Disclaimer : J'aime Sherlock Holmes, j'aime John Watson, j'aime Martin Freeman ( OUI JE L'AIME) et Benedict, j'aime l'image qu'ils donnent aux personnages and celle que Mark Gatiss et Steven Moffat ont donnés à l'univers. J'aime les autres aussi de tout mon coeur et donc, évidement (et pour toujours D' : ) rien ne m'appartiens. ( BigUp à sir Conan Doyle quand même, ça serait cool. Merci vieux.)

Rating : K+

Pairing : John/Sherlock


HEYHO.

Je ne sais pas, ne me demandez pas pourquoi, j'ai soudain le besoin bestial de poster le premier chapitre d'un fic non fini (pour ma propre défense, elle l'est dans ma tête), non corrigée (parce que, pour l'instant, ma béta d'amour que j'aime n'a jamais vue Sherlock, et se trouve être retissant quant au fait de lire une fic avec des perso complètement inconnu, ce qui est compréhensible), à une heure du matin la veille des épreuves de bac de svt/physique. …. My mom made me this way :/

Oui, alors, j'estime qu'elle est quand même assez bien, hein, ça fait un bout de temps que je suis dessus en plus je me suis améliorer en orthographe ( petite blague de la nuit ! BAM DUM TSS.)

EDIT : MA BETA D'AMOUR EST LAAA ! Premier chapitre en cour de correction, les suivants le sont directement !

( Et comme je suis d'humeur créative ce soir ( l.o.l ), vous remarquerez que les noms des chapitres sont un peu comme une check list de tout les rêves un peu fantasmagorique de ce chère John. )


Chapitre I : Résoudre une enquête, ramener un chien et garder le chien.

« - Ennuyeux. Ennuyant. Ennuyeux. .. Ennuyant ? »

Le docteur John Watson lancé dans une lecture passionné de son journal quotidien essayait avec ardeur de faire abstraction de Sherlock Holmes, élu récemment colocataire le plus abject et méprisable de tout Londres. De tout l'univers. John faisait partie d'une rare poignée de gens pouvant ignorer l'illustre Sherlock plus de cinq minutes (rare poignée dont il soupçonnait être le seul à en faire réellement partie.) mais l'entendre répéter ces deux mots haut et fort depuis de nombreuses et interminables minutes était considérablement irritant, surtout sachant que le Détective consultant cherchait l'attention de John plus qu'une réelle réflexion sur la grammaire. John froissa son journal pour signifier le fait qu'il avait autre chose à faire que l'écouter. Erreur de débutant, pensa-t-il amèrement deux secondes après. Froisser son journal signifiait sa non-attention au journal, et donc son attention pour Sherlock, aussi ce dernier se précipita sur l'occasion pour s'adresser directement a son colocataire.

« - John. »

Il soupira.

« - John. La situation présente, eh bien, est-elle ennuyeuse ou ennuyante ? »

Le blond grommela qu'elle n'était ni l'une ni l'autre pour lui avant qu'il ne commence à parler. Il se redressa sur son fauteuil et lança a Sherlock un de ses célèbres regards qui signifiait « je ne sais pas, tu le sais, tu as envie de me le dire, je t'écoute même si ça me fait passablement chi** ». Sherlock s'approcha de lui (il était resté debout depuis l'heure dernière) en l'accusant du regard.

« - C'était une vraie question John ! Je n'arrive pas à me décider. Comme je ne m'ennuie pas dans les mêmes tranches d'heure tous les jours, c'est une situation occasionnel alors on peut la qualifié d'ennuyante, mais je m'ennuie tellement de fois par jours, alors peut-être est-ce habituel et donc ennuyeux ? John !

- Quoi ? Soupira-t-il en délaissant véritablement son journal.

- Quel mot tu préfère ?

- Fiche moi la paix ! »

Sherlock qui entre temps avait refait le tour du salon vint se placer derrière son collègue et commença à frotter sa tête « gentiment ».

« - John. Oh pauvre John. Tu ne connais pas la différence entre mot et phrase. Comme c'est triste.

