Bonjour et bienvenue ! Cette fiction écrite à 4 moins (d'après ce qu'on en sait) est inspirée d'une review laissée à la fiction Strength&Blood. Suite à un ''délire'' d'Effexor, nous avons donc décidé d'en faire une fic. Il n'y a pas besoin d'avoir lu S&B avant car même si on reprend les persos, c'est assez différent. Lisez juste le résumé des épisodes précédents car on va dire que l'histoire commence dans le feu de l'action.

Pour information, le style de cette fic peut surprendre, ainsi que ce qu'il s'y passe, mais on s'est dit qu'il ne devait pas y avoir de règles, c'est du concentré d'idée loup-phoques. En gros, c'est une parodie, humour, drôle quoi!

Ah si, dernier détail, et pas des moindres : une source d'inspiration commune : Harlan Coben et ses personnages qui nous sont fétiches : Myron Bolitar et Windsor Horne Lockwood III, dit Win…


Stress & Food


Résumé des épisodes précédents :

Je rentrais à Dartmouth en ce premier septembre 2009. J'amenais avec moi ma pâleur, mon sérieux, ma maladresse et mon asociabilité.

Ce que je ne savais pas, c'est que j'allais rencontrer quelqu'un plus misanthrope que moi. Et également plus pâle. Accessoirement plus beau. Il s'appelait Edward Cullen. 1m80 de sex-appeal, de noblesse et d'harmonie, tassé dans un corps que je n'osais dévisager trop longtemps. Ca s'appelle de la maîtrise des risques.

Dartmouth m'avait également amené une surprise inattendue, des amies. Steph, grande brune athlétique était devenue ce qu'on appelle couramment dans le langage adolescent ma ''bestfriend''. Rose, son acolyte blonde, était aussi belle qu'Edward mais en féminin, et elle frisait l'impolitesse lorsqu'elle me parlait. J'avais surement volé l'amitié de Steph. Et puis Alizée, discrète mais enjouée, petite et pétillante, la seule qui faisait partie de ma promotion d'étudiants en littérature. Elle, son truc, c'est de voir l'avenir. De temps en temps, Julie et Anaïs, des amies de Rose et Steph se joignaient à nous, ainsi que Mike, un grand surfeur blond qui m'avait accostée dés le premier jour.

Moi qui n'avais jamais eu de vie sociale, j'avais l'impression de surnager dans toutes ces relations. Et avec les amis viennent les ennemis. Alec, Jane et Démétri. Membres plus ou moins influents d'une société étudiante, la Stress & Food. J'oubliais, ce sont des vampires.

Ils veulent me transformer.

Et c'est là qu'Edward, initialement distant et violent, est devenu proche et protecteur. Je n'allais pas m'en plaindre, j'appréciais sa compagnie. J'appréciais moins ses deux frères, Emmett le grand brun costaud et Jasper le frêle blondinet.

Ce sont tous des vampires. Ce qui diminue considérablement mon espérance de vie. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que je mettrais mes amies dans la panade. Hier soir, Alec et Jane avaient kidnappé Julie. Edward devait venir travailler une dissertation d'économie avec moi, je lui proposais plutôt un sauvetage. Ce fut ainsi que nous nous retrouvâmes dans son Aston Martin, à parlementer sur le possible secours à apporter à Julie.


Chapitre 1 : DONJONS ET DRAGONS

Bella POV

- Moi j'en ai rien à faire de Julie. Pourquoi on va la sauver d'abord ?

J'essayais de tuer Edward d'un regard. Chose très difficile, quand le susnommé Edward est le mec le plus sexy de la planète, habillé de manière si… dénudée en fait, qu'il fallait que j'empêche mon corps de lui sauter dessus. Parce que mon prétentieux de voisin avait enlevé sa chemise en rentrant dans l'habitacle de son Aston Martin. Parce que soit disant : ''ça allait faire des plis''. Je lui en foutrais des plis moi… Résultat j'avais une armée d'abdominaux et de pectoraux qui me regardaient. Ou peut être était-ce moi qui les regardais… Essayez donc de tuer des muscles avec vos yeux, si chocolats soient-ils…(les yeux pas les muscles).

-C'est mon amie, et tes potes vampires l'ont kidnappée ! Faut rattraper les conneries maintenant !

-Oh ! On mélange pas les torchons et les serviettes. Alec c'est une tapette, Jane j'en parle même pas et Démétri il a pas de…

-Je m'en fous Edward ! Je veux juste aller récupérer ma copine.

