Bonjour, bonjour...

La toute première fiction que je poste, ouille!

J'espère qu'elle vous plaira en tous cas...

Rappel :

- Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer...

- ... Et ils sont tous humains.

Résumé :

Bella, souffrant d'une douleur passé, se rebelle contre tout le monde, y compris sa mère. Celle-ci, ne pouvant supporter la situation, se retrouve obligée de prendre une décision qui va complètement changer la vie de sa fille...

Je vous laisse découvrir l'histoire =).

Bon et bien... Bonne lecture !


Chapitre 1.

Les aiguilles de l'horloge me narguaient. A chaque fois que je levais les yeux, j'avais l'impression que les secondes s'écoulaient à l'envers. Reposant ma tête sur mon bras, je soupirai. Le prof qui faisait cours devant nous parlait, et parlait encore, sans que je ne saisisse le moindre de ses propos. Il parlait de formules en tous genres et de calculs impossibles à faire. Les maths, une matière que je détestais, et qui ne m'intéressait pas. Ma moyenne ne s'élevait pas à plus de six, et ma mère en était désespérée. Il fallait dire que je n'excellais dans aucune matière, certes. Mais les maths étaient la pire. Je levai la tête pour la énième fois et souris.

Plus que dix minutes et tu pourras t'échapper.

Le silence se fit soudain dans la classe et je baissai les yeux. Toute la classe me regardait, le prof y compris. Certains avaient un petit sourire amusé tandis que d'autres me regardaient, une expression blasée sur le visage. Je haussai un sourcil interrogateur et le prof soupira.

- Mademoiselle Swan. M'interpella le prof, sévère. Pourriez-vous nous répéter le sujet du cours ?

- Hmm… Les maths ? Proposai-je, amusée.

La classe partit dans un fou rire général et j'eus moi-même du mal à retenir mon fou rire. La tête de Sanders était à mourir de rire. La bouche légèrement ouverte et les sourcils froncés, il me fusillait du regard.

- Hmm... Je pense qu'une heure de retenue ne vous serait pas défavorable, Mademoiselle Swan. Il nota quelque chose sur son cahier avant de me regarder de nouveau. Quoi qu'il en soit, le sujet de ce cours se porte sur les fonctions. Tachez d'écouter la prochaine fois, est-ce clair ?

En grimaçant, j'acquiesçai. Une heure de colle pour ça, n'importe quoi. Tout ça parce pour une blague, aucun sens de l'humour les profs. Je reçus une feuille des personnes de devant. En murmurant un merci, je la regardai. Bon sang ! Un devoir à faire pour mercredi. Je soupirai, maudissant ce prof. Ce dernier ouvrit la bouche pour parler mais la sonnerie retentit à ce moment précis. Je sautai de ma chaise, rangeant mes affaires en vitesse et sortis en courant à moitié.

Liberté, liberté, liberté.

Je me dirigeai vers la sortie ayant la bonne intention de fumer une cigarette avant d'aller au self. Je m'installai sur un banc, sortant mon paquet de mon sac. Je tirai une première latte et soupirai de satisfaction. J'avais l'impression de ne pas avoir fumé pendant des semaines. C'était la fin des vacances et j'étais à la fois heureuse et triste. Heureuse parce que je n'aurai plus à voir ma mère chaque jour, même si je sortais presque tout le temps. Triste parce que s'en était fini des grasses matinées et des après-midis au parc avec ma petite sœur, Claire. Malgré tout, le soleil restait présent à Forks ce qui était rare. Une présence à mes côtés me fit ouvrir les yeux. C'était Angela, ma meilleure et seule amie dans ce bahut. Elle me regarda en souriant et prit la cigarette de ma main pour tirer une latte aussi. Je la regardai, stupéfaite. Angela était contre le fait de fumer et tous les autres trucs du genre.

- Avec Ben, c'est fini. Me dit-elle simplement.

- Oh Angie… J'suis désolée. Tu veux en parler ? Demandai-je, maladroitement.

Elle me fit non de la tête et me repassa la clope. Après une ou deux minutes, j'écrasai mon mégot et me levai. Angela leva les yeux vers moi, la mine triste. Je la pris par le bras, la forçant à se lever, puis pris la direction du self. Le brouhaha inexistant à l'intérieur me surprit et, en jetant un coup d'œil à Angela, je vis la même expression de surprise sur son visage. Haussant des épaules, je pris un plateau et m'engageai dans la file. Angela me suivait un peu à l'Ouest et je la comprenais. J'avais toujours cru que Ben et elle ce serait pour toujours. Depuis le collège que leur couple durait et là, comme ça, ils n'étaient plus ensemble. Ça me faisait un choc mais par respect pour mon amie, je ne dis rien. Je pris une pomme avec une bouteille d'eau, n'ayant pas faim, comme chaque midi. J'attendis qu'Angela remplisse son plateau et regardai alentour pour chercher une table libre. Une table remplie de cheerleader qui était en train de pouffer comme des idiotes et à par ça, les tables étaient toutes pleines. Je soupirai quand je vis une table vide. Je donnai un coup de coude à Angela pour lui montrer et, avec un petit hochement de tête, elle se dirigea vers la table tandis que je la suivais.

