Nouvelle histoire, catégorie "Misc" qui signifie "Miscellaneous", ce qui veut dire que cette catégorie possède toutes sortes d'histoires non liées à un livre, une série ou un film.

Tout vient de moi. Pas de plagiat, s'il vous plaît.

Mes Fanfictions seront mises entre parenthèse, manque d'envie et de motivation et problèmes personnels.

Cette histoire me tient à coeur et est d'un style assez sombre, un genre d'histoire que j'aime beaucoup.

Hope you enjoy.

PROLOGUE

PARTIE 1 :

Eleana's Misery.

7 ans et 9 mois plus tôt

- Jimmy Sands ! Reviens ici immédiatement ! Je l'ai vu la première !, criai-je avec hargne en poursuivant mon frère jumeau dans les allées du grand supermarché.

- Tu es bien trop lente pour moi, Nana ! Tu ne me trouveras pas lorsque je me serai caché !, me répondit-il, accélérant de plus belle.

Je m'arrêtai alors, essoufflée et me sentant vaincue. Il y avait toujours une guerre entre nous deux qui prenait place lorsque notre série de livre préférée, Hunter, le chasseur de loups, sortait un nouveau livre. Avec un soupir, je retournais vers ma mère. Cette dernière, voyant mon air abattu, me sourit et me dit d'approcher, comme si elle allait me dire un secret. Je m'approchai alors tandis qu'elle se baissait :

- Tu sais, si tu patientes et que tu laisses ton frère finir le livre en premier, tu auras le droit à une récompense pour cette patience.

Mes yeux s'illuminèrent alors. Je savais exactement ce que cela voulait dire et ce que je voulais. Je partis alors en courant, respirant la joie et pétillante de bonheur.

Je ne pouvais savoir qu'en cet instant, j'allais mettre fin en ce bonheur et à cette vie d'enfant.

Je me dirigeai alors dans le rayon des confiseries. C'était ce que j'aimais le plus au monde. Chocolats, bonbons, confitures, gâteaux... Mon cœur battait fort pour toutes ces gourmandises. Et ce magasin possédait un large rayon de toutes ces bonnes choses.

Le choix était difficile mais je m'arrêtai sur mon pot de confiture à la framboise préféré. Il était plutôt gros et, en le tirant, il glissa de mes mains et tomba au ralentit.

Je m'attendais à entendre le bruit de verre qui se casse mais mes yeux sortirent de mon crâne en voyant que le pot se dirigeait vers un pied. Il était trop tard, le pot tomba sur le pied du jeune homme qui se tenait là.

Je m'attendais alors à des hurlements de la part de l'homme, des cris, des petits sauts sur un pied et des insultes fusant dans les airs... Mais pas à ce qui suivit. Le jeune homme baissa alors le visage vers moi et ses yeux s'écarquillèrent, une lueur étrange apparaissant.

Si j'avais su, je serais sortis du magasin en courant, en hurlant à la mort et je partirais le plus loin possible. Je changerais de pays, de nom, de physique, de couleur de cheveux...

Mais je n'étais qu'une enfant de dix ans, naïve et polie. Je ramassai alors mon pot qui n'avais rien et m'excusai a cent à l'heure :

- Je suis désolée, monsieur, je ne vous avez pas vu, je suis vraiment, vraiment désolée ! Vous avez mal à votre pied ? Que suis-je bête, bien sûr que oui ! Encore une fois, mille fois désolée, je ne faisais pas attention et-

Il posa alors ses mains sur mes épaules, ce qui me fit arrêter mon bafouillage. Il mit son visage à mon niveau et parla d'une voix si douce que je ne pouvais me douter du danger une seconde.

- Ce n'est rien, mon cœur. Mon pied va bien et il y a eu plus de peur que de mal. Comment t'appelles-tu ?, demanda-t-il avec un sourire si beau qu'il était difficile de ne pas y répondre.

- Eleana.

- C'est un très beau prénom pour une aussi jolie petite fille., dit-il, ce qui fit rougir mes petites joues de fille de dix ans.

