Je dédicace ce chapitre à Alaiena, elle m'a beaucoup inspirée pour ce chapitre et je suppose qu'elle comprendra pourquoi… Je la remercie de tout cœur pour son titre qu'elle m'a trouvé ainsi que le résumé.
Sans oublier 35Nanou pour ses corrections,
Merci à toutes les deux !
Chapitre 1 : Les choix contestables de la comtesse Isabella.
Le 7 juin 2012
Notre chère Comtesse Isabella vient d'obtenir avec succès sa maîtrise de littérature. Toute l'équipe du journal se joint à moi pour féliciter notre héritière.
Il y a de cela un an et demi, avec l'appui de ses parents, de son époux et de Mr Jenks le directeur de la bibliothèque, elle a entrepris, à la surprise générale des habitants de l'île, des études de littérature. Hormis la passion qu'elle entretient dans ce domaine, ce choix a été justifié par ses nouvelles attributions à la bibliothèque. De nombreuses interrogations ont été formulées de l'intérêt d'un tel apprentissage dans ses fonctions futures, il est attendu de la comtesse qu'elle gouverne notre île bien aimée. Comment fera-t-elle ? En nous citant Voltaire ou Hemingway ?
Au-delà du fait qu'elle doit savoir régenter Syllavie, elle nous doit un héritier.
Nous avons appris de source sûre que ce n'est toujours pas dans ses projets immédiats d'enfanter, de nouvelles études sont à l'ordre du jour.
Toutes les recherches le prouvent plus la mère est jeune, plus faible sont les risques liés à la grossesse, il est temps que la comtesse prenne conscience du devoir qui est le sien en donnant un héritier à Syllavie.
Par Jessica Stanley.
Je jetais le journal à travers la pièce, foutue liberté d'expression. C'était quand même de mon utérus dont il s'agissait, j'avais encore le droit de décider quand je voulais devenir une baleine et par extension une mère.
Bien sûr, il n'en tiendrait qu'à Carlisle j'en serais déjà à ma sixième grossesse. Ouais ok, j'exagérais, mais ils commençaient vraiment tous à me gonfler avec cet héritier. Ma propre mère m'avait demandé quand j'envisageais la chose.
Le seul à prendre des pincettes avec l'héritier c'était Edward. Je supposais qu'il partageait l'avis des autres mais je le soupçonnais de craindre les représailles que je pourrais lui faire subir s'il mettait le sujet sur la table.
Je n'avais pas de souci avec l'idée de faire la grève du sexe. Je n'étais pas crédible et vous avez raison, j'aimais beaucoup trop sexer avec Edward pour m'en passer mais je n'allais pas le lui dire, son égo ne s'en remettrait pas.
Alors que je me rallongeais sur le lit, enfouissant la tête sous l'oreiller, j'entendis des pas, puis le lit s'affaissa.
Je souris d'anticipation et enfin ses mains chaudes me parcoururent le dos jusqu'à mes épaules qu'il massa tranquillement. Je poussais un soupir de bien-être tout en enlevant l'oreiller de ma tête.
-Salut toi, me souffla-t-il dans l'oreille m'envoyant mille papillons dans le corps. Comment vas-tu ?
- Bien mieux, merci.
-Le journal ? Me questionna-t-il en voyant l'amas de feuilles au pied du lit.
J'acquiesçais de la tête.
-Tu l'as lu ? L'interrogeais-je.
Il confirma également d'un signe de tête.
-Tu veux en parler ? Me demanda-t-il.
-Pour dire quoi ? Que cette foutue Jessica Stanley a raison ? Comment peuvent-ils déjà être au courant ? Crois-tu que j'ai raison d'entreprendre des études de gestion ? J'ai vraiment du mal avec les budgets et autres trucs prévisionnels… pis l'héritier, il m'emmerde j'ai le temps avant d'être ménopausée, non ?
Edward me regardait en souriant, non, en fait il se foutait de moi.
