Disclaimer : Yu yu hakusho n'est pas à moi (et je le regrette.)

Ce premier chapitre est plutôt nul, mais come j'ai toujours été nulle pour introduire les livres, c'est normal. Les chapitres suivants sont mieux. Bonne lecture.

Chapitre 1

Il ouvrit les yeux, lentement, et il lui fallut longtemps pour comprendre ce qui lui arrivait. Il se souvenait du vol, et des lances qui l'avaient transpercé. Il était mort, sans aucun doute, mais il avait toujours un corps. abîmé, certes, mais tout de même présent. Cette salle où il se trouvait devait donc être la chambre des jugements. Et le môme qui gesticulait sur sa chaise. Une main se posa brusquement sur son épaule, heurtant son aile, le faisant sursauter. Les soldats, préférant ne pas l'approcher de trop près, le poussèrent de leur lances au centre de la pièce. Le gamin le regardait méchamment, ouvrit violemment un livre devant lui, lut quelques lignes et le referma rapidement, avant de se retourner vers lui.

« Pour avoir volé des trésors du Reikai, et tué de ses habitants, je te condamne à errer à jamais dans le monde vide. Tu continueras de vivre dans un monde sans existence, où tu pourras expier tes fautes jusqu'à la fin des temps. »

Ainsi était donc sa punition ? Mais il n'avait pas le temps de s'en préoccuper, le livre qu'avait ouvert le juge semblait résumer sa vie, or dans sa vie surgissaient des faits qui devaient rester inconnus. Personne ne devaient savoir. Il s'approcha lentement du bureau, jusqu'à ce qu'un soldat surgisse devant lui, lui bloquant l'accès à la table. Tranquillement, il passa le bras devant le démon armé, et attrapa le livre de vie qui se désagrégea dans sa main. L'état de tension passé, le gamin se ressaisit et ordonna de l'emmener. Mais peu lui importait ce qu'on pouvait bien lui faire, maintenant qu'il avait détruit les pistes qui menaient à lui. Pour rien au monde, il n'aurait pu partir en laissant derrière lui des preuves sur ce qu'il avait été.

Son esprit quitta son corps, et l'errance commença. Il faisait si noir. Son esprit vagabondait dans ce monde vide, sans même la mort pour lui tenir compagnie. Combien de temps pouvait bien avoir passé depuis qu'il avait été envoyé là ? Il avait eu tout le temps de réfléchir, et de mettre en ordre les questions qui le troublaient. Qu'advenait-il de Kurama et Yomi ? Il sourit intérieurement, le youko devait effectuer son travail de voleur à la perfection, il n'avait aucune raison de s'inquiéter.

Le temps continua de passer, et un jour, ou peut-être une nuit, il aperçut une lumière, loin devant lui. Il s'y dirigea prudemment, mais ne put soudain plus s'arrêter. Il était irrésistiblement attiré par cette porte d'énergie, et d'un coup, la traversa. Un choc brusque l'étourdit, et tout disparut.

Quel était ce monde ? A peine ses yeux s'étaient-ils ouverts que des gens s'étaient tournés vers lui, le serrant, le ballottant d'un côté sur l'autre. Et que lui arrivait-il ? Son corps lui semblait étrange, et particulièrement petit. Il observa sa main, et comprit ; mais alors qu'il voulut crier, tout ce qui sortit de sa bouche furent des pleurs, des pleurs d'enfant, de bébé. Ainsi était-ce donc le prix qu'il devait payer pour revivre ? Etre humain ? Il maudit intérieurement le dieu qui lui avait joué ce mauvais tour.

Les jours s'écoulèrent. Il avait finalement accepté sa nouvelle condition. Ceux qui lui servaient de parents étaient sympathiques ; étranges, ce dont leur nature d'humain devait être la cause, mais sympathiques. Ils lui avaient un jour annoncé qu'il devrait bientôt allé à l'école. Les études. Un des nombreux livres de Kurama y faisait allusion. Il s'y dirigea, allègre, espérant trouver des réponses, et le moyen de faire revenir ses pouvoirs ; mais ses espoirs furent rapidement réduits à néant. Il continua néanmoins d'étudier assidûment, il ne pouvait qu'y gagner. Continuer de jouer l'enfant humain le protégeait tant qu'il n'était pas en état de se défendre.