Je me vois encore, parler avec lui comme si il était un très bon ami, un ami de longue date qui ne me ferait jamais ce qu'il m'a fait peu après notre rencontre... Si je pouvais y être, si j'étais à la place d'une des femmes passant et voyant un jeune de dix-sept ans parler à une petite inconnue de dix ans, j'irais de ce pas prendre le garçon par les oreilles en lui hurlant tout ce qu'il est.

Kidnappeur ! Pédophile ! Monstre...

- Et bien, Drake, maintenant qu'on se connaît et pour me faire pardonner, veux-tu être mon ami ?, demanda la petite fille innocente de dix ans en tendant la main.

Si cette petite fille avait fait attention aux yeux de son nouvel ami, elle aurait remarqué que la nouvelle lueur s'installant dans les yeux du garçon n'était pas à prendre à la légère. Mais, à dix ans, qui se méfie du monde lorsque tout ce que l'on connaît est rose, tout gentil et tout beau ?

- Bien sûr, Eleana., dit-il en prenant ma main et, au lieu de la secouer, l'embrassa.

- Tu sais, demain c'est mon anniversaire. J'aurais dix ans !

- Ah oui ?, s'intéressa un peu trop le garçon nommé Drake. Et bien je pense pouvoir t'offrir le cadeau idéal..., m'avait-il dit d'une voix mystérieuse qui fit monter ma curiosité de petite fille de dix ans.

La curiosité tue le chat...

- Ah bon ?, demandai-je, sautillant sur place à l'idée d'avoir un cadeau.

Il rit puis passa une main dans mes cheveux roux, les caressant.

- Eleana ? Où es-tu ?

On pouvait entendre ma mère m'appelant de l'autre bout du rayon.

- J'arrive, maman !

Et alors que je me retournais, il n'était plus là.

. . . . . . . . . . . . .

- Et ben moi, plus tard, je serais aussi chasseur, comme Hunter !, s'exclama mon frère alors qu'on était assis sur un banc.

Pour notre anniversaire, nos parents nous avaient emmenés dans une fête foraine où l'on pouvait pic-niquer dans un espace approprié. C'était le lendemain de l'incident au supermarché. Moi et mon frère nous étions éloignés, savourant notre temps seuls à seuls.

Le dernier...

Nous étions inséparable avec mon frère. Mon Jimmy. Mon Jumeau. Mon tout.

- Je serais comme La Dompteuse, l'invincible femme qui arrive à fuir la meute qui la pourchasse depuis des années et qui arrive à les terrasser par la vengeance un par un !, m'exclamai-je, le point à l'air. Ce qui fait qu'elle est plus forte que Hunter.

- Même pas vrai, d'abord ! En plus, on ne connait même pas son vrai prénom !, dit-il avec une moue boudeuse.

- Ha, tu sais que j'ai raison ! Réfléchis-y tandis que je vais nous acheter de la bonne barbe à papa !, puis je me levai, la tête levée haut, fière d'avoir gagner un débat contre mon frère.

Alors que j'arrivai vers le marchant de confiseries, j'attendais à côté d'un monsieur qui était tourné de l'autre côté et qui devait avoir surement commandé. Le vendeur me fit un grand sourire et continuait de faire tourner le bâtonnet dans la machine, rassemblant les fins fils de barbes à papa afin d'en faire une grosse boule. J'ai toujours était fasciné par la création de barbe à papa.

- Eleana., me fit une douce voix rauque familière.

Je me tournai et fis un grand sourire.

- Drake !

Je remercie encore aujourd'hui mon bon sens pour ne pas lui avoir sauté dans les bras. Ce que je regrette, c'est de ne pas m'être demandé pourquoi il se trouvait au même endroit que moi, à cent kilomètres de l'endroit où je l'ai rencontré et vue pour la première et dernière fois.

- Comment va la plus belle fille du monde ?, demanda-t-il en se penchant un peu.

Ses yeux brillaient d'une manière que je ne pouvais exprimer du haut de mes dix ans. Par contre, le marchand semblait l'avoir remarqué vu le regard suspicieux qu'il venait de lui lancer.

- Très bien !, m'exclamai-je avec un grand sourire.

