Chers lecteurs, chères lectrices, voici une petite fanfic dont j'espère que le concept vous amusera.

En réponse au pari que j'ai perdu face à Nekookami…

Bonne lecture :D

Aizen contemplait horrifié le massacre autour de lui…l'hécatombe…l'horreur totale…même lui n'aurait pas été sadique au point de…

« Putain de …maudit-il intérieurement, si j'avais su à ce moment là que les choses tourneraient ainsi, je me serait abstenu et je me serai fait une tasse de thé ! Ras-le bol de vouloir contrôler le monde ! Dès demain je me remets à mon élevage de cucurbitacées en Tanzanie en compagnie de mes seuls vrais amis les pingouins… »

-Allez, maintenant à ton tour, So-chan…lui glissa une voix douce à l'oreille.

Aizen tressaillit. Si seulement il s'était retenu à ce moment là…

FLASH-BACK

( Merci à Doc qui a bien voulut nous prêter sa voiture afin que cet fic puisse avoir lieu, toute plainte devra lui être adressée. )

Baisse la tête…relève la tête…baisse la tête…relève-la…en cadence…une, deux, une deux…

Il s'ennuyait. Le Maître du Hueco Mundo, Général d'une armée de Hollows sanguinaires, tirant particulier d'un corps impressionnant d'espadas et terreur des Shinigami s'ennuyait. A en mourir. Sauf qu'il ne pouvait pas mourir, mais ça revenait au même : Il s'emmerdait. Royalement. La seule chose qui lui faisait passer le temps était de jouer au Bilboquet avec sa mèche, il l'envoyait au dessus de sa tête, puis la refaisait tomber et l'envoyait encore une fois

Il soupira une énième fois, si seulement il avait un peu de compagnie…

« Il paraît que formuler ses souhaits à haute voix les rends réels, pensa t-il, bon, essayons… »

-Je souhaiterais avoir un peu de compagnie.

Voilà comment sa vie avait dérapé.

PAF !

Soudainement, entouré d'une fumée violette, apparut devant lui, une créature de rêve, jugez plutôt : un mini short brodé, moulant à souhait, ainsi qu'un haut rose dévoilant le nombril et un décolté vertigineux. De grands yeux de braises, les cheveux ondulés laissés libres et une paire d'ailes d'ange dans le dos.

Aizen était bouche bée.

La créature ne s'émue pas. Elle avait l'habitude d'éblouir les gens.

-Bonjours, ronronna t-elle, je suis…

-COOLHORN ! Charlotte Coolhorn !

-Hi, hi, minauda la créature, ou plutôt la chose en question, je suis flatté(e) que tu me reconnaisses, c'est vrai que j'ai un certain succès auprès des…

-Tu es le(a) fraccion de Barragan ! Qu'est-ce que tu fais là ?

-En réalité, je suis une fée ( Aizen devint vert et ses rêves d'enfants concernant certaines créatures fantastiques imaginaires furent impitoyablement brisés par les chaussures à talons de Charlotte), j'ai entendu ton souhait et j'ai décidé de t'exaucer !

Aizen se fit méfiant. Pour faire bonne mesure, il se leva, vérifia chaque coin de la pièce (ce qui lui prit un certain temps étant donné que la salle du trône était ronde), inspecta la porte ( moustache et carnet en main) et passa son trône au peigne fin ( « je vais avoir besoin d'une nouvelle brosse à cheveux maintenant » tonna t-il une fois son précieux accessoire cassé). Une fois convaincu que ni Gin, Szayel ou Mayuri n'était en train de lui faire une blague ( d'ailleurs le dernier cité avait-il vraiment un sens de l'humour ?), il consentit enfin à discuter avec Charlotte.

-D'accord, admit-il de mauvaise humeur, je voulais un peu de compagnie parce que je m'ennuyais, mais de là à m'envoyer ça…les forces supérieures que j'essaye de renverser doivent vraiment n'avoir que ça à faire !

-En vérité, reprit Charlotte, je ne suis pas la compagnie que tu désirais (« je le sais bien »), même si tu es tout à fait mon type d'homme mon chou( « eûrk ! Heureusement que je suis son supérieur, je n'ose même pas imaginer si j'avais été son collègue…ou pire, son stagiaire ! »), je vais au nom de la beauté ( « ça ressemble à un blasphème venant de sa bou…non, plutôt du trou bordé de matelas gonflables et gonflés sertis de crocs qui lui sert de bouche ») et afin de respecter les volonté de mon défunt maître ( « j'en connais un qui doit se retourner dans sa tombe… »), te trouver la femme de ta vie !

