Avoir une maman et un papa, c'est tout ce qu'elle voulait.

Disclaimer : tous les personnages appartiennent à JK Rowling. Je ne fais que les emprunter.

Et vi ! Encore une autre fic, une autre mini-fic si je peux dire. Il y aura en tout et pour tout six chapitres. J'espère que çà vous plaira.

Je vous laisse face au chapitre un.

Bonne lecture, enfin je l'espère !

¤ Chapitre 1 : Ca existe maman la magie ? ¤

Le soleil se levait à peine sur Londres et déjà l'air était irrespirable. Depuis près de trois semaines maintenant, les Londoniens faisaient face à une véritable vague de chaleur. Ils ne sortaient plus ou s'il le faisait, c'était la nuit tombée. Dans les maisons, les réfrigérateurs et congélateurs fonctionnaient à temps plein. Ils étaient remplis. L'Angleterre n'avait pas fait face à une chaleur pareille depuis longtemps. Toutes les chaînes télévisées couvraient l'événement. Une s'était démarquée des autres, l'événement était couvert par une célèbre journaliste appréciée de la plupart de la population, Alyannne Grammer. Depuis près de quatre ans, cette jeune femme était à l'origine de tous les événements importants qui se déroulaient en Angleterre.

Alyanne Grammer vit dans un quartier tranquille avec sa petite fille. Elle n'a jamais été embêtée avec ses voisins. Elle ne vit pas de manière extravagante. Chaque soir, après le travail, elle va chercher sa fille chez la nourrice et un week-end par mois, elle se rend chez ses parents avec sa fille. La seule chose qui manque dans la vie de la jeune femme, c'est un homme.

Mais depuis la naissance de sa fille, il y a maintenant cinq ans, Alyanne a développé une animosité vis à vis des hommes. Plus rien ne compte pour elle mis à part sa fille. Elle a tout quitté pour elle pour tout recommencer. Elle n'a jamais dit à personne l'identité du père et pourquoi elle a quitté le monde de la sorcellerie. Car Alyanne est une sorcière et même si elle le renie, la magie est toujours en elle. Elle ne touche plus à la magie et vit comme une parfaite moldue. Toutes ses affaires sont rangées dans le grenier chez ses parents. Sa fille l'ignore mais la maman sait qu'un beau jour avant ses onze ans, elle devra des explications à son bout de chou. Mais ce ne sera pas aujourd'hui.

Le soleil avait atteint une hauteur raisonnable dans le ciel. La jeune maman regarda l'horloge au-dessus de la porte, huit heures. Elle est perdue dans ses pensées depuis près de deux heures. Elle prépare le petit déjeuner de sa fille, et elle se dirige vers sa chambre. N'allez pas croire que la fillette a un petit déjeuner au lit tous les jours, non… aujourd'hui est un jour spécial. Alyanne passe devant le calendrier de l'entrée, jeudi 27 juin… Cinq ans qu'elle est maman. Ce matin-là, le couloir qui mène à la chambre d'enfant paraît très long à la jeune femme. Les murs sont jaune paille, quelques tableaux ornent les murs, jamais une photo. Alyanne glisse sur le parquet, elle s'arrête un moment devant la porte d'entrée, elle souffle et entre.

Elle pose le petit déjeuner sur la plus proche commode. Elle s'attarde sur le lit où elle peut distinguer le corps de la fillette roulé en boule sous la couette. Il n'y a que quelque mèches de cheveux qui dépassent. Elle ouvre les rideaux, le soleil vient chatouiller la petite fille qui se pelotonne encore plus dans son lit. La chambre de la petite fille ressemble à la mer. La moquette est aussi douce que le sable dont elle a la même couleur. Les murs sont bleus et des poissons sont collés un peu partout dans la chambre. Alyanne avait voulu que sa fille se sente en vacances à longueur d'année.

Elle se dirigea vers le lit.

"Chérie, c'est l'heure. Il faut te lever."

La petite fille se tourna vers sa mère et se blottit contre elle.

" 'Jour maman.

Bonjour mon cœur. Joyeux anniversaire…

Merci maman. Câlin ?"

Alyanne sourit. Chaque jour sa fille lui demandait un câlin au réveil. C'était devenu un rituel. La petit fille racontait alors ses rêves, bons ou mauvais, ou encore ce qu'elle avait sur la conscience. Alyanne n'avait jamais grondé sa fille. Et elle espérait ne jamais le faire.

"As-tu fait de beaux rêves ?

