnassier, elle m'avait donc demander si je voulais visiter le dit coffre. Je m'étais contenté de grimacer tout en reculant prudemment, d'autant que son coffre était justement ouvert, et que je la croyais tout à fait capable de m'y ranger.
En grimaçant, je portais une main à ma tête douloureuse et tentais d'ouvrir les yeux, mais ceux-ci ne se montrèrent pas très coopératifs. Je dus m'y reprendre à plusieurs reprises pour qu'ils acceptent enfin de m'obéir, et réussissais enfin à les ouvrir, mais le regrettais immédiatement lorsque la lumière du soleil me brûla la rétine, augmentant la douleur qui pulsait sous mes tempes. Un gémissement m'échappa, et je refermais précipitamment les yeux avant de me redresser pour m'adosser contre mon tortionnaire qui présentement était devenu mon meilleur ami. D'ailleurs il faudrait que je songe à lui rendre le petit bout de lui qui s'était incrusté dans mon crâne, ce ne serait pas poli de repartir avec. Et je remerciais le ciel que personne ne puisse lire dans mes pensées, parce que je n'avais pas fini de me faire mettre en boîte.
« Castle ? » entendis-je Beckett m'appeler d'une toute petite voix.
« Beckett ? » grognais-je en rouvrant lentement les yeux de peur que le soleil m'agresse de nouveau.
« Vous allez bien ? » me demanda-t-elle avec inquiétude.
« Reposez-moi la question quand Woody Woodpecker aura accepté de sortir de mon crâne ! » grommelais-je en me frottant le front.
« Esposito a appelé une ambulance, ne bougez pas » m'ordonna-t-elle en posant une main délicate sur mon front, palpant la bosse qui grossissait doucement mais sûrement.
Sans rien dire, je fixais Beckett avec surprise. C'était moi ou sa main sur mes cheveux se faisait caresse ? N'osant rien dire de peur de la faire réaliser ce qu'elle faisait et de rompre le contact, je fermais les yeux et savourais simplement ce moment. Un frémissement m'échappa lorsque ses doigts graciles s'égarèrent dans mes cheveux pour descendre sur ma nuque qu'elle se mit à masser doucement, comme pour soulager ma douleur. Soudain, je me figeais en sentant son souffle chaud sur mon visage, et ses lèvres se poser sur mon front à l'endroit douloureux. Puis doucement, ses lèvres descendirent le long de ma joue, s'arrêtèrent légèrement sur la ligne de ma mâchoire qu'elle mordilla, avant de reprendre leur course jusqu'à mes lèvres sur lesquelles elle déposa un tendre baiser aussi léger que les ailes d'un papillon.
Incapable de garder les yeux fermés une seconde de plus, je les rouvrais en grand pour m'apercevoir que Beckett se tenait à une distance respectable de moi, discutant avec un ambulancier. Comment avait-elle fait pour s'éloigner de moi aussi vite ? Je ne l'avais même pas sentie s'éloigner. Fronçant les sourcils, je tentais de me relever pour lui demander ce que ce baiser signifiait, mais une vague de douleur me coupa dans mon élan, et avec un grondement de douleur, je me laissais retomber dans un bruit sourd contre le mur.
« Castle ! » s'exclama Beckett en accourant près de moi avec un secouriste.
« Il doit passer une radio, ce coup sur la tête peut avoir entraîné un traumatisme crânien » expliqua ce dernier en me collant une petite lumière dans les yeux.
« Je viens avec vous » déclara Beckett d'une voix qui ne souffrait aucune contradiction, et je soupirais de soulagement en sachant qu'elle allait rester avec moi.
Je ne me sentais vraiment pas au mieux de ma forme, et savoir Beckett à mes côtés me rassurait. Et puis je devais lui demander pour le baiser. Pour une fois qu'elle prenait les devants, il avait fallut que je ne sois pas en état de participer. Etait-ce pour ça qu'elle était partie, dépitée que je ne me montre pas plus enthousiaste ? Je devais lui parler, lui expliquer que j'avais plus qu'apprécier, que je ne demandais pas mieux que de recommencer encore et encore. Elle devait me laisser une autre chance…
