Genre : ...
Disclamer : pas à moi ! On s'en douterait !
Résumer : En ce moment, il pleut...
La Pluie
J'aime la pluie. Je l'ai toujours aimée.
Depuis que je suis conscient que j'existe, j'ai toujours aimé la pluie.
« Pourquoi ? » me direz-vous.
Je l'aime parce que la pluie, c'est de l'eau et que l'eau constitue la plus grande partie de la surface terrestre ainsi que de notre organisme.
Je l'aime parce qu'elle est douce, fraîche et pure.
Je l'aime parce qu'elle est toujours là, même quand il ne pleut pas.
Je l'aime.
Mais je crois que si je l'aime, c'est surtout parce que je suis aveugle...
Je le suis de naissance.
J'en ai appris beaucoup de chose.
En étant aveugle, on n'appartient plus au même monde que les autres. On est dans son monde à soi, où personne ne peut pénétrer. Même pas les autres aveugles.
Dans ce monde, on ne voit rien. On ne sait pas ce que sont les couleurs, les lettres, les mots, les miroirs, les animaux, le visage des autres, notre propre visage...
Certaines personnes peuvent juste l'expliquer.
Quand on nous dit qu'il y a un certain objet devant nous, nous ne pouvons pas nous le représenter. Nous pouvons juste nous souvenir de sa matière et de ses caractéristiques... Mais uniquement si nous l'avons déjà touché.
C'est cela le monde des aveugles.
Mais être aveugle, permet de mieux entendre les choses essentielles de la vie.
Comme la pluie, la chose la plus importante pour moi.
La pluie me permet de « voir ». C'est pour cela que je l'aime.
Quand il pleut, la pluie est partout. Elle résonne contre les matières, me permettant de les « distinguer » et me guide dans ce vaste monde qu'est la Terre, dans ce vaste monde qui n'est pas le mien.
C'est ainsi que moi, Quatre Raberba Winner, aime la pluie.
Mais, être aveugle m'a aussi toujours permis d'entendre la chose la plus important pour les autres : leur cœur...
Je l'ai toujours entendu comme j'ai toujours aimé la pluie.
Il a toujours été présent en moi. Je l'entends qui bat. Surtout quand je suis seul...
J'aime l'entendre.
Ce cœur, le cœur de l'univers, réchauffe le mien. Il m'apaise, me rassure, m'enveloppe, me protège.
Alors même si je ne peux pas voir la beauté de ce monde, je peux entendre celle de son cœur.
Owari
Comme d'hab, moment de grosse déprime au moment où j'ai écrit ça... Et à chacun de ces moments, il faut que je sorte tout ce que j'ai sur le cœur et que j'écrive quelque chose de court mais qui m'aide à faire passer la boule que je sens au fond de mon estomac et qui me broie le cœur...
#petite voix# :Une ch'tite review ?