- Sherlock ! Je ne sais juste pas ! Prend celui que tu trouves le plus jolie ! »

Le brun envoya balader un coussin qui trainait par terre de l'autre côté de la pièce. John était ennuyant. (Ou ennuyeux ?) Sherlock ne trouvait rien de « jolie ». John trouvait certaines choses à son gout et les qualifiait de jolie. John devait choisir pour lui, étant incapable de signifier une préférence entre deux mots pour leurs beautés. John, qui voulait finir avec cette histoire qui pouvait durer des heures se leva dans l'intention d'aller préparer un thé.

« - Ecoute Sherlock, tu n'as qu'à me qualifier d'ennuyant et qualifier Lestrade d'ennuyeux. Tu oublies les mots et tu choisis en fonction de ta préférence entre Lestrade et moi. Lança-t-il à tout hasard.

- Très mature, John, ce petit test d'affinité. »

Il aurait pu la prévoir, celle-là : avec Sherlock il fallait tout le temps penser à analyser ses phrases si l'on ne voulait pas lui dévoiler les trois quarts de sa psychologie (ainsi que sa vie privé). Mais John s'en fichait à présent, son plan de fond venait de fonctionner et Sherlock se concentrait désormais sur le thé qu'on était en train de lui préparer. Comme d'habitude pensa-t-il. Il apporta un plateau contenant leurs deux tasses avec quelques biscuits en supplément que Sherlock laissait systématiquement à son collègue.

Les deux amis se placèrent à leurs places respectives pour commencer leur dégustation quand le portable de Sherlock se mit à vibrer dans sa poche. Un appel, et vu les yeux reluisant du détective un appel de Lestrade. Il laissa sa tasse de côté et répondit hâtivement sous le regard attentif de John.

« - Les faits. Commença Sherlock évitant une perte de temps considérable. »

Il marmonna dans sa barbe quelques débuts de phrase puis vira au rouge. John eu peur qu'il jeta son téléphone par la fenêtre.

« - Tu te fiches de moi ? Tu sais combien je lui mets, à cette affaire ? UN DEUX ! Oui un deux, monsieur l'inspecteur ! Et je peux même te dire que c'est un suicide, alors la prochaine fois que tu appel tu VERIFIS QUE CE SOIT IMPORTANT. »

John soupira. A la vue du visage de Sherlock, il avait pensé à une affaire de niveau 1, ce qui aurait été une très, très mauvaise chose. Sherlock s'apprêtait à raccrocher mais Lestrade lui hurla une phrase indéchiffrable dans l'oreille.

« - Quoi encore ? Hurla Sherlock (dieu merci, c'était une deux, s'efforçait de penser John.) L'envoyer ? Mais il prend son thé. … Il ne le finira jamais, il ne finis jamais son thé ! Bon. Passe-moi le témoin.»

Il sourit à la remarque, il était vrai que John n'aimait pas les fonds de boissons, il ne pouvait finir aucun verre entièrement. Il savait pourtant que malgré la réplique, il devrait se rendre sur les lieux, et l'attitude de Sherlock ayant déteint sur lui, il n'aimait pas les affaires en dessous de cinq. Après seulement deux minutes en ligne avec le témoin qui s'avérait être la vieille épouse de la victime, Sherlock ordonna qu'on lui repasse Lestrade avec une voix impatiente.

« - Ceci est un faux témoignage. … Comment oses-tu dire ça ? Je n'invente pas des conclusions qui m'arrangent ! Non ! Ah oui ? Essaye un peu, toi et ta sale police incapable !

Il raccrocha avec violence et surtout une amusante indignation. Lestrade venait de le menacer de ne plus lui donner d'affaire pendant un mois, et c'était inacceptable, surtout quand on venait faire appel à lui pour des crimes « mystérieux » aussi simple qu'un puzzle quatre pièces. John le calma d'un signe de la main : il allait jeter un coup d'œil là-bas, au moins il serait sorti de la journée. Sherlock s'approcha pour lui resservir une tasse avec un pauvre air.

