Bonjour à tous !
Voici un recueil d'One-Shot, sur un couple que j'aime beaucoup et qui est très peu traité, j'ai toujours plein d'idée pour eux, mais j'ai beaucoup de mal à faire des fanfics longues et concréte du coup je me suis dit et si j'écrivais un recueil d'One-Shot, c'est facile à écrire et c'est tout aussi bien ! Donc ici vous pourrez lire, des petites ou grandes histoire, du monde ninja à notre monde actuel, vous passerez du rire aux pleurs ( parce que oui j'ai l'intention d'y aller avec le drame), mais pas encore, celui-ci et tout ce qu'il y a de plus mignon ! Ces histoires n'auront rien en commun, juste les personnages qui selon moi devrait absolument finir ensemble. Bon trêve de bavardage, et bonne lecture !
Depuis qu'elle avait emménagé avec lui, son appartement subissait un peu plus chaque jour un changement radical. Le sol était toujours propre, les vitres scintillaient et de l'encens flottait allégrement dans l'air. Sur la table de la cuisine il y avait une corbeille remplie de fruits frais, dans l'étagère du fond des livres de cuisines se superposaient. Dans le frigo, ses habituelles boites de ramens avaient du faire un peu de place, à des légumes, des déserts, des repas plus spectaculaire. Sur le rebord de la fenêtre un vase translucide contenait presque chaque jour des fleurs différentes aux senteurs exotiques prés de lui, un bracelet de perle turquoise délaissait de sa maitresse lui tenait compagnie. Dans la salle de bain, des gels douches parfumés à l'abricot, au coco, à l'amande ainsi que des shampoings à la cerise passant par des parfums fruités et chocolatés sur l'étagère au-dessus du lavabo remplaçaient le simple savon qu'il utilisait autrefois. Une paire de boucle d'oreille trainait prés d'un bouquin sentimental sur la commode de nuit. Des chaussures de toutes les couleurs occupaient le fond de sa penderie, et des robes, des jupes avaient pris place prés de ses vêtements à lui. Quelques foulards de couleur pure suspendues sur un poignet de sa porte donnaient un côté jovial au couleur pâle des murs. Elle avait apportait sa touche personnelle dans son chez lui. Et même si, il avait un peu de mal avec les légumes, qu'il confondait toujours les shampoings et les gels douches et qu'il retrouvait un peu partout des magazines féministes, il devait avouer qu'il ne s'était jamais autant sentie chez lui. La solitude qui l'accueillait autrefois avait laissé place à une odeur alléchante de bon petit plats. Lorsqu'elle ne travaillait pas, elle s'arrangeait pour lui cuisiner un repas, considérant qu'il avait assez mangé de ramen pour la fin de ses jours. Ils riaient forts, se disputaient parfois aussi mais finissaient enlacé dans un lit minuscule. Et puis le matin il avait droit à quelques baisés dans le cou, sur la bouche prés de l'oreille. Alors il était plus que prêt à lui demander de rester avec jusqu'à la fin de ses jours.
« Évidement que je veux t'épouser, dit-elle un jour qu'ils avaient décidé de faire une grasse matinée congédiaient de mission plus affriolantes les unes que les autres, mais…. »
Il fronça les sourcils et la regarda se redresser en position assise regrettant la chaleur de son corps qui avait quitté le sien.
« Mais ? » Répéta t-il en se redressant lui aussi.
« Mais pas ici. »
« Pourquoi ? Je croyais que tu t'y plaisais ? »
« Oui je me plais mais si on doit se marier et peut un jour avoir un bébé je ne pense pas que cet endroit soit le plus approprié. »
Il l'a dévisagea indécis et elle balaya de sa main la pièce.
« C'est trop petit, et puis c'est chez toi. »
« Tu te l'es plutôt bien appropriée, rajouta t-il avant de se prendre une légère tape sur l'épaule. Quoi ! C'est vrai. »
Et alors qu'elle faisait la moue, il entoura son corps de ses bras avant de déposer une pluie de baisers le long de son corps mordillant au passage le lobe de son oreille. Elle finit par sourire et se dégagea de son étreinte possessive à son grand mécontentement. Debout, les mains sur les hanches et le défiant de son regard émeraude elle dit :
« Tu me trouves l'appartement de mes rêves et je t'épouse ! »
Il arqua un sourcil blond et regarda longuement sa fiancée.
« Sérieusement ?! »
« Je suis extrêmement sérieuse ! »
Il se redressa lui aussi, la dominant d'une bonne tête et plongea son regard saphir dans le sien.
