Voici ma première fic, qui concerne l'anime Karneval, avec le couple Nai/ Gareki et un peu de Nai/Karoku. Mais patience! Il n'y a pas encore de yaoi dans ce premier chapitre. Je ne vous en dit pas plus et je vous laisse découvrir par vous même. Soyez indulgent et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Au niveau du rating, ce sera T au début, mais ça peut évoluer en M par la suite.
Chapitre 1 :
Avant, ma seule préoccupation consistait à m'abreuver et à me nourrir quand j'en avais besoin. Et à jouer avec mes amis dans l'herbe tendre et verte, qui, le matin était remplie de rosée. C'était la manière dont je me lavais : en roulant dans cette herbe fraiche. Et quand la nuit tombait, je m'allongeais contre un tronc d'arbre ou sous un buisson, et je m'endormais sans me préoccuper des étoiles au-dessus de ma tête.
La seule source d'eau valable de l'ile où j'habitais était une rivière, avec une cascade qui s'écoulait dans un bassin, et l'eau continuait sa course dans un chemin tout tracé, plein de courbe et finissait par se jeter à l'extérieur de l'ile, dans la mer.
Tout le monde allait boire là-bas, parce que l'eau était d'un très beau bleu clair, presque transparent et que du matin au soir, elle scintillait de mille feux sous les rayons du soleil. Et parfois, une étrange illusion remplie de couleur se formait, quand la pluie venait et que le soleil restait.
On se rassemblait tous quand le soleil était au plus haut dans le ciel, et on pouvait voir qu'on était tous différents : certains étaient blancs, d'autres noirs, d'autre brun, d'autre gris, d'autre de deux couleur différentes. Mais d'autres se ressemblaient : ils étaient de la même famille.
Aucun étranger ne venait sur cette ile. Elle était à nous, natif de cet endroit.
Mais un jour, quelqu'un arriva.
C'était un géant, qui n'avait pas de fourrure, et qui se tenait sur deux pattes, comme les oiseaux, sauf que ses membres étaient bien plus épais et que le bout de ces derniers ne ressemblaient en rien à ceux des oiseaux. Il y avait comme cinq petites bosses qui terminaient une surface un peu rectangulaire. Très étrange. Les deux autres pattes, celles qui étaient plus haut, se terminaient aussi par cinq petites bosses, mais plus fines et plus longues, et chaque bosses étaient indépendante l'une de l'autre : il pouvait en bouger une à la fois.
Moi, mes membres ne contenaient que trois petites courbes à chaque pattes, et qui étaient de la même longueur. Et je ne pouvais bouger ces courbes qu'ensemble.
L'étranger avait aussi une tête toute ronde, avec de la fourrure au bout, qui descendait jusqu'à son cou, ce qui était assez étrange, pourquoi de la fourrure juste à cet endroit-là ? Et pourquoi était-elle de la couleur du ciel, alors que le reste de sa personne était blanche ? Note que certains de mes copains ont deux couleurs différentes sur leur corps, donc ce n'était pas ça le plus bizarre. Non, le plus bizarre, c'est qu'il n'avait pas de longues oreilles qui tombaient sur son corps, comme moi, ou des oreilles en forme de triangles dressée sur la tête, comme certains de mes amis.
Et il n'avait pas de queue. La mienne était fine et assez longue, et ce terminait par une touffe de fourrure blanche légèrement rosée, comme le bout de mes oreilles.
Lui il n'avait pas de queue, rien. Et il n'avait pas de corne sur sa tête, mais ça non plus ce n'était pas ce qui me marquai le plus, la plus part des natifs de cette ile n'en possédaient pas.
Et il avait sur le corps un étrange truc de la même couleur que le soleil, et un autre bleu qui recouvraient entièrement ses pattes, sauf le bout, avec les cinq bosses.
Quand il (ou elle ? Comment savoir ? Il ne dégageait rien de particulier) était arrivé sur cette ile, j'étais en train de jouer avec mon camarade de jeu préféré. Et l'étranger nous regardait, avec un petit sourire aux lèvres.