-Toujours les meufs qui décident ici…

Il siffla entre ses dents (quoiqu'il soit difficile de siffler entre autre chose), et aussitôt Emmett et Jasper apparurent autour de l'Aston Martin. Edward prit les commandes :

-Jaz et Emm', y a un boulot pour vous. A l'angle de la 42ème, chez un dénommé Alec Volturi. Une blondasse à récupérer, 1m73, 75 kg, penchants nets pour les filles donc gardez vos mains pour vous. Je veux du travail propre et soigné, pas de bavures, pas de témoins.

Pause.

-Surtout : pas de témoins.

Ses deux frères partirent illico remplir leur mission, tandis que je balançais à Edward :

-J'y crois pas ! Tu laisses tes frères faire le sale boulot. A part la gonflette tu sais rien faire toi !

-C'est leur travail. Moi je te protège.

-Ah ouais ? Du méchant vampire peut être ?

A ce moment là, il me sauta dessus si violemment que je crus qu'il allait réellement me tuer. Ou peut être ses pectoraux seuls feraient le boulot puisqu'il m'écrasait contre le siège auto et que je n'arrivais plus à respirer. Je regrettais de ne pas trouver une valve pour dégonfler Edward. Pas qu'il soit super musclé non, mais là actuellement, j'en ressentais les désavantages.

Mis à part ça, derrière ses pulsions de vampire, je crois qu'Edward essayait de m'embrasser. Mais on n'avait pas gardé les vaches ensembles, et je le repoussais. Ou du moins, j'essayais en vain de reculer sa bouche de la mienne. Pas que je n'en ai pas envie, mon corps brûlait de répondre à sa tentative de baiser, mais je suis une fille réglo moi, pas de ça le premier soir ! Je l'aimais, et je voulais être sûre qu'il m'aime également avant de commencer ce genre de choses.

Du coup, il repartit à sa place. Imaginez Edward Cullen se contorsionnant dans une voiture pour revenir sur le siège conducteur. Ou plutôt, n'imaginez pas, car vous seriez très loin de la réalité. Les vampires sont parfois aussi ridicules que les humains.

***

Emmett POV

Il est chié Edward quand même, merde ! Nous envoyer Jazz et moi pour faire son boulot. Je grognai, et sortis en claquant la portière de la caisse.

« Calme-toi, fit Jazz avec son flegme naturel.
- Merde, il abuse, quoi ! C'est sa poule, Bella ! Il a qu'à assumer ! »

Jazz fit le tour de la voiture pour atteindre le coffre.

« Pourquoi, t'avais autre chose de prévu ? » fit-il en sortant du coffre un bazooka M20A1/A1B1.

Je haussai un sourcil, observant son arme.

« Complètement inutile.
- Et je rajouterai ostentatoire, fit-il, imperturbable.
- On va s'éclater », souris-je.

J'éclatai la porte du manoir de l'autre tordu -Alec, je crois- d'un coup de poing. Aussitôt, deux nouveau-nés se précipitèrent vers Jazz et moi, tous crocs dehors. Deux nouveau-nés ; parfait, j'avais deux poings. Un chacun, pas de jaloux.

Pièce suivante. Quatre nouveau-nés. Ça me prit cinq bonnes minutes de tous me les faire ; à la fin, je constatai que l'un d'entre eux m'avait mordu à la main.

« Putain ! » grognai-je.

Je me tournai vers Jasper ; et, énervé, le trouvait en train de se curer les ongles.

« Mais tu te fous de ma gueule ? Hurlai-je. T'aurais pas pu me filer un coup de main ? »

Il me regarda, et haussa les épaules.

« Tu te démerdais très bien. »

Je grognai, et me tournai vers la porte qui venait de s'ouvrir ; deux nouveau-nés de plus. Deux balles sifflèrent à mon oreille, et le cou des deux assoiffés explosa. Je me retournai à nouveau vers mon frère, qui rangeait une arme de poing dans un étui.

« Balles explosives. J'voulais voir si ça marchait sur un vampire. »

Je haussai les épaules. Ostentatoire. Nous eûmes encore quelques nouveau-nés à éclater ; puis je poussai une ultime porte, et le trio infernal se retrouva face à nous.

« Vous les avez tous butés ? » Fit Alec, impassible.

Je lissai les plis de ma veste.

