Titre : Une nouvelle ère
Auteur : Ripitchip et Puddlegum
Disclaimer : tout l'univers Harry Potter appartient à J.K. Rowling
Pairing : HP/DM et SS/SB
Genre : général
Rating : T (Attention ! Ceci est un slash !)
Résumé : La guerre contre Voldemort est finie. La vie reprend ses droits et l'année scolaire aussi (eh oui, même pas de vacances). Nos héros (enfin, ceux qui ont survécu à toute cette boucherie) se retrouvent donc à Poudlard pour entamer leur 6ème année en tant qu'apprentis sorciers, sorcières. Un récit sérieux (mais marrant aussi des fois) entrecoupé de flash-back dramatiques, révélateurs, drôles et explicatifs. Bref, une fic hors catégorie ! Mais sans aucun spoiler ! Bonne lecture !
Prologue
Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine. Je n'ai jamais eu aussi peur. C'est un cauchemar ! Merlin, dites moi que je vais bientôt me réveiller. Je n'ai vraiment pas de chance, c'est à croire que le destin s'acharne sur moi. C'est vrai quoi, à peine âgé d'1 an un psychopathe à tendances violentes et meurtrières a voulu me tuer et ce sont mes parents qui en ont fait les frais. A partir de là, on m'a nommé « le Survivant » et tout le monde sorcier a placé ses espoirs en moi pour que je le sauve. Moi pourtant tout ce que je voulais c'était vivre une vie normale, mais apparemment lorsqu'on est le « Sauveur » on n'a pas son mot à dire. Et ça, ça a duré 15 ans ! 15 ans avant que je puisse enfin envoyer ce serpent psychotique six pieds sous terre comme tout le monde l'attendait et enfin pouvoir un peu penser à moi-même avant de penser à l'humanité toute entière. Bien entendu ce ne fût pas sans quelques pertes, qui furent bien trop nombreuses à mon goût : mes parents tout d'abord, puis Cédric, ce charmant garçon qui n'avait rien demandé et qui est mort seulement parce qu'il a eu la malchance de croiser ma route. Et puis bien sûr tous ceux qui sont tombés pendant la bataille finale dans les deux camps.
Harry poussa un soupir, puis ferma les yeux…
Flash back
J'entends des cris tout autour de moi. Je suis étendu sur le sol, j'ai mal. Je crois que ce sont en fait mes cris que j'entends. Ils résonnent dans ma tête. Si fort. J'ai mal. Mes muscles sont tétanisés, pourtant il faut que je me batte. Il le faut. Mouais, plus facile à dire qu'à faire. Je peine à rouvrir les yeux. Tout n'est que douleur et sang autour de moi. Tous ces corps étendus, sans vie. J'ai froid. Voldemort se tient à quelques pas de moi et il me lance des doloris. Au loin, j'aperçois Ron et Hermione côte à côte qui lancent des sorts sur trois Mangemorts leur faisant face, mais je vois également avec horreur qu'un autre se tient derrière eux, prêt à leur lancer le sort ultime. Je crie pour les prévenir mais ma voix est trop faible et ils sont trop loin. Je sais que je ne n'arriverai pas à les sauver de là où je suis, et je ne peux presque plus bouger tant la douleur est forte. Alors je ferme les yeux. J'entends une voix prononcer un « avada kedavra » ainsi qu'un autre cri. J'ouvre alors les yeux et c'est avec soulagement que je constate que mes deux meilleurs amis sont toujours vivants, qu'ils ont vaincu leurs trois ennemis et que le mangemort est allongé sans vie derrière eux. Ils se retournent surpris mais je peux voir qu'ils disent « merci » à la personne qui les a sauvé avant de retourner au combat. Moi aussi je suis étonné, voyant que cette personne n'est autre que Draco Malfoy. Il a rejoint l'Ordre quelques mois avant la guerre. C'est Snape qui a convaincu l'Ordre qu'il était bien passé de notre côté. Moi je pensais qu'il avait changé de camp juste pour défier son père ou parce que le fait d'avoir un tatouage aurait juré sur lui, et qu'il nous trahirait un moment ou à un autre, mais ça je l'ai gardé pour moi, car bien sûr personne ne m'aurait écouté. Mais je me trompais, et je ne peux que lui être reconnaissant d'avoir sauvé mes amis. Je me surprends à le contempler un instant et nos regards se croisent un bref moment car un mangemort l'attaque par surprise et il se retrouve projeté en l'air, avant d'atterrir violemment à terre. Il ne bouge plus. Un frisson me parcourt, alors que j'essaye de me relever, en vain. Voldemort s'acharne sur moi. Et je m'écroule à nouveau. J'entends un rire et ce rire me glace le sang. Pourtant je n'ai pas peur. Non je n'ai pas peur de la mort. Mais je suis terrorisé lorsque je vois cet immonde serpent (Voldemort) qui tient fermement Ginny qui se débat de toutes ses forces. Je croise son regard. Elle me sourit tristement et une larme coule le long de sa joue. Puis elle se crispe au contact de la lumière verte, pousse un faible gémissement avant de s'écrouler sur le sol, sans vie. Je sens la colère monter en moi. J'arrive à prononcer un sort qui touche Voldemort de plein fouet, mais je suis encore trop faible, et il revient à la charge. Cependant je me tiens debout face à lui, difficilement certes, mais je me force à ne rien laisser paraître de ma douleur. Il parait un instant déconcerté, et j'en profite pour, non pas lui jeter un autre sort, mais lui mettre une droite. Ça peut sembler stupide, ce geste, mais moi ça m'a fait un bien fou. En plus c'est efficace, il se retrouve à terre, mais se reprend très vite, et je n'ai pas le temps de comprendre que me revoilà allongé sur le dos, à me tordre de douleur. Je sens que c'est bientôt la fin, il s'approche de moi et je sais qu'il va bientôt prononcer les deux mots fatidiques. Mais pour une raison que j'ignore sur le moment, la douleur cesse, et je peux voir Voldemort blessé, à quatre pattes et qui gémit de douleur. Je lève les yeux et je vois Malfoy boitant et brandissant sa baguette. Du sang coule le long de son autre bras ballant. Tandis que je l'observe, je vois que ses lèvres bougent. C'est là que je me rends compte qu'il me parle.
