Bonjour à tous ! Alors voilà deux infos : Je suis calypso94 ( ou calypso je me souviens plus de mon logo ) et donc je dis ça pour tous ceux ( si il y en a encore ) qui suivait la fic sur le caméléon avec les deux petits : Maggie et Thomas. J'ai voulus la continuer mais j'ai eu un petit problème informatique. Donc je posterais la suite par ce logo ci. Encore désolé.

La seconde info c'est juste pour vous présenter cette petite fic ci. Cela fait un petit moment déjà que la série s'est arrêtée. Jarod et Parker nous ont quittés sur un presque baiser sur l'île et un retour au Centre où Jarod à tenté une approche déjouée par miss Parker. Et voici sur quoi les scénaristes nous ont laissés.

Bien sur il y a pleins de fic qui imaginent un avenir après cette fin ci. Un petit montage vidéo et un petit visionnage du passé m'a donnée une petite idée : et si on s'intéressait un peu plus au passé de nos chers petits ? Et si la raison pour laquelle Jarod et miss Parker ne se sont jamais donner la peine d'essayer d'être ensembles se trouvait dans leur passé ?

Complexe du Centre :

Le vent soufflait. La pluie tombait. Le ciel était si sombre qu'il semblait être le décor parfait pour refléter la nature démoniaque du Centre. De toutes pars des orages grondait, des éclairs déchiraient les cieux.

Parker regardait cela par la vitre de son bureau. Plongée dans ses pensées. Le Centre.

C'était un univers familier qu'elle avait autours d'elle. Pourtant, il n'était pas comme un de ces bons souvenirs où cette ambiance familière vous rassure et vous fait vous sentir chez vous.

Elle était chez elle malgré tout. Au cours de ce voyage elle l'avait appris. Le meurtre, l'atrocité…sa famille avait cela dans le sang. Ses ancêtres avaient vendus leurs âmes au Diable. Et elle, elle était aussi une Parker, qu'elle le veuille ou non. Sa mère avait peut être essayer de la sauvée, elle en était morte. Et son père, sa seule famille, l'avait malicieusement rattaché au Centre par ce travail de rechercher Jarod.

Cette dernière pensée, avait naquit au cours de ces quatre dernières années, lorsque petit à petit, Jarod avait détourné l'attention de Parker vers son passé plus que sur sa chasse. Une petite épine qui à répandu son poison au cours du temps. Le goût du fruit défendu. Le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

Sydney, Jarod, sa mère, Thomas et même Broots et sa fille…eux étaient le bien. Et c'est une fois que vous voyez le bien que vous pouvez alors être éclairée sur le Mal. Même si elle se l'était cachée, elle devait se rendre à l'évidence, le Mal c'était le Centre. Et le Centre et bien…c'était également son père.

Miss Parker le savait au fond d'elle-même. Mais son père était tout ce qui lui restait. Son repère familial. Son enfance, son adolescence, sa vie n'avait peut être été que manipulation, leurre…elle ne pouvait malgré tout s'empêchée de l'aimer. Ou du moins, de se rattacher à l'image qu'elle s'en faisait. Sinon elle s'effondrerai. Cela Jarod ne le comprenait pas et elle s'énervait pour cela. Il l'agaçait pour cela. Il ne cessait de lui mettre sous les yeux tout ce qu'elle s'efforçait de se cacher. Car à la différence d'elle, lui pouvait encore se trouver une identité. Elle n'en trouverait pas d'autre. Sa famille elle l'avait. Elle la connaissait. Lui il avait la chance d'avoir une famille qui l'aimait et qui le recherchait. Sa famille à lui n'avait pas de sang sur les mains. Et malgré elle, elle aussi en avait.

S'il se construisait après 30 ans de kidnapping en déterrant le passé, elle doutait qu'il se rende compte qu'au contraire, découvrir la vérité la détruisait elle. Parfois on aime mieux vivre dans un rêve, même si on sait que c'est un leurre.

Aujourd'hui, elle n'avait même plus ce leurre. Son père avait disparu. Et il ne lui restait plus rien de son passé hormis le Centre. Son enfance, elle la voyait dans les yeux de ses parents. Sous cet air froid et stable, la jeune femme était en réalité perdue.

Parker porta le rebord de sa tasse de café à ses lèvres et en bus une gorgée. Elle s'avouera un instant la chaleur caféine qui se dégagea de la tasse et repensa aux derniers événements sur l'île.

Sa chasse, ses découvertes, ces instants avec sa proie…

L'espace d'un instant, elle avait retrouvée le confort et le calme qu'elle ressentait lorsqu'elle discutait avec Thomas. Dans un sens, c'était vrai, ce moment avec Jarod avait été un moment de faiblesse.