Aizen interrompit son monologue intérieur, intéressé.

-Tu peux faire ça ? Comment ?

-Du calme, faisons les choses dans l'ordre, tu dois d'abord me décrire la femme parfaite !

-Facile, je dirais que ce serait moi au féminin.

-…

-Mais comme je suis déjà moi et pas une fille et donc par extension tout seul, la somme au carré de deux fois la taille de ma mèche et du prix de ma manucure me donne comme conclusion que je devrais porter mon choix sur quelqu'un d'autre.

-Ne réfléchis pas trop choupinet, donne moi juste ses caractéristiques physiques et mentales !

-Très bien, alors elle doit avoir…

-Ah, minute mon chou, LUPPI !

PAF ! Nouveau nuage de fumée, bleu à paillettes disco cette fois-ci et voilà que débarque l'ex numéro 6, auto-proclamé(e) espada le plus mignon(nne) de tous les temps.

-Toi ! Mais tu es mort ! Je t'ai vu te faire désintégrer par cette panthère rustre et primitive ( quelque part, très loin, Grimmjow éternue) !

-C'est de la magie, répondit tout simplement Charlotte , Luppi est devenu mon (ma) secrétaire, j'ai énormément de travail en ce moment et il ( elle) note tout pour que je n'oublie rien. Bien Luppi, crayon en main, note tout ce que le monsieur te dira.

-'Yep ! acquiesce Luppi en lissant son pantalon pattes d'eph et en remettant sa perruque afro en place.

-Alors, tenta de reprendre Aizen, sans avoir trop l'air perturbé par ce qui se passait devant lui car presque sûr que tout cela n'était qu'un mauvais rêve dût à sa nouvelle fragrance de thé particulièrement originale (ananas, biffteack et arôme chewing-gum pour les curieux), ma femme idéale est…je commence par quoi ?

-Le physique chouquet, le physique, fit patiemment Coolhorn.

-Pas trop grande mais pas trop petite, avec une frange mais pas trop pour ne pas faire d'ombre à ma mèche, de la poitrine (sourire extra pervers), de grands yeux innocents et un uniforme d'écolière.

-Tout y est Patron(nne), signala Luppi.

-Bien, bien, et le caractère ?

-Douce et soumise, elle devra passer des heures à m'aduler, à se prosterner devant moi et devra rire à toutes mes blagues, comme tout homme je suis également sensible aux gâteries…(NDA : j'en vois qui saignent du nez) aussi devra t-elle être excellente cuisinière ( NDA : vous pensiez à quoi ? bande d'obsédés !)

-Dis-donc boss(e) , il est exigeant, on va avoir du boulot !

-Ne t'en fait donc pas Luppi, rassura C.C, ce ne sont pas les moyens qui manquent au maître du Hueco Mundo :

-Une minute ! A quel moment a-t-il été question d'argent ?

-Non non rien de tel Lapinounet, je voulais juste dire que si on donnait à chaque membre de votre armée cette description, on pourrait aisément trouver la personne qui vous convient.

-Soit, je convoque l'espada sur le champ!

*Une heure plus tard, au milieu des épis de blés*

-Ma chère espada, depuis que je suis loin de toi…je suis comme loin de moi. A cause de cet horripilant ennui qui ne cesse de m'assaillir, je suis à la recherche d'une mie qui saurait combler le vide qui s'installe en moi. Voilà pourquoi je vous envoie quérir la personne correspondant à la description faite sur ce papier. Allez, soyez prompts et vifs, j'attendrais ici.

Aurais-je l'air étrange si je vous disais que personne dans l'assemblée n'avait rien compris ? En général le blabla d'Aizen ne dérange personne, parce que d'habitude ceux du fond n'entendent pas grâce aux ronflements de Starrk et peuvent laisser vagabonder leur esprit, et les autres sont trop occupés à boire leur thé sans grimacer pour prêter attention aux paroles de leur chef. De plus, contrairement à ce jour, les ordres étaient en général simples, ou si trop compliqués, traduit par Tôsen et Gin. Ainsi « Exterminez ces odieux Shinigami outrecuidants jusqu'au dernier » devenait «Vous y en a à tuer les gentils». Clair, épuré et efficace. Sauf qu'aujourd'hui les deux ex-Shinigami étaient partis en excursion dans les tréfonds de la Sibérie à la recherche d'une nouvelle herbe qui rendrait le thé des Shinigami salé. Ce plan d'une inventivité et d'une ingéniosité rare devait être mis en application avant la bataille d'hiver, aussi était-il impératif de s'en occuper.

