Ma toute première Fanfiction!

Je dois vous avouer que je suis un peu émue de poster ce premier chapitre, je sais pas trop ce que vous aller en penser... Dites-moi, si ça va pas, si c'est mauvais, si y'a trop de fautes... J'espère que ça va vous plaire. Question régularitée de postage, je comptais finir cette fiction qui n'a qu'un chapitre pour l'instant avant de tout poster sur , pour éviter d faire trop attendre. Alors oui, vous risquez d'attendre un moment avant d'avoir la suite, mais je posterais alors toute les semaines. Mais c'est comme vous voulez, si vous préferez avoir le second chapitre, attendre, puis celui d'après, attendre, puis celui d'encore près, puis encore attendre.. En sachant que je ne sais pas du tout quand est-ce que j'écrirais... Ca peut prendre des mois avant un chapitre... C'est comme vous voulez. Dites moi ce que vous préférez! Attendre un long moment et ensuite la suite régulièrement ou alors attendre entre chaques chapitre longtemps et irrégulièrement? Tell me pleaaaaz'!


La chute des anges.

Théodore Nott est mon meilleur ami. Je ne me suis jamais vraiment remise du décès de mon jumeau, Illian, si bien que je me bats à présent contre moi-même. Drogue, scarification, culpabilité c'est ce que j'endure tous les jours. Ah oui, j'oubliais, je suis Elizia Hermione Constance Greengass, filles de l'élite des Sang purs, plus connu sous le patronyme d'Hermione Granger, fille de simples moldus.


CHAPITRE I : Scène d'exposition et bal des débutantes.

Do you feel cold and lost in desperation ?
You build up hope
But failure's all you've known
Remember all the sadness and frustration

Linkin park, Iridescent.

PDV Hermione Elizia Greengass

18h23.

-Mère ! Suis-je vraiment obligée d'y aller ? Astoria me ressemble énormément, et je suis sûre qu'elle sera ravie de passer deux fois dans deux robes différentes devant tout les jeunes hommes de…
- Elizia ! Ce bal marque ton entrée dans le monde des adultes, la fin de ton enfance, ton envol ! Tu ne peux pas te défiler ! Puis tu sais très bien qu'Aria n'a pas les mêmes mensurations que toi, elle ne rentrerait jamais dans ta robe, si mince soit-elle, fit ma mère d'un air pincé.

Astoria Pénélope Grazia Greengass. Ma sœur. Ma jumelle, plus précisément. Nous ne nous entendons pas très bien. Il faut dire qu'à part notre visage, nous n'avons pas grand-chose en commun. C'est totalement mon opposé.
Le Seigneur des Ténèbre a tout de suite senti mon quotient magique. Dès ma naissance, il fut très intéressé par moi. Lorsque nous avons reçu nos lettres, il a contacté mes parents via sont ancien corps, autrement dit celui du professeur Quirell. Mon père est un de ses disciples les plus fervents, il fut profondément honoré par le choix du Maître, et la mission si importante qu'il me donnait. Je serais désormais officiellement, Hermione Jean Granger, fille de dentistes moldus, première de la classe, meilleure amie du grand Harry Potter. Officieusement, je suis Elizia Hermione Constance Greengass, filles de riches sangs purs, chargée de ramener des informations à Voldemort. Cette année, je vais enfin être moi-même.

Astoria, elle, était très fière, très droite, très hautaine. Elle m'a quasiment reniée lorsqu'elle a appris pour ma fausse condition de sang de bourbe. Arrivées à Poudlard, nous n'étions plus rien. Nous avons appris a nous ignorer. Grâce aux lentilles de couleur marron que je porte, à ma teinture châtain, aux séances d'UV, et a ses longs cheveux bruns qu'elle lisse soigneusement tous les jours, notre ressemblance passait inaperçue. Pour les familles de sang purs, nos parents avait trouvé une excuse idéale : « Les enfants ont été mis dans trois établissements différents pour ne pas froisser les directeur en mettant les trois au même endroits. Trois collèges, trois Greengass.». En réalité, Illian fut bien sûr accueilli à Dumstrang, son rêve le plus cher, tandis que nous avons envoyé la fille d'une de nos domestiques a Beauxbatons, que nous avons fait passer pour moi. Aria et moi fûmes envoyées, séparément bien sûr, à Poudlard. Personne, mis à part les Nott et le Maître, ne savait pour notre condition.

