Je tiens avant tout à dire que l'univers d'Harry Potter ne m'appartient pas. Il appartient à JKR. De plus, je ne fais que traduire cette histoire, cette fiction étant celle de Do Re Mi 123
Titre original: Salazar's Salesmen
Auteur: Do Re Mi 123
Traductrice : NameIs
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Chapitre 1 : De la sympathie pour le diable.
On était le 2 mai 1998. Un frisson nous parcouru quand Hagrid revint de la clairière avec le corps inerte d'Harry Potter. Voldemort passa devant lui, et parla :
« Harry Potter est mort … La bataille est finie. Vous avez perdu la moitié de vos combattants. Mes Mangemorts sont plus nombreux que vous et le garçon qui a survécu est mort … Agenouillez-vous devant moi, et vous serez épargnés … »
Je commençais à me sentir étourdi, à la fois à cause de la plaie qui saignait au niveau de mes côtes et de la tournure des évènements. Je n'aurais jamais du être là où je me trouve. Je suis un Salesman (1) ! Ce n'était pas mon genre. Quand est-ce que tout cela a changé ?
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Moi, jure sous la menace d'énormes et de douloureuses liaisons corporelles, de ne jamais révéler les conditions ou les procédures de l'échange le 23 mai 1992 avec les Salesmen de Salazar (Les Salesmen). Je ne parlerai de cet échange à personne, homme, bête, amis, famille, connaissance ou médecin. Quand je serais interrogé par une personne des autorités, je ne dirais aucun nom ou description qui pourrait mener à l'exposition des Salesmen. Je ne dirais rien sur mon expérience avec les Salesmen. Si je suis pris en possession du 1/3 litre de la potion de Scintillation au prix de douze Gallions, j'assumerai les conséquences, seul. Si j'essaie de rompre ce contrat, je serais arrêté physiquement et magiquement à chaque tentative. En retour, les Salesmen doivent maintenir le même contrat de leur côté. Ces conditions s'étendent jusqu'au 1er Juin 2017.
X…Heidi Macavoy…Maison : Poufsouffle…Date : 23-05-92…
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Il y avait des toilettes extérieures abandonnées à plusieurs mètres de Pré-Au-Lard. Elles étaient tordues, peut-être aussi vieilles que le village lui-même. Il était déjà étonnant que cette bâtisse en bois tienne encore. Ce qui était encore plus étonnant, c'est que cette bâtisse était utilisée.
A l'intérieur de cette bâtisse étaient installés cinq garçons. Ils étaient tous en deuxième année à Poudlard. Ils étaient également tous à Serpentard. Ils attendaient un autre ami, lui aussi un garçon de deuxième année de Serpentard. Ensemble, ils étaient les Salesmen de Salazar.
Assis sur un WC, un garçon regarda par la fenêtre en croissant de Lune. La fenêtre donnait sur l'Est, et il plissa les yeux à cause des rayons du soleil. Le garçon gémit :
« Où est-il ? Je veux prendre le petit déjeuner. »
Un autre garçon était assis sur un siège des toilettes. Au comportement de son ami, il sorti une montre en argent de sa poche pour vérifier l'heure.
« Détends-toi, il nous reste presque une heure.
- Je pense qu'il flirte avec Madame Rosmerta ». Un garçon blond sourit timidement. Il se tenait près de la porte fermée à clé. Un autre garçon avec des cheveux gras d'un blond sale était assis sur le sol. Il fouillait dans un chapeau.
« Putain, comment avons-nous obtenu autant de sangsues ? » demanda le garçon avec le chapeau, d'où il sorti sa main. Les sangsues avaient couvertes son poing fermé. Le garçon avec la montre de poche sortit sa baguette.
« Incendio ! ». Une flamme sortie de sa baguette pour aller jusqu'aux sangsues. Elles se recroquevillèrent sur elles-mêmes et tombèrent de la main de son ami.
« Merci ». Il serra sa main avant d'atteindre à nouveau le chapeau. Avec le bruit qui se faisait dans le chapeau, il était évident qu'il était très profond. Chaque mouvement de sa main faisait des échos. Le garçon sorti une poignée de quelque chose d'autre. « Toutes les mouches chrysopes sont mortes. Tout le reste, nous pouvons le garder pour l'année prochaine.
- Bien. Dung pourrait essayer de faire monter ses prix l'année prochaine, déclara le garçon avec la montre en argent. Pas que cela nous fasse vraiment du tort. On part chacun avec soixante trois galions et quinze faucilles.
