Hey hey hey!!!

Et voilà une nouvelle fic!! Oui je sais je devrais m'occuper des autres, mais Le Miroir, Back to Black et le Retour du Prince approchent de leurs fins, et il faut que je trouve de quoi me relancer, sinon je vais perdre ma motivation. Donc voilà, après avoir lu quelques TJOC qui ne m'ont pas plut pour des raisons personnelles (attention, je n'ai jamais dit que ces fics étaient mal faites ou nulles...), j'ai décidé d'écrire la mienne, on est jamais mieux servit que par soi-même, non?

Genre: Drama, Angst, Romance.

Rating: M, pas seulement pour les lemons, pour l'esprit de la fic en général.

Paring: Tom Jedusor/OC, j'espère avoir été originale sur l'OC, c'est de plus en plus difficile étant donné le nombre d'OC qu'on peut trouver ici!!

Ce chapitre est court je vous l'accorde, mais ce n'est que le prologue, et puis c'est avant tout un test pour savoir si j'aurais ou non des lectrices (et lecteurs j'espère). Bonne lecture, j'ai hate de lire vos commentaires.

Deb


1. Prologue

Je m'appelle Anna Stavinsky. Sans que j'ai vu le temps passer, je me retrouve à souffler ma dix-septième bougie. Je ne sais pas si c'est un mal ou un bien, les premières années de ma vie n'ont pas été brillantes, et il est peut-être préférable qu'elles soient passées si vite. D'un autre côté, deux décennies de ma vie finissent de couler entre mes doigts sans que je parvienne à les retenir.

J'aimerais pouvoir vous dire que je suis banale, que ma vie vaut celle de n'importe quelle adolescente, mais ce serait un mensonge. Pas que je ne mentes jamais, mais dans certain cas, mieux vaut être honnête.

Je suis née en Ukraine, un 21 juin, à Oujhorod, près de la frontière. Je suis fille unique, et de sang-pur. Ma mère, Petra, est morte en me mettant au monde. Je n'ai d'elle que des photos de son mariage avec mon père. On se ressemble assez, mais je tiens les yeux de mon père. Lui, il s'est acharné dès mon plus jeune âge à faire de moi une sorcière surdouée. Sans me vanter, je suis naturellement très douée pour toutes sortes de magie. Des livres, j'en ai lu des centaines: magie noire, blanche, médicomagie, legilimencie...Tous les sujets ont été étudiés, et aujourd'hui, j'excèle dans presque tous.

A mon dixième anniversaire, mon père s'est suicidé. J'allais entrer à l'école, il pensait sûrement que sa mission était terminée et qu'il pouvait rejoindre son amour. Je n'étais pas de cet avis, mais l'avis d'une gamine de dix ans compte peu en général. Bien sur, j'ai été placée dans une famille d'acceuil. Une famille de sang-pur, anglaise, et prête à s'installer en Ukraine le temps que je me remette de ce "choc émotionnel".

La même année, j'ai fait mon entrée à Durmstrang. Une école réputée pour la dureté de ses enseignants, et leur attirance pour la magie noire. Dès mon arrivée, je me suis rendue compte que je dépassais en capacités et en connaissances tous mes petits camarades. Aucune réelle surprise, le contraire m'aurait vexé après tous ces entrainements.

J'ai passé ma scolarité sans jamais faire la connaissance avec un seul élève. Je connais leurs noms, ils connaissent le mien (en particulier depuis que je suis préfète), mais jamais je n'ai adressé la parole à l'un d'eux dans une phrase de plus de trois mots. Je n'ai jamais jugé que ces gens vaillent la peine que je m'interesse à eux, et apparement, ils pensaient la même chose de moi.

Lorsque je suis devenue jolie, et que mes formes se sont fait plus féminines, je devais avoir environ 15 ans. Marrant que je n'en sois pas sûre, cet évènement aurait pourtant du me marquer, mais non, il est passé comme le reste, sans que je le vois...Encore une fois, ça vaut peut-être mieux. En Ukraine, dans les grandes familles de sang-pur, de nombreuses traditions et coutumes sont à passer avant d'être considéré comme un adulte. Les hommes appellent l'une d'entre elle le Dotchka Podarounok, qu'on peut traduire par le "cadeau d'une fille"...Surement leur tradition favorite...Comme vous l'avez peut-être déjà compris, un homme est choisis dans la communeauté pour dépuceler la jeune fille. J'ai eu de la chance dans mon malheur, l'heureux élu était mon voisin, Igor, âgé d'à peine 5 ans de plus que moi, et pas franchement laid...