- Oh, et pourquoi cela ?, demanda-t-il en me faisant un clin d'œil.

- C'est mon anniversaire, gros bêta ! C'est aussi celui de mon jumeau, regarde, il est là bas !, lui dis-je en pointant Jimmy du regard. Jimmy, qui avait le regard braqué sur le livre que l'on avait acheté hier étant donné qu'il m'avait laissé le lire en première. Quel bon frère j'avais.

Le regard de Drake s'assombrit légèrement et, malgré les dix ans, je l'avais remarqué.

- Ça va ?, demandai-je, jouant avec les pièces dans mes mains.

Il semblait revenir de ses pensées et sourit simplement. Il prit alors les deux barbes à papa que lui tendait le marchand dont le regard noir était fixé sur Drake. Je me demandais pourquoi à l'époque mais maintenant je sais et, si je le pouvais, je me serais caché dans le camion du marchand à attendre mes parents, saine et sauve.

Le marchand se tourna vers moi et commença :

- Que voudrais la jolie demoi-

- J'ai pris pour elle., coupa froidement Drake.

Je n'eus le temps de dire quelque chose qu'il nous éloigna. Il me tendit les deux barbes à papa et se baissa à mon niveau.

- Tu vas m'écouter attentivement, mon cœur. Tu vas t'asseoir et manger cette barbe à papa avec ton frère, c'est un cadeau de ma part pour vous deux, pour vos dix ans. Une fois finis, je veux que tu viennes, seule de préférence, dans cette forêt., me dit-il en pointant du doigt les bois sombres.

- Ne t'inquiètes pas, dit-il en voyant l'expression de mon visage, des lumières sont présentes et elles te guideront à une clairière merveilleuse et je veux vraiment te les montrer. Et une grosse surprise t'attend..., me dit-il avec un grand sourire.

Du haut de mes dix ans, j'étais apte à découvrir un danger ou non. Mais le fait d'avoir vécu dans un monde où tout était beau, rose et gentil à souhait, je ne me méfiais pas du danger. Et puis ce garçon était si gentil, il ne pouvait pas être comme les méchants tueurs des séries policières. Si seulement je n'étais pas si innocente...

- D'accord., acquiesçai-je.

Je me dirigeais vers Jimmy et m'assis, lui tendant la barbe à papa.

- Tu en as mis, du temps., dit-il en relevant les yeux vers moi. Et merci, bien sûr., ajouta-t-il.

Je lui fit simplement un sourire et nous mangeâmes notre barbe à papa en silence. Je me dépêchai de la manger, pressée de voir le cadeau de Drake.

A ce moment précis, je n'écoutais pas mon for intérieur qui me disait : Maman a toujours dit de ne pas se fier aux inconnus.

Mais si il veut m'offrir un cadeau, c'est qu'il est gentil. pensai-je alors, un sourire aux lèvres.

- Pourquoi tu souris, comme ça ?, demanda Jimmy avant de prendre une autre bouchée.

- Hum, pour rien ! Bon, j'ai finis, tu m'attends là, je vais faire un tour vers la clairière !

Je n'eus le temps d'entendre sa question que je partis en courant dans la direction que m'avait dit Drake.

Une fois que je m'enfonçais dans les bois, je voyais des petites lumières qui aidaient à nous retrouvé dans le sombre décors de ces arbres. Cet aura qui donnait froid dans le dos aurait dû agir comme un déclic, j'aurais du rebrousser chemin et partir en courant chercher la sécurité qu'apportait les bras de mon père.

Naïve, stupide, stupide, stupide Eleana !

Au bout de deux minutes de marches, j'allais faire demi tour mais je pouvais voir au loin une lumière. Plus je m'approchai, plus elle grandissait. C'était la clairière.

Elle était magnifique, le bleu de l'eau reflétait les faibles rayons de soleil l'atteignant et sa pureté la rendait simplement délicieuse à voir. Je m'approchai de l'eau, une minuscule cascade se trouvait à son fond et bu à l'aide de mes mains. Elle était très rafraichissante et, en cette journée de six Mars, il faisait plutôt chaud dans cette partie du pays.

