Coucou les petits amis !

Non, je ne suis pas morte, je suis toujours victime de ma flemme. Mais bon, j'essaye de me soigner.

Résumé : Il y a deux sortes d'amour en ce monde. Et Kratos en a été la victime.

Disclaimer : TOS appartient à Namco et les personnages du jeu en bénissent le ciel.

Deux sortes d'amour

« Il y a deux sortes d'amour en ce monde : L'amour qui procure du bonheur et l'amour d'agonie. »

Oscar François de Jarjayes

Lady Oscar

On pourrait croire les univers de Lady Oscar et de Tales of Symphonia opposés. La fiction dramatique historique face à un monde magique fantastique. Or, ils ne sont pas si différents. Les mondes sont opposés mais pas les êtres, qui vivent, pleurent, souffrent et meurent de la même manière.

Ainsi, la meilleure incarnation de cette citation d'Oscar était Kratos Aurion.

Kratos avait vécu ces deux amours.

L'amour qui rend heureux, aux côtés d'Anna. Vivre à ses côtés, partager sa vie, lui faire l'amour, toutes ces petites choses du quotidien lui semblaient plus belles depuis qu'Anna et lui avaient uni leur cœurs. Cet 'amour l'avait apaisé, ouvert. C'était une renaissance symbolique. Il était redevenu un homme simple avec des plaisirs simples mais essentiels : partager la vie de sa femme et de leur fils. Il respirait enfin.

Puis l'amour d'agonie.

Anna était morte. Lloyd était perdu. On avait arraché le cœur de Kratos à vif, sans anesthésie, sans le recoudre, laissant une hémorragie couler par la plaie béante. On avait jeté ce qu'il restait de lui dans un univers froid sans médecin. Esprit et corps avaient été brisés, souffraient sans cesse, dont les blessures ne se refermaient jamais vraiment à cause du sel que l'on y mettait pour raviver la douleur. Et Kratos n'avait pas la chance de Yuan : il cicatrisait moins vite et moins bien.

Seuls ses souvenirs l'apaisaient un peu, comme un baume, un onguent pour des plaies superficielles et mineures. Cela le soulageait sur le coup. C'était déjà ça.

Il lui faudra attendre quatorze ans avant d'être enfin sur le chemin de la guérison.

Le chirurgien Lloyd Irving retrouva le cœur et opéra avec douceur, à coup de moments partagés. Kratos souffrait encore de la mort d'Anna. C'était là une séquelle. Mais ce malade de longue durée pouvait enfin se soulager de manière durable.

Car l'amour d'agonie avait cédé sous le poids de la restauration de l'amour qui procure du bonheur.

FIN