« Si vous saviez qu'on était là, vous auriez pu vous joindre à nous quand même.
- On espérait que vous vous feriez buter avant, déclara Alec.
- Tapette. Un mec ne refuse jamais un vrai combat »

Une autre balle explosive siffla à mes oreilles, et vint se loger dans la gorge de la blonde, Jane. Il en fallut deux de plus pour que ses dents blanches arrêtent de claquer dans notre direction.

« Elle allait utiliser son pouvoir, fit Jazz en nettoyant le canon de son arme.
- Ben la prochaine fois décale-toi avant de tirer. C'est assourdissant », me plaignis-je.

Il haussa les épaules ; les deux autres, eux, se remirent de leur choc. Et devinrent vraiment énervés.

C'est ça qui est bon, pensai-je en souriant.

Nous eûmes un peu plus de mal à les décalquer ces deux là. Nous étions en égalité numérique ; mais Jazz était agile, et moi, puissant. Jazz arracha la tête d'Alec et la jeta dans le feu que j'avais allumé pour Démétri.

« 16 minutes et 27 centièmes, constata-t-il en stoppant le chronomètre de sa montre.
- On a traîné là, râlai-je.
- Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, récita-t-il, toujours imperturbable.
- Ta gueule avec tes dictons… »

J'éclatai la dernière porte qui me séparait de l'odeur de sang frais qui ne pouvait appartenir qu'à la blonde de Bella. Et putain, elle était pas seule.

« Aro Volturi ! » m'exclamai-je, surpris.

Jasper vint à mes côtés, et serra les lèvres.

« C'est marrant, je m'y attendais. »

Je me tournai vers lui, et le regardai yeux écarquillés.

« Pourquoi ? Demandai-je bêtement.

Il me lança un regard blasé.

- T'es sérieux ? Tu crois que les trois autres auraient été capables de monter un tel plan pour récupérer Bella ? À eux trois ils n'auraient pas su monter un meuble Ikea avec le guide. »

J'acquiesçai. C'était pas faux. Derrière Aro, se tenait la blonde qu'on devait ramasser.

« Bon, circule, avant que j'te bouscule, fis-je au vieux.
- Tu n'es pas la personne que j'attendais » fit-il.

Je lui lançai un regard blasé.

« Vous me gavez » soupirai-je avant de me lancer à nouveau dans un ultime combat.

Ce vieux salaud se battait bien. Au début, Jazz n'avait fait qu'assister à la scène ; mais quand le vieux chacal m'avait presque arraché un bras, il avait bien fallu qu'il intervienne.

23 minutes. C'était le temps qu'il nous avait fallu pour le démembrer.

La fille avait commencé à crier alors que j'avais jeté une jambe pas loin d'elle.

« Bon, tu la prends en charge, fis-je à Jasper. Elle me casse les oreilles là sérieux. »

Il haussa les épaules, et décapita le vieux. Elle s'évanouit.

« Eh ben voilà, elle ne crie plus maintenant » conclut-il avec flegme.

Je levai les yeux au ciel, et allai la saisir par la taille pour la jeter sur mon épaule.

« Fais gaffe, c'est fragile, commenta Jazz.
- On est censé la ramener, c'est tout. Pas d'autres consignes.
- Vivante, elle aura quand même plus de valeur. J'crois pas que ta blonde à toi te sautera dans les bras si tu la ramènes en pièce. »

Je le fusillai du regard ; pourquoi fallait-il qu'il me rappelle l'autre soirée ? Nous sortîmes du manoir de feu Alec.

« Au fait, Jazz, à quoi ça t'a servi de te trimballer avec ton bazooka ? Tu t'en es même pas servi.
- Ah, ouais. Protège la fille. »

J'allai poser notre colis dans ma voiture, et attendis Jazz alors qu'il armait son bazooka. Il ne lui fallut pas cinq secondes pour faire exploser la baraque. Il revint à la voiture, côté passager, satisfait.

« Maintenant, on se barre avant que les flics ne rappliquent. »


Et voilà pour ce premier chapitre ! Nota Bene : ne vous attendez pas à en avoir de beaucoup plus longs... Dépendra de l'inspiration !

Nous mettons (pour le moment du moins) cette fic dans la catégorie Humor/Parody ; c'est le but premier. Ici, on se détend ! Après, n'y voyez aucune restriction... D'autres catégories telles que Romance peuvent venir se surajouter ! On est no limit. :p

Alors j'espère que vous avez aimé ! Par curiosité... Parmi tout ceux qui ont lu ce chapitre, combien ont lu Strength & Blood de Claireeclair ? Et... Vous continuez poursuivre ?

A bientôt !