-Tu as fini ? Me taquina-t-il.
Je grognais en me retournant et replongeais ma tête dans mon oreiller.
Je l'entendis rire, alors qu'il reposait ses mains sur moi dans des caresses trop chastes.
-J'ai un petit cadeau pour toi, me susurra-t-il.
Je me relevais directement, il avait le chic pour sortir d'une impasse par des pirouettes divertissantes.
Je m'assis en tailleur face à lui avant de hocher la tête comme une enfant.
Il sourit et sortit un petit paquet. Je le déballais rapidement. Il savait que je n'aimais pas les choses chères, exubérantes ou autres. Ses cadeaux étaient souvent des gadgets, de la papeterie pour mettre sur mon bureau, il m'avait un jour trouvé un rétroviseur d'écran. C'était un petit miroir qu'on pouvait coller en haut de son écran, il était tout transparent et rond, il nous permettait alors de voir venir toute personne dans notre dos.
Je découvris une boite carrée alors que j'allais ouvrir, je vis Edward se triturer les mains, il avait l'air nerveux.
Je fronçais les sourcils en ouvrant la boite et y découvris un objet en forme de U vert.
Je le regardais interrogative tout en le prenant dans mes mains et le retournant. Il semblait flexible, le U s'élargissait, alors que je le manipulais pendant quelques secondes. Je sentais le regard d'Edward fixé sur moi, il attendait une réaction. Sauf que là, je n'avais pas la moindre idée de ce que c'était, on aurait dit qu'il avait une tête et était rainuré aux deux extrémités à l'intérieur du U.
Je finis par relever la tête vers lui :
-Tu m'expliques ?
-Euh, tu ne sais pas ce que c'est ? m'interrogea-t-il.
-Euh, non.
Il soupira, il était évident qu'il était gêné, il passa sa main derrière sa tête tout en la grattant, fuyant mon regard murmurant :
-C'est un sex-toy.
Je crus que mes yeux allaient sortir de leurs orbites, mille questions se bousculèrent en même temps dans ma tête : n'était-il pas satisfait de moi pour qu'il veuille utiliser des sex-toys ? Qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Et ce truc, franchement, je savais que ma connaissance était faible sur le sujet mais je n'avais jamais vu d'objets comme celui-ci. Comment fonctionnait-il ? Et pourquoi deux côtés ? Oh mon dieu était-ce pour stimuler simultanément le vagin et l'anus.
Je grimaçais en posant l'objet sur le lit.
Edward souffla lourdement tout en se saisissant de l'objet.
Je restais captivée par cet engin, il le manipula tout en essayant de m'expliquer :
-Je ne te demande pas de l'utiliser comme ça Bella, c'est juste qu'il pourrait nous être utile pour réaliser mon fantasme.
Je relevais les yeux pour les planter dans les siens.
-Tu m'as demandé l'autre jour quel était l'un de mes fantasmes, j'y ai réfléchi et …
Il perdit ses mots…
Il souffla une nouvelle fois comme pour se donner du courage.
Il releva l'objet pour attirer mon attention dessus.
-C'est un We-wibe*, il permet une double stimulation chez la femme.
Alors qu'il écartait l'objet, il continua :
-Tu mets une extrémité dans le vagin, les rainures stimulent le point G et l'autre sur le clitoris, il y a plusieurs niveaux d'intensité.
Il fit une pause.
-Là où le concept est révolutionnaire c'est que l'homme peut participer et pénétrer la femme, procurant à tous les deux plus de sensations et de plaisir vu qu'à chaque poussée, l'objet stimule encore plus le point G et l'homme ressent aussi les vibrations.
J'écarquillais les yeux. Ça y était ! Je ne le satisfaisais pas ! Je me mordis violemment la lèvre inférieure, mes yeux commençant à me picoter. Je décidais de parler plutôt que de ruminer :
-Tu trouves que je ne suis pas assez serrée autour de toi ? Moi, je t'avoue que ta grosseur plus ça, dis-je en montrant l'objet, ça me fait un peu peur ? Puis en quoi consiste exactement ton fantasme ? Réalisais-je.
