PROLOGUE
Nous étions le 1er février 2009, et mon équipe et moi, nous nous préparions pour la finale du superBowl, où nous devions rencontrer les Steelers de Pittsburgh. Oh ! J'ai oublié de me présenté, je suis Emmett McCarthy. Je suis le capitaine et le quater back des Cardinals de l'Arizona. Nous attendions tous cela avec impatience, après une saison exemplaire. Des vestiaires, nous pouvions ressentir l'excitation du public. Après que le coach nous avait donné ses instructions, je pris la parole.
-Bon les gars, ce jour tant attendu est venu. Je veux voir la rage sur vos visages, celle qui dit que nous allons gagner ! Nous n'avons pas fait tout ce chemin ensemble pour ne pas l'achever. Mais aussi amusez-vous !
Nous étions gonflés à block, nous en rêvions depuis le début de la saison, nous ne vivions que pour cela, et nous voila aux portes du paradis. En sortant des vestiaires, la ferveur des supporters nous sauta à la face. L'envi de vaincre ne s'en fis que plus importante.
Tout se passait bien, à la mi-temps, nous étions légèrement en avance. Le coach nous demanda de ne pas nous en contenter, que nous devions encore élargir l'écart, ce que nous étions tous d'accord avec lui.
-Les gars, le match n'est pas gagné tant que le coup de sifflet final n'aura pas retenti. Nous allons leur montrer de quoi nous sommes capables ! Leur fis-je.
La deuxième-mi temps fut plus rude, car eux aussi voulais la victoire. Nous étions au corps à corps comme dans une bataille. A 30 secondes de la fin, nous étions à 24 partout. Enjeu pour nous. Je donnais mes instructions, nous nous placions, puis la balle partie. Je m'avançais pour la réceptionner, quand tout à coup deux adversaires vinrent de chaque coté de moi, pour me plaquer violemment au sol en me prenant par la taille et vers les genoux, quand une horrible douleur se déchira dans mon genou. Je me mis à crier, tellement la douleur était féroce. De réflexe, je ne mis à prendre mon genou dans mes mains. Les soigneurs vinrent sur le terrain le plus rapidement possible. Ils essayèrent de me mettre debout mais le moindre mouvement me fit hurler. Il fut donc décider que je devais quitter le terrain. Non ce n'est pas possible, je ne pouvais pas abandonner comme cela ! Pas cette finale que j'avais tant attendu !
Notre médecin était à mes cotés, m'auscultant, mais quand je le regardais, il avait les sourcils froncés.
-Doc ! Qu'est qu'il y a ? à voir ton air, tu commences à me faire... AIE !
Les larmes me montaient aux yeux tellement la douleur était atroce.
-Désolé Emmett, mais la finale est finie pour toi !
Dans la salle de soin, il y avait un écran de télé. Ce que je vis fut déchirant, nous venions de perdre cette finale, par un touchdown de Pittsburgh.
-Emmett, je suis désolé ! Il faut qu'on t'emmène à l'hôpital pour te faire des examens plus approfondis mais, je crois que ton genou est foutu. Je préfère te donner le scénario catastrophe en espérant de tout cœur que je me trompe.
Je le regardais sans comprendre la fin de sa phrase, je m'étais arrêter à « ton genou est foutu ». Non ! Cela ne se peut pas ! J'ai plein de choses à accomplir encore dans le football, c'est toute ma vie.
Malheureusement pour moi, le médecin de l'hôpital m'a confirmé ce que le Doc m'avait dit 4 heures plus-tôt, mon genou est foutu, le football c'est terminé pour moi !
Les semaines passèrent ainsi que les mois, je me sentais vide à l'intérieur de moi, je n'arrivais pas à réagir. Mes coéquipiers essayèrent de me remonté le morale mais rien y faisait, quand un soir de Mai, le coach sonna chez moi.
-Emmett, je sais que tu es abattu, et si j'avais été à ta place je serai pareil. Écoute fils, tu sais que j'ai beaucoup d'affection pour toi, et je n'aime pas te voir comme cela. Je sais que le football professionnel est terminé pour toi, et que c'est toute ta vie alors j'ai pensé à une chose. J'ai un ami qui est doyen de l'université de Seattle, et je sais qu'il recherche un coach. Je lui ai parlé de toi, et si tu le veux, il serait content que tu deviennes leur entraîneur. Penses-y !
Moi coach ! Ce que mon entraîneur m'avait dit, trottait dans ma tête un sacré bout de temps. Après tout pourquoi pas, je devais continuer ma vie même si je n'avais pas besoin de travailler, étant à l'abri du besoin, mais je ne me voyais pas rester à rien faire et si je pouvais transmettre ma passion à des jeunes qui en veulent vraiment, pourquoi pas. C'était un nouveau départ ! Je pris donc mon courage à deux mains, et j'appelais le doyen de l'université de Seattle, qui était ravi de ma venue. J'étais attendu début septembre, quelques jours avant la rentrée pour me familiariser avec les équipements et les locaux. J'avais donc deux mois pour me trouver un logement et vendre ma maison, ce qui fut chose facile.
3 septembre 2009, je me trouvais devant ma nouvelle maison à la sortie de la ville de Seattle, les déménageurs venaient d'arriver. Une nouvelle vie commençait pour moi, avec un pincement au cœur quand même par rapport à ce que j'ai dû abandonner : ma passion. Jouer était toute ma vie. Bien sur, je suis content d'être le coach d'une équipe universitaire et de pouvoir leur transmettre ma passion, mais ce n'était pas pareil. L'ambiance d'un terrain n'est pas la même que celle d'un banc et c'est cela qui va me manquer.
