Dear You

Author : Brvd

Genre : Fanfiction Harry Potter

Pairing : DxH

Summary : Harry reçoit une lettre…

Disclaiming : croyez vous que s ices persos m'appartenaient, je serait là à écrire des FANFICS qui ne me rapportent rien ?


« Achille : Patrocle me disait que j'embrasse comme une femme. Trop de désir en moi… »


Cher Toi,

Je ne sais pas pourquoi je t'écris. Peut être que ce n'est qu'une folie, un coup de tête de plus.Nous ne nous connaissons pas vraiment, toi et moi. Nous ne nous sommes jamais adressé la parole, autrement que pour des insultes, il est vrai.

Pourtant, je veux quand même t'écrire.

L'autre jour, près du lac, je t'ai regardé longuement. Tu lisais sous un saule et le tableau était si harmonieux, si beau que je n'ai pu m'empêcher de m'arrêter. Tes boucles brunes encadraient ton beau visage et tes yeux verts bordés de noir suivaient le fil d'une histoire sûrement captivante. Comme j'aurai voulu être ce livre, tenu si près de toi, être l'air que tu respirais le vent qui soufflait sa douce brise autour de toi, le feuillage caressant ta joue…Pourtant, cette vue tira de moi une étrange mélancolie. Une immense tristesse. Je ne pouvait absolument pas te toucher, te serrer contre moi, étouffer tes larmes… Je ne peux rien faire, sinon t'envoyer cette lettre.Ton âme est si pure, si innocente, si jeune… Je ne peux même pas t'approcher, moi si noir, si... Je ne peux souiller cet être.

Si les vies antérieures existent, tu es Antinoüs et Hadrien te regarde rire tandis que votre barque dorée vogue au gré du nil. Tu es Hyacinthe, adoré d'Apollon ; tu es Endymion, endormi, veillé jalousement par la lune. Je te voudrait Patrocle et moi Achille, t'embrassant tel une femme, passionnément. Je serais Shakespeare, tu serais l'inspiration à mes sonnets. Je serai Verlaine, tu serais Rimbaud...

Mais malheureusement, ce ne sera jamais comme cela. Pour la seule raison que je suis ce que je suis, et que tu es ce que tu es. Moi, Mangemort, toi… L'innocent.

Ce soir, j'enverrai cette lettre. Ce soir, je partirai vers mon maître. Ce soir, je serai mort. Quand tu liras ces lignes, ai pitié de mon âme. Et rien qu'une seconde, rien qu'un, pense à moi. Sans haine. Je ne suis qu'un être humain qui eut le malheur de tomber amoureux d'un ange. Et laisse moi cette image de toi, paisible, lisant sous ce saule. Toi qui a jamais sera la chose la plus précieuse à mes yeux. La chose la plus chère.

Adieu.

D.M