Au fil de la journée, les plus curieux d'entre nous l'avaient encerclé pour mieux l'examiner et le renifler et les plus craintifs s'étaient cachés ou s'étaient éloignés le plus possible de lui.
Il avait plié les deux pattes qui touchaient le sol, et avait mis les deux autres pattes sur les deux premières, croisées. Il paraissait toujours aussi grand.
Et il était resté silencieux, nous laissant calmement l'observer. Quand il s'est mis à bouger, on a tous été se réfugier sous des buissons ou dans des arbres.
Il a trouvé la grotte, à l'est de l'ile.
- Ici c'est parfait, qu'il a dit.
On se tenait à distance mais on restait dans les environs, intrigués.
Il sortit quelque chose de l'étrange truc bleu qu'il portait. C'était un objet vert, avec un œil devant et un corps effilé comme un tronc d'arbre.
Je n'ai compris son utilité que la nuit tombée, quand l'œil devient jeune et provoqua un rayon de lumière permanent.
Cet étranger pouvait invoquer le soleil, il valait mieux ne pas trop s'approcher. Qui sait ce qu'il pouvait faire d'autres ?
Il sortit autre chose du truc bleu, qui était sans doute une protection magique. Cette fois, c'était une sorte de rectangle noir avec une dizaine de petits carrés dessus *
Mes paupières tombaient toutes seules, aussi préférais-je m'éloigner pour aller dormir, et tant pis si je ne voyais pas à quoi le drôle de rectangle servait.
Je finis par m'assoupir, et je fus réveillé par un énorme bruit de vent fou furieux. Je levai les yeux. Une chose énorme avec deux ailes qui tournoyaient en cercle sur son corps se posait sur la plaine, devant la grotte. Le bruit était assourdissant, et a fait fuir tous mes compagnons, moi y comprit.
J'eu juste le temps de voir deux autres étrangers qui ressemblaient fortement à celui à la fourrure bleu sortir de l'étrange oiseau, alors que le bruit était toujours là. Ces deux-là avait une fourrure noir sur la tête, mais ce n'était pas ça le plus important. Le plus important, c'était que trois étrangers étaient arrivés sur notre ile en deux jours, et que ce n'était jamais arrivé. Qu'allions nous devenir ?
Je me suis caché pendant deux jours sous un buisson, en tremblant. Le gros oiseau qui faisait beaucoup de bruit était partit aussi vite qu'il était venu, mais j'étais toujours aussi effrayé, et je m'étais demandé si j'allais mourir. Mais comme au bout de deux jours, j'étais toujours bel et bien vivant, je sortis de mon trou, et je retournai lentement et avec beaucoup d'appréhension près de la grotte. En apparence, rien avait changé, mais à l'odeur de la nature s'ajoutait une nouvelle odeur inconnue, une odeur de nouveau, qui venait de la grotte.
Je ne voulais pas m'y enfoncer tout seul, alors j'allai chercher mon meilleur ami, celui avec lequel j'avais rencontré ce géant.
Au début, il ne voulut pas venir avec moi, mais après avoir fait ma tête de chien battu, il céda et accepta de m'accompagner.
On se dirigea tous les deux vers la grotte, le plus silencieusement possible, et on marqua un temps d'arrêt devant l'entrée. On pouvait encore faire marche arrière. Mais on ne le fit pas.
Et c'est comme ça que tout à commencer.
Il faisait plus frais dans la grotte, mais pas ou point d'avoir froid. Il faisait aussi plus sombre mais je n'avais aucun mal à y voir.
Après avoir passé deux tournants, on arriva à la fin de la cavité, et on resta tous les deux immobile devant les changements qui s'étaient opérés ces deux derniers jours.
