Hello, mes chers fans du Rizzles. Après avoir longuement hésité à écrire sur cette série, je décide finalement de tenter l'expérience. C'est une histoire UA, où Jane et Maura sont adolescentes. Presque rien à voir avec la série, donc. Je m'excuse à l'avance si c'est OCC, je ne connais la série que depuis peu, et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai tant hésité à écrire dessus. Bref, j'espère que ça vous plaira quand même.
Je précise que l'histoire m'est inspiré de la fiction Two different lives de Manami Anzai, que je vous invite à lire si ce n'es pas déjà fait (et promis, je ne ferais pas de copier/coller ! ^^)
Encore une chose : Il est évident que je ne possède pas la série, sinon Jane et Maura seraient en couple depuis trèèèèèèèès longtemps. ;)
Voilà, sur ce, bonne lecture ! On se retrouve à la fin du chapitre !
...
Jane Rizzoli n'était pas du matin. Elle ne l'avait jamais été, et elle ne le serait sans doute jamais. Ce fut donc avec le plus profond mépris qu'elle éteignit son réveil ce matin-là, avant de quitter – à contrecœur – son lit qui, curieusement, lui paraissait tout à coup bien plus confortable que la veille. Elle se prépara mentalement à subir une longue journée de cours ; c'était aujourd'hui la rentrée, et comme tout adolescent qui se respecte, elle n'était pas enchantée de débuter une nouvelle année scolaire. Bah, voyons les choses positivement, pensa-t-elle. Au moins, je pourrais échapper quelque heures à la Glue.
La « Glue » en question n'était autre que sa mère, Angela Rizzoli. Elle lui avait donné – secrètement, car elle tenait tout de même à la vie – ce surnom, car Angela était une femme sur-protectrice, et parfois, voir souvent, très collante. Malgré tout, Jane avait beaucoup de respect pour sa mère, bien qu'elle passait la plupart de son temps à se plaindre que celle-ci était toujours derrière son dos. Elle savait que si Angela agissait ainsi, c'était pour son bien, et que ça partait d'un bon sentiment.
Après s'être habillée rapidement, elle descendit prendre son petit déjeuner. Ce fut sa surprise qu'elle constata que sa mère était déjà levée depuis longtemps. Celle-ci préparait le petit déjeuner tout en discutant avec Frankie, le plus âgé de ses fils. Même si elle ne l'avouait pas souvent, Jane aimait beaucoup ses frères, et ne supportait pas que quiconque puisse leur faire du mal ; à part elle-même bien sûr. À sa manière - c'est à dire en le frappant violemment sur l'épaule - elle salua Frankie.
- Aïe ! Gémit celui-ci. Putain Jane, tu sais que je déteste quand tu fais ça !
- Chochotte, grogna Jane en s'asseyant. Pas étonnant que t'es pas de copine. Les femmes aiment les vrais hommes.
Le plus jeune fusilla sans grande sœur du regard, et s'apprêta à répliquer, mais Angela intervint au même moment :
- Ne commencez pas à vous disputer vous deux ! Et Jane, sache que ton petit frère est tout ce qu'il y a de plus viril ! N'est-ce pas mon chéri ?
À cet instant, Frankie aurait juste voulu disparaître sous terre pour ne plus jamais donner le moindre signe de vie. Jane dû faire des efforts titanesque pour ne pas éclater de rire. Oh le petit chouchou à sa maman. Que c'est mignooooon.
- Qu'est-ce qui s'passe ? Demanda Tommy, le deuxième (et le plus jeune) frère de Jane en pénétrant dans la cuisine. Ils se battent encore ? Ajouta-t-il en désignant son frère et sa sœur d'un bref signe de tête.
- Elle m'a provoqué, grogna Frankie.
Cette phrase lui valut se recevoir une deuxième frappe sur l'épaule, encore plus forte que la première.
- Aïe !
- Frankie ! Défends-toi un peu nom de Dieu !
- Ta gueule Tommy !
- Ça suffit maintenant ! Hurla Angela. Tout le monde se tait et mange !
