Heey! Oui, je sais, je devais me concentrer uniquement sur ma traduction, mais cette fanfic est partie d'un gros délire avec Héloïse sur msn... imaginez: prenez une biologiste désoeuvrée et une jeune préparante, à 17h un après-midi alors que cette dernière vient de finir ses devoirs, ajoutez un zeste de folie, remuez, laissez reposer, et ça donne... ça. C'est OOC, c'est caricatural, et c'est voulu!
Chapitre 1 : Kinder ? Surprise !
La journée avait pourtant bien commencé. Elle avait procédé à une arrestation prodigieuse, avait reçu les félicitations nourries d'Iron Gates et avait râlé contre Castle qui une fois de plus insistait pour qu'elle abandonne son nom de jeune fille depuis qu'ils étaient mariés. Mais jamais elle n'abandonnerait son nom de jeune fille, de quoi aurait-elle l'air lors des arrestations ?
« -Je suis le détective Kate Castle.
-Castle, comme le romancier ?
-Non, comme dans : nous avons un mandat ! »
Très peu pour elle, merci.
Puis, les choses commencèrent à aller de mal en pis. Tout d'abord, elle faillit vomir son déjeuner -tartiflette- sur les chaussures d'un suspect lors d'un interrogatoire (ses talents de sprinteuse s'étaient alors révélés extrêmement pratiques). Puis, quand son regard tomba sur le calendrier de la police (où on pouvait voir certains lieutenants aussi vêtus que Nikki Heat sur la couverture de Heat Wave), elle se rendit compte que quelque chose clochait. Interdite, elle compta mentalement. Recompta. Compta encore une fois. Sortit sa calculette. Ajusta la marge d'erreur puis arriva à cette conclusion : elle avait exactement 3 semaines, 2 jours, 14 heures, 18 minutes et 5 secondes de retard (elle avait toujours été réglée comme une horloge). Elle se leva brusquement et fila du commissariat en moins de temps qu'il n'en fallait à Castle pour élaborer ses théories loufoques. En effet, ils avaient été très, très, très actifs au niveau des galipettes depuis le mariage (non pas qu'elle n'aimait pas ça, bien au contraire), mais ils ne s'étaient pas protégés, ce qui n'était pas problématique en soi, vu qu'elle prenait la pilule, sauf qu'elle avait précisément oublié de la prendre ce soir là, et que, sa plaquette étant épuisée, elle n'avait pas pensé à refaire son ordonnance. Elle était donc sans filet depuis ce jour là.
Elle entra dans la pharmacie la plus proche et dévalisa le rayon des tests de grossesse sous les yeux médusés du pharmacien, se rendit au drugstore et acheta trois litres de jus d'orange, puis retourna au commissariat, ses sacs sous les bras, et s'enferma dans les toilettes pour femmes.
Une fois en position, elle prit l'un des tests et le fusilla du regard :
"Si jamais tu es positif, je te noie dans la cuvette !"
Une fois les points mis sur les i, elle se mit en position, et arrosa la tige.
Le plus dur fut l'attente avant la révélation du test ... Elle ferma les yeux, de peur de voir ses angoisses se confirmer. Après plusieurs minutes, elle rouvrit un œil et... tomba dans les pommes à la vue du résultat, car NON, la meilleure détective de NY ne pouvait décemment pas être enceinte, elle le refusait catégoriquement !
Elle répéta la manœuvre avec les quinze autres bâtonnets qu'elle avait en stock, vidant progressivement ses réserves de jus d'orange.
Environ une heure plus tard, elle était entourée de petits signes +, de petits sourires et autres barres bleues qui lui annonçaient tous un destin funeste qu'elle refusait d'envisager.
Une fois qu'elle eu reprit ses esprits, elle songea qu'il y avait une erreur.
Il y avait forcément une erreur.
La rage prit le dessus sur les autres émotions, et, empoignant son glock et son courage à deux mains, elle sortit des toilettes comme une furie et quitta le commissariat pour se rendre à la pharmacie pour la deuxième fois en une heure et demie. Elle sentait que plus jamais Gates ne la féliciterait, mais peu importait, elle allait arrêter ce pharmacien incompétent et coller un procès au dos de ces laboratoires pharmaceutiques inutiles.
"NYPD, les mains en l'air !"
Le pauvre pharmacien crut faire une syncope à la vue de la furie qui lui avait vidé son stock de tests de grossesse. Heureusement pour lui, avant qu'elle ne puisse lui coller une balle de 9mm entre les deux yeux, Ryan et Esposito, qui avaient suivi Beckett sur ordre de Gates, s'interposèrent.
"Beckett, c'est quoi ce bordel ?
-Ce bordel, c'est que cet incapable m'a vendu des tests de grossesse qui ne marchent pas ! Ils disent tous qu'il y a eu compétition pour savoir qui de Laure Manaudou ou de Alain Bernard atteindrait le trophée !"
Les deux partenaires se dévisagèrent, ne sachant pas trop quoi penser. Certes, ils savaient que les deux tourtereaux visitaient très (trop?) souvent la salle des archives et que la salle d'interrogatoire était vraiment très bien insonorisée, mais de là à ce que Beckett se prenne un polichinelle dans le tiroir... Ils comprenaient qu'elle soit affolée : elle qui tenait tout sous contrôle, y compris son mari, voyait la situation lui échapper totalement. Ils savaient qu'elle avait une peur bleue de la maternité, de peur qu'il arrive la même chose à son enfant que ce qu'il lui était arrivé.