Il me fit un sourire timide :
-Je suis pleinement satisfait quand je suis en toi Bella, ça n'a rien à voir et tout à voir avec mon fantasme, en fait je pensais un peu détourner la situation.
Je le vis mâchonner sa lèvre à son tour, on y était, je savais alors que je n'allais pas aimer ce qui allait suivre. Je me crispais.
Il posa l'objet entre nous et attrapa mes mains et encra son regard au mien.
-En fait, j'avais pensé qu'on pourrait utiliser le vibromasseur pendant que je te pénétrerais par ta petite entrée, souffla-t-il.
Eh merde, alors que j'écarquillais les yeux, je ne pus m'empêcher de cracher :
-Tu veux me sodomiser ?
Il grimaça.
-Ce terme fait vraiment vulgaire je trouve et surtout dans la manière dont tu le craches, me reprocha-t-il avant de reprendre plus doucement :
-Non, je fantasme de pouvoir découvrir avec toi les plaisirs de la pénétration anale et je sais que ce plaisir ne sera atteint que si de ton côté tu en éprouves aussi. Je me suis un peu renseigné sur le sujet, dit-il tout à coup gêné, et c'est difficile pour la femme la première fois de ressentir du plaisir de cette façon et principalement à cause des barrières psychologiques. J'avais donc pensé que si tu étais envahie par des ondes de plaisir, les choses seraient plus simples, finit-il en bafouillant un peu.
Je restais figée suite à sa tirade, je ne savais plus quoi penser, il voulait réaliser un fantasme mais se préoccupait de mon plaisir avant tout. Etais-je prête pour ce genre de chose ? J'aimais faire l'amour ou encore baiser avec Edward mais là, j'avais des préjugés face à cette pratique, je trouvais ça avilissant pour la femme.
Edward dut voir mes interrogations. Il porta sa main à ma joue qu'il caressa doucement :
-Bella, tu n'es pas obligée de dire oui, pense y juste, ok ?
Je tentais un sourire, il s'approcha de moi et m'embrassa doucement et me dit taquin :
-Nous avons toute la vie devant nous… il reprit alors son baiser qui devenait très explicite sur ses intentions.
Je me reculais un peu de lui en fronçant les sourcils et je décidais de renverser un peu la vapeur :
-Ce n'est pas avec ce genre de pratique que l'héritier sera conçu !
Edward se recula également un peu plus de moi, interrogatif :
-C'est une proposition.
Merde, non !
-Euh, non je voulais juste te taquiner. Dis-je minablement n'ayant visiblement pas réussi mon effet.
Il me fit un sourire un peu triste avant de s'avancer de nouveau vers mes lèvres et m'embrasser tout doucement. Son baiser était différent, il y mit fin rapidement avant de poser son front sur le mien.
-Tu m'en veux … pour l'héritier, me hasardais-je.
Il soupira alors qu'il s'allongeait sur le dos m'entrainant avec lui. Je posais ma tête sur son torse, il câlina doucement mes cheveux avant de répondre.
- Oui et non. Non, car comme toi l'idée de devenir père me terrifie et oui car c'est ce qui est attendu de nous. J'ai l'impression de faillir dans mon devoir de comte alors oui.
Un silence s'installa entre nous, c'était la première fois qu'Edward se positionnait aussi clairement face à ce sujet. J'en étais ébranlée, le soupçonner était une chose, l'entendre faisait une grosse différence. Mon cœur se serra.
Edward dut sentir mon trouble car il me serra un peu plus contre lui. Malgré tout, il me prouvait que nous étions unis et que nous ferions face ensemble.