A l'école, je fus le paria des Serpentards. « Sang de bourbes », « être inférieur », était mon quotidien d'insultes. Bien sûr, ils ne savaient pas à qui ils avaient a faire réellement, cela aurait compromis ma précieuse mission. A chaque insulte, Astoria éclatait d'un rire cristallin, en me jetant de ses yeux verts un regard dédaigneux. Non pas qu'elle me déteste, mais dans la famille, nous sommes très doués pour jouer la comédie. Elle riait de l'ignorance des Serpents. Théo, quant à lui, me regardait, l'air sincèrement désolé, et baissait les yeux. Ce n'est pas de sa faute, si son meilleur ami, Draco Malfoy, me hait, et paraît s'amuser à inventer toujours de nouvelles insultes a mon égard. Notre famille et les Nott se connaissent depuis très longtemps. Ainsi, Théodore, Astoria, Illian, et moi-même, nous connaissons depuis toujours. Nous avons grandi ensembles, jusqu'à la mort de mon frère. Ce fut un bouleversement pour nous tous. Astoria, Illian, et moi, nous étions des triplets. Nous avons un grand frère, Hugo, qui prenait soin de nous. De deux ans notre aîné, il s'amusait à faire peur a tous les prétendants d'Aria et moi. Lorsque Illian s'est éteint, Hugo a subitement disparu, et nous le revoyons seulement lors des bals, repas ou cérémonies obligatoires aux nobles, auxquels il participe en se mettant dans un coin et regardant la salle d'un air froid.
Astoria et moi nous sommes aussi éloignées à cette période là. J'ai très mal vécu la mort de mon frère, et elle s'en est remise très vite. Nous avons eu plusieurs disputes a ce sujet là, et nos discutions sont très vite devenues très tendues. Lui adresser la parole, même pour lui demander le sel, peut facilement dégénérer en duel. Nous ne nous entendons plus. Elle est jalouse de l'intérêt que me porte le Seigneur des Ténèbres, et tente d'attirer son attention en accomplissant au mieux les petites taches qu'il lui offre. Théo, lui, après la mort de mon jumeau, n'a pas tardé à rejoindre le rang. Je l'aide a mener a bien des missions difficiles, et m'aide a tenir le coup, obligée de supporté durant l'année scolaire ces deux imbéciles de Potty et Weasmoche. Lui et moi sommes devenu très proches lorsque nous avons vu Illian, qui était son meilleur ami, mourir sous nos yeux, tué par l'Ordre, seulement à cause de suspicions. Ils ont maquillé ceci en accident, quand ils se sont rendus compte qu'Illian n'avait pas encore reçu la Marque. Ronald a affiché un sourire satisfait et à dit qu'ils avaient raison de prendre le problème a la racine. Mes soi-disant amis n'ont jamais compris pourquoi « la mort d'un futur mangemort de Dumstrang » me perturbait autant. Quels idiots. Théodore, Théo a été le seul à voir mes joues se creuser, mes repas s'écourter, mes gants montant de plus en plus haut pour cacher les marques de la souffrance qui s'épanouissait sur mes bras... J'ai perdu la faim en perdant mon frère. Seul le mal physique me faisait avancer, me permettait de faire outre la souffrance d'un être qui part trop tôt. J'ai persévéré de plus belle pour remplir la mission que le Seigneur des Ténèbres m'a confiée. Harry, trop occupé a construire son personnage de héros meurtri, et Ronald, lui obnubilé par les fesses de Lavande Brown, ne se rendait compte de rien.
Mais aujourd'hui, mon calvaire prend enfin fin. Le Maître a décidé que je lui avais ramené assez de renseignement et qu'il était tant pour moi de rentrer dans la deuxième phase de son plan, à savoir la fragilisation de Potter lorsque sa gentille meilleure amie se révèle au grand jour. Je doit donc aujourd'hui me présenter officiellement au monde, et accessoirement commencer a choisir un mari qui conviendra à mes parents, durant ce qu'on appelle le bal des Débutantes.

« -Ouais, peut-être parce qu'elle oublie trop facilement ceux qui partent, sifflais-je entre mes dents.