« - John, si tu n'as pas envie n'y va pas, sérieusement. Le témoin ment, ce n'est qu'une question de temps pour qu'elle l'admette. Son mari a sauté par la fenêtre en fermant la porte à clef derrière lui, dit-il en envoyant sa main sur le côté, ils n'ont pas cherché la lettre au bon endroit c'est à dire sur la victime qui a dû la prélever quand la police était inutilement occuper à faire autres choses. La victime assure avoir entendu quelqu'un dans l'appartement peu après la mort de son mari. Elle raconte que « le coupable » est entré dans l'appartement la nuit, a ouvert la fenêtre du salon, puis s'est rendu dans le bureau pour tuer son mari en le poussant par la fenêtre, du bureau cette fois ci, sans oublier de fermer la porte à clef derrière lui. »

Sherlock débitait ses observations à une telle vitesse et dans un ton de totale évidence, John avouait devoir se concentrer pour ne pas perdre le fil.

« - Le tueur aurait ensuite rejoins le salon en passant par la fenêtre du bureau, rejoignant l'autre fenêtre préalablement ouverte et il aurait quitté l'appartement comme il serait venu. Il est évident que la bonne femme a ouverte elle-même la fenêtre du salon le matin pour aérer. Tu vérifieras mais je pense qu'il est dans ses habitudes d'aérer l'appartement tous les matins, elle doit être allergique a quelques choses dans l'appartement, il faut que l'air de l'appartement soit purifier dès son réveil. Un chat, elle doit avoir un chat. Le suicides a eu lieu dans la nuit, assez tard vu que le corps n'a été découvert que le matin vers six heures par un passant partant au travail. C'est un quartier peu habité. La vieille assure s'être réveillé vers cinq heure, elle dit ne pas s'être aperçue de l'absence de son mari au lit puisqu'il avait pour habitude de faire chambre appart, tu peux la croire. Je pense que sa bibliothèque et essentiellement constitué de livres policiers, lui ayant permis d'affabuler une tel histoire. Est-ce que c'est clair pour toi, John ?

- Tu aurais pu dire tout ça à Lestrade ! S'offusqua-t-il.

- Je pensais que tu aurais plaisir à, pour une fois, résoudre une affaire « seul ». Ta cote de popularité dans la police va considérablement augmenté, ironisa-t-il. »

John lui lança un regard offensé, il avait certes l'habitude d'être considéré comme un idiot mais depuis quelques temps il sentait Sherlock plus sensible à ses émotions (il lui arrivait même de s'excuser quand à ses comportements grossiers) alors il avait mis en place un stratagème pour éduquer l'impossible détective dans le but qu'il devienne courtois. C'est à dire avoir l'air offusqué vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

« - Ou alors ils vont penser que je deviens comme toi, et ils vont m'éviter. Lança-t-il d'un air très sérieux en empoignant leurs deux tasses presque vides pour les ranger dans le coin « vaisselle à faire » avant de partir.

- On devient rarement comme moi, grommela Sherlock en regardant son collègue franchir la porte. »

Cinq minutes passèrent, et Sherlock Holmes se rendit compte qu'il avait envoyé sa seule distraction au travail.

...

« - Sherlock ! »

L'interpellé se redressa. John était rentré, dieu merci, enfin ! Il se retint de crier son nom de désespoir : combien de temps avait-il attendu seul sur ce maudit sofa ? Mais John était rentré, il pouvait entendre ses petits pas brusques de militaire monter les escaliers. Il pouvait deviner qu'il aller franchir la porte, les lèvres serrées comme d'habitude, les sourcils légèrement froncés. Dès que la poignée tourna Sherlock se leva d'un bond, il pouvait s'amuser maintenant.

« - Sherlock, appela encore une fois le blond en franchissant le seuil. Tu avais raison, évidemment. Parfois j'ai l'impression que tu ne m'étonneras plus, mais ça arrive tout le temps !

- Qu'est-cequec'estqueça. »

Sherlock avait reculé de plusieurs pas. Quelque chose n'allait pas. John lui lança un long regard interrogatif, il ne comprenait jamais vraiment ce genre d'attitude chez lui, mais effectivement cette fois-ci était différente, et John ouvrit grand la bouche : qu'il était bête.

