Je dois le cacher
Auteur: Selene
Disclaimers: Kanon n'est pas à moi, hélas…
Couple: aucun
Genre:…. Humour, je crois…
Kanon avait toujours eu peur que cela n'arrive. Aussi longtemps que sa mémoire lui permettait, il avait une peur bleue de cela. Il avait meme longtemps prié pour que cela n'arrive pas, le matin en se levant, le soir en se couchant.
Il n'arrêtait pas d'y penser pendant toute la journée et en cauchemardait la nuit.
C'était devenu une obsession.
Il était devenu un paranoïaque de premier ordre.
Si les gens découvrait son plus profond secret, il saurait qu'il n'y survivrait pas. Ce serait trop dur, trop lourd à supporter.
Il savait qu'il aurait droit aux regards, aux gestes, aux pensées.
C'était trop gros pour ne pas qu'il meurt. Il serait peut-être punis ou pire, bannis.
Mais il ne pouvait s'en empêcher, c'était plus fort que lui.
Il avait de besoin de cela pour survivre à son frère, à tout ces gens, à son maître, au sanctuaire.
Le soir, seul dans sa chambre, il redevenait le jeune home qui avait peur, celui qui avait la trouille des apparences et qui cherchait désespéremment un peu d'amour et de douceur dans ce monde de brute. Il avait besoin de redevenir un adolescent normal avec des problèmes de boutons au milieu du visage et des problèmes d'amour. Il avait besoin de sentir la frustration de celui qui n'a pas ce qu'il veut.
Certes, ce n'était pas les relations physiques qui manquaient mais un manque bien plus grand, bien plus profond que cela. Il avait besoin de plus que cela. Il avait besoin d'amour et de compréhension. Il avait besoin de ne pas être jugé.
Il savait que les personnes qui le voyaient ne se doutaient pas un instant du terrible secret qu'il cachait. Ils le prennaient pour le "bad boy" de service, qui n'obéissait pas aux règles, qui se foutait royalement des orders et des membres de l'autorité. Il le faisait un peu exprès, il devait bien l'avouer. Mais il ne fallait pas qu'ils sachent!
Il avait mis longtemps à construier cette reputation de dur qui lui collait à la peau. Il était devenu quelqu'un de craint, de respecté et cela lui convenait parfaitement , le jour.
Il ne voulait pas êtr le gentil garcon qu'on prendrait comme punch-ball, celui qui baisserait la tête à chaques remarques , celui qui subirait les assauts continus.
Non, il voulait le méchant adolescent qui cognait, qui lancait les vannes, qui attaquerait.
Mais dés qu'il se retrouvait seul, dans sa chamber fermée à double tours, il se laissait aller. Il se confait tout en pleurant sur sa bétise, dans ses bras.
Il était bête, stupide et idiot mais il préfèrait encore cela à être découvert dans ses bras. Ces bras qui le consolait presque tout les soirs.
Ces bras chauds et doux qui lui rendait la vie tellement plus supportable.
Il l'aimait tellement mais n'était pas prêt à quitter le sanctuaire au nom de son amour. Alors, il se cachait.
Ils se cachaient.
Il le cachait.
En se retrouvant en cachette dans sa chambre, lorsque le sanctuaire était endormis.
Et il l'aimait, se confiait, s'en voulait. Et l'autre l'écoutait sans jamais l'interrompre, le calmait dans ses bras et se laissait embrasser sans le moindre commentaire car il savait à quell point il souffrait.
Après tout, c'est à cela que sert un ours en peluche.