Rien ne laissait transparaitre une quelconque faiblesse émotionnel chez cet homme. Il était grand et fort, toujours froid, parlait rarement, aurait pu être un philosophe stoïcien à tel point il se fichait de tout ce qui l'entourait, des évènements, des meurtres, des amours, des haines, des guerres, des paix, des amitiés, de combats, des jeux, des familles. Rien ne laissait transparaitre une quelconque faiblesse dans sa démence, dans sa répartie qui constituait quatre vingt pour cent de ses paroles. Rien ne semblait affaiblir cet homme, rien. Mais cela va changer. Il va savoir, il va apprendre, il va découvrir et comprendre. Il va se souvenir, rêver et réfléchir. Il va vivre, il va mourir. Il va sentir et voir; toucher et goûter. Tout ça à travers les yeux, la bouche, le cœur, les sens d'une personne, non, d'un être inerte, détruit. Un être complètement mort, dénué de toutes sensations, de tout ce qui peut être qualifié d'humains. Et pourtant, il l'a bien été.
C'est son ancêtre. Notre ancêtre. A tous, à toi, à moi, à lui, cet homme que rien n'atteint, que rien ne touche, à travers son armure de combat qu'il arbore en souvenir de ses combats et de la guerre. En souvenir de son ancienne vie de spartan. Il commence une nouvelle vie, ou en recommence une. Mais pas tout à fait. Il va mourir pour une vie, et revivre la mort. La mort qu'il a tant côtoyer, qu'il a tant donné, et qu'il n'a jamais reçu. Il va savoir. Nous aussi.
C'est son ancêtre. Notre ancêtre. A tous, à toi, à moi, à lui, cet homme que rien n'atteint, que rien ne touche, à travers son armure de combat qu'il arbore en souvenir de ses combats et de la guerre. En souvenir de son ancienne vie de spartan. Il commence une nouvelle vie, ou en recommence une. Mais pas tout à fait. Il va mourir pour une vie, et revivre la mort. La mort qu'il a tant côtoyer, qu'il a tant donné, et qu'il n'a jamais reçu. Il va savoir. Nous aussi.