-Qu'est-ce que tu dis ? Peut importe. Tu dois te préparer, et vite ! Si tu continues, tu vas tous nous mettre en retard, quelle honte pour nous… Tu devrais commencer à grandir, Elizia. Et cesser tes caprices d'enfant gâtée. Enfile ta robe. Enlève tes lentilles et redonnes à tes cheveux leur couleur naturelle. Si tu as besoin d'aide, demande à Witela. Et n'oublies pas de mettre tes gants. Tes avant-bras sont déplorables. »

Ma mère. Froide, distante, mise tout sur l'apparence. Depuis Illian.
J'enfile rapidement ma robe, blanche, bien sûr, comme toutes celles des autres Débutantes. Assez simple, faite sur mesure, bien entendu. Un nœud retient le haut de la robe derrière mon cou. Une ceinture haute de dentelle fine se situe sous ma poitrine, et se termine en un nœud du plus bel effet. Pas trop long, pas trop gros, juste ce qu'il faut. Ma robe m'arrive en dessus du genou. J'appelle Witela, ma domestique (les efles sont si peu classieux et tellement crasseux… !). Elle reprend un peu ma robe, devenue légèrement trop grande depuis les derniers essayages. Je retire mes lentilles et murmure le contre sort de métamorphose des couleurs, ce qui transforme mes cheveux châtains clair en un brun profond. Witela coiffe mes cheveux qui forment désormais de soigneuses et épaisses anglaises. J'enfile une paire de gants en dentelle assortis à la ceinture, pose le serre-tête de la même matière dans mes cheveux.
Je prend au passage une paire de babies blanches, et je descend. Je n'oublie pas ma baguette que je glisse dans un gant. Ma famille se trouve déjà là. Aria porte une longue robe blanche de satin dos nue. Elle lui va a merveille. Elle serait certainement belle si elle arrêtait de loucher sur son chignon, certainement de crainte qu'il s'effondre. Je souris en imaginant la scène. Ma mère porte une robe noire sans fioritures, mon père son éternelle queue-de-pie. Hugo est là. Il me sourit, je me jette dans ses bras.

-Tu m'avais manqué ! Où étais-tu, cette fois ?

-Plus tard, Lily, me répondit-il tandis que mon géniteur s'éclaircissait la gorge.

-Allons-y, dit ma mère.

Elle tendit une clé, le Portoloin, certainement. Nous la saisissons et nous décollons rapidement.

2OHO1

Nous atterrissons dans la salle de réception, ma sœur tâte avec inquiétude son chignon. Je ricane, et lui dis que non, il ne s'est pas encore envolé. Elle me jette un regard noir auquel je réponds par un sourire provocateur. Les Nott sont devants nous. Théo m'aperçoit et se dirige vers moi hâtivement.

-Elizia ! Tu es vraiment magnifique, ce soir… ! Tous les prétendants vont tomber raides dingues quand ils vont te voir !

Il m'enlaça et me murmura à l'oreille « Il faut qu'on parle… Rapidement ».
Je restais interdite devant sa dernière phrase. Il semblait si peu sûr de lui, contrairement à son habitude. Peut-être avait-il une mission ? Non… Il ne se comporterait pas comme cela. Je l'observais flatter ma mère, saluer mon père, glisser un «Tu es resplendissante » à Aria… Toute trace d'inquiétude sur son visage et dans sa voix avait disparue. Ma mère interrompue mon monologue intérieur

- Astoria ! Elizia ! Dépêchez-vous, vous êtes attendues dans le petit salon, avec les autres Débutantes !
Aria se précipita vers la salle indiquée tandis que je la suivais en médisant l'homme qui avait eu l'idée de créer le premier bal de Débutantes. Arrivées a l'intérieur, je m'étendait dans un des fauteuils présents. Ma sœur se précipita vers sa plus chère amie.

- Oh, Pansy ! Tu es splendide ! Ta robe te va a merveille !
FAUX.
Hypocrite. Pansy Parkinson est la laideur incarnée. Après Millicent Bulstrode, bien entendu, que j'apercevais, boudinée par sa robe en soie, dans un coin de la salle.
Pansy à un visage totalement disgracieux. Un nez retroussé, comme les petits Pékinois, d'où son amusant surnom. D'épais sourcils qu'elle n'a pas l'air de vouloir épiler. Des lèvres trop fines, qui provoque un horrible contraste avec son pif proéminent. Elle se maquille comme une catin, loin de se douter que la peinture sur son visage aurait plus tendance à repousser, plutôt qu'à attirer.