- Eleana...

Je me retournai si vite que j'en perdis la balance. Je fermai les yeux, attendant l'impact avec l'eau qui n'était profonde que de trente centimètres environ. Mais mon corps n'atteignit pas l'eau. Deux bras vinrent s'enrouler autour de ma taille et je fus collé contre un torse plutôt musclé avec une douce odeur d'homme. Nous restâmes ainsi une longue minute jusqu'à ce que, embarrassée et effrayée, je dis tout doucement :

- Drake ?

- Mmmh ?, fit-il alors que son visage se promenait dans mes cheveux, comme si il les sentait.

- Co-comment as-tu f-fais pour ve-venir aussi vite ? T-tu étais ve-vers les arbres du f-fond...

Une seconde il était à cent mètres de moi, et l'autre il me tenait dans ses bras.

- Tu aurais préféré tomber dans l'eau ? Il fait peut-être bon mais tu pourrais attraper froid et tu souffrirais si tu étais malade. Or, je ne veux absolument pas que tu souffres, mon cœur...

A ce moment, je savais que quelque chose n'allait pas. Et je me trouvais stupide d'avoir fait confiance à un parfait inconnu.

Calme toi, Eleana, pensai-je, Une fois qu'il te lâche, tu pars en courant et en hurlant. Et- OH MON DIEU ! Des loups...

A ce moment, des loups sortirent des arbres et nous fixaient. Ils étaient énormes, bien plus gros que n'importe quel loup que j'ai vu dans les reportages et livres de mon père. Je détestais les loups plus que tout. Je serrais mes bras contre Drake, effrayée puis lui chuchotai-je à l'oreille :

- Drake... Il y a des loups...

Ce dernier resserra ses bras autour de moi et se tourna vers les loups. J'entendis et sentis et petit rire sortir de sa gorge puis il me regarda dans les yeux, enlevant une mèche rousse de mes cheveux étant tombé sur mes yeux.

- Tu ne risques rien, mon cœur. Je te protégerai pour toujours...

Quoi ? Je ne savais ce qui m'effrayait le plus : Drake et ses drôles de faits et gestes ou les loups. Je ne pouvais penser une seconde que les deux étaient liés...

- Nana ?, entendis-je la voix de mon frère m'appeler.

Je sentis à ce moment précis un espoir immense, je savais que j'allais être délivrée. Je pris une grande inspiration et commençai à crier :

- JIM-

Mais une main se colla contre ma bouche, étouffant mes mots. Je mordis cette main si fort que le gout du sang se fit sentir dans ma bouche. Sous la douleur de ma mâchoire serrée qui ouvrait de plus en plus sa chair, Drake me lâcha, étouffant un cri de douleur. Je sentais le sang de ce dernier couler de ma bouche et je commençais à courir.

- JIMMY COURS ! IL Y A DES LOUPS ! APPELLE DU RENFORT !

Mais je fus stoppée par un loup qui sauta sur moi, me faisant attérir sur le sol deux mètres plus loins. Je me retournai et vis le loup me tenir avec ses pattes, sa gueule tout près de mon visage.

- KYLE ! Lâche la !, Cria avec autorité d'une voix forte et puissante la voix de Drake.

Kyle ? Ces loups ont des noms ? Ces loups sont avec Drake ? Tant de questions tournaient dans mon esprit. Le loup reculait doucement, comme si il me provoquait, m'incitait à me relever et partir en courant. Car les loups sont des prédateurs et ils aiment la chasse. Il voulait que je me relève pour mieux me faire tomber.

Soudain, le loup fut éjecté de sur moi. Je me relevai et vit avec joie, peur, espoir et panique mon frère, sur le loup, un bâton à la main, l'enfonçant dans ce qu'il s'avérait être l'épaule du loup. Du sang gicla sur le visage de mon frère et se dernier fut éjecté au sol par le loup qui tremblait de douleur, des petits couinements de douleurs s'échappant de lui.

Tandis que les loups se dirigeaient vers leur ami blessé, mon frère me prit dans ses bras. Il me regarda dans les yeux et me dit :

- Il faut que tu cours, Nana, et que je fasses distraction le temps que tu puisses ramener de quoi les tuer ou les faire fuir.