- Depuis le printemps ?
- Penses-tu vraiment que l'on va être content d'avoir récolté soixante trois quinze en un an ?, railla un des garçons.
- C'est un montant pour lequel seul un Weasley pourrait être content, ricana le garçon avec la montre en argent.
- L'année prochaine, on vise 85 chacun, dit le garçon avec le chapeau.
- Tout ce qu'il avait à faire était de lui dire quels papiers doivent être envoyés à cet étudiant cet été. Ça ne prend pas toute la journée, gémit le garçon à la fenêtre. Enfin, il arrive.
Le garçon blond déverrouilla la porte.
Le cinquième garçon entra dans la bâtisse. Le garçon avec la montre en argent de leva et souleva la cuvette des toilettes. Les garçons se mirent derrière lui en ligne. Le garçon avec la montre en argent mis un pied dans les toilettes, puis le second. Il tira la chasse d'eau et disparu à l'intérieur des toilettes. Ses amis le suivirent, ordonné.
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A Poudlard, écrit sur un mur d'une salle de bain au troisième étage, un graffiti. Il était apparu en 1991, et ses lettres noires ne pourront jamais s'effacer. C'était ce message :
Nous sommes les Salesmen de Salazar
Nous allons répondre à vos besoins. Quel qu'il soit. Mais à un prix.
Alors que les jumeaux Weasley étaient une sorte d'anarchie gaie dans Poudlard, les Salesmen de Salazar étaient un groupe ambitieux et criminel. Ils parcourraient les souterrains inconnus de Poudlard. Ils faisaient de la contre bande et la vendaient à des élèves désespérés. Quand ils commencèrent, en novembre 1990, seul les Serpentards utilisaient leurs services. Mais maintenant, au printemps 1992, les Salesmen avaient tout pour assouvir les désirs les plus sombres de chacun. Ils pouvaient vous aider avec un assortiment de potions, d'objets illégaux, de bombes explosives, de Whisky Pur Feu.
Finie l'époque où les Salesmen prenaient les commandes face à face. Si vous vouliez leur service, il fallait envoyer un hibou au nom de : « Les gars de Sal' ». Les vendeurs vous contactaient ensuite avec une feuille pour les commandes et une autre avec les contrats pour vous identifier. Ils envoyaient toujours deux contrats. Le premier était pour le paiement, et le second était pour le serment de garder le silence. Si vous oubliez d'en signer un, ils refusaient.
C'était le dernier jour d'école. Après trois jours, Harry Potter n'était apparemment plus inconscient à l'infirmerie. Le troisième étage avait été entièrement refait. Il était à nouveau ouvert aux étudiants. Oh, et ils n'avaient plus Défenses Contre les Forces du Mal. Quirrell était mort. Enfin, il avait été tué, assassiné. Tout le monde savait que ça avait un rapport avec Harry Potter.
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Le garçon avec la montre en argent était assis à la table des Serpentards. Son nom était Corvus Blackstone. Corvus était un garçon maigre avec des cheveux épais, foncés et ondulés et des yeux gris. Sa mère lui avait toujours dit qu'il avait les yeux de son père. Ils étaient gris avec des éclats verts. Son père était mort quand il avait treize mois. Les yeux de Corvus étaient actuellement en train d'observer la Grande Salle, recherchant Harry Potter.
« Il n'a pas tué Quirrell. », dit-il. Sa lèvre se retroussa avec dédain. « Personne ne naît puissant. Tu dois toi-même apprendre les compétences, et Potter est trop simplet pour avoir toute cette puissance. C'est juste un bébé célèbre qui grandit.
- Mais comment-a-t-il tué Tu-sais-qui ? » demanda Jérémy Petzold. Il était celui qui surveillait à la fenêtre de la bâtisse. C'était un garçon grand et assez fin aux cheveux bruns lisses. Il s'était penché au dessus de la table pour chuchoter. « Ils disent que Tu-sais-qui se sentait menacé par lui. Je pense que les vrais mages noirs savent se reconnaître entre eux.
- Petzel' va se faire dessus. » dit Anwar Rajan. C'était le cinquième garçon qu'ils attendaient dans la bâtisse. Il était parmi eux le plus petit et le plus large d'épaule. Il avait les yeux et les cheveux noirs qui partaient en épis.