Elle portait une immonde robe bouffante de satin, trop courte pour être décente, avec un bustier. On se demandait pourquoi il était là : Pansy à autant de poitrine qu'une fillette de dix ans. Son corset semblait trop serré, au vu de sa respiration irrégulière. Mon Dieu, que la Nature est cruelle envers certaines personnes.

- Merci, Astoria ! Je suis sûre que lorsque Draco me verra, il tombera sous mon charme et voudra m'épouser de suite !

Gloups. Non pas que j'apprécie Malfoy, mais de la à lui souhaiter de terminer avec Parkinson… Le pauvre.
Une petite blonde se plante devant moi, interrompant le fil de mes pensées. Je levais les yeux vers celle qui s'était permise de me déranger, prête à l'envoyer paître. De grands yeux bleu gris, un visage pale, des cheveux longs et lisses d'un blond presque blanc. Elle me souris, et se présenta :

-Salut, moi, c'est Alantha Malfoy. Et toi ?

Elle me tend sa main. Je la prends, sous le choc. Elle a bien dit Malfoy ? Comme dans Draco Malfoy ?

- … Elizia Greengass.

- Eh bien, ravie de te rencontrer ! Nous nous sommes croisées à l'école, mais tu ne te souviens pas de moi, apparemment, me dit-elle en me faisant un clin d'œil.

Se pourrait-il qu'elle soit au courant de quelque chose ? Impossible, ce secret est trop bien gardé pour qui que ce soit. Intriguée tout de même par son nom de famille, je lui demande si elle a un quelconque lien de parenté avec Draco Malfoy, ce à quoi elle me rétorque que ce dernier est son cousin. En effet, Lucius Malfoy fut l'aîné d'une fratrie de trois enfants. Alantha me précise que son père, Alphonse, est le second de sa famille.

2OH58

Une femme d'age mûre mais très élégante fait son apparition dans la salle. A partir de cet instant, toutes les conversations se sont arrêtées. Elle nous répète son discours –qu'en tant que sang pur et épouse de sang pur elle connaît à la perfection-, nous disant qu'a partir de cet instant, comme toute jeune femme de dix-sept ans qui se respecte, nous allons entrer dans l'âge adulte, et nous nous devons de faire honneur a notre nom et notre époux. Que nous nous devions de rester digne devant chaque épreuve de la vie, et servant notre mari a la perfection qui convient. À ces paroles, je lève les yeux au ciel. La seule personne à qui je dois soumission et respect, c'est mon Maître. Décidément, je ne serais jamais la petite épouse parfaite et soumise comme le ferait si bien Astoria et sa cruche d'amie. Je soupire bruyamment et la femme pose son regard sur moi, l'air mi-choquée, mi-agacée, je le soutiens, tandis que les autres filles me regardent outrées. Seule Alantha esquisse un sourire amusé. Je crois que je commence à bien l'aimer, pas comme son imbécile de cousin. La vieille peau détourne les yeux et reprend sa longue tirade. J'affiche un sourire satisfait.

-Ce bal marque votre entrée dans le monde des adultes, la fin de votre enfance, le passage de l'âge adolescent à l'adulte.

Gé-nial. Deux fois dans la même journée qu'on me ressort la même chose. J'observe les autres autour de moi. Elles semblent boire les paroles de la femme comme si elles étaient empoisonnées et que c'était le seul antidote existant au monde. Pa-thé-tique.

-Dès lors que vous serez présentées au monde entier, des courtisans viendront vous trouvez. Plus ou moins selon votre rang… -Elle jeta un rapide coup d'œil a Millicent Bulstrode qui ne paru pas s'en apercevoir- et votre…élégance naturelle. Parmi l'un d'eux se trouve votre futur mari. Tous les sangs purs ont était conviés ici, de l'Angleterre au Japon. Si jamais vous commettez une seule erreur, votre famille sera la risée de tout notre rang. J'attends de vous la perfection.