Quinze ans passèrent encore. Il avait grandi, et s'efforçait chaque jour de se rapprocher de sa forme précédente. Ses cheveux, aussi noirs qu'ils l'avaient été, se réunissaient en une courte queue. Noirs également étaient ses habits, agrémentés parfois d'une touche de bleu marine. Ses pouvoirs lui étaient revenus progressivement aux alentours de son sixième anniversaire. Pourtant, il ne s'en était presque jamais servi, sauf une seule fois pour observer la ville du haut d'un arbre. Oubliant petit à petit le passé, il vivait comme un humain, et s'en contentait. Un soir, son père revint tout joyeux. Il venait de se voir offrir un poste important dans une entreprise de Tokyo. Ils déménagèrent, traversant tout le Japon. Une nouvelle ville, une nouvelle école, et de nouveaux amis.

Son premier jour de cours s'était passé plus tranquillement qu'il ne s'y était attendu. Mais en sortant, il s'était trouvé nez à nez avec lui. Il était donc également devenu humain ? Le hasard fait parfois bien les choses. Il se retrouvait ainsi dans la même école que Kurama, pour sa dernière année d'étude. Noël arriva vite, puis la fin des cours. Ils ne s'étaient presque pas revus. Kurama avait quitté le lycée, tout comme lui, et travaillait désormais dans l'entreprise de son père.

Il poussa lentement la porte vitrée, et entra dans la boutique. Des fleurs, des fleurs partout. Le youko n'avait pas changé.

« Bonjour. »

Il se retourna rapidement. L'humain aux longs cheveux rouge sang se trouvait derrière lui. Il sourit. « Bonjour. »

Le youko ne le quittait pas des yeux. « Nous nous sommes déjà rencontrés, il me semble. N'étais-tu pas au lycée ? »

« Si, en effet. »

« Que puis-je pour toi ? »

« Hé bien. Je cherche une fleur un peu spéciale. »

Kurama s'assit sur le tabouret du comptoir. « Laquelle ? »

Il sortit un papier de sa poche « Je ne connais pas le nom, je l'avais juste aperçue. » et lui tendit le dessin.

Le youko-humain regarda attentivement le papier, son visage ne trahissant en rien ses pensées, et finit par le lui rendre. « Je suis désolé, je ne connais pas. »

Il fut surpris. « Ah ? Tant pis. Merci quand même. » et il ressortit rapidement, un sourire aux lèvres. Lorsqu'il se fut éloigné, une ombre noire apparut dans la boutique, aux côtés de Kurama. « Bonjour Hiei. »

« Hum. C'était qui ? »

« Je ne sais pas, mais c'est très étrange. »

« Quoi ? »

« La fleur qu'il m'a montré n'existe pas dans le Ningenkai. C'est une plante démoniaque. »

« Un démon ? »

« Son odeur est celle d'un humain. »

Hiei allait repartir quand une main agrippa son écharpe et le tira en arrière. Avant qu'il ne puisse réagir, Kurama le serrait contre lui et l'embrassait. Il le relâcha enfin. « A ce soir » et le youko repartit dans ses lectures.

Hiei, resté un instant abasourdi, se dirigea vers la porte. « A ce soir. »

Il ne restait plus que lui dans la pièce. Un dialogue silencieux s'opérait entre deux êtres totalement opposés.

'J'aime bien le type qui est venu nous voir.' dit le youko

'Je ne sais pas trop. Il est étrange.' ajouta Shunitchi

'Il me tente.'

'Hé ! Et Hiei ?'

'Hiei est une chose, lui, c'en est une autre.'

'Il n'en est pas question ! Il en serait trop triste.'

'Et si on continue comme ça, il va se prendre la grosse tête et croire qu'on lui appartient.'