« Ouais, je ne veux pas entendre parler de tes petits amis les mages noirs, bretzel. » cassa Louis Vasey. Il s'agissait du garçon qui avait déverrouillé la porte. Le plus beau d'entre eux, la grand-mère de Louis était une Vélane. Il était blond aux yeux bleus.
« Ils ne sont pas- Ta gueule ! C'est sérieux, il y a quelques années, vous n'auriez jamais osé parler de Tu-sais-qui comme ça.
- Louis et Anwar te taquinent, Jérémy. » fit remarquer Maxwell Love. Il était celui avec le chapeau. Max avait un léger accent américain.
Jérémy fronça les sourcils et croisa les bras en silence, amer. Corvus et les autres ricanèrent.
Corvus ramassa un carnet noir de dessin qui se trouvait près de son assiette. D'autres étudiants arrivaient dans la Grande Salle. Il regarda la dernière page de son carnet. Le livre était rempli de ses dessins et de ses croquis. La dernière page sur laquelle il travaillait était sur le Saule Cogneur.
« Wow, c'est vraiment joli » félicita quelqu'un derrière lui. Il se tourna légèrement pour trouver Marietta Edgecombe avec Cho Chang. « Tu es vraiment doué Blackstone. », rougit Marietta.
Corvus sourit avec arrogance.
« Merci, il ne m'a pas fallu très longtemps. Je n'ai jamais passé beaucoup de temps à retoucher mes dessins, je trouve qu'ils sont déjà assez bons la première fois.
- Viens Mari, permet moi de te sortir d'ici avec que sa tête n'explose. » avertit Cho. Elle poussa son ami vers la table des Serdaigles. Elle fit un signe de main à Max qui lui répondit par un simple sourire.
Le professeur Dumbledore se leva de la table de professeurs et demanda l'attention de tout le monde. Il était temps d'entendre son discours de fin d'année. Corvus soupira, en pensant qu'il avait mieux à faire que d'entendre ce que la vieille chauve souris avait à dire.
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Sur les cinq des garçons, Corvus était le seul à pouvoir voir les Sombrals qui tiraient les chariots. La mort dont il avait été témoin était une autre histoire. Les Salesmen descendirent de leur chariot et parcoururent le chemin qui les séparait du train.
Juste devant, Corvus repéra Neville Londubat courir après son animal de compagnie, son crapaud. Celui-ci sauta dans un tas d'ordure situé juste à côté de la gare. Corvus aurait bien aimé que les Serpentards gagnent le Coupe des Quatre Maisons. Cette année aurait pu être leur septième victoire d'affilée. Mais Potter et ses chiens avaient tout ruinés. Le directeur avait attendu le dernier moment pour donner ses points à Gryffondor. Serpentard n'avait alors aucune chance de rattraper son retard et prendre de l'avance. C'était choquant d'assister à un tel favoritisme. C'était irritant.
Corvus eu une idée. Comme tout groupe dans une école, les Salesmen aimaient prendre place dans les bagarres. Certains pourraient appeler ça de l'intimidation. Mais les Salesmen avaient appris qu'il fallait être prudent. Ils pouvaient prendre quelqu'un sans aucun rapport, impopulaire, peu attractif, un perdant, une erreur, du gaspillage … Neville Londubat remplissait tout les critères.
Corvus fit signe à ses amis de s'arrêter pour regarder Londubat. Il était penché, fouillant dans les ordures, et en montrant ses fesses rondes à tout le monde. Il ressemblait à un vrai imbécile. Les yeux de Corvus brillaient dangereusement.
« Allons-nous tester ce brave Londubat ?
- Dumbledore pense qu'il l'est, déclara Max.
- Exactement, reconnu Louis avec un sourire cruel. Nous avons besoin de vérifier.
- Cinq Gallions que je le fais pleurer avant, paria Anwar quand ils commencèrent à s'éloigner du chemin du train, se rapprochant de Londubat.
- Cet idiot nous a couté le Coupe des Quatre Maisons. » Jérémy bouillonnait. Corvus pris sa baguette qu'il fit virevolter entre ses doigts. Il avait un peu la gâchette facile quand il s'agissait de sa baquette.
« Bonjour Londubat. »
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Un Salesman est un vendeur, un conseiller.
Voici le premier chapitre de cette fiction !
Dans le prochain chapitre, nous en apprenons un peu plus sur le passé de Corvus, mais des révélations qui vont aussi ouvrir à certaines interrogations.
En espérant que ce chapitre vous ai plus,
NameIs