L'inspecteur Ryan s'approcha de sa supérieure et lui dit :
"C'est plutôt une bonne nouvelle en fin de compte, non ? En parlant de ça, Jenny et moi essayons aussi d'avoir un bébé, et ...
-Vous le voulez ? Eh ben j'vous file le mien ! répondit-elle excédée.
-Mais... Ce n'est pas ce que ... Je ... Euh, bredouilla-t-il, cherchant un soutien quelconque de la part de son partenaire.
-Tu t'es fourré tout seul dans l'pétrin, Bro, t'assumes maintenant !"
Le pauvre pharmacien regardait cet échange, se demandant sérieusement qui étaient ces énergumènes et s'il devait appeler la police... Pas de bol, il vit leurs insignes : ces trois extraterrestres ETAIENT la dit alors, d'une voix étranglée :
"Euh... si je vous dérange, vous me le dites hein?
-VOUS NOUS DERANGEZ !" répondirent en chœur les 3 acolytes.
Ils furent tirés de leur hurlement par une sonnerie de téléphone. Beckett vérifia l'identifiant sur l'écran ...
"Oh non, pas lui ... Comme s'il n'avait pas déjà assez foutu le bordel dans ma vie pour les 20 prochaines années…"
Elle décrocha, des éclairs dans les yeux
"RICHARD ALEXANDER RODGERS!
-Quoi, mon lapinou?
-Pas lapin, mais bientôt baleine à cause de toi ! POURQUOI, Ô POURQUOI TU M'AS FAIT CA A MOIIIII ?
-Fait quoi?
-Tu ne me verras plus jamais nue, et plus jamais je ne...
-AAAAAAH on veut pas savoir! répondirent en chœur Ryan et Espo
-C'est comme voir ses propres parents en train de le faire, beurk" rajouta Esposito
Beckett leva les yeux au ciel suite à la réaction de ses 2 subordonnés, puis décida qu'elle se vengerait de Castle de façon bien plus subtile qu'en lui criant dessus … En jouant sur les mots … Oh oui, elle allait l'attaquer sur son propre terrain !
« Désolée, j'ai failli être repérée, j'ai dû jouer un rôle, tu m'as servi de couverture … Pour te dédommager, je te promets que tu vas passer une soirée DONT TU TE SOUVIENDRAS TOUTE TA VIE ! ».
Elle raccrocha le téléphone, puis imita le rire diabolique de son cher mari lorsqu'il mettait à exécution un plan digne de ce nom.
Une fois sortis de la pharmacie, les 3 compères retournèrent au commissariat. Une chance que Castle soit en train de faire la promotion de son nouveau livre, Heat Again :Kate avait tout le temps de penser à sa vengeance...
Tout d'abord, elle l'attirerait dans ses filets, ce qui ne serait pas difficile : elle aurait juste à mettre ce petit ensemble Victoria's Secret qu'ils avaient acheté la semaine dernière (en testant au passage le confort des cabines d'essayage), puis, quand elle l'aurait ferré, elle continuerait de faire monter la chaleur... jusqu'à la douche glacée. Oui, c'était un bon plan... Comme quoi, un an et demi de mariage avec un écrivain n'apportait pas que des désavantages, surtout pour élaborer des plans de vengeance !
Elle rentra au loft, et se lança dans les préparatifs :un verre de vin -merde, elle n'allait plus y avoir droit pendant les 8 prochains mois-, disposa également des bougies un peu partout, des pétales de roses, faisant un chemin vers la chambre de Castle, tamisa les lumières, mis une ambiance musicale TRES adaptée, et ce petit ensemble noir en dentelle qui laissait très peu de place à l'imagination. Pendant ces préparatifs, ses hormones commencèrent à bouillonner et elle sentit la chaleur s'infiltrer en elle. Elle se sermonna intérieurement : elle devait l'allumer, pas craquer ! Elle mettait la dernière touche à sa préparation quand elle entendit son homme ouvrir la se retourna, tout sourire
"Castle" dit-elle sensuellement en se rapprochant peu à peu de lui avec une démarche féline "Il faut que je te dise ..." rajouta-t-elle inclinant sa tête vers son oreille, et commençant à lui mordiller le lobe de manière très suggestive.
L'écrivain fut surpris par l'arrêt soudain de sa femme, puis la vit se pencher, et lui vomir sur les chaussures.
"Il faut que tu me dises ... que tu es malade ?" reprit-il, à moitié surpris et à moitié dégouté.
Elle prit un pan de la chemise de Castle et s'essuya la bouche avec. "Tu es vraiment long à la détente ma parole ... Les sautes d'humeur, la référence à la baleine, les nausées ... Non, ça n'a toujours pas fait tilt ?" Enuméra-t-elle, de plus en plus énervée.
"Euh ..." se contenta-t-il de répondre, de peur de s'en prendre une s'il faisait fausse route
"Alakazam Jackass, je suis un kinder surprise" hurla-t-elle
"Effectivement, je m'en souviendrais toute ma vie…" murmura-t-il