'Parce que c'est vrai.'

'Et puis quoi encore ! Tu rêves !'

'Tant que je serais là, je ne te laisserais pas faire ça.'

'Mais oui. Comme si tu avais le choix. A moins que tu ne me laisses Hiei ce soir.'

'Hum. c'est d'accord.' accorda finalement l'humain, se promettant de trouver une parade.

o-

Une semaine avait passé. Dans la soirée, les tanteis réunis au resto de Yusuké reçurent la visite de Koenma.

« Hé ! Salut ! Viens t'asseoir. » cria Yusuké en l'apercevant.

Le demi-dieu prit place à leurs côtés et regarda tristement le bol que lui servait le mazoku.

Se tournant vers lui, Kurama l'observa. « Que se passe-t-il ? »

Koenma soupira, « Oh. Un démon qui nous cause des problèmes. »

« Et tu as besoin d'aide. Allez ! » dit Kuwabara en venant près de lui, « Ca fait longtemps que je me suis plus battu ! C'est quoi le problème ? »

« T'en mêle pas, Yukina va encore devoir s'épuiser à te soigner. » dit une voix dans un coin.

« Hiei, voyons. » essaya de calmer Kurama, tout en retenant l'humain qui s'était levé.

« Alors ? » demanda Yusuké en venant s'asseoir. « C'est quoi l'histoire ? »

« Hé bien. Vous savez que l'on a mis en place un système de surveillance des passages entre Makai et Ningenkai ; ainsi, on sait à tout moment où se trouvent les démons. »

« Ouais, où est le problème ? »

« La semaine dernière, un très court instant, les gardes ont ressenti un ki non répertorié. »

« Un démon qui serait passé en fraude, en quelque sorte. » résuma Kuwabara.

« C'est ça. »

« Et alors ? S'y fait pas d'mal ? »

« Non, non, nous ne voulons pas l'arrêter, mais juste savoir de qui il s'agit. »

« T'inquiètes, on va t'le trouver ton démon ! » termina le mazoku en donnant une grande claque sur le dos de Koenma.

« Merci. »

Hiei releva soudain la tête et s'approcha de Kurama. « Le type que t'as vu la semaine dernière. » « Quel type ? »

« Celui à la fleur. »

« Oh ? Tu crois que ce serait le démon ? »

« Hn. » et il disparut.

« De quoi parle-t-il Kurama ? » demanda Koenma.

« La semaine dernière, un élève de mon ancien lycée est venu me voir pour me demander si je connaissais une fleur. C'était une plante démoniaque. »

« Il a raison, c'est bizarre. Si tu le revois, tu pourrais t'arranger pour qu'on se rencontre ? »

« Oui, pourquoi pas ? »

Et la soirée se termina.

o-

Quelques jours plus tard, Kurama le prévint. Il avait rencontré le prétendu démon dans le parc, et lui avait proposé de rencontrer ses amis, l'un d'eux devrait bien connaître la fleur. Il avait accepté. Et le lendemain, l'équipe des cinq attendait sous les arbres qu'il se montre. Pile à l'heure, celui-ci pointa son nez au bout du chemin.

« Salut. » dit-il quand il fut à leur portée.

« Salut. » dit Yusuké en tendant la main.

Il firent les présentations, et le visage de l'humain s'assombrit en entendant le nom de Koenma.

Lorsque Shunitchi lui montra la fleur, le demi-dieu répondit tranquillement. « C'est une akalhée. »

L'humain sourit. « Merci du renseignement. »

« Et. Pourrais-je savoir où tu as bien pu apercevoir une fleur aussi rare ? »

Il sourit malicieusement. « Hé bien. C'était dans un endroit très loin d'ici, mais aussi très proche. Maintenant, si vous voulez bien m'excusez, je dois retourner travailler. » Et il repartit rapidement.

« C'est étrange. » dit Yusuké.