« Perfection ». Elle n'a que ce mot à la bouche, cette femme. Et elle ne nous met pas la pression du tout, noooon…

21H16

Nous sommes placées l'une derrière l'autre par ordre alphabétique. Je me retrouve derrière Astoria, et devant Luz Guipure. Il y a une soixantaine de filles, mais je sais que tout le monde attend impatiemment l'apparition de la fameuse Elizia Greengass. Je n'ai jamais fait d'apparition officielle, contrairement à ma sœur. Je trouvais toujours une excuse, une mission à faire le jour même des festivités. J'ai été présente à quelques dîners seulement.

Je regardais sans les voir les filles devant moi qui avait l'air surexcité en tentant vainement de se calmer lorsque elles entendaient qu'on les appelait. Bientôt, les applaudissements semblaient plus proches et j'entendais qu'on appelait ma sœur. Celle-ci inspira à fond, puis passa la porte qui nous séparait du haut du grand escalier ou nous devons faire notre apparition d'un pas guindé. Quelques minutes plus tard, mon nom retenti dans la salle. Tous les applaudissements et les discussions se turent. Je rajustais mon serre-tête et partie d'un pas assuré en direction de l'escalier. Je marquais une pose et observais les personnes présentes. Théo me souriait. Toutes me détaillaient tel un bijou rare. Je fis un sourire satisfait, et commençais à descendre les marches, toujours dans le plus grand silence. Seul mes talons de marbres Comme tous les géniteurs des Débutantes, mon père m'attendait en bas et me présenta son bras lorsque j'eu fini de descendre avec grâce les 77 marches. Je lui souris légèrement. Je lui ressemblais beaucoup, contrairement à ma mère et ma sœur. Fervent partisan du Seigneur des Ténèbres, il était très fier de moi lorsque je suis rentrée dans le rang. Le Maître, grâce a mes prouesses en mission et mon aide précieuse, m'a vite prise comme favorite. C'est ainsi que j'ai évincé Bellatrix de son poste. Lestrange m'en a toujours voulu pour ça.

Mon père et moi nous éloignâmes pendant que la Débutante suivante faisait son apparition, dans une robe que sa mère, Mrs Guipure, lui avait cousue. Je repérais Hugo un peu plus loin dans la salle. Je pris me dirigeais vers lui et pris une coupe de champagne à un serveur mignon au passage.

Il m'accueillit avec un sourire gêné. Il savait qu'il me devait des explications. Je pris la parole.

- Alors Hugo, ou étais tu ?

-Ecoute Lily… Je ne peux pas tout t'expliquer maintenant… Je préfèrerais le faire lorsque nous seront au manoir, avec Père, Mère, et Aria.

-Mais je m'en fiche de ce que tu préfères ! Deux ans Hugo, deux ans ! Pas une lettre, pas une visite, rien ! Deux ans durant lesquels on ne savait pas ou tu étais, ni comment tu allais. Alors je veux des réponses. Tout de suite.

Je fulminais. Il inspira calmement et, sachant que ce que Elizia Greengass veut, Elizia Greengass a, me dit :

-Très bien. Je vais me marier.

-Dans combien de temps ?

-Deux semaines.

22HO9

Mon verre à moitié vide se brisa entre mes doigts délicats, faisant exploser des gerbes de verre tacheté de mon noble sang. Sous le choc, je me dirigeais rapidement vers la sortie. Je marchais le long des couloirs, prenait des escaliers sans vraiment savoir ou j'allais. Bientôt, je me retrouvais sur le toit. Je m'asseyais un pied dans le vide –non pas que je sois suicidaire, j'aime juste cette sensation de liberté- et repliais machinalement l'autre sur moi. Mais comment avait-il pu nous cacher ça, pendant près de deux ans, à nous, sa famille ? Sommes-nous si peu dignes de confiance que ça ? Le répugnons-nous ? Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ? Pourquoi n'être revenu que maintenant ?
Des bruits de pas interrompirent mes interrogations.


PDV Théodore.

-Alors, Miss Greengass, on se fait la malle après avoir fait de la casse ?

-Théodore !

-En personne ! Puis-je savoir ce qu'il ta pris dans la salle de bal ? Je me faisait du souci pour toi, alors je t'ai suivie. J'espère que tu ne m'en veux pas, continuais-je, faussement inquiet.

Elle me sourit et je viens près de ma meilleure amie.