- Non, dis-je, paniquer de laisser mon frère seul avec ces monstres. Je ne te laisserais pas seul !

- Nana, écoute moi. La Dompteuse a du fuir les loups avant de pouvoir les massacrer. C'est ta chance ! Court !

Il ne me le répéta pas et je me levai, courant le plus vite possible. Mon frère a toujours été plus rapide que moi mais j'ai toujours été très rapide. Après mon frère, j'étais la personne la plus rapide de l'école et des enfants de la ville. Je battais même certains adolescents !

Alors je courus aussi vite que possible et je n'ai jamais courus aussi vite de toute ma vie. La clairière fut vite perdue de vue et tandis que je courrais, des pas lourds me suivaient, se rapprochant bien trop rapidement. En tournant la tête, je vis un loup me rattraper. Il me regarda puis me fit ce qui ressemblait à un clin d'œil. Il accéléra et très vite, disparu de vue. Je pouvais voir la lumière du jour, la sortie de la forêt, là où la sécurité se trouvait. La où tout était sûr, là où je pourrais trouver de l'aide pour mon frère. Soudain, je trébuchai et deux bras puissants me rattrapèrent.

- Qu'est ce que-, dis-je paniquée, avant qu'une main ne se pose sur ma bouche, fermant ma mâchoire afin d'éviter que je la morde.

Je sentais un torse contre mon dos et un nez qui caressait ma nuque et mes cheveux.

- Eleana... Tu n'as pas été très gentille avec moi... Heureusement que je guérie vite, regarde.

Puis il me montra sa main où du sang séché se trouvait mais aucune marque ou cicatrice n'y était. Je commençais à paniquer et à respirer fort, une crise de tétanie s'approchant à grand pas.

Le monstre, car c'était ce qu'il était, me berça et me chuchotait à l'oreille :

- Shhh... ça va aller, jamais je ne te ferais de mal. Je suis à toi comme tu es à moi, rien ne nous séparera...

Mes yeux tombèrent sur ce qui m'a fait trébucher et c'était une sorte de piège, surement installer par Drake plus tôt. J'étais si prêt de la liberté, en un cri je pouvais attirée plusieurs personnes qui me verraient...

Mais Drake prit la marche, m'agrippant fort et sifflant de manière heureuse.

C'est à ce moment qu'une haine profonde se fit ressentir en moi. Une haine à son égard si forte qu'elle me consumait l'intérieur et que je tremblais de rage, ne voulant qu'une chose... Le détruire.

Me sentant trembler, ses yeux se baissèrent vers moi et il comprit. Il sut à quel point je le détestais, à quel point je voulais qu'il meurt d'une mort agonisante, qu'il souffre au point de sombrer dans une folie irréversible...

Il me regarda deux secondes de plus avant de lever les yeux et de continuer de siffler. Nous arrivâmes de nouveau à la clairière et je ne vis plus les loups. A la place, pleins d'hommes étaient présent. L'un d'eux était accroupit et caressait le loup que Jimmy avait blessé.

Jimmy...

J'essayai alors de sortir des bras de Drake, me débattant aussi fort que je le pouvais. Mais face à lui, je n'étais rien. Je n'avais pas de force. Mais il me lâcha de lui même et me mit dans la direction où se trouvait mon frère.

Il était inconscient, une grande blessure de l'oreille au cou, du côté gauche. Les larmes jaillirent de mes yeux alors que je m'accroupissais vers lui.

- Oh mon dieu, Jimmy..., je lui caressais son visage et écoutais sa respiration qui était présente, ce qui me rassura grandement.

Je sentis alors une présence derrière moi. C'était Drake.

- Un de mes hommes à appelé du renfort. Il va s'en sortir.

Je ne lui dis rien et pris mon frère dans mes bras.

- Il va falloir que l'on parte.

- Et bien partez !, lui hurlai-je, les larmes coulant à flot sur mon visage.