« Pourquoi ? »

« S'il était vraiment un démon, il devrait plutôt chercher à nous éviter. »

« Ou alors il préfère agir ainsi pour qu'on ne soupçonne rien. »

« Ouais. » Le mazoku se tourna vers l'arbre « Hiei, tu pourrais le surveiller ? »

« Hn. »

Le démon suivit l'humain pendant plus d'une semaine. Il s'appelait Sarenoi Kerio et vivait avec ses parents et une s?ur avec qui il semblait ne s'entendre que moyennement. Elève attentif et travailleur assidu, il avait poursuivi des études de langues, et s'appliquait à apprendre français, allemand et chinois, en complément de l'anglais et de l'espagnol, qu'il connaissait déjà. Doué dans les autres matières, il n'y portait cependant qu'un intérêt relatif. Grand lecteur de titres étrangers ; écrivain et mangaka à ses heures, jamais sa chambre n'était silencieuse : admirateur de grande musique, il lui préférait cependant des titres plus récents. Peu d'amis, passant généralement inaperçu, personne ne semblait en savoir long sur lui. Etait-ce voulu ou était-il simplement peu social ? Hiei abandonna les recherches.

Mais quelques jours plus tard, dans le parc, une ombre se promenait tranquillement, suivant les rayons de la lune pour se guider le long du sentier lugubre. Il entendit un léger bruit sur le côté et se retourna : des voix. Il marcha vers elles, et découvrit devant lui deux autres ombres serrées l'une contre l'autre. Souriant, il allait repartir quand la voix le frappa de nouveau. Regardant plus attentivement, il n'en cru pas ses yeux : un jeune humain embrassait le petit démon gentiment, effleurant ses lèvres. Pourquoi avait-il si mal ? Durant tant d'années, il s'était fait à l'idée, l'avait acceptée, l'avait désirée, alors pourquoi, maintenant que cela se réalisait, ne pouvait-il plus respirer ? Il regarda un instant le youkai jouer avec les longues mèches sang de son ami, et partit en courrant. Il traversa la ville, ne sachant pas trop où il se dirigeait, se contentant de suivre son instinct, son c?ur lui faisant trop mal pour qu'il continue de penser. Son esprit était bloqué sur cette image des deux démons, le youko et le koorime ; il fuyait aussi loin qu'il le pouvait, pourquoi ne voulait- elle pas le quitter ? Pourquoi ne pouvait-il détacher ses pensées de cette vue ? Il traversa le premier pont vers le Makai qu'il croisa, et se retrouva dans la forêt qu'il avait autrefois si bien connu. Sa course ne s'arrêta pas, et il continua tout droit, jusqu'à qu'il déboule enfin devant un groupe de youkais, assis autour d'un feu. Les démons se retournèrent à son arrivée, un regard dangereux sur leurs lèvres. « Oh. Mais qui voilà. »

« Un repas tout près. Enki ne peut pas nous refuser ça après tout le travail qu'on a fait. »

« Et il ne s'en rendra jamais compte. Un humain de plus ou de moins, pour eux, quelle différence ? Mais pour nous, quel plaisir ! »

« Il a l'air appétissant. »

« Viens par là petit humain. »

L'un des démons lui attrapa le bras et le tira au centre. Il se sentit entraîner. L'odeur qui régnait dans le lieu lui était familière ; une odeur qu'il avait oublié il y a bien longtemps ; une odeur qui lui faisait envie, qui mettait à jour cette faim inassouvie depuis près d'un millénaire. du sang, il voulait du sang.

o-

Au matin, les tanteis furent appelés d'urgence par Enki. A la frontière du royaume de Yomi avait eu lieu un véritable carnage : plus rien ne vivait sur des kilomètres à la ronde ; encore une chance que cela ait été au milieu des bois. Les morts jonchaient la forêt, baignant dans des mares de sang, les arbres eux mêmes en étaient rouges et les rivières qui sortaient du territoire elles aussi teintées. La tension qui régnait encore autour du site empêchait quiconque d'approcher, à part les plus puissantes classes S. Ainsi, ils se rendirent sur les lieux, mais sentirent un ki sur le chemin, une aura qu'ils connaissent, et se dépêchèrent. Enfin arrivé, ils aperçurent Shura, s'apprêtant à emporter un corps.

