Bonjour, bonsoir, je vous présente une nouvelle Dramione qui, je l'espère, vous plaira!

Cette dernière s'appelle "Entre deux monde", évidemment le titre n'a pas été choisi au pif pour faire joli! L'idée vient d'un rêve un peu farfelu que j'ai eu il y a pas longtemps :)

Disclaimer : Tout ce beau monde appartient à notre chère J.K Rowling

Résumer : Hermione, en vacances dans le monde moldu part pour une expédition en voiture qui tourne mal. L'ancienne Gryffondor se retrouve perdue dans un village étrange où le jour n'existe pas, et où la lumière de la lune domine les craintes des habitants du seul château présent dans les alentours. Elle y rencontrera une personne loin d'être inconnue à ses yeux.

Bonne lecture!

Chapitre I: Le néant

Contrairement à ses habitudes, Hermione n'allait pas passer ses vacances au terrier, cette année. Un an après la chute du Lord, la fin de sa septième année et ses Aspics réussis avec succès, l'ancienne Gryffondor avait pour plan de profiter de ses vacances chez les moldus avant de commencer sa vie active dans le monde sorcier. Elle logeait chez ses parents, à qui elle avait fait retrouvé la mémoire en inversant le sort qu'elle leur avait jeté avant de partir aider Harry et Ron dans la quête des horcruxes.

La vie restait fragile, qu'on soit sorcier ou moldu, tout ne tenait qu'à un fil et ça la jeune femme l'avait bien compris. Elle voulait profiter de chaque moments avec ses parents et de ses racines moldues en vivant comme eux, chose qu'elle trouvait rarement le temps de faire auparavant quand sa scolarité à Poudlard prenait le dessus.

La vie des moldus inspirait Hermione. Elle les trouvait passionnants, aussi passionnants qu'un homme dépourvu de pouvoirs magiques pourrait penser d'un sorcier. Sans aucuns pouvoirs, les habitants du monde moldu arrivaient à avoir des techniques presque aussi avancées que dans le monde magique. Ils avaient, tout comme dans leur monde, des écrivains légendaires, des personnes remarquables, des évènements tragiques qui comme les guerres faisaient vaguement rappeler à Hermione ce qu'elle avait vécu à la bataille de Poudlard.

Cette dernière pouvait rester des heures dans sa chambre à comparer ces deux mondes et à enrichir sa culture. Elle avait aussi la manie de tout expliquer en détail dans ses lettres qu'elle échangeait avec ses deux meilleurs amis, passants leur vacances au Terrier.

Au bout de la dixième lettre expliquant au combien le monde magique et le monde moldu partageaient des éléments similaires, Harry et Ron ne se firent pas prier pour lui dire gentiment d'arrêter de potasser l'histoire et de sortir un peu. Oui, Hermione devait l'admettre, sa vie social n'était pas au beau fixe. Mais ça ne la gênait pas, ses conversations épistolaires avec ses amis lui suffisaient amplement.

Un mois de vacances s'était déjà écoulé et comme à l'accoutumée Hermione ne perdait pas de son entrain pour se cultiver. Cependant, la jeune fille allait devoir mettre ses plans d'érudite de côté une bonne semaine étant donné que ses parents comptaient l'emmener en Irlande.

Des petites vacances loin d'être planifiées depuis des mois, à vrai dire ce fut la mère d'Hermione qui en décida ainsi suite à coup de tête, enfin, d'après ses dire. Selon son mari c'était plutôt le reportage sur les prairies d'Irlande vu à la télévision qui l'avait convaincue...

Dans tous les cas, Hermione se devait de les accompagner ce qui ne la dérangeait aucunement. Passer un séjour dans un si beau pays comme l'Irlande en compagnie de ses parents c'était le genre de vacances à ne pas rater. Rien que d'y penser, les yeux noisettes de la rouge et or s'amplifiaient d'excitation.

Le vrombissement d'une Chevrolet résonnait sur une route à sens unique, embrassée d'une verdure flamboyante. La famille Granger venait d'arriver sur les terres d'Irlande et se dirigeait vers le nord du pays, là où une petite auberge perdue au cœur de cette splendide nature attendait leur venue.