« - Excuse moi, j'avais complétement oublié avec cette histoire d'enquête.. Voici Sheron ! »

Il brandit fièrement le chiot touffu qu'il tenait sous son bras et la bête fit des yeux si doux que John eu du mal à croire le fait que Sherlock resta encore pétrifié. D'un autre côté il aurait pu le prévoir, ce n'était pas le genre d'animaux que Sherlock appréciait particulièrement. Après tout, les chiens étaient « inutiles et plus idiots qu'Anderson », ce qui n'était pas peu dire.

Un Cavalier King Charles, analysa Sherlock. Il pensa que John allait argumenter sur oh combien cette race était adorable, où d'autres imbécilités comme celles-ci, il ne pouvait pas savoir à quel point il avait raison. Il était dans un certain sens vrai que cette chose n'était certes pas horrible à regarder, et il était aussi vrai que son pelage châtains donnait envie à caresser, mais il était tout simplement impossible de garder ce chiot dans un appartement tel que 221B BakerStreet. Mais le fait était que John avait déjà choisi un nom, ridicule certes mais un nom tout de même, à la bête signifiant l'adoption imminente de l'animal.

« - Oh, John, vraiment ? S'exclama Sherlock en apercevant sa moue boudeuse. Sors et va t'acheter un hamster !

- Sherlock ! »

Il avança d'un pas et lui fourra le chien sous le nez, et aussi bizarre que cela puisse paraître le presque-nouvel habitant ne sembla pas être dérangé par l'étrange aura que dégageait en général le détective. John sourit.

« - Sherlock, il est si mignon, il m'a suivi j'ai rien pu faire ! Je ne pouvais pas laisser un pauvre chien, seul, dans la rue… Il n'avait aucun ami et semblait tellement triste ! Triste et SEUL. »

Sherlock lui lança un regard profond, il doutait sérieusement de cette version. A son avis John avait caressé le chien, puis l'avait appelé à travers les rues de Londres afin de ne pas le perdre de vue et de le ramener à la maison. Et à son avis John essayait un peu trop à son gout d'appuyer sur le fait que Sherlock ressemblait aussi à un chien adopté par l'ancien militaire.

« - John ! Tu imagines qu'il pourrait être à une petite fille qui doit être très triste et seule en ce moment elle aussi ? »

Sherlock se félicita : en général la psychologie de maman agissait sur son ami, ce qui rendait certaines tâches beaucoup moins ardue. Il savait que John avait des principes et dans ces principes faire pleurer une petite fille était certainement l'une des actions à éviter absolument, voir à bannir du vocabulaire. Pourtant John n'en démordit pas pour autant, et reprit en allant s'installer sur son fauteuil, le chien sur les genoux :

« - Je sais Sherlock, mais il n'a pas de collier, il aurait pu se faire écraser ou ramasser par la fourrière ! Aller Sherlock, je m'en occuperais ! Ça fait longtemps que j'ai envie d'une petite boule de poil comme ça, tu le sais. Et puis il est vraiment adorable ! Sherlockkkkkk…. Regarde …. »

Sherlock regarda le chien, le chien regarda Sherlock. C'était pourtant vrai qu'il était mignon, et puis un chien était sans doute aussi bête que dix Anderson, mais eux au moins étaient réellement sympathiques. Tant qu'à faire il aurait préféré un singe, il trouvait ça moins con un singe. Il aurait même pu lui apprendre à faire le thé, enfin pour ça il avait John. Ou John aurait pu ramener un rat, pensa-t-il en frissonnant, finalement il avait eu de la chance. Il jeta un dernier coup d'œil à leur salon en désordre, se dit que ça allait être très difficile, puis finit par soupirer :

« - Bien… Mais je ne m'en occuperais pas, il pourrait crever de soif que je ne m'en occuperais pas ! »


Sheron s'en sortira-t-il dans ce milieu hostile qu'est l'appartement des deux compères ?

... Love you !