-Alors, puis-je savoir pourquoi la vedette de soirée se retrouve sur un toit au bord du vide ? Rassure moi, tu n'as pas l'intention de sauter, hein ? Je ne voudrais pas être accusé de meurtre sur ta personne !

-Hugo va se marier.

-Ohw. Quand ça ?

-Dans deux semaines. Mes parents ne sont pas au courant. Je ne sais même pas si nous sommes invités.

-Est-ce une raison d'abîmer tes si jolis doigts ?

En prononçant ces paroles, je saisi sa main blessée. J'enlève doucement son gant qui était d'une blancheur épatante avant de devenir écarlate de sang. Je tressaille lorsque mes doigts effleurent les coupures et inscriptions plus ou moins cicatrisées et profondes sur son avant-bras. Je lève les yeux vers elle, en quête d'explication lorsque je vois des marques de brûlures plus récentes. Elle me murmure qu'elle est désolée et baisse les yeux. Je retire les bouts de verre restants dans sa main ensanglantée avant de sortir ma baguette et de commencer à la soigner. Je n'aspire pas à une carrière en médicomagie, mais j'ai acquis quelques notions de celle-ci lors des missions du Maître. Ely me sourit :

- J'ai pas senti ma force, je devrais arrêter le champagne, je crois.

- T'as pas de force, microbe !

- La preuve que si !

- Dois-je te rappeler qui à dû ouvrir un pot de cornichons à trois heures du matin parce que Mademoiselle Greengass en avait une folle envie mais qu'elle n'arrivait pas à ouvrir je cite «ce diabolique pot de cornichon possédé et victime d'un sort de glue perpétuelle » ?

Comme l'adulte responsable et mature qu'elle était sensée être désormais, elle me tira la langue et changea rapidement de sujet.

- Au fait, qu'est-ce que tu voulais me dire de si urgent, tout à l'heure ?

- Draco…

Je l'entendis soupirer.

- Pourquoi tu me parles de ce minable ?

- Il reçoit la Marque ce soir.

- Malfoy ? Cet avorton ? Un nouveau Mangemort ?

- Lily ! Concentre toi plutôt sur la deuxième partie de la phrase au lieu d'insulter l'homme qui est je te le rappelle mon meilleur ami. Il aura la Marque. Ce soir.

- Mais pourquoi le Seigneur des Ténèbres ne m'a pas mise au courant ?

Elle semblait visiblement contrariée. Je repris :

- Il ne t'a parlé de rien du tout ? Ce ne sera pas le seul ce soir.

- Qui ? Je veux des noms, Théo.

Son ton autoritaire ne lui ressemblait pas, je ne doutais pas que le bonheur du Maître devait brûler sa Marque, davantage que la mienne -qui était déjà difficilement supportable-, étant donnée qu'elle a une liaison plus privilégié que les autres Mangemorts avec le Seigneur des Ténèbres.
Le Maître et elle avaient décidé d'un commun accord que sa Marque ne serais pas, comme tout les autres Mangemorts, sur son bras droit. En effet, à cet emplacement là, il aurait été difficile de berner Potty et sa bande, vu que le tatouage aurait été plus que visible sur sa peau blanche. Il avait donc décidé de la placer au bas de son dos, ainsi invisible aux yeux de tous.

Je me lève, me place derrière elle. Je baisse sa fermeture éclair (ndla : Non, non, les amis, le M, c'est pas pour tout de suite, n'oublions pas que c'est son meilleur ami, ce serait strange… Enfin, pour moi, c'est strange) et place mes mains froides sur la Marque noire. Ca semble la soulager un peu, elle soupire de contentement.

- Désolée… Je suis a cran, je ressent ses moindres émotions en ce moment.

- C'est pas grave, Ely.

Elle me sourit.

- Alors ? Qui seront les nouveaux venus ?

- Il y en a pas mal, en fait. Un vrai petit groupe. Y'a tout d'abord Draco, c'est sûr… Y'a Blaise, McLaggen, Bulstrode... Euumh… Demelza Robin, il me semble… Zacharia Smith… et Justin Finch-Fletcher, et puis Parkinson.

-Et… ?

Elle m'énerve, je peux rien lui cacher… J'hésite, je ne peux pas prévoir sa réaction.

-… Krum.

- Victor ? Pourquoi ça ?