Les espadas ( à défaut de traducteurs et n'ayant pas l'option Aizen/ Japonais sur leurs applications reverso), interloqués, se mirent à débattre entre eux des paroles du traitre pour tenter d'en extraire le sens.

-L'a dit quoi ? demanda une chose non identifiée habillée avec une cuillère à soupe.

-J'ai pas tout compris…je crois qu'il recherche un C.D…lui chuchota sa voisine.

-Je ne te demandais pas à toi, femme ! Tais-toi et fait la vaisselle ! AOUCH !

-J'avais cru reconnaître comme l'air d'une chanson, poursuivit la tercera en écartant négligemment le corps de Nnoitra du bout du pied.

-Sales les goûts…moi j'y voyais une demande d'attaque envers un certain « Henri Pilant », fit Aaroniero

-Une attaque ? Rugit un homme à la tête de voyou, j'en suis ! Où peut-on trouver cet Henri qui pile…il pile quoi d'ailleurs ?

-Tu as encore tout compris Grimmjow…fit Ulquiorra en le regardant d'un air méprisant, écoutez-moi tous, le Seigneur Aizen, sa gracieuse majesté, le délice de nos yeux, la lune de nos nuits, le nutella de nos tartines…

-Mes chaussures sont déjà propres, Ulquiorra, signala Aizen, soulagé enfin qu'un de ses hommes ait compris.

-…nous a demandé de lui rechercher une mie. Ce n'est pas compliqué. Nous devons lui trouver celle qui ensoleillera ses jours…

« Il a de la ressource le petit…songea Aizen »

-…et enchantera ses repas. Pourquoi croyez-vous que nous nous trouvions au milieu de blés ? Aizen-sama souhaite que nous lui trouvions la parfaite recette de pain.

« …j'aurais du m'en douter… »

-Ah ! s'exclama Szayel avec l'air de l'homme qui a tout compris ( petite étincelle incluse), laissez moi m'en charger, je vais créer une solution chimique tellement géniale que plus personne ne pourra s'en passer, vous verrez !

-Minute, grogna Barragan et se tournant lourdement vers son voisin, qu'est-ce qui te fait croire que tu es meilleur cuisinier que moi ?

-Ben euh…

Sur ce, Barragan se leva et sortit de nulle part un tablier rose sur lequel s'étalait le portrait d'une femme à lunette, portant l'inscription « Les Apprentis de Maïté »

-J'ai fait CINQ ANS d'études de la cuisine, avec option pain, gauffres et petits fours, c'est pas pour me laisser faire par un gringalet qui sort de l'œuf compris ?

-C'est-à-dire que…

-C'est MOI qui m'occuperait de la recette d'Aizen-sama !

-Je vous en prie, supplia Zommarie, pas de dispute, partagez vous la tâche, aimez vous les uns les autres…

-HEY ! On se calme vieux tas, je laisserai pas tes plans de tafiole me voler MON combat avec Pilant ! rugit Grimmjow

-THIS IS SPARTAAAAAA ! S'exclama soudainement Yami en envoyant voler la table.

La dispute s'intensifiant et voyant qu'il n'était pas prêt de s'en sortir, Aizen regarda Charlotte, camouflé(e) en cactus non loin de là, lui demandant d'un regard d'intervenir.

-J'ai ce qu'il te faut mon bouchon, un sort de ma création qui va leur éclaircir l'esprit… hum, hum… c'est partit… * pointe un bâton surmonté d'une étoile à froufrous* Bamchikawahwah !

Une fumée rose non identifiée.

Des cris.

Des fleurs partout.

Des jurons, dont un « Merde, je crois que je me suis trompé de formule… »

Et le début d'un bordel, dont le récit sera propre à terrifier le monde pendant des milliers d'années…

Voilà, voilà, l'idée me plaisant assez je ne me voyais pas en faire un One-shot, en fonction des réactions ( ou des non réactions) je verrais donc si je termine brièvement l'histoire en trois lignes au prochain chapitre ou si je peux me permettre une mini-fic pas sérieuse pour deux sous, à vous de voir, laissez moi votre avis sur des reviews :]