A ce moment là, elle ne savait plus qui elle était. Etait ce son destin de suivre les siens ? Etait ce dans sa nature de provoquer le malheur des autres ? Devait elle suivre ou mourir ? Aimait elle cela ? Elle se demandait réellement. Car si elle le voulait, elle pourrait trouver le courage de se retourner contre le Centre et de laisser son ami, car c'est ce qu'il avait été pour elle, recouvrer sa liberté. Elle n'y arrivait pas. Mais la question que ses révélations avait soulevé était est ce par peur qu'elle ne se retournait pas contre le Centre ? Ou parce qu'elle aimait réellement cette chasse ? Parce qu'elle était attirée par les mystères du Centre ? Et même si cela la répugnait, est ce qu'au fond ces atrocités ne l'attiraient pas ? Cette pensée la dégoûtait d'elle-même….A vrai dire, elle n'en était plus là.

Miss Parker ne savait plus pourquoi elle s'était laisser aller lors de cet entretien avec Jarod, juste avant que la dame aveugle ne les interrompt mais elle se souvenait de ce qu'elle avait ressentie. La jeune femme, savait pertinemment vers quoi elle s'engageait, mais privée de ses repères, seules avec cette femme honnête et son ami, elle s'était laisser à imaginer qu'il lui était peut être possible de changer de vie. Elle en avait eu assez de se cacher. Que lui restait il après tout ? Son père lui avait fait tout perdre. Sa mère, Thomas… Il lui avait menti, il s'était servi d'elle. Et une seule personne essayait de l'aider et lui disait la vérité. Peut être était il le seul à pouvoir véritablement la délivrée. Après tout, c'était en partit grâce à lui qu'elle arrivait encore aujourd'hui à se regarder dans une glace.

A ce moment là, en cet instant où ils étaient si proche l'un de l'autre qu'ils étaient sur le point de s'embrasser, elle n'avait ressentie aucune peur, elle ne sentait même pas senti mal à l'aise. Elle avait ressentie une vague étrange de désir. Sensation de bien être bizarre et familière à la fois. Que se passerait il après ? Que deviendraient ils tous les deux ? Elle n'en n'avait que faire ! Tout ce qu'elle se demandait c'est comment elle ne s'était pas rendue compte de ce qu'elle éprouvait plus tôt ? Il est vrai qu'ils se parlaient souvent au téléphone, qu'ils se croisaient, mais jamais ils n'avaient étaient si proches, du moins pas qu'elle se souvienne. Et la jeune femme lisait dans les yeux de celui-ci, le même désir qui l'animait maintenant. Une certaine douceur dans son regard et une protection. Ca avait toujours été dans ses yeux là qu'elle s'était retrouvée entièrement. Qu'elle était appréciée pour ce qu'elle était. Qu'elle se trouvait encore une valeur…ou qu'elle avait tout du moins l'illusion de valoir quelque chose, d'être une personne bien. Il arrivait à lui trouver des qualités qu'elle ne se trouvait pas. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, en cet instant il semblait la désirait comme elle. Le Centre, son père, Sydney, Broots…personne n'étaient là. Pourquoi se cacher ?

Jusqu'au moment où la petite vieille était revenu les interrompant. Aussitôt elle s'était sentie gênée. Mais une fois de plus, elle ne savait pas pourquoi. Tout ce qu'elle s'était dit, ce qu'ils ne pouvaient pas, ils ne devaient pas ressentir cela ! Lui, elle…c'était tout bonnement impossible ! Ca ne s'était jamais fait et ça n'était pas prés de se faire. Quels conséquences sur leur jeux cela aurait il entrainer ? Elle était gênée car elle savait que le mal était fait. Elle savait que le caméléon ne laissait passer aucun détail. Et elle ne savait absolument pas comment il prendrait. Après tout, lui aussi était bouleversé. Il était passé à côtés des retrouvailles avec sa mère. Il pouvait tout aussi bien regretter ce geste. Déjà elle s'imaginait le regard de pitié qu'il lui ferait si elle montrait une quelconque déception…

Ce qui était forcément le cas. Parker ne croyait absolument pas que le caméléon puisse avoir quelques sentiments à son égard. D'ailleurs Zoé ne lui ressemblait absolument pas. Et elle que ressentirait elle ? Elle ne savait plus…

Puis dans la voiture, lorsqu'il lui avait pris la main et fait ce regard. Parker y avait lu un espoir. Si elle le voulait elle pouvait vivre. Etre heureuse. Enfin ça c'est ce qu'elle disait maintenant…un mois plus tard. Sur le moment, même si elle le masquait, elle était perdue. Perdue entre ce qu'elle devait faire ou non. Perdue entre l'amour de son père et celui récent de sa proie. Deux avenirs totalement différents. La différence venait que dans l'un elle savait exactement à quoi s'attendre même si elle était plus que déçue. Elle avait le sentiment de le méritée. Elle s'y était faite. Elle avait appris à vivre comme cela. Elle avait appris à vivre seule. Tout cet univers, même sanglant, faisait partie d'elle, de ses repères. Et si elle ne savait pas aimée ? Elle avait essayé avec Thomas… et la blessure de le perdre avait été si violente qu'elle n'avait pas envie de recommencer.