- On m'a dit qu'il voulait s'engager. Pour... Tu sais… Il était au même collège qu'Illian, ils devait être amis. Je pense qu'il veut nous aider à le venger.

Illian. Mon meilleur ami. Il était pour moi comme ce frère que je n'ai jamais eu. Tué par ce qu'Ils osent appeler « l'Ordre ». Elizia haussa les épaules.

-J'ai toujours su que ce garçon avait du potentiel. En revanche, je ne savais pas qu'Illian le connaissait… A quelle heure devons nous être là-bas ?

- Lemaître m'a dit te de dire de venir à 23h30. Les autres –moi y compris- doivent y être pour minuit pile.

- Bien.

- Lily ?

-Ouais ?

- Le Maître veut que nous les formions.

Je sentis ses lèvres s'étirer en un rictus sadique.

- Il m'avait parlé d'entraîner un groupe de novice. Pas un groupe de minables. Je sens que ça va être drôle.

- Ne les tortures pas trop, plaisantais-je.

- Seulement s'ils le méritent.

Cette fille est une psychopathe. Je vous jure. Pour l'avoir vu a l'œuvre, je dirais qu'elle se régale de la souffrance des autres. Elle aime réellement faire mal. Elle est encore pire que Bellatrix Lestrange. Elizia utilise des procédés magiques. Mais aussi des méthodes de tortures moldues –d'ailleurs, c'est ou comme ils peuvent être imaginatifs lorsqu'il s'agit de la souffrance des autres. La priver de torture… C'est comme si on enlevait à un enfant une sucette qu'on venait juste d'agiter devant lui. Ca lui remonte le moral, voir des gens souffrir de sa main. Elle se défoule. Elle en deviendrait presque flippante, parfois. Une vraie psychopathe. Mais bon, je l'adore.

- Bon, Miss Greengass, je propose que nous redescendions. Parce que c'est pas qu'ils doivent commencer à s'inquiéter, mais bon, t'es censée être la vedette de la soirée.

22H47

Nous descendons donc vers la salle où se trouve tous les bons partis de ce monde. J'entre quelques minutes après elle, entrer ensemble aurait voulu dire s'afficher a son bras, et bien que nous ayons prévu de nous arranger si aucun de nous n'est marié a ses 25, je ne veux pas que les autres sang pur se mettent en tête que nous sommes ensemble. Nous dansons deux ou trois fois ensemble, je la vois accepter de mauvaise grâce une danse avec Draco, qui ne l'a certainement pas reconnue. Elle me regarde avec une tête de chien battu tout en valsant avec mon meilleur ami. Je sais qu'elle ne peut pas le saquer, mais elle ne peut pas refuser une danse sans raison, tenue au code des bonnes manières.

Voyant qu'à la fin de la musique, Draco n'avait pas l'air de vouloir la lâcher, je m'avance vers les deux têtes de mules.

- Hey, Dray, si ça ne te dérange pas, je vais te piquer ta partenaire pour cette danse !

Je glisse mon regard vers elle et attend son approbation qu'elle me donne rapidement lorsqu'elle comprend que la valse laisse place au tango, une danse sur laquelle nous nous exerçons ensemble depuis très longtemps. Draco me souris et s'efface.
Je pose ma main sur la hanche de ma meilleure amie tandis qu'elle me saisi par les épaules. Nous faisons de petits pas, histoire de reprendre la main, puis quand la musique s'emballe, notre dans devient plus sensuelle, plus précise, plus spectaculaire. Beaucoup de regards sont tournés vers nous, elle en a conscience et elle en joue. Elle tourbillonne, séduit, aguiche le public, tout en restant très soft. J'entre dans son jeu et à la fin du morceau, je la fais basculer en arrière, avant d'éclater de rire et de la remonter. Nous sommes tout les deux essoufflés. Nous nous éloignons tous les deux avec grâce, je retourne voir Draco, elle rejoint ses parents.

- Tu la connais.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Le tango est une danse que l'on peut danser seulement avec une personne de confiance et avec une chorégraphie préparée à l'avance. Tu le sais aussi bien que moi. Vu la façon dont vous dansiez, vous vous connaissez. Vous auriez pu utiliser l'Occlumentie, mais ça vous aurait ralenti et vous auriez été moins précis. Tu la connais comment ?