« Shura ! » cria Kurama.

Le démon se retourna rapidement, étonné. « Qu'est-ce que vous faites là ? »

« Nous sommes venus le chercher. »

« Trop tard. Je l'ai trouvé avant. »

« Attends ! » intervint Yusuké, « Tu peux pas l'embarquer comme ça ! C'est un humain. »

« C'est aussi une classe S qui a ravagé le territoire. Papa m'a dit de le ramener au palais. Si vous le voulez vraiment, suivez. » et il partit.

« Je crois qu'on a pas trop le choix. » termina le mazoku

Ils le suivirent, et atteignirent les tours quelques minutes après lui, mais sans Hiei. Le youkai avait senti Mukuro près des frontières, et s'était dirigé à sa rencontre.

Les tanteis attendirent dans une grande salle que Yomi daigne se montrer. Celui-ci arriva enfin, suivit de son fils. De près, la ressemblance était frappante, ils possédaient exactement les mêmes traits. Celui qu'ils avaient dernièrement vu enfant avait maintenant l'allure d'un adolescent humain d'une quinzaine d'années. Le lord s'assit et se tourna vers eux, Shura à côté de lui. « Que nous vaut cette visite ? »

« Nous sommes venus rechercher l'humain. » dit Kurama

« Oh ? Et croyais-tu vraiment que j'accepterais ? »

« ... »

« Il restera à Gandara. J'ai à lui parler. »

A ce moment, la porte s'ouvrit et Yoda fit entrer Mukuro et son héritier avant de ressortir, jetant un regard remplis de haine à la lord. L'enfant se leva et offrit un siège à le femme, sous les yeux étonnés de Yusuké et Hiei. Kuwabara le regarda alors qu'il se rasseyait. « Excuse-moi, quel âge as-tu ? »

Shura se tourna vers lui. « Un an et demi. »

« Oh. Tu es très bien élevé. »

Sous la table, Yusuké lui donna un coup de pied. « Arrête de faire le lèche- bottes. » dit-il à mi-voix

« Eh ! C'était juste une remarque ! » répondit l'humain sur le même ton

Yomi, absorbé par la discussion qui se déroulait de l'autre côté de la table, ne remarqua pas le sourire doux que lança Mukuro vers la personne en face d'elle. « Alors, Yomi. On raconte que tu essaie de recruter. » dit-elle finalement

« Les nouvelles vont vite. On peut dire cela, en effet. »

« Qu'attends-tu donc d'un humain ? »

« Un humain ? Ah ! Ah ! Ah ! Lui, un humain ? Bien étrange idée. »

Kurama intervint, « Je le connais, il est humain. »

« Vraiment ? Tu le connais ? Alors comment cela se fait-il que tu ne l'aies pas reconnu ? »

Le regard du youko se fit suspicieux, « Que veux-tu dire ? »

« Qu'il n'est pas plus humain que toi. »

« Comment sais-tu ça ? »

« Parce que je le connais aussi, bien entendu. »

« Et y s'rait qui ? » demanda Yusuké.

« Un démon, mais je ne crois pas qu'il apprécierait que je vous en dise plus. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, des affaires m'attendent. Restez donc pour la nuit, nous règlerons le problème avec l'intéressé demain matin. »

Ils acquiescèrent. « Shura, conduis les à leur chambre. »

Les guidant au travers des tours, l'enfant prit garde de mettre le youko et le démon des flammes dans la même ; puis baisa la main de Mukuro. « Si vous avez besoin de quoi que ce soit, ma chambre est au bout du couloir. »

« Nous verrons cela. » répondit-elle avec un sourire.

Pendant ce temps, Yomi s'était dirigé vers un autre étage des tours, et entra dans une pièce sombre ; le soleil ayant laissé place à la lune. Sur le lit au centre de la chambre était allongé un être endormi.

« A nous deux, Kuronue. »