Partir là ? Sur un coup de tête ? Et puis d'abord que ressentait elle exactement pour Jarod ? D'accord ils avaient faillis s'embrasser mais…tous deux étaient dans un état second.

Malgré tout, elle sentait bien ces frissons qui, malgré elle lui parcourait tout le corps et accélérait son rythme cardiaque à ce simple contacte. Et elle le maudissait pour cela !

Partout où il passait, il ne cessait de la perdre. Avec lui, elle ne savait plus où elle en était.

Elle se sentait tout et rien à la fois.

La réponse à ce malaise. La froideur ! Elle s'était dégagée comme par dégout. Elle savait que Jarod comprenait qu'elle était aussi prisonnière que lui dans un sens, ce qu'il ne voyait pas en revanche, et qui l'étonnait de lui, c'est que c'était d'elle qu'elle le protégeait. Lorsqu'elle avait perdu Thomas, elle s'était sentie complètement perdue. Elle n'avait plus été sur son terrain. Elle était démasquée. Sa froideur avait disparue. Elle était démunie.

Partir tous les deux ? Déjà seuls le Centre n'arrêtait pas d'essayer de le rechercher, mais avec elle il était sur d'être repris. IL était le génie, pas elle ! Contrairement à lui, elle avait ses limites. Comment se débrouilleraient ils ? Croyait il réellement qu'ils pourraient se cacher et fonder une jolie petite famille ? Elle n'en avait pas le droit ! Elle n'avait pas le droit de ramener SES problèmes à lui, même s'il jouait à l'assistante sociale avec elle. Il semblait ne pas comprendre que c'était en jouant à cela qu'il mettait sa liberté en jeu.

Une larme coulait le long de la joue de la jeune femme. Désormais seule, elle savait qu'elle choix elle aurait fait, aussi fou que cela puisse paraître…

Mais elle se l'interdisait.

Il avait peut être le courage pour jouer aux échecs contre le Centre, mais elle, elle ne l'avait pas. Elle ne l'avait jamais eu…

Et si elle attaquait les gens, les regardait en étrangers, c'était pour qu'ils ne voient pas combien elle se trouvait vide. C'était pour se défendre. Car au centre, ou tu mords ou tu meurs !

Bip bip bip

Miss Parker se détourna un instant de la fenêtre pour observer son ordinateur. Elle s'installa et ouvrit l'e-mail qu'elle venait de recevoir…

C'était une vidéo, une vidéo datant de son adolescence au vu de la date. Elle devait avoir 18 ans.

Elle cliqua sur le fichier et son écran fut remplacé par l'image grisâtre. Une vidéo courte mais qui glaça le sang de la jeune femme. Elle ressentait exactement le même désarroi qu'elle avait ressentie lorsqu'elle avait découvert le corps inerte et mutilé de Thomas.

Devant elle, la caméra avait filmée à l'époque un couloir du Centre. Un nettoyeur était en face de deux adolescents. Une fille et un garçon. Le garçon était derrière la jeune fille aux cheveux noirs qui tremblant tenait en face d'elle un révolver et criait à son ami :

Enfui toi Jarod!

Mais l'adolescent hésitait à partir. En parallèle le nettoyeur, hésitait à tirer, mais ne voulait pas laisser partir le génie.

Si vous approchez je tire ! hurla la jeune fille qui n'était autre que Parker jeune

Je ne pars pas sans toi Parker ! hurlait il

Je te dis de partir ! Je ne crains rien ! Je veux que tu partes ! Retrouve tes parents !

Faites un seul pas et je tir, ajouta le nettoyeur

Ne faites pas ça ! cria la jeune femme, Jarod pars ! Ne m'attend pas

Parker…

On se retrouvera ! Je te le promets. Dit elle en tournant l'espace d'un instant la tête vers lui

Le nettoyeur hésitait à tirer avantage de ce coup d'œil. Les adolescents se fixèrent et partagèrent un sourire entendu.

L'adolescent se retourna pour partir. Le nettoyeur appuya alors sur la gâchette.

Non ! cria la jeune fille

Le coup partit. Un coup de feu violent. L'adolescent se retourna et se précipita vers la jeune fille qui était devenu blanche et tremblante.

Parker ! Parker tu vas bien ? Réponds moi Parker

Mais la jeune fille avait les lèvres tremblantes. De ses yeux bleus une larme s'échappait et elle n'arrivait plus à enlever ses doigts de l'arme.

Il y eu un bruit sourd. Et la jeune fille s'écroula dans les bras du jeune Jarod qui la rattrapa…