Il y avait un gros rectangle sur quatre pattes en bois, avec une sorte de nuage blanc en forme de carré au-dessus à gauche et une sorte de ciel en forme de rectangle juste à côté. Il y avait un autre rectangle sans pied, également en bois, qui s'élevait en hauteur, avec une fente au milieu et un rond de chaque côté, au milieu eux aussi **
Et enfin, il y avait une sorte de plante, avec une tige qui se terminait par trois racines qui ne s'enfonçaient étrangement pas dans le sol. Et au-dessus de la tige, il y avait une surface en cercle de couleur gris foncé, et une lueur orange enfermée par des parois lisses et transparentes tout autour d'elle trônait au centre de cette surface en cercle.
On entendit des pas bruyant derrières nous et on se retourna. Le géant était revenu, et il avait dans une de ses pattes surélevée des baies rouges. Il avait été mangé.
Il nous vit.
- Tiens, mais qu'avons-nous là ?
Mon ami et moi, on se réfugia d'un bond sous le rectangle avec des pattes, là où le géant ne pourrait pas venir nous chercher.
On entendit les pas approchés de notre refuge, et on se tassa sur nous-même.
La tête du géant apparut dans l'espace qui séparait le sol du rectangle à pattes. Il était à quatre pattes cette fois, comme un animal. Mais est-ce que ça en était vraiment un ?
Il se contenta de nous regarder sans rien dire, puis il sortit de notre champ de vision. Il s'était relevé.
On revit bientôt ses deux plus grandes pattes, croisée l'une en dessous de l'autre, formant des ailes de papillons. Il était plus loin cette fois.
Il posa trois baies devant lui, et ne bougea plus. Nous non plus.
Et les choses restèrent ainsi pendant de nombreuses heures, et aucun de nous trois ne bougeaient. La faim et la soif commençaient à se faire sentir de notre côté. Et ces petites baies me tentaient de plus en plus. J'avançai de trois petits pas. J'étais toujours sous le rectangle en bois, mais plus pour longtemps. Mon ami essaya de m'empêcher d'aller plus loin, mais j'avais trop faim, et je sortis de mon refuge.
Le géant ne me regardait pas, il admirait ses pattes. Je me tins encore quelques minutes immobile, hésitant à continuer, et avançait encore un peu. J'étais encore loin des baies, mais je m'arrêtai de nouveau. Je préférais être prudent.
Le géant ne bougeait toujours pas.
J'avançai encore un peu, et m'arrêtai de nouveau. Et pendant plus d'une heure, je continuai à avancer et à m'arrêter.
Finalement, j'arrivai aux baies. J'ouvris ma gueule pour en manger une, et pendant que j'avalai, les plus petites pattes me saisir sans que je puisse m'échapper. Je gigotai dans tous les sens, essayant de me défaire de cette étreinte, poussant des cris angoissés : « nai ! nai ! nai ! nai ! nai ! nai »
Les pattes me tenaient solidement, je ne pouvais m'enfuir. Le géant se leva, et je gigotai encore plus quand je vis le sol s'éloigner. Mon ami en profita pour s'enfuir de la cavité sans un regard en arrière pour moi. J'étais prisonnier, et je n'avais plus personne pour me libérer.
Je me débattais comme un fou, mais les pattes me tenaient solidement entre elle.
Avec une de ces pattes au sol, il ouvrit difficilement le devant droit de l'étrange rectangle en bois. Il y avait plusieurs niveaux dans ce rectangle, chacun montrés par une surface plane de chaque côté. En tout, il y avait six surfaces planes, et trois du côté droit. Il y avait dans les trois à gauche les mêmes trucs que le géant portait quand je l'avais rencontré, et qu'il portait aujourd'hui encore, sauf qu'ils étaient d'une autre couleur.
Et dans deux des trois surfaces à droite, il y avait toute sorte de choses en bois mais surtout en substance transparente, comme ce qui retenait la lueur sur la plante que j'avais vu.
Les pattes me posèrent sur la seule surface de libre qui restait, et qui était la plus haute. Il me lâcha enfin, mais je ne pouvais partir, car j'étais beaucoup trop haut et que je ne tenais pas à me suicider. Je restai donc debout sur cette surface, à crier mes « nai » affolés et furieux aux géants. Il avait de la chance que je n'avais pas de griffe, ou je l'aurais déjà griffé depuis longtemps.