- Enfin, me plaignis-je en me laissant tomber sur une chaise. On a mis au moins deux minutes rien que pour arriver jusqu'ici. C'est dingue, ils pourraient… je sais pas moi ! Faire en sorte que le self ne soit pas un bordel pas possible.

Angela planta sa fourchette dans sa part de lasagne en me regardant, amusée. Je lui tirai la langue, puérile. Nous prîmes notre déjeuner dans un silence apaisant. Je sursautai quand la sonnerie retentit, étant prise dans mes pensées. Angela attrapait déjà son plateau en se levant et je l'imitai. J'avais un cours de biologie avancé, le seul cours que j'appréciais. Ce n'était pas pour autant que j'y travaillais. Angela me rappela que nous n'avions pas sport après et je jubilais. Ne pas avoir sport signifiait que j'allais pouvoir sortir. Je sautillais presque jusqu'à ma classe de biologie et l'heure passa très rapidement. Cependant, je n'avais pas prévu que ma mère m'attende sur le parking du lycée.

Mais qu'est-ce qu'elle fout là ? Bordel…

Je m'avançai vers elle, essayant de maîtriser mon excès de colère. Elle me fit un sourire hypocrite qu'on toutes les mères. Ou presque. Elle ouvrit la portière et descendit de la voiture, toujours avec son putain de sourire à la con.

- Bonjour ma chérie. Je suis venue comme je savais que tu n'avais pas sport. M'expliqua-t-elle, doucement.

Je grognai quelque chose à son intention et passai de l'autre côté de la voiture pour m'installer. Comment était-elle au courant ? Je secouai la tête quand elle me demanda quelque chose que je n'avais pas entendu. Ca faisait plus de deux ans que je ne l'écoutais plus. Elle n'existait plus vraiment, elle était là mais c'était physiquement pour moi. Nous arrivâmes rapidement devant notre maison et je sortis, alors que ma mère me parlait. Je montai directement dans ma chambre, laissant tomber lourdement mon sac. Je soupirai en m'installant sur mon lit, la tête dans mes mains. J'entendis ma mère monter les escaliers et, n'entendant plus aucun bruit, je pensais qu'elle était dans sa chambre ou dans la salle d'eau. Mais quelques secondes plus tard, j'entendis des petits coups à ma porte. Fronçant les sourcils, j'allai ouvrir ma porte.

- Quoi ? Dis-je, lasse.

- Je… Tu veux bien descendre au salon ? J'ai… Je dois t'annoncer quelque chose. Hésita-t-elle, regardant ses mains.

Haussant un sourcil, je descendis après avoir fermé la porte de ma chambre. Arrivée dans le salon, ma mère sur les talons, je m'affalai dans un des fauteuils regardant ma mère qui triturait nerveusement ses mains. Elle me jeta un coup d'œil avant de soupirer lourdement. Elle s'assit lentement dans le canapé et tourna la tête dans ma direction.

- Bella, je n'en peux plus. Tu sors, tu n'en fais qu'à ta tête, tu ne m'écoutes plus, tu fumes… Enuméra-t-elle. J'ai… Je t'ai inscrite dans un internat à Seattle. Tu reviendras à la maison pendant les vacances seulement.

- Quoi ? Mais t'as pas l'droit ! Tu ne peux pas me virer comme ça de la maison ! Tu veux me pourrir la vie ? T'en as pas eu assez avec celle de papa ? Hurlai-je, hors de moi.

Je n'eus le temps de ne faire aucun mouvement de recul, ma mère m'avait déjà giflée. J'écarquillai les yeux, choquée. Ma mère me regardait, toute autant ahurie que moi, une main sur la bouche. Je me levai et marchai doucement jusqu'à ma chambre, dans un état second. J'entendais à peine les excuses de ma mère et fermai la porte derrière moi. Je m'écroulai sur mon lit, laissant des larmes silencieuses inonder mon visage. La scène se répétait dans ma tête inlassablement. Ma mère m'avait frappée. En plus de tout ça, elle voulait m'envoyer dans un internat. Je me relevai après quelques minutes et m'installai à mon ordinateur. Je passai mes mains sur mes joues, essuyant les traces de maquillage.

J'avais des dizaines de messages non lus. Je soupirai en les ouvrant, un par un. Pour la plupart, des chaînes toutes plus débiles les une que les autres. Seulement deux messages plus concrets apparaissaient. Un message d'Emmett, mon meilleur ami, qui me disait qu'il avait changé de lycée et que j'allais avoir une drôle de surprise. Le second, un message de Mike qui m'invitait à une de ses soirées. Je souris un peu ; je n'allais pas passer une si mauvaise soirée finalement. Je regardai l'heure pour découvrir qu'il était un peu plus de seize heures. Je me levai et descendis au salon, espérant échapper à ma mère. Malheureusement pour moi, cette dernière était dans un fauteuil en train de regarder un point fixe.