Les trois enfants choisirent d'obéir docilement, et avalèrent leur petit déjeuner dans le silence le plus complet. Une fois rassasiée, Jane remonta pour prendre son sac, et redescendit aussitôt, tentant cette fois-ci d'être le plus discrète possible. Sur la pointe des pieds, elle marcha jusqu'à la porte d'entrée, et posa sa main sur la poignée …
- Jane Clementine Rizzoli !
Et merde.
Un sourire crispé sur le visage, l'adolescente se retourna pour faire face à sa mère.
- Oh, Ma' ! Steuplait, me force pas ! Supplia-t-elle en perdant d'un coup son sourire.
- Je ne veux rien savoir, rétorqua Angela en tapotant sa joue droite. Mon bisou. Tout de suite.
Tout en marmonnant des propos incompréhensible, Jane s'avança vers sa mère et déposa un rapide baiser sur la joue de celle-ci.
- Tu vois, ce n'est pas si difficile. Bonne journée ma chérie.
L'adolescente grogna un « bonne journée à toi aussi », avant de se diriger une nouvelle fois vers la porte d'entrée. Cette fois-ci, sa mère ne l'empêcha pas de sortir. Enfin, elle était libre … pendant quelque minutes, seulement. Juste le temps d'arriver au lycée.
...
Quand Jane arriva devant l'immense bâtiment qui lui servait d'établissement scolaire, elle se mit aussitôt à la recherche de ses deux meilleurs amis, Vince Korsak et Barry Frost (1) . Ces deux-là se détestaient cordialement, et ne se toléraient qu'à cause de leur amitié commune avec Jane. Celle-ci ne tentait d'ailleurs même plus de les faire s'entendre. Même elle qui d'habitude de renonçait jamais avait dû admettre que ses deux amis ne cesseraient jamais de s'envoyer des piques plus ou moins blessantes. Bah, tant qu'ils n'en venaient pas aux mains, ce n'était pas bien méchant. Elle les repéra finalement assis sur les marches d'un escalier. Et à sa grande surprise, ils n'étaient même pas en train de se disputer. Miracle, ils pouvaient donc respirer le même air sans que cela ne dégénère !
- Salut, dit-elle une fois arrivée à leur hauteur. Qu'est-ce que vous foutez là ?
- Bah, à ton avis ? Répliqua Frost.
- Tu crois qu'elle nous poserait la question si elle connaissait la réponse ? Intervint Korsak. T'es vraiment trop con quand tu t'y mets.
Jane leva les yeux au ciel et soupira. La paix qui semblait s'être installée pendant quelque seconde venait sans aucun doute de partir en fumée.
- C'est quand même évident qu'on est là parce qu'on attend que la cloche sonne, reprit Frost en fusillant Korsak du regard.
- Et tu pouvais pas lui dire, tout simplement ?
- Hé les mecs, intervint Jane. Si on bougeait avant que je décide de vous botter le cul ?
Les deux garçons approuvèrent, sachant très bien que Jane n'hésiterait pas à mettre sa menace à exécution. Les trois amis de dirigèrent vers l'entrée du bâtiment, quand le regard de Jane se posa sur quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Blonde, mince, et - Jane devait bien l'admettre - assez jolie. Pour une raison inexplicable, Jane ne pouvait détourner son regard de cette fille, qu'elle était sûre de n'avoir jamais rencontrée auparavant. Elle devait sans doute être nouvelle ici.
- Et c'est pour ça, que … oh Jane, tu m'écoutes ?
L'adolescente revint sur terre, et se tourna vers Korsak qui la fixait d'un air inquiet.
- Heu … ouais, ouais, désolée, grogna-t-elle.
Merde. Alors elle, c'est sûrement la plus jolie fille que j'ai jamais vu, pensa-t-elle.
...
(1) C'est un choix volontaire d'intégrer ses deux-là dans l'histoire, parce que je les adore ! Oui, je sais que Korsak est bien plus agé que Frost et Jane, mais comme c'est une histoire UA, on s'en fout un peu. Ouvre vos chakras, et vous constaterez même que ça paraît un tout petit peu crédible. Non ? Bon O.K., j'ai rien dit.
Voilà, c'est la fin de ce premier chapitre. Maura fait une très courte apparition, mais le prochain sera, normalement, de son PDV. À la prochaine ! :)