« Dis moi papa, tu es sûr d'avoir prit le bon chemin ? » La voix d'Hermione résonna à l'arrière de la voiture alors que sa mère se débattait avec une carte retraçant les routes du pays.

« Fais moi confiance Hermy, j'ai pris un raccourci ! » S'exclama monsieur Granger, visiblement sûr de lui.

« Papa, si on a une carte c'est pas pour rien » Hermione s'empressa de prendre la carte des mains de sa mère qui la tournait dans tous les sens. La Gryffondor se libéra de sa ceinture, le temps de s'avancer vers le conducteur.

« On doit être environ...ici » Le doigt fin de la jeune fille se posa sur un point de la carte alors que les yeux de son père vaguaient entre la route et le bout de papier.

« Il t'aurait suffit de prendre ce chemin là, de tourner ici, puis de longer la route qui reste » Expliqua calmement Hermione.

« C'est trop tard maintenant, revenir sur nos pas nous ferait perdre beaucoup trop de temps, la nuit va tomber dans quelques heures » Finit par dire madame Granger dont la fatigue se lisait les traits de son visage.

Hermione dut se résoudre à laisser son père continuer sur sa route. Pas qu'elle ne lui faisait pas confiance, mais quand ce dernier avait quelque chose en tête il ne l'avait pas ailleurs, un peu comme elle en fait. Néanmoins, elle restait entre les deux sièges de ses parents pour voir la route elle aussi.

« Hermione vas t'attacher, si il y a un accident tu seras la première à traverser le par-brise »

« Il n'y a pas un chat sur la route maman, et papa roule comme une grand-mère... » Finit par dire la jeune fille sur un ton taquin alors que son père appuya sur l'accélérateur pour lui prouver le contraire.

Devant la réaction de son père, l'éclat de rire cristallin de la rouge et or retentit dans la petite Chevrolet alors que cette dernière bifurqua brusquement pour éviter quelque chose qu'Hermione n'avait eut le temps d'apercevoir. Le temps d'une fraction de seconde, sa tête brune percuta la vitre passagère à l'arrière, les crissements de pneus freinants à toute blinde. La petite rampe séparant l'autoroute de la foret se brisa sous l'impacte de la voiture fonçant en plein dedans pour dévaler une pente remplie d'arbres. Dans ce chaos, les passagers de la voiture n'avaient plus aucun contrôle, Hermione d'autant plus, étant donné qu'elle ne portait pas sa ceinture.

Puis, le silence.

Ouvrant les yeux difficilement, sentant le contacte d'un liquide chaud sur ses paupières, Hermione gémit lentement de douleur dans ces ténèbres ayant prit possession du paysage. La première chose qu'elle remarqua fut les deux sièges avant de la voiture complètement vides. Dans un râle douloureux elle appela ses parents chacun leur tour, en vain. La seule réponse qu'elle eut fut les échos de ses propres paroles.

Se calmer, reprendre ses esprits, respirer, ne pas paniquer...

Toutes les portes de la voiture étaient fermées, aucune vitre n'avait été brisée, aucune trace de sang à part le sien gisait sur le siège arrière, le reste de la foret demeurait silencieuse, pourtant Hermione ne trouvait toujours aucun signe de ses parents. Comme s'ils n'avait jamais été là. Après plusieurs minutes à se débattre pour ouvrir la porte du véhicule complètement déformé, Hermione contempla l'ampleur du désastre, le sang dévalant encore de sa plaie au front. Tout était sombre, silencieux, aucune vie n'émanait de cet endroit où il faisait nuit noir alors qu'il y a même pas une heure le soleil entreprenait à peine de se coucher. C'était le néant.

Voila pour le premier chapitre. J'espère que c'est pas une daube et que j'ai été compréhensible!

En tout cas j'attends vos avis avec impatience, bons comme mauvais, histoire que je sache si ça vaut la peine que je continue!