Note de l'auteur : Ceci est le prélude de Eighth Story : l'histoire d'Axel dès sa naissance jusqu'à sa rencontre avec Roxas. Je ne sais pas encore si je compte faire un épisode hebdomadaire. Enfin voilà. Bonne lecture ! (Ps : Ceci n'est pas le début du jour 1 mais un récit pov Axel expliquant les événements à venir)

Un nom Un numéro Voilà ce qui nous permet d'exister. Mais, celle-ci est futile.

Nous sommes l'ombre de ceux que nous étions autrefois. Des corps cherchant à redevenir complet en collectant des cœurs En volant des cœurs Pour mourir et revivre, encore.

Pas de pitié, pas de remord. Tue pour redevenir celui que tu étais. Le voulais-je seulement ? Les monstres ont-ils droit à une seconde chance ?

J'ai choisi de bannir mon ancienne vie. Ou plutôt, qui j'ai été censé être. Je ne suis pas lui. Je ne suis que son image. Il est mort, comme les autres. Alors, pourquoi m'appel-tu par son prénom ? Ses souvenirs me font souffrir...

Certains d'entre nous, agissent comme s'ils étaient encore humains. J'ai tué un de nos camarades aujourd'hui Comment aurais-je réagit si j'avais encore été humain ?

Je n'y pense pas. Etre un assassin est dans ma nature, après tout. Je tue, ou je suis éliminé A charge de revanche. Mais, ce n'est pas pour que ça que je prends du plaisir à tuer. C'est pour survivre. Je suis un monstre Qui a conscience d'être un monstre Mais qui ne peut pas cesser d'en être un.

Quand je pense à lui Que je vois ses souvenirs défiler devant mes yeux Que je regarde mes mains tremblantes et tachées de sang Je me dis que la vie était plus facile avant. Pourquoi es-tu mort, Lea ? Elle est où ma belle vie à moi ? Il est où le cœur pour lequel je me bats ? Répond, ou brule en enfer Comme les autres !

J'entends deux voix dans ma tête. L'une me dit d'arrêter tout ceci De disparaitre, une bonne fois pour toute. L'autre, plus forte et agressive, crie sa haine et son amertume.

Elle veut tuer Torturer Bruler.

Laquelle vais-je choisir d'écouter ? Suis-je bête, tu le sais déjà, non ?

Je hais ma vie. Je hais ce que je suis. Je hais qui j'ai été Qui tu as été. Je hais les autres similis. Je hais tout le monde. Je hais le fait de ne pas pouvoir mettre un terme à ma non-existence.

Brule, bébé, brule. Peut-être qu'avec toi, ma haine disparaitra ? Et si ce n'est pas le cas, j'essayerais avec un autre, puis encore un et ainsi de suite. Jusqu'à ce que le feu qui brule en moi cesse de me dévorer de l'intérieur.