- Un Niji… une petite créature rare et résistante, c'est exactement ce qu'il me fallait. Elle sera parfaite pour mon expérience, dit le géant à lui-même.
Je n'écoutais pas, j'étais bien trop affolé pour ça.
Il ne referma pas le côté qu'il avait ouvert. Il savait bien que je ne pouvais pas descendre. Je continuais de crier, et finalement il me laissa là pendant qu'il allait se promener hors de la grotte, et je désespérai d'un jour sortir de là.
Quand le soir tomba, j'étais épuisé à force de pousser mes cris et de m'agiter dans tous les sens, tournant en rond dans mon originale cage.
J'étais donc couché et déprimé quand il revient. Il alla près de moi.
- Tu t'es habitué à ta nouvelle maison, Nai ?
Pour toute réponse, je grondai un « nai » apeuré. Il eut un petit rire, comme si il comprenait ce que je ressentais.
- Ne t'inquiète pas, je ne te veux aucun mal. Regarde, je t'ai apporté à manger.
Il posa de nombreuses baies devant moi, et malgré ma faim, je ne touchai à rien.
- Je laisse ça là, alors manges quand tu veux.
Il rajouta aussi une chose en forme de cercle qui contenait…de l'eau ! J'attendis qu'il s'allonge dans le rectangle à patte, le corps sous la chose qui ressemblait à un ciel et la tête sur ce qui ressemblait à un nuage en forme de carré pour me précipiter sur la nourriture, et boire toute l'eau que contenait le truc rond.
Et c'est comme ça que je vécu mes premiers jours en compagnie de cet étranger qui était très gentil avec moi, si on exceptait le fait qu'il me gardait enfermé ici.
Il me donnait régulièrement à manger et à boire, que ce soit baies ou herbes, et je m'habituais doucement à sa présence, même si je ne me laissais pas toucher. Il me parlait souvent, mais la plus part du temps je ne comprenais pas ce qu'il disait, mais je finis par apprécier le son de sa voix. Mais je me sentais quand même seul, et les buissons, les arbres, les fleurs, le ciel et le soleil me manquait. Et surtout, mes amis me manquaient.
Le quatrième jour, je le laissai me prendre contre lui, sans trop me débattre. Si je collaborais, il me relâcherait peut être plus vite.
- On va aller un peu dehors tous les deux, d'accord ?
Quand je vis qu'on sortait de la grotte, mon cœur s'emballa : allait-il me relâcher ?
Je fus vite déçu : il ne me relâcha pas, malgré mes gigotements pour échapper à ses pattes. Mais je pu revoir ce qui me manquait deux jours plus tôt. Et je pus voir de loin un ou deux de mes amis, mais je ne pus pas les rejoindre pour jouer avec eux, ce fut le plus dur.
Il se promena un peu avec moi contre lui, mais on fut bien vite de retour dans la grotte. Il me reposa dans ma prison, et j'attendis le soir pour qu'il me donne à manger.
J'étais devenu dépendant de lui malgré moi.
C'est le cinquième jour que mon destin prit une nouvelle tournure : mon ravisseur me donna dès son réveil des baies, et je les mangeai sans méfiance. Avant, je prenais soin de renifler ce qu'il me donnait avant de manger ou de boire mais à force, je ne l'avais plus fait. Ce fut une erreur, si j'avais reniflé ma nourriture avant de l'engloutir d'une bouchée, j'aurais senti que ces baies n'étaient pas tout à fait comme d'habitude, et je serais resté un Niji. Mais voilà : je les mangeai. Je sentis tout de suite qu'elles n'avaient pas le même gout que celles que j'avais mangé jusque-là, mais c'était trop tard, je les avais déjà avalées.
Je sentis mes paupières s'alourdir, et tout mon corps devint lourd. Je sombrai dans un sommeil artificiel.
Et c'est la dernière fois que je m'endormais en tant que Niji.
Ceci conclut la fin de mon premier chapitre. Reviewvez SVP :3
* Téléphone
** Lit et armoire.