Oh oui ! Je rêvais que je volais sur un balai. On était devant un grand château avec tout plein de tours et tout plein de monde ! c'était tellement beau. Et pis, là-bas, on avait retrouvé papa."

Alyanne soupira ; depuis près de deux semaines, la fillette ne rêvait que de çà. Etait-ce un signe ? Devait-elle lui dire ? Elle aurait tant aimé que sa fille ait un père mais l'homme qu'elle aimait en aimait une autre. C'est pour cette raison qu'elle ne lui a rien dit de l'existence de la fillette et qu'elle est partie sans rien dire.

"Maman ?

Oui, Linon.

Maman ! J'aime pas quand tu m'appelles comme çà.

Désolée chérie. Alors ?

Dis maman… La magie çà existe?"

Oulala… Question piège. Quelle réponse donnée ? Oui ? Non ? Oui ? Est-ce qu'elle rajoutait un mensonge à toute la liste ou est-ce qu'elle arrangeait la vérité à sa manière ?

"Bien sûr ma puce. Pourquoi cette question ?

Comme çà ! Pour savoir maman !

Assez discuté ! Grand-père et grand-mère vont nous attendre si on ne se dépêche pas. Que veux-tu mettre ?

J'en sais rien moi !

Bon d'accord. Alors je choisis ?

Oui !

Dépêche toi. Va vite te laver la figure !"

Aussitôt dit, aussitôt fait. Une heure plus tard, les deux étaient prêtes et fermaient la porte de la maison. Alyanne ne quittait pas la main de sa fille. Elles descendirent à pied les trois étages qui les séparaient de la rue et se dirigèrent vers la voiture.

" Maman ! On peut mette ma chanson ?

Oui."

Alyanne n'aimait pas beaucoup cette chanson mais aujourd'hui, c'était son anniversaire. Elles ne mirent pas très longtemps avant de rejoindre les grands-parents de la fillette, chez eux. Ils vivaient dans une petite maison dans la périphérie de Londres. Ils n'étaient pas encore à la retraite mais chaque année, ils prenaient une journée pour l'anniversaire de leur petite fille et ils passaient la journée ensemble. Cette année, ils allèrent dans un petit parc pas très fréquenté mais très accueillant. Il fallait savoir où il se trouvait pour y accéder. La petite fille fut émerveillée quand elle le vit.

"Oh ! C'est trop beau ! On dirait c'est magique maman ! Tu trouves pas ?"

Les grands-parents sursautèrent au mot magie. Depuis quand la petite fille parlait de magie ? Ils se regardèrent un instant avant de se concentrer sur la réponse de leur fille.

"Tu as raison chérie. On dirait presque de la magie."

Elle avait dit çà d'un ton nostalgique. C'est bien la première fois depuis qu'elle avait laissé la magie de côté que leur fille paraissait le regretter. Alyanne secoua la tête pour chasser de sa tête ses idées noires. Elle aurait tant aimé que Harry soit là aujourd'hui, pour l'anniversaire de leur fille. Mais pour qu'il soit là, il aurait d'abord fallu qu'elle le lui dise.

Elle avait convenu avec elle-même qu'elle le lui dirait le jour de la remise des diplômes. Personne ne savait qu'elle était enceinte pourtant elle était proche du terme. Madame Pomfresh lui avait jeté un sort pour que personne ne remarque sa silhouette arrondie. Bien sûr, il avait rompu avec elle, il y a de çà trois mois, bien sûr, il était avec Ginny à l'instant mais il allait être père ! Elle s'était dirigé droit vers eux. Madame Weasley était en pleine conversation avec sa fille et Harry.

Elle n'était pas loin d'eux. Mais elle entendit le mot qui lui fit faire demi-tour pour ne plus jamais mettre les pieds à Poudlard. Elle n'avait pas reçu son diplôme. Elle était remontée en pleurs à la tour des Gryffondor. Elle avait pris sa valise déjà bouclée et était rentrée chez elle par poudre de cheminette. Elle avait coupé les ponts avec tous. Elle n'était pas aller au mariage d'Harry et Ginny…

"Maman ! Maman !

Oui chérie ?

Je peux avoir une glace ?"

Alyanne jeta un regard à ses parents. Elle se mit à rire. Leur métier de dentistes prenait le pas sur celui de grands-parents. Ceux-ci s'en rendirent compte et se joignirent au fou rire de leur fille.

" Mamaaaaaaaaaaaaaan !

J'arrive, j'arrive…"

¤ Fin du premier chapitre. ¤