Titre : Et j'ai ouvert les yeux
Auteur : Bah... Moi.
Genre : Euh... Bizarre. Et très blanc' Et sérieux(ahah vous vous y attendiez pas à celle là hein?), One-Shot.
Couple : Tout dépend de comment cette fic est prise. On peut voir un léger Harry/Tom. Mais vraiment très très léger.
Disclaimer : Tout à J.K. Rowling. Franchement, si ils étaient à moi, j'aurais fait ce qu'elle a fait dans le tome 5?

Je l'ai fait. Je l'ai vaincu. Et j'ai vu la rage dans ses yeux. Et j'ai vu le noir dans son âme. Et j'ai vu le sang sur son corps. Et son cadavre pourrit, et il pourrira éternellement, rongé par les âmes des défunts. Et j'ai ouvert les yeux.
Tout est blanc. Et mes yeux sont ouverts. Blanc. Je tourne la tête. Je ne vois que du blanc. Un blanc de neige. Un blanc de lumière. Et je ferme les yeux. Mais je vois encore du blanc. Un blanc lumineux, un blanc mélancolique.
Un blanc obsédant.
Alors j'ai couru. J'ai couru jusqu'à ce que mon corps en tombe de fatigue. Jusqu'à ce que mon âme en tombe de fatigue. Et j'ai crié. Mais mes cris se sont perdus. Mais mes cris sont devenus blancs.
Et je cherche une issue. Et je cherche une sortie. Mais tout est blanc. Il n'y a pas de mur. Il n'y a pas d'obstacle. Il n'y a plus rien. Juste du blanc. Et de la lumière. Alors je me laisse tomber sur le sol.
Mais le sol n'est plus. Et je tombe éternellement. Mais je sais que si je veux arrêter ma chute, je n'ai qu'à la penser. Je n'ai qu'à penser à quelque chose de blanc. Et la lumière m'arrêtera. Et mon corps ne rencontrera aucun obstacle. Il atterrira sans douleur. Et je verrai du blanc.
Alors je ferme les yeux. Mais le blanc persiste. Alors je chante le dernier chant d'espoir. Je regarde mes mains. Mais je n'ai plus de mains. Ma peau a disparu, je peux voir mes veines. Mais mes veines sont devenues blanches. Et mon sang est la lumière. Je suis le blanc. Je suis la lumière qui m'obsède. Il n'y a aucune issue. Alors je cours. Je cours, je ne sais vers où. Vers son cadavre.
Car son cadavre pourrira éternellement. Et son cadavre ne sera jamais blanc. Il ne sera jamais lumineux. Il ne sera jamais bon.
Alors je hurle. Alors je hurle son nom interdit. Alors je hurle son prénom. Alors je hurle que je veux le voir revenir. Alors je hurle que je l'aime.
Mais la lumière est autour de moi. Mais la lumière est moi. Mes hurlements sont blancs. Mélancoliques.
Car son cadavre ne pourrit pas. Son cadavre a été avalé par la lumière. Et plus jamais il ne répandra ses ténèbres. Et plus jamais le monde ne sera de différentes teintes de gris.
Mon monde est blanc. Mon monde est bon. Mon monde est de lumière. Grâce à moi? Ai-je voulu ça? Non! Je veux revoir l'obscurité. Je veux m'y plonger. Je veux l'aimer. Mais maintenant, tout est blanc. Même mes pensées.
Alors je sombre dans la lumière comme certains ont sombré dans les ténèbres. Alors je lui souris. Je souris à la lumière. Car elle est tout ce qu'il reste ici.
Il n'y a plus rien, finalement. Alors c'était ça, l'issue. Il n'y a plus rien. Quelle triste fin.
Alors des larmes blanches s'écoulent de mes yeux.
Alors le blanc se décompose. Alors la lumière se décompose.
Et je vois des couleurs se refléter dans une larme.
Et je vois son cadavre qui me regarde. Il me sourit. Et il n'est pas blanc. Alors je lui dis que je l'aime. Il a un couteau dans la main. Il m'invite à le prendre. Je le saisis et le porte à mes poignets de lumière.
Mon sang s'écoule. Je vois du rouge. Je vois du rouge tacher ce monde de lumière. Je souris.
Et je ferme les yeux. Et je ferme les yeux pour toujours.
Mais je sais qu'en fait, j'ai ouvert les yeux. Car maintenant, tout est noir.
Et il n'y a aucune issue.

FIN


Alors? Vous en avez pensé quoi? C'était court, non? Reviews please!-