« Eh Potter, je te parle. » Je secoue la tête pour me reprendre. « A toi l'honneur, me dit-il en me tendant ma baguette. Mais dépêche, j'ai pas toute la journée. » Je souris faiblement à ces paroles ; décidemment même dans une telle situation il ne changera jamais. J'acquiesce de la tête, prends ma baguette et me relève. Puis je prononce les deux mots fatals sur Voldemort. C'en est fini de « Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom »
Fin flash back
Six mois déjà que tout cela est terminé. La guerre s'est achevée avec la mort de celui qui a fait trembler tout le monde sorcier pendant de très longues années. Pauvre Ginny. Mme Weasley a eu du mal à s'en remettre…Et moi, même si tout le monde me répétait sans cesse que cela devait être dur, eh ben…en fait, pas tant que ça…Bien sûr, j'ai versé des larmes pour elle, mais après coup, je me suis rendu compte que perdre Ginny, c'est comme si je perdais…voyons…Duddley…oui…avoir l'impression que quelque chose manque, mais en même temps, être soulagé que cette chose soit absente. Et dire que je sortais avec, des fois j'ai vraiment l'impression d'être dépourvu de sentiments, d'être un … serpentard !Berk ! Bref, heureusement après l'enterrement, la vie a repris son cours, comme avant. Enfin, mieux qu'avant : plus de meurtres sordides, plus de danger permanent, plus de cauchemars, plus de …
« Harry! Hermione me sort de mes pensées. Allez en place! me crie-t-elle dessus. On n'attend plus que toi! »
Elle me regarde un instant lorsque je feinte une toux qui ressemblait à « Oui maman », puis j'avance en lui faisant un grand sourire qui s'efface aussitôt qu'elle me dit :
« Ah, tiens. J'allais oublier de te donner ça, c'est Seamus qui l'a retrouvé quand il cherchait ton balai dans un coffre au-dessus de ton armoire, je me demande d'ailleurs ce que ça faisait là » me dit-elle, fronçant les sourcils.
Je regarde l'objet qu'elle me tend.
«On en a déjà discuté, Hermione. Il. N'est. Pas. Question. Que. Je. Porte. Ca! je m'exclame (PS à moi-même : tuer Seamus quand je le vois)
- Et moi je peux t'affirmer que tu vas le porter! De gré ou de force.
- Nan! Je croise les bras et la fixe droit dans les yeux.
- Si! »
On se défie du regard, aucun de nous n'étant prêt à céder.
« Mr Potter, Miss Granger ! dit McGonagall qui vient d'entrer. Dépêchez-vous ! On vous attend pour le lever de rideau.
- Professeur, Harry refuse de porter ça.
Ne pas la tuer. Ne pas la tuer, Harry, c'est ta meilleure amie.
- Tu ne peux pas me forcer à porter ce truc !
- Allons, cessez de vous comporter comme des enfants. Et tenez-vous prêts, ça commence dans 5 minutes. »
Sur ce elle sortit de la pièce. Hermione et moi n'avons pas bougé d'un pouce. Finalement elle finit par céder.
« Bon, t'as gagné. »
Je soupire de soulagement.
« Allez on y va. »
Alors que j'acquiesce et passe devant elle, je l'entends murmurer. Je m'apprête à lui demander ce qu'elle raconte, quand je constate horrifié qu'elle vient de me jeter un sort pour m'enfiler l'objet du conflit, et qu'en plus… je ne peux pas l'enlever ! Je me retourne furieux, prêt à lui faire passer un sale quart d'heure, alors qu'elle passe à côté de moi, un grand sourire de satisfaction sur les lèvres et me dit :
« Tu pourras l'enlever une fois le spectacle fini. Et maintenant. DEPECHE-TOI de te mettre en place… Mon joli petit chaperon rouge… »
Je baisse la tête de résignation non sans lui avoir fait avant mon regard le plus noir, que même Snape en aurait des frissons, et m'avance jusque devant ce rideau qui dans quelques instants va se lever.
Merlin! Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça?
A suivre…
Ripitchip : dis Puddlegum, c'est quoi le truc que doit porter Harry?
Puddlegum : euh... bon je te le dis mais juste à toi ! C'est ... (chuchote à l'oreille) shrfritufru...
Ripitchip : ah! Hi hi d'accord! Pfft ça va être drôle mwahaha!
Puddlegum : voilà tu sais tout ! ... Euh dis Ripitchip, pourquoi est-ce que les lecteurs ont les yeux qui font des éclairs comme ça?
Ripitchip : je ne sais pas, peut-être qu'ils voulaient savoir eux aussi? En tout cas ça va être drôle hi hi
Harry: moi je dis que ça craint oui, ça ne va pas être drôle du tout !
Puddlegum : mais non tu verras ça ira... et puis, ça c'est rien comparé à la suite
Harry : (gloups)
Ripitchip : t'inquiète pas Harry, t'auras l'occasion de te venger !
Ripitchip et Puddlegum : A bientôt pour la suite. Reviews pleeeeaaaase !