« Très bien, mais tu sais c'est beaucoup de boulot alors il me faudrait un petit encouragement… »
Devinant son allusion elle leva les pieds et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Il entoura ses hanches de ses mains pour l'attirer à lui et l'embrassa plus passionnément. Alors que ses mains s'aventurait sous sa nuisette, elle rompit le baiser et éloigne ses mains.
« Non, pas avant que tu n'es trouvé notre futur chez nous ! »
« Pas envie, murmura t-il recommençant ses caresses. »
Jouant sur la ruse elle le fit basculer sur le lit et lui chuchota à l'oreille :
« Et puis si tu le trouves, on devra le baptiser de la manière de la plus adéquate possible, et elle lui fit un clin d'œil avant de s'échapper sa poigne pour s'enfermer dans la salle de bain. »
C'est ainsi que commença la périlleuse mission de Naruto Uzumaki trouver un endroit, un logis qui correspondrait autant à lui qu'à Sakura et comme la jeune femme n'avait pas le caractère facile c'était un travail plus qu'éprouvant. Alors qu'ils avaient visité plus de cinq appartement et qu'il avait du subir un énième « bof » ou « moche » ou « Le jour ou je viendrais vivre ici, ce jour là Orochimaru dansera un strip-tease devant nous ! »
Alors qu'ils visitaient le sixième sur sa liste et qu'elle regardait attentivement chaque pièces, un léger sourire flotta sur ses lèvres. Et alors qu'il pensait être enfin tranquille, un « PAS QUESTION » le découragea de plus belle.
« Quoi encore !? »
« Je refuse d'habiter là-dedans ! »
« Pourquoi ? Parce que les murs sont trop sombres ou bien parce qu'on entend le poissonnier hurlait sa marchandise ou peut être….. »
« Attend là, t'es entrain d'insinuer que je suis difficile ? »
« Tu n'as pas idée, soupira t-il. »
Elle rougit de colère, croisa ses bras autour de sa poitrine et le foudroya du regard alors qu'il s'appuyait nonchalamment sur l'embrassure de la porte.
« Je refuse d'habiter ici, il leva les yeux au ciel et elle poursuivit, pas avec comme point de vue le terrain d'entrainement. »
C'est vrai que l'appartement en hauteur leur donnait une vue parfaite du terrain d'entrainement ou ils pouvaient nettement distinguer deux formes vertes se déplaçaient à toute vitesse parfois se rencontrant pour s'éloigner de plus belle. Parfois le vent amenaient les cris rauques qu'émanaient les deux silhouettes.
« C'est vrai que Lee et Gai transpirant de sueur n'est pas des plus agréable à voir mais enfin ils ne seront pas toujours là… »
« Tu rigoles ou quoi ? Ces deux là sont des gros malades des entrainements, ils seront toujours là ! Tu crois que j'ai vraiment envie d'avoir comme vision leurs torses nus à chaque jour de la semaine »
Décroisant les bras elle regarda de nouveau vers le terrain.
« Quoique finalement leurs muscles saillants ne sont pas si désagréable à regarder…. »
Naruto fronça les sourcils et pris dans un élan de jalousie lui prit furtivement la main pour l'entrainer au dehors. Il en avait plus que marre de chercher un appartement mais l'imaginé regarder le corps d'un autre homme autre que le sien était au-dessus de ses forces.
« On trouvera autre chose. »Maugréa t-il.
Et puis finalement, alors qu'ils s'étaient arrêtaient dans un café et qu'elle mordillait dans un biscuit, une petite famille passa devant lui. Et là ce fut comme une illumination. « Mais oui, pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? » Il l'entraina à travers tout le village pour finalement se rendre prés d'une maison un peu retiré du coin, ou un jardin autrefois rayonnant avait laissé place à des plantes sauvages qui par manquent de soin avait envahis tout le jardin. Sakura fit lentement le tout des lieux et alors qu'il sentait peser la sentence c'est tout sourire qu'elle s'adressa à lui.
« C'est là ! Je veux habiter ici ! »
Il cru défaillir de soulagement.
« Bon, les murs doivent être repeints et le jardin a besoin d'un bon coup de débroussailleuse mais j'aime beaucoup, je me sens chez moi. »
« Chez nous » corrigea t-il.
C'était la maison de ses parents, ou bien avant que leur destin ne soit funestement frappé ils avaient vécu heureux . Et alors qu'elle réfléchissait à comment elle allait l'aménager, il fondit sur elle, emprisonnant ses lèvres au siennes, et soulevant ses cuisses pour la coller contre le mur qu'elle avait intérieurement prévu de peindre en lilas.
« Bon, maintenant on peut discuter de ma récompense, non ? »
Alors ne sont-ils pas mignon ?