Un nouvel évènement a frappé ma vie déjà pleine d'emathomes cet été. Ma chère famille adoptive a décidé de retourner en terre natale, comprenez en Angleterre. Ils ont gentiment attendu que je sois majeure pour partir, afin que je puisse décider de les suivre ou de rester en Ukraine, où je n'ai ni famille, ni ami, ni futur...Je leur ai donc dit que je partais avec eux. Heureusement, après 7 ans de vie commune, ils m'ont appris à parler anglais. Je le parle couramment aujourd'hui, mais je roule toujours mes "r", et parfois la prononciation de mes "y" n'est pas la bonne...Tant pis.

Il fait plutôt chaud ici, par rapport à chez moi, et je suis un peu étonnée de voir les gens grelotter à la moindre pluie...Une question d'habitude je suppose. Mes "parents" m'ont inscrit à Poudlard, l'équivalent anglais de Durmstrang, avec la magie noire et l'intolérance en moins, à ce que j'ai entendu dire. Mon dossier me permet d'exiger le meilleur d'une école, et les Turner se sont fait un plaisir de poser des conditions à mon entrée à Poudlard. Tout d'abord, je devais faire mon entrée avant les autres élèves, pour que je ne doives pas être répartis devant tout le monde, et donc être moins remarquée, et puis je devais acquerir au moins le même grade que celui que j'avais à Durmstrang. Conditions acceptées par ce petit vieux chauve qui s'appelle Dippet, le directeur apparement.

En arrivant, le 31 août, j'ai rencontré le professeur Dumbledore. Un homme d'un certain âge, avec de longs cheveux et une longue barbe roux qui commençaient à se teinter de blanc. Il était très grand et très mince, et habillé d'une robe étoilée très farfelus à mon goût. Il m'a collé un vieux chapeau sale sur la tête, et il a été décidé que j'appartenais à la maison des Serpentards. A ce que j'ai compris, ça signifie que je suis intelligente et rusée, et que je veux plus que tout parvenir à mes fins, mais n'est-ce pas ce que veulent la majorité des gens? Je ne m'y connais pas très bien en êtres humains, mais se donner un but à atteindre coûte que coûte a toujours été naturel pour moi, sinon pourquoi vivre? Cet homme m'a aussi dit qu'il me confiait le poste de préfète-en-chef, et que mon homologue masculin était un garçon de Serpentard également.Il a ajouté qu'il me donnait ce poste pour que je n'ai à partager mes appartements qu'avec une seule personne, et que ça faciliterait mon integration.

Je me suis installée, découvrant ainsi mes appartements. Au sixième étage du chateau, le portrait d'une femme moyen-âgeuse s'ouvre sous un mot de passe, et laisse voir ces fameux logements. Il y a une grande salle commune, plusieurs pouffs et canapés, une table, une bibliothèque, et une magnifique cheminée de marbre blanc où le feu crépitera sûrement tout l'hiver, si mon "homologue" est anglais. Au fond de la pièce, deux portes, sur une est gravé mon nom, sur l'autre un nom étrange que j'arrive mal à prononcer, "Jedusor". Je n'ai pas osé entrer dans celle de Jedusor, mais j'ai visité la mienne. C'est une grande pièce, avec un lit deux places à baldaquin en son centre, une armoire où ranger mes affaires, un bureau pour travailler, une grande fenêtre qui donne sur le parc et la forêt du chateau. Sur la gauche, une porte amène à une salle de bains, heureusement, nous en avons une chacun. La salle de bains est aussi belle que le reste, une baignoire ronde creusée dans le marbre du sol, entourée de robinets multicolores. Au moins, si je n'ai pas de vie sociale, je vais apprecier ma solitude.

Je voulais me présenter, et je crois que c'est fait...A un détail près, le physique. Puisqu'il faut le faire...Je mesure environ un mètre soixante, et je suis mince, comme presque toutes les filles de l'Est. J'ai des cheveux chatains et bouclés qui descendent jusqu'à mes reins. J'aime bien mes cheveux, ils sont brillants et les boucles sont disciplinées, ce qui m'épargne le syndrome du caniche. Ma peau est très pâle, sûrement parce qu'elle a rarement vu le soleil, la seule imperfection qui s'y traine est une mouche sur ma joue gauche. Ma bouche est étrangement rouge, et plutôt charnue, mais pas vulgaire. Mon nez est petit et droit, un peu hautain. Mes yeux sont grands et en amandes, de ce marron qui rougeoit étrangement sous le soleil ou l'effet de la colère, le seul héritage de mon père, et la seule marque de chaleur de mon physique. La rondeur de mon visage et la frange lisse qui masque mon front me donnent des airs de gamine, un parfait paradoxe avec celle que je suis interieurement, devenue vieille il y a bien longtemps...

Bon, cette fois-ci, c'est la bonne, j'ai finit de me présenter. Tout va bien. Enfin, pas vraiment, mais vous le saurrez plus tard...Dans cette histoire dont je suis le centre, et où les évènements tournent autour de moi comme des vautours, comme des requins, comme Tom Jedusor...