- Je vais chercher Claire. L'informai-je. Elle tourna la tête vers moi, surprise. Au fait, je pars quand ?

- Ce week-end. Répondit-elle en baissant la tête. Ecoute Bella, je…

- Non, la coupai-je. Je ne veux rien savoir. Rien du tout. Tu as fait un choix, très bien. Maintenant, je fais le mien. Tu n'existes plus, tu n'es plus rien. Maintenant, je vais chercher ma sœur.

Je partis, la laissant seule. Je pris un grand bol d'air puis secouai la tête. J'étais consciente du mal que je lui infligeais, mais elle avait fait tellement pire que même ses larmes ne me touchaient plus. Je pris la direction de la petite école de Claire. Elle entrait cette année en petite maternelle et en était fière. Sur le chemin, les gens me regardaient en chuchotant, me pointant du doigt. Evidemment, j'étais la petite adolescente rebelle qui en faisait voir de toutes les couleurs à sa mère. Je sentais la colère grimper en moi de plus en plus et me forçais à me calmer.

Pense à Claire, pense à Claire…

Cela eut le don de m'apaiser instantanément et je repris la marche, sereine. J'arrivai rapidement devant les grilles ouvertes du bâtiment et entrai. Un petit attroupement de mères était déjà, certainement en train de ragoter. Je levai les yeux au ciel et me mis sur la pointe des pieds, essayant d'apercevoir ma chipette. Après quelques secondes, je vis ses petites boucles brunes semblables aux miennes et son rire cristallin me parvint aux oreilles. Je souris inconsciemment, totalement attendrie. Quand Claire posa ses yeux chocolat sur les miens, elle sautilla et couru jusqu'à moi.

- Be'a ! Be'a ! Cria-t-elle.

Je me baissai pour être à sa hauteur en ouvrant les bras et elle se nicha à l'intérieur. Je me relevai tout en la serrant fortement dans mes bras. Quand je serais dans ce… bled, je ne pourrais plus la voir chaque jour. A cette pensée, je resserrai mon étreinte sur ma petite sœur. Nous restâmes un petit moment comme ça, dans les bras de l'autre. Lorsque certaines mères commencèrent à partir, je reposai Claire par terre en lui prenant la main et nous nous mîmes en route. Elle me raconta dans les moindres détails sa journée et je ne pus que rire devant son innocence de petite fille.

- Et pis, Théo, y avait mis p'ein de peintu'e dans mes cheveux. Pleurnicha-t-elle. La maît'esse l'a mis au coin et elle m'a lavée les cheveux dans le lavobo de l'école.

- Lavabo mon ange. La repris-je.

Elle haussa des épaules et lâcha ma main pour courir vers le portail de la maison. Elle passa ses petites mains sur l'attache pour l'ouvrir et entra en sautillant, comme précédemment. Je me pris l'arrête du nez entre mes doigts en inspirant fortement. Nous étions déjà jeudi et dans deux jours, je partais. Je poussai à mon tour le petit portail et entrai rapidement chez moi. Ma petite sœur était dans la cuisine en train de raconter sa journée à une vitesse impressionnante. En secouant la tête, je montai l'escalier ayant l'intention de dormir avant de faire la fête.

- Bella. M'interpella une voix.

Je me tournai et vis… ma mère ? Pouvais-je l'appeler encore ainsi ? Quoi qu'il en soit, elle était aux pieds des marches, un torchon en main.

- Quoi ?

- Il faut que tu prépares tes valises. Nous partons samedi matin à Seattle.

Je me remis en marche, entrant rapidement dans ma chambre. Sous mon lit se trouvaient des sacs de voyages que je pris. J'ouvris mon armoire et ma commode, rangeant toutes mes affaires dans les sacs. Je gardai une tenue pour demain et fermai les sacs. En soupirant, je m'assis sur mon lit en pensant à tout ça. Peut-être que c'était mieux finalement. Etre loin de ma mère, n'était-ce pas ce que j'avais toujours voulu ? Je me relevai et pris mon téléphone. Il ne fallait pas que je dorme toute la nuit, sinon j'allais rater la fête. Je mis le réveil pour vingt heures et m'allongeai sous les couvertures. J'allais me détendre le temps d'une soirée et après, le cauchemar de l'internat commencerait.


Pom, pom, pom...

Avis? Nul? Bien? Soyez franc =D

Je n'ai pas vraiment le temps d'écrire tout le temps... La suite est déjà là.

Mais... J'ai bien envie de faire un peu languir, hann ! Quelle sadique je fais :/

Enfin, bref.. Je vais écrire le plus possible, je vous le promets =D

A bientôt...

Mylène.