Comme je l'avais annoncé il y a quelques temps déjà, j'ai commencé la reprise de cette fic qui ne me satisfaisait pas du tout. Les changement ne sont guère notables au début mais vous les verrez au fur et à mesure. En espérant que cette version puisse vous satisfaire autant que moi. Bonne lecture !
Titre : The Uchiwa'story.
Genre : humour, romance.
Couple : SasukexNaruto
Résumé : Sasuke dirige une grande entreprise. Pour ne plus subir l'assaut des mères de familles en quête d'une proie pour leur progénitures, il paie Naruto afin qu'il l'aide à éloigner la horde de ses fans.
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Ses doigts tapotait la surface lisse du bureau en noyer verni. Il se rejeta en arrière dans son siège et laissa courir son regard sur les murs de couleurs chair. Ras le bol de toute cette cour enfiévré que se livrait les jeunes gens les plus riches de la société, comme s'il était un lot de choix. Certes, il était riche à millions et doté d'un physique à damner un saint mais ça ne faisait pas de lui un être dépourvu de sentiment. Froid, distant et sarcastique : ces qualificatif lui collait comme une seconde peau mais n'empêchait pas les mères de famille de lui soumettre propositions sur propositions. Son argent attirait toutes les convoitises.
Sasuke se redressa lentement tout en soupirant : Kiba n'allait pas tarder à débouler dans son bureau et aujourd'hui, guère l'envie particulière de le voir. D'ailleurs, à bien y réfléchir, ça faisait bien un mois qu'il l'évitait consciencieusement, prétextant divers rendez-vous important. Parce qu'en réalité, la flamme pour sa personne s'était éteinte aussi vite qu'elle s'était allumé. Il avait envie d'autre chose mais ne parvenait pas à définir quoi exactement.
Le jeune homme brun se posta devant l'immense baie vitré de son bureau, situé au sommet d'une imposante tour de verre portant son nom. La Uchiwa corporation, plus grosse entreprise de tout le pays et dont les ramifications s'étendait dans le monde entier. Une société qu'il dirigeait d'une main de fer ; grâce à lui, la petite entreprise familiale brassait désormais des milliards d'euros et se trouvait la mieux côté en bourse. Il avait tout ce qu'il voulait... sauf que ça ne comblait plus le vide de son coeur.
Une heure plus tard, il courait dans le parc municipal. Besoin d'évacuer toute cette tension et pour un instant, se mêler à la foule des joggeurs afin d'atténuer cette solitude qui l'habitait. C'est là qu'il le rencontra...
Adossé contre un arbre, Sasuke tentait de reprendre son souffle, les joues colorés de rouge lorsqu'une bouteille d'eau entra dans son champs de vision.
— Vous devriez boire, ça ira mieux après, dit une voix.
Lorsqu'il redressa la tête, ce fut pour tomber dans un océan de bleu. Deux grand yeux bordés de long cils recourbé, une bouche pulpeuse et un sourire long de dix kilomètres sur un visage entouré par une cascade de cheveux blond. Etait-ce un ange ? Le garçon pencha la tête de côté, visiblement perplexe.
— Vous pouvez boire, vous savez. Elle n'est pas empoisonnée.
— Mer... merci, balbutia Sasuke.
Il s'en empara et vida de moitié avant de la lui rendre. Le garçon la remit dans sa banane puis tendit la main. Sasuke hésita une fraction de seconde : cet inconnu dégageait un charisme incroyable. Finalement, il y glissa la sienne, s'admonestant intérieurement pour réfréner les battement de son coeur. Mais qu'est-ce qu'il lui arrivait ?
— Naruto Uzumaki, dit le blond avec un sourire.
— Sa... Sasuke.
— Et c'est tout ? demanda Naruto. Vous n'avez pas de nom de famille ?
Sasuke le regardait sans comprendre, l'esprit hors d'état de fonctionner à l'entente de son prénom. Naruto... il lui allait comme un gant.
— Pardon ?
— Rien, dit Naruto. Vous venez souvent courir ici ?
— D'habitude, je viens plus tard mais ce matin, je n'arrivais pas à dormir.
Un bourdonnement retentit.
— Oh, il faut que j'y aille. Il lui adressa un autre sourire. J'espère qu'on se reverra.
Naruto lâcha sa main, lui adressa un signe de tête puis tourna les talons et s'éloigna. Sasuke le regarda disparaître avant de se laisser glisser le long de l'arbre, encore sous le choc. Son cœur battait la chamade et il avait légèrement le tourni. Ce Naruto... il devait le revoir. Sitôt qu'il fut de retour dans son bureau, il pria sa secrétaire de lui trouver tout ce qu'elle pourrait sur un certain Naruto Uzumaki.
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— Salut vieux ! lança Naruto en entrant dans un petit appartement.
Un garçon aux cheveux roux et yeux bleu-vert se tourna dans sa direction.
— C'est maintenant que tu arrives ?
— Désolé, j'étais au parc pour faire mon jogging.
— Bref, nous avons reçu ça tout à l'heure.
Il lui tendit une lettre. Le visage souriant du blond se renfrogna au fur et à mesure de sa lecture, papier qui finit broyé dans sa main.
— Les salaud, ils n'ont pas le droit !
— Hélas, on ne fait pas le poids.
— Désolé frangin, dit le blond en pressant son épaule dans un geste réconfortant. Je sais que ça t'affecte beaucoup mais je ferais ce qu'il faut pour remédier à la situation.
— Naruto, tu as déjà deux boulot et moi aussi. Malgré nos effort, nous n'arrivons pas à joindre les deux bout. Prendre un troisième travail ne résoudra pas notre problème.
— Avons-nous le choix ? marmonna le blond. Si nous ne faisons rien, elle mourra et ça, je ne peux pas l'accepter.
— Naruto...
Gaara l'entoura de ses bras.
— Il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien faire.
— Je trouverais cet argent, déclara soudainement le blond. Je ferais n'importe quoi pour ça.
— Arrête de dire des sottises et allons plutôt à la banque. Peut-être que nous pourrons faire un prêt ?
— Ouais, t'as raison.
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Sasuke referma le dossier d'un geste brusque. Ce qu'il s'apprêtait à faire n'était pas joli mais c'était le seul moyen pour faire d'une pierre deux coups. D'un côté, ça ferait cesser toutes spéculations le concernant et par la même occasion, lui permettrait de mettre cette proximité à profit pour le séduire. Depuis cette rencontre dans le parc, il n'avait eu qu'une idée en tête, le revoir. Son image tournait en boucle devant ses yeux. Il se rappelait le moindre détail de son visage, de son sourire lumineux. Sa main gardait le souvenir du contact de sa peau douce comme du velours. Il lui fallait !
Il pria sa secrétaire de joindre l'objet de sa convoitise en le priant de se présenter au manoir Uchiwa au alentour de dix-neuf heure. Ce soir, leur conversation serait décisive !