Je souris, les yeux fixés sur Elizia. Draco est quelqu'un de très observateur.

- On a eu des cours en commun… Puis nos familles se fréquentent.

Et voilà, méthode Théodore Nott, le semi mensonge ! Bah oui, on a eu des cours en commun avec les Bouffondors… Et comme ça on ne peut pas dire que je mens !

- Ah, d'accord.

Très observateur, mais un peu aveugle des fois.

23HO6

Je vois Elizia prétexter un mal de tête et s'excuser auprès des invités a qui elle parle. Elle jette un regard à son père qui lui fait signe d'y aller. Je suppose que le Maître l'as mis au courant avant de venir ici.

- Où va-t-elle ?

Je soupire.

- Dray, c'est pas parce que je la connais que je sais ou elle va, comment, et quand. Je suppose qu'elle se sentait mal. Pourquoi tu t'intéresses autant à elle ?

Ouais, bon, ça va hein. Je pouvais pas faire autrement que mentir. Il passa une main sur son visage. Il avait l'air fatigué, inquiet, un peu perdu.

- Je sais même pas, Théo. Tout ce que je sais, c'est que mes parents me mettent de plus en plus la pression pour que je trouve un bon parti. Et je n'ai pas envie de finir avec Parkinson. Même si c'est ce que mes parents imaginent.

- Tu t'intéresses à Elizia uniquement pour son sang ? Draco, je tiens à elle. Plus que tu ne peux l'imaginer. Je la connais, elle ne vaut pas se marier par intérêt. Oublie cette idée tout de suite.

- Wow, wow, wow, du calme. Je vais pas te la piquer, ta princesse. C'est pas dans mes plans. Je sais qu'elle existe depuis a peine une heure. Je vais pas me marier à elle. C'est juste que… Ca m'énerve d'avoir pu ignorer son existence. Je sais pas, elle était pas à Poudlard, en plus ! C'est pourtant bien une sorcière, non ?

- Bien sûr. Mais elle a été envoyée à Beauxbatons. Oh, attention, un bouledogue avance vers nous.

En effet, Pansy arrivait en trottinant, un sourire qu'elle voulait certainement charmeur. C'était un peu raté.

- Salut, Draco !

Le concerné glissa un regard démuni ou dégoûté, je saurai pas dire.

- Tu es vraiment de toute beauté ce soir !

- On ne peut pas dire que ce soit le cas de tout le monde, répondit-il froidement.

Elle le contempla quelques secondes, la bouche entrouverte, les sourcils froncés dans un élan de concentration intense pour comprendre l'allusion de mon ami, ce qui lui donnait un air chien drogué a l'extasie. C'est un peu répugnant.

- Parkinson, s'il te plait, ferme moi cette bouche et va nous chercher du champagne. Tu serais aimable, continua Draco en fixant ses yeux globuleux.

Draco, Draco, Draco… Quel manipulateur il fait. Le pire, c'est qu'elle a même pas conscience qu'il se sert d'elle. Elle allongea ses lèvres dans un sourire et accepta avec joie. Elle s'éloigna et Draco m'empoigna par le bras dès qu'elle fut un peu loin.

- J'en ai marre de cette tarée… C'est dur ?

- Hein ? De quoi ?

- Se faire poser la Marque… Ca fait quoi ?

Nous étions cachés derrière les grandes marches qu'Ely et Aria avaient foulées plus tôt.

- Euumh... Ca brûle, énormément. T'as l'impression que tu vas mourir de douleur. Donc tu t'évanouis. J'ai vu une seule personne qui est juste tombée à genoux et qui a gardé confiance. Pourtant, elle était jeune…. Cette douleur… C'est pire que tous les doloris que tu as subis. Draco, je te connais assez pour affirmer que tu flippes pour tout à l'heure. Juste un conseil calme toi. Tu devrais commencer a vider ton esprit de toutes pensées négatives. Te détendre un peu. Il est 23h36, tu devrais commencer a y aller, histoire de te préparer. Ah oui, et tout à l'heure, n'essaye pas de lutter contre la Marque, ça fera encore plus mal. Laisse toi aller. Laisse toi sombrer.


Voilà! Dites-moi ce que vous en avez pensé! La suite, pas la suite?

Enjoy and Review Guys!