-Edward, l'appelais-je. Je ne suis pas prête à te donner un héritier dans l'immédiat mais par contre ce que je sais c'est que je le veux avec toi, c'est pourquoi j'aimerais que nous renouvelions nos vœux à la chapelle.
-Oh Bella, me dit-il alors qu'il me renversait sur le dos, si tu savais depuis combien de temps j'attends ça.
Il m'embrassa alors avec toute la douceur possible, je ressentais dans son étreinte tout l'amour qu'il avait pour moi. Je culpabilisais de ne pas être prête à lui offrir un héritier ou encore la pénétration anale. Cependant un jour, nous formerions une famille, j'en étais convaincue.
Il continua à m'embrasser de plus en plus fougueusement, ses lèvres partirent dans mon cou, m'envoyant des frissons dans le dos, il parsema ma peau de baiser jusqu'à mes seins, mon haut et mon sous-vêtement étaient vite partis. Alors qu'il prenait un de mes tétons en bouche le suçotant avidement mon dos s'arqua dans un râle de plaisir. Mes mains agrippaient sa crinière dans un geste de possession et aussi pour qu'il reste collé à mon corps.
Il continua son chemin tout en enlevant tous mes vêtements et vint alors m'embrasser les cuisses, me les suçotant. Voyant qu'il s'attardait sur une région, je compris qu'il était en train de me marquer puis il bougea un peu pour reprendre sa succion.
J'aimais qu'il me marque mais je ne pouvais décemment pas mettre un foulard surtout avec ces températures estivales.
Il s'écarta, touchant du doigt la marque faite à l'intérieur de ma cuisse droite :
-Très joli, commenta-t-il, j'ai réussi à faire un petit cœur.
Je ris. Tout en l'attirant vers moi pour l'embrasser à pleine bouche et entreprendre de le déshabiller.
Il m'aida et fut nu rapidement. Je pus sentir le bonheur de sa peau chaude et douce contre la mienne.
Il revint m'embrasser me surplombant, puis prit appui sur ses avants bras, ses mains sur mon visage écartant les cheveux qui le masquait, ses yeux vrillés dans les miens.
-Je t'aime Bella et là d'un coup de rein il me pénétra, je ne pus m'empêcher de rejeter la tête en arrière m'arque boutant sous lui pour le sentir là où c'était si bon et je gémis fortement.
Edward ressortit pour rentrer aussitôt et frapper à nouveau mon point G me faisant geindre sans fin. Il resta au fond de moi une seconde tout en créant une friction sur mon clitoris. Je haletais complètement. Il connaissait mon corps mieux que moi-même et savait me faire perdre la tête en un temps record.
Il continuait son manège, me pénétrant sans ménagement allant frapper à chaque fois sur mon point sensible. Inexorablement et si rapidement, la boule au fond de mon ventre grandissait, je n'en pouvais plus de tant de plaisir et de sensations. Mes cris avaient envahi la pièce, je n'attendais plus qu'une chose la libération alors je me tortillais sous lui.
Mais Edward savait jouer avec moi et continuait, me faisant geindre. Ses mains balayaient toujours mes cheveux et ses yeux rivés sur moi me mettaient totalement à sa merci.
Mes mains, elles, cherchaient à atteindre son corps au maximum, afin qu'il s'enfonce plus vite ou plus fort mais qu'il fasse quelque chose pour faire exploser cette bulle qui m'envahissait complètement.
Alors, tout doucement, Edward approcha ses lèvres des miennes et m'embrassa fiévreusement, ses coups de reins devenant plus rapides. Je dus abandonner sa bouche pour respirer. Celle-ci descendit sur mon cou, puis attrapa mon sein gauche. Il se mit à le sucer férocement avant de se tendre pour libérer son orgasme, sa tête s'éloignant de mon corps tira sur mon téton et fit exploser ma boule de plaisir m'envoyant dans les limbes de l'extase.
*désolée pour la pub, mais c'est plus explicite de cette façon.
Alors ? je continue ?