Je sentis alors ses bras me tirer tandis que je me débattais et criais :

- Laissez moi tranquille ! Pourquoi vous me prenez moi ? Pourquoi moi ?

Peu après, un tissus vint se poser sur ma bouche et mon nez et une odeur forte m'attira vers un monde meilleur, un monde où je pouvais tout oublier... Je perdis connaissance avec une pensée en tête, une pensée dirigée vers Drake.

Tu m'as détruit mon monde alors je détruirais le tien, monstre...

. . .

Aujourd'hui

En repensant pour une énième fois à cette scène, je vis le vase se trouvant dans ma chambre avec des fleurs que j'avais reçu de Drake il y a quelques minutes avec comme mot "Impatient de te retrouver, mon cœur". Mot que j'avais déchiré sans émotions. Je pris alors ce vase et le jetai contre le mur d'en face, le bruit de verre cassé contre le mur me faisant sourire légèrement tandis que la porte fut ouverte et que Madame Sissi regarda avec déception les débris et les roses rouges étalées sur le sol.

Elle avait l'habitude. Tout ce qui venait de lui finissait par pourrir dans un coin de la chambre ou en miette, comme ce vase.

Je lui fis mon plus grand sourire. Celui qui n'atteignait ni les yeux, ni le cœur. Elle frissonna et me dit, regardant ailleurs :

- Je déteste quand tu fais ce sourire. Aucune émotion sort de tes yeux, c'est effrayant. On dirait une coquille vide. Tu as intérêt à mieux te comporter avec Alpha Preston. De quoi on aura l'air, nous, si une de nos élèves formées ressortait avec le même état d'esprit que celui de son entrée ? Alpha Preston nous a donné un ordre il y a sept ans et neuf mois.

Je la regardai avec un regard vide, son discours ne me touchant pas une seconde. Elle commençait à s'impatienter et à s'énerver face à mon silence et dit d'une voix trop aiguë :

- Comment arrives-tu à garder le silence ? Toutes les filles que nous avons eu ont hurlé, crié, pleuré tellement de fois... Mais toi ? Rien. C'est comme si tu étais morte de l'intérieur. Je suis celle qui t'a accueillie la première fois je t'ai vu tout les jours, vu grandir, passé un grand nombre d'heure en ta compagnie... Et pas un mot. Rien. Ta voix est inconnue à mes oreilles. Personne ne sait si tu as toujours la capacité de parler !

Un sourire en coin apparue sur mes lèvres, un sourire à faire froid dans le dos. Je me levai, défroissait ma jupe qui m'arrivait au mollet et marchait lentement vers elle.

Je me tenais debout, devant elle, le même sourire sur les lèvres. Et cela l'effrayait. Le silence est plus effrayant que tout les cris du monde. J'inspirai, comme si je voulais dire un mot mais m'arrêta, le sourire toujours présent sur les lèvres. Ses yeux se mirent à pétiller d'impatience, pensant qu'elle m'avait émue et que j'allais dire un mot. A la place, je me mis à rire.

Je ne sais pas ce qui à le plus choqué Madame Sissi. Le fait que je ris. Ou le fait que mon rire était aussi vide que mon regard et que mon cœur à ce moment précis. Elle secoua la tête, effrayée et recula vers la porte.

Elle referma rapidement cette dernière. J'entendais la clé tournée dans la serrure puis ses pas rapides s'éloigner au plus vite de ma chambre.

Je suis Eleana Sands, compagne de l'Alpha Drake Preston. J'ai vécu Sept ans et Neuf mois dans une école apprenant aux jeunes humaines à être de bonnes compagnes. Ils pensaient que j'allais accepter mon sort. Ils avaient tord. Voici mon histoire.


La partie 1 contenant 7 chapitres + ce prologue d'une

taille égal à ce chapitre sont déjà écrit.

Il y a plus qu'à espérer que mon ordinateur ne décide pas de les supprimer !

Dites moi ce que vous en pensez,

bonne année,

et à très vite !

(PS : Si l'histoire n'a pas l'air de plaire je ne penses pas que je continuerais de poster, même si je continuerais de l'écrire pour moi même et je la posterais surement dans d'autres sites.)