Coucou tout le monde ! Comme vous le savez probablement, c'est la saint-Valentin aujourd'hui, voilà donc un mini-recueil de textes, la saint-Valentin vue par trois couples emblématiques des Mondes d'Ewilan. Bonne lecture !
Disclaimer et bizarreries légales: Je ne possède pas la saint-Valentin, ni l'univers de Pierre Bottero.
« _ Hé ma vieille !
_ Oui Salim ?
_ Tu sais quel jour on est ?
_ Non Salim.
_ C'est le 14 février !
_ Et ?
_ C'est la Saint-Valentin !
_ Et ?
_ Et j'ai préparé quelque chose pour toi. »
Sur ces mots, le jeune marchombre se tut et commença à se concentrer intensément. Cela faisait plusieurs semaines qu'il s'entraînait dès qu'il avait du temps libre, il avait progressé petit à petit, tout cela avec la meilleure motivation du monde, en la forme du sourire d'Ewilan, de sa surprise et de son regard attendri lorsqu'elle verrait sa performance et comprendrait tous les efforts qu'il y avait mis.
Pendant ce temps, une Ewilan perplexe voyait devant elle un Salim tout à fait immobile et silencieux, comme pétrifié. Le choc était d'autant plus fort pour elle qui savait plus que quiconque que quelle que soit la circonstance, Salim serait toujours en train de faire le pitre pour amuser la galerie. Elle était sur le point de s'inquiéter quand elle réalisa qu'elle avait déjà vu ce type de concentration avant. Mais pas chez Salim. Plutôt à l'Académie d'Al-Jeit, puisque c'est la posture typique de celui qui voyage dans …
L'Imagination. Le marchombre en avait déjà entendu parler, bien sûr, comme n'importe quel alavirien, mais l'expérimenter était une toute autre affaire. Il se voyait marcher mentalement dans les couloirs d'une maison aux milles portes, portes se ressemblant toutes, représentant chacune un possible différent, du plus banal au plus extraordinaire. Il savait aussi que pour chaque personne, l'Imagination se dévoilait différemment. Pour l'un elle pouvait être d'un blanc immaculé, pour un autre d'un noir profond, ou même pour un dernier d'un bleu flamboyant. Pour Salim, elle prenait la forme d'un seul couloir, aux formes parfois indistinctes, au plafond éloigné, mal défini mais pourtant existant. L'endroit aurait fait peur sans les couleurs éparpillées sur les murs, lui rappelant son Cameroun natal. Y trouver son chemin lui avait paru une épreuve interminable, bien qu'à chaque tentative il refasse le même, cependant il avait fini par réussir. Il avança dans le couloir – non pas en marchant comme il le pensait au début, mais plutôt en flottant, parce qu'il n'avait pas réellement de substance – élimina une porte, en jaugea une deuxième avant de s'en éloigner également, jusqu'à une troisième porte. En ouvrant celle-ci, son possible se transposa dans la réalité, il recouvrit sa liberté de mouvements pour découvrir sa dessinatrice, une larme à l'œil, et une rose à la fois rouge et violette, dans un mélange magnifique, à la main.
« _ Je t'aime, déclara Salim.
_ C'est le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais fait. »
Voilà, fin du premier couple, du premier chapitre. Vite vite, y en a d'autres juste après, on a à peine le temps de poster une review avant